Archive pour la catégorie 'poesie'

La pluie de mes secrets

3 juin, 2007

 La pluie de mes secrets dans poesie j0145104

La pluie de mes secrets

Dans le doux crépuscule en abandon, secret,
lorsque aux teintes pourprées l’horizon en regret
échappe, ici et là, quelques bribes des cieux
comme des feux follets qu’auraient allumés Dieu,

lorsque implore, à genoux, la nature en lumière,
qu’à peine l’entendant, en sa beauté première,
du ciel, en son abri, Dieu fait lever le jour,
il semble que la vie soit colorée d’amour.

Et par delà le rêve, et par delà l’oubli,
devant l’immensité des cieux que tout supplie
de garder à la terre ces poudreuses couleurs
je ne sais retenir, à mes yeux, quelques pleurs.

Je vais aller là-bas m’asseoir sur un nuage,
à l’autre bout du temps où la vie est sans âge,
et dans l’éternité des matins qui se lèvent
respirer, respirer, de l’amour, toutes sèves.

Si vous sentez, à l’heure des métamorphoses,
quelques perles de joie aux corolles des roses
un matin plus qu’un autre, en vos jardins discrets,
se seront, de mes cieux, la pluie de mes secrets.

vous écoutez El Nino de
Antonio LAURO (1917-1986)

du site:

http://perso.orange.fr/des.mots.au.monde/pluie.htm  

une poesie de Marc Chagall

9 mai, 2007

 

une poésie en français de Marc Chagall, je vous la mets vite, du site:

http://www.cernuscoinsieme.it/web/oasi/preghiere/crocifisso.htm

Dans la nuit quelqu’un dit
Ne mêle pas mots et couleurs
Fleurs et soleil
L’ame derrière les nuages
A peine éclaire, vole et fuit
Quelqu’un dit
N’attends pas trop de lumière
Sur la route
Tes larmes, tu les boiras seul
Au bout du chemin
Quelqu’un m’a dit
Il y a là-bas aux aguets
Une croix
Un cavalier d’en haut venu
M’enlève dans ses bras.

Marc Chagall

La Vierge à Midi – Auteur : Paul Claudel

7 mai, 2007

j’ai mis déjà un texte très longe, maintenant, je vous propose ce prière a Marie de Paul Claudel, du site:

http://users.skynet.be/prier/textes/PR0125.HTM

La Vierge à Midi – Auteur : Paul Claudel La Vierge à Midi - Auteur : Paul Claudel  dans Pape Benoit Image13Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
M
ère de Jé
sus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, M
è
re, pour vous regarder.Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous
êtes là
.Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.
Midi !
Etre avec vous, Marie, en ce lieu o
ù vous ê
tes.Ne rien dire, mais seulement chanter
Parce qu’on a le coeur trop plein,
Comme le merle qui suit son id
ée

En ces esp
è
ces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
La femme dans la Gr
âce enfin restitué
e,La cré
ature dans son honneur premier
Et dans son
é
panouissement final,
Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin
De sa splendeur originale.
Intacte ineffablement parce que vous êtes
La M
ère de Jé
sus-Christ,
Qui est la v
érité entre vos bras, et la seule espé
rance
Et le seul fruit.Parce que vous
ê
tes la femme,
L’Eden de l’ancienne tendresse oubli
é
e,
Dont le regard trouve le coeur tout
à
coup et fait jaillir
Les larmes accumul
é
es,
Parce qu’il est midi,
Parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,
Parce que vous
êtes là
pour toujours,
Simplement parce que vous
ê
tes Marie,
Simplement parce que vous existez,
Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !

poesie pour Pape Benoît

1 mai, 2007

Le chemin de Pape Benoît

(1.5.07)

 

doux battement d’ailes,

frémissement de corps ignare,

double un seuil,

d’invisible perception…

dense, corporel, place,

impensable rêve,

réalité resplendissante,

attend…

un homme impatient,

cœur passionné,

tentes au passage,

dépassent le seuil

lumière comme corail

bleu du mer profonde

blancheur de la petite neige

et quelqu’un…

la numérologie humaine

Oublie le total :

Un et Trois, Trois et Un,

le même toujours différent…

Une femme « habillée de Lumière »et accueille le pèlerinde l’amour…

Comme un nouveau Dante

est arrivé en Paradis

le blanc-vêtu il le confond

entre les élus…

blanc-vêtu amour

Seigneur et Fils,

Maître et notre enfant :

Benoît ,

 

Gabriella

Une madone

28 avril, 2007

du site: 

http://www.biblisem.net/indexgen.htm

Une madone

À Bologne, au Musée, au-dessus d’une porte,
On peut voir un tableau non signé, de n’importe
Quel vieux maître naïf dont les noms sont perdus.
C’est simplement la Vierge avec l’enfant Jésus,
Mais regardez ! Marie a de grands yeux célestes,
Lourds d’amour. Dans la paix du site aux plans agrestes,
Sa tête fine et calme est d’un contour si pur,
Que des anges ailés descendent de l’azur
Pour la voir et la mettre à l’ombre de leurs ailes.
Elle doit ressembler aux jeunes demoiselles
Qui venaient, vers l’an mille ou douze cent, s’asseoir
À leur balcon doré, sous l’étoile du soir,
Tandis qu’on leur chantait sur des airs de cantique.
Des vers très amoureux, très doux et très mystiques.
Jésus est blond, frisé, souriant et tout nu.
Il vous regarde ainsi qu’un visage connu,
Et de sa lèvre rose il cherche la mamelle.
Une grâce un peu roide, où la bonté se mêle,
Sort de ce vieux tableau tout jauni par les ans ;
Il s’harmonise en tons fanés, mais caressants,
Comme une fleur qu’on trouve en un vieil Évangile,
Toute pâle et charmante en sa pâleur fragile.
À contempler ses traits chastement familiers,
On sent ce qu’éprouvaient jadis les chevaliers
Et les pages rêveurs. Sous le regard limpide
De cette Vierge au front maternel et candide,
Le coeur, divinement ému, n’est pas troublé ;
Mais il aspire au grand amour immaculé,
Idéal, éternel, dont conservent la marque
Les extatiques chants de Dante et de Pétrarque.

Émile BLÉMONT, Poèmes d’Italie.

poésie mienne du 5.4.07 h 1,45 jeudi saint,

5 avril, 2007

pour celui-ci est Tu l’amour,

poésie mienne du 5.4.07 h 1,45 jeudi saint, (traduction)

désir d’aimer,

larmes de passion,

où il y a halètement de toi,

mon Dieu et espoir,

désir brûlant,

lumière qu’il descend

d’un endroit limpide,

serviteur humble

qu’il se baisse au service délicat,

tu es tu celui qui aspect?

est-ce que tu es tu,

pauvre serviteur, le Seigneur?

je ne t’attandais pas ainsi pourtant,

pour celui-ci, tu es Tu: l’Amour

poesie de ce nuit pour Pape Benoît – h.1,05

16 mars, 2007

Je te prie pour ce Benoît, Que tu connais et aimes et soignes, 

tu sais sa fatigue et son douleur, tu sais qu’il ramasse les moutons, 

celles perdues de ta maison, et offre de nouveau le pain, 

ce que tu as nous offert, et nous avons perdu, 

en ai perdu le bouquet,  l’odeur, la douceur, 

il offre de nouveau cette harmonie, 

ce doux chanter, que nous, enfants en toi 

à toi chantions, et avons perdu, sais que l’aimé Benoît, 

nous offre de nouveau le chante, ce des enfants, confiant, et serein, 

et le sourire ;

Gabriella 

poesie (mienne…ehm!!!) 10.3.07

10 mars, 2007

Un ancien homme…(10.3.07)

Est saturée de non vie 

L’ obscurité des ombres , 

Mais un ancien homme, 

Avec une petite bougie, 

va à remplir de étoiles, 

de nouveau,  tout les choses, 

le soleil phare du jour, 

la lune chandelle de la nuit, 

toute en nouveau luisante, 

qui est-toi mon ancien vieux ? 

mais-il ne répond pas, 

je, pourtant, je sais : 

c’est Celui qui enflamme 

le ciel et la terre:

bougie1.gif

Gabriella

une poesie pour Pape Benoît – de cette nuit

28 février, 2007

cette nuit, vers deux heures, j’ai écrit une poésie pour Papa Benoît, directement en français, aujourd’hui l’ai corrigé, cependant il est toujours difficile écrire en langue étrangère, poésie ensuite, merci le même pour le vôtre écoute:

La rue de mes larmes 28.2.07

(original français)

pennnadocachescrive.gif

Larmes pour Pape Benoît,

parce que je l’aime,

comme petits gnomes marchent,

une après L’autre, à la recherche de Toi;

Peu peu kilomètres, la distance pour Pierre,

Mais elle ne connaissent pas le temps,

pas la géographie,

trottent pour arriver sur un livre d’étude,

Sur la Bible, sur la prière,

Sur une partition de musique,

et connaissent ainsi d’être arrivé

de Celui qui elle-même aiment

au-delà de ce moment, de cet instant,

pour toujours, mes larmes sont d’amour,

mais elles ils volent au-dessus

de l’émotion de ce jour

vers l’éternité, et là-bas reposeront… proche, proche,

Colomban, abbé de Luxueil : Que ton amour nous possède tout entiers

26 février, 2007

du site:

http://www.patristique.org/article.php3?id_article=161

Colomban, abbé de Luxueil : Que ton amour nous possède tout entiers

Augustin de l’Assomption, fondateur du site.

Saint Colomban (543 ?-615) était un moine irlandais qui vint en France vers 585. Il fonda plusieurs monastères, dont celui de Luxueil dans les Vosges. Persécuté parce qu’il dénonçait les moeurs de la cour de Bourgogne, il se réfugia en Italie où il fonda le monastère de Bobbio en 614. Il y mourut l’année suivante.

Ô Dieu,

Éveille moi du sommeil de mon indolence.
Fais brûler en moi le feu de l’amour divin ;
Que la flamme de ton amour monte plus haut que les étoiles ;
Que brûle sans cesse au-dedans de moi le désir de répondre à ton infinie tendresse [...]

Seigneur,

Accorde-moi cet amour qui se garde de tout relâchement,
Que je sache tenir toujours ma lampe allumée,
Sans jamais la laisser s’éteindre ;
Qu’en moi elle soit feu,
Et lumière pour mon prochain.

Ô Christ,

Daigne allumer toi-même nos lampes,
Toi notre Sauveur plein de douceur,
Fais-les brûler sans fin dans ta demeure,
Et recevoir de toi, lumière éternelle,
Une lumière indéfectible.
Que ta lumière dissipe nos propres ténèbres,
Et que, par nous,elle fasse reculer les ténèbres du monde.

Jésus,

Je t’en prie,
Allume ma lampe à ta propre lumière [...]
Qu’à ta lumière, je ne cesse de te voir,
De tendre vers toi mon regard et mon désir.
Alors, dans mon coeur, je ne verrai que toi seul,
Et en ta présence, ma lampe sera toujours allumée et ardente.

Fais-nous la grâce, je t’en prie,
Puisque nous frappons à ta porte,
De te manifester à nous,
Sauveur plein d’amour.

Te comprenant mieux,
Puissions-nous n’avoir d’amour que pour toi,
Toi seul.

Sois, nuit et jour,
Notre seul désir,
Notre seule méditation,
Notre continuelle pensée.

Daigne répandre en nous assez de ton amour
Pour que nous t’aimions comme il convient.

Remplis-nous de ton amour,
Jusqu’au plus intime de nous-mêmes,
Qu’il nous possède tout entiers,
Que ta charité pénètre toutes nos facultés,
Pour que nous ne sachions plus rien aimer,
Sinon toi, qui es éternel [...]

Qu’en nous se réalise,
En partie tout au moins,
Ce progrès de l’amour par ta grâce,
Seigneur Jésus-Christ,
À qui est la gloire dans les siècles des siècles.
Amen.

Sources :
D’après les Instructions spirituelles 12, 2-3

12345