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Le pape vient au Brésil comme missionnaire du Christ sur le « continent de l’espérance »

10 mai, 2007

du site Zenith: 

2007-05-09

Le pape vient au Brésil comme missionnaire du Christ sur le « continent de l’espérance »

Discours à l’aéroport de Sao Paulo-Guarulhos

ROME, Mercredi 9 mai 2007 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI est arrivé ce mercredi soir à Sao Paulo, au Brésil, pour une visite de quatre jours au cours de laquelle il inaugurera la Ve Conférence générale de l’Episcopat latino-américain qui, espère-t-il, donnera un nouvel élan et une nouvelle vigueur missionnaire à ce continent.

L’avion papal a quitté Rome ce matin à 9 h à destination de Sao Paulo, où il a atterri un peu après 16 h, heure locale, 21 h (heure de Rome), soit environ une demi heure avant l’horaire prévu, après un vol de 9.477 km.

Après les paroles de bienvenues du président de la République brésilienne, M. Luiz Inácio Lula da Silva, prononcées dans un hangar de l’aéroport de Sao Paulo-Guarulhos, aménagé pour l’occasion, le pape a exprimé son affection pour ce pays possédant le plus grand nombre de catholiques au monde, « source de joie et d’espérance pour toute l’Eglise ».

L’Eglise catholique, a expliqué le pape « est appelée à être, dans le monde, témoin de l’amour du Père, qui veut faire de l’humanité, dans son Fils, une unique famille ».

« C’est de là que naît son profond engagement dans la mission d’évangélisation, au service de la cause de la paix et de la justice », a-t-il affirmé, faisant allusion à l’un des thèmes principaux de sa visite, qui culminera le 13 mai, avec l’inauguration de la Ve Conférence de l’Episcopat à Aparecida, située à 160 kilomètres de Sao Paulo.

« La décision d’organiser une Conférence essentiellement missionnaire reflète donc bien le souci de l’épiscopat, tout comme le mien, de chercher des chemins appropriés pour faire en sorte que ‘nos peuples aient la vie’, en Jésus Christ, comme le rappelle le thème de la Conférence », a poursuivi le pape.

L’évêque de Rome souhaite que cet événement renforce l’identité de l’Amérique « à travers la promotion du respect de la vie, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle ». Il précise que la Conférence « fera également de la promotion de la personne l’axe de la solidarité, surtout avec les pauvres et les personnes abandonnées ».

Le pape présente trois objectifs pour l’Eglise : « l’engagement pour assurer le renforcement de la famille, comme cellule de base de la société ; l’engagement à l’égard des jeunes, dont la formation constitue un facteur décisif pour l’avenir d’une Nation, et enfin, et non le moindre, l’engagement dans la défense et la promotion des valeurs sous-jacentes dans toutes les couches de la société, surtout au sein des populations autochtones ».

Dans son allocution, le président Lula s’est félicité de la collaboration de l’Eglise dans la lutte contre la faim et la pauvreté, et a souligné la nécessité de défendre la famille et de promouvoir l’éducation des jeunes.

Au terme de la cérémonie de bienvenue à l’aéroport, le pape s’est rendu en hélicoptère au « Campo de Marte » à Sao Paulo. Il a ensuite parcouru environ 5 kilomètres, sous une pluie fine, à bord d’une « papamobile » jusqu’à l’abbaye Saint Benoît, où il résidera pendant son séjour.

A son arrivée à l’abbaye, Benoît XVI a salué la foule remplie d’enthousiasme, venue l’accueillir malgré la pluie. Après une brève allocution, il a donné sa bénédiction et souhaité une bonne nuit à la foule rassemblée devant le monastère.

La journée de demain jeudi commencera par une visite de courtoisie au président Lula. Le pape rencontrera également des représentants d’autres confessions chrétiennes et d’autres religions. Une rencontre avec les jeunes aura lieu au stade de Pacaembu

Notre-Dame de Pompéi (8.5.07): Le chapelet, une « douce chaîne » qui relie à Dieu

9 mai, 2007

 du site:

http://www.zenit.org/french/

2007-05-08

Notre-Dame de Pompéi : Le chapelet, une « douce chaîne » qui relie à Dieu

Le jour de la « supplique »

ROME, Mardi 8 mai 2007 (ZENIT.org) Le chapelet est comme une « douce chaîne » qui nous relie à Dieu, disait le pape Jean-Paul en citant le fondateur du sanctuaire de Notre-Dame de Pompéi dont cest aujourdhui la fête.

Les paroisses italiennes célèbrent en effet le 8 mai la fête de Notre Dame de Pompéi, et prient la fameuse supplique : le pape Jean-Paul II a visité ce sanctuaire et encouragé la prière du rosaire, dont le fondateur du sanctuaire a été un apôtre.

Le sanctuaire de Pompéi, près de Naples, été fondé par un laïc italien, le bienheureux Bartolo Longo (1841-1926), que le pape cite à cinq reprises dans sa Lettre apostolique sur le Rosaire de la Vierge Marie, du 16 octobre 2002.

A une époque de scepticisme et danticléricalisme, cet homme de loi italien devenu tertiaire dominicain, fonda le sanctuaire de Pompéi dédié à Notre-Dame du Rosaire, mais aussi des œuvres charitables en faveur denfants de détenus, et la communauté des Filles du Saint Rosaire de Pompéi.

Il enseignait le catéchisme et à prier le rosaire. Il est mort à Pompéi le 5 octobre 1926.

Il a été béatifié par Jean-Paul II le 26 octobre 1980.

« Le bienheureux Bartolo Longo, écrit-il, eut un charisme spécial, celui de véritable apôtre du Rosaire. Son chemin de sainteté sappuie sur une inspiration entendue au plus profond de son cœur :  » Qui propage le Rosaire est sauvé ! « . À partir de là, il sest senti appelé à construire à Pompéi un sanctuaire dédié à la Vierge du Saint Rosaire près des ruines de lantique cité tout juste pénétrée par lannonce évangélique avant d’être ensevelie en 79 par l’éruption du Vésuve et de renaître de ses cendres des siècles plus tard Par son œuvre entière, en particulier par les  » Quinze Samedis « , Bartolo Longo développa l’âme christologique et contemplative du Rosaire ; il trouva pour cela un encouragement particulier et un soutien chez Léon XIII, le  » Pape du Rosaire  » » (RVM, 8).

« Le bienheureux Bartolo Longo, explique encore Jean-Paul II, voyait aussi le chapelet comme une « chaîne » qui nous relie à Dieu. Une chaîne, certes, mais une douce chaîne ; car tel est toujours la relation avec Dieu qui est Père. Une chaîne « filiale », qui nous accorde à Marie, la « servante du Seigneur » (Lc 1, 38) et, en définitive, au Christ lui-même qui, tout en étant Dieu, sest fait « serviteur » par amour pour nous (Ph 2,7) » (RVM, 36).

Jean-Paul II exhortait les fidèles en ces termes : « Reprenez avec confiance le chapelet entre vos mains, le redécouvrant à la lumière de l’Écriture, en harmonie avec la liturgie, dans le cadre de votre vie quotidienne. Que mon appel ne reste pas lettre morte ! Je fais volontiers miennes les paroles touchantes par lesquelles Bartholo Longo termine la célèbre Supplique à la Reine du Saint Rosaire : « Ô Rosaire béni par Marie, douce chaîne qui nous relie à Dieu, lien damour qui nous unit aux Anges, tour de sagesse face aux assauts de lenfer, havre de sécurité dans le naufrage commun, nous ne te lâcherons plus. Tu seras notre réconfort à lheure de lagonie. À toi, le dernier baiser de la vie qui s’éteint. Et le dernier accent sur nos lèvres sera ton nom suave, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très chère, ô refuge des pécheurs, ô souveraine Consolatrice des affligés. Sois bénie en tout lieu, aujourdhui et toujours, sur la terre et dans le ciel  » (RVM, 43) ».

Saints Philippe et Jacques reposent en la basilique des XII apôtres ( à Rome)

4 mai, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/french/

2007-05-03

Saints Philippe et Jacques reposent en la basilique des XII apôtres ( à  Rome)

Catéchèses de Benoît XVI

ROME, Jeudi 3 mai 2007 (ZENIT.org) LEglise fête le 3 mai et depuis 1959 les saints apôtres Jacques le Mineur et Philippe, que le pape Benoît XVI a présentés respectivement lors de ses catéchèses du mercredi les 28 juin et 6 septembre dernier, et dont les reliques reposent à Rome.

Selon la tradition, Philippe a évangélisé les régions dAsie Mineure, où il est mort martyr.

Les reliques des deux apôtres ont été transférées à Rome au VIe siècle, sous les pontificats de Pélage et de Jean III. Elles furent déposées en la basilique édifiée en leur honneur près du Forum de Trajan, en ex-voto pour la libération de Rome de loccupation des Goths.

La basilique actuelle remonte au XVIIIe s., comme le montre son style baroque, et elle est maintenant dédiée aux Douze apôtres.

Le 28 juin 2006, Benoît XVI expliquait, dans sa catéchèse du mercredi, qu’« aux côtés de Jacques le Majeur, fils de Zébédée, les Actes des Apôtres évoquent un autre Jacques, dit le Mineur, faisant partie des douze Apôtres choisis personnellement par Jésus, et désigné comme étant fils dAlphée ».

« Saint Paul, qui lui attribue une apparition particulière du Ressuscité, à loccasion de sa venue à Jérusalem, le nomme avant Simon-Pierre et le qualifie aussi de colonne de l’Église. Lacte le plus important accompli par Jacques au sein de l’Église primitive fut son intervention au sujet des rapports difficiles entre les chrétiens dorigine juive et ceux qui venaient du paganisme. Naquit alors une estime réciproque et un respect qui, malgré de regrettables incompréhensions ultérieures, tendaient à sauvegarder ce qui caractérisait chacune des deux parties », précisait le pape.

« Dans le canon des Écritures, nous trouvons aussi une Lettre portant le nom de Jacques, qui insiste beaucoup sur la nécessité de ne pas réduire la foi à une pure déclaration verbale ou abstraite, mais de la manifester en accomplissant de bonnes œuvres et de nous abandonner entre les mains de Dieu. Ainsi, saint Jacques demeure aujourdhui encore un maître de vie », soulignait le pape.

La catéchèse du 6 septembre a été consacrée à saint Philippe. Le pape le présentait ainsi : « Nous découvrons aujourdhui la figure de lApôtre Philippe, que nous connaissons par l’Évangile de Jean. Dorigine juive, né à Bethsaïde, comme Pierre et André, son nom est grec, petit signe douverture culturelle. Il jouit dun prestige particulier dans le collège des Apôtres ».

« Viens, et tu verras, cette invitation est adressée par Philippe à Nathanaël, alors que celui-ci se montre sceptique devant les déclarations du disciple concernant lidentité de Jésus, rappelait encore le pape. Par cette réponse, Philippe ne se contente pas dannoncer le Christ, il invite son interlocuteur à faire lui-même une expérience personnelle de ce qui est annoncé ».

Soulignant lactualité de ce message, le pape ajoutait : « Il semble aussi sadresser à nous, nous appelant à connaître le Christ en personne, à découvrir son humanité et sa divinité, son mystère, sa beauté. Philippe sait orienter les demandes qui lui sont faites vers le Seigneur, le seul qui puisse les satisfaire en plénitude. À sa question, au cours de la dernière Cène : Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit, Jésus répondra par cette révélation : Celui qui ma vu a vu le Père [...] Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père, et le Père est en moi. Dieu sest donné un visage humain, celui de Jésus. Si nous voulons connaître le visage de Dieu, il nous suffit de contempler le visage de Jésus ! »

Le pape ordonne prêtres 22 diacres de Rome

30 avril, 2007

s’il n’arrive pas demain au moins la traduction de Zenith de l’original, je nous essaie, du site:

http://www.zenit.org/french/

2007-04-29

Le pape ordonne prêtres 22 diacres de Rome

Servir dans la « joie » : homélie pour une messe d’ordinationROME, Dimanche 29 avril 2007 (ZENIT.org) – Servir dans la « joie » : c’est ce que recommande Benoît XVI aux 22 diacres de son diocèse de Rome qu’il a ordonnés prêtres ce matin en la basilique Saint-Pierre. IL a également rappelé que toute vocation dans l’Eglise doit être orientée par la communion.

En ce dimanche du « Bon pasteur », également dimanche de prière pour les vocations, Benoît XVI a exhorté les nouveaux prêtres à imiter le Christ. Le pape était entouré du cardinal vicaire, Camillo Ruini, et des diocèses d’origine des vingt-deux ordinands. La célébration qui a commencé à 9 h s’est achevée vers 11 h 30.

« Jésus parle de lui-même comme du Bon Pasteur qui donne la vie éternelle à ses brebis », soulignait le pape dans son homélie.

« Il connaît ses brebis et ses brebis le connaissent, comme le Père le connaît et il connaît le père », continuait le pape.

« Il ne s’agit pas d’une simple connaissance intellectuelle, mais d’une relation personnelle profonde ; une connaissance du cœur, propre à qui aime, et à qui est aimé ; à qui est fidèle et de qui on sait pouvoir à son tour se fier ; une connaissance d’amour en vertu de laquelle le Pasteur invite les siens à le suivre et qui se manifeste pleinement dans le don qu’il leur fait de la vie éternelle ».

Cette intimité spirituelle profonde avec le Christ, le pouvoir d’entrer « dans ses sentiments » doivent avant tout être nourris, a expliqué le pape, par « l’école de sainteté » quotidienne de l’autel, de l’Eucharistie. C’est de là, précisait Benoît XVI, que jaillit le service de la Parole, de la réconciliation.

Benoît XVI a alors insisté sur la « joie » qui doit accompagner la façon sont les nouveaux prêtres exprimeront leur ministère.

Que la « certitude que le Christ ne nous abandonne pas, et qu’aucun obstacle ne pourra empêcher la réalisation de son dessein de salut universel, soit pour vous, disait le pape, un constant motif de consolation ».

Evoquant la Journée mondiale de prière pour les Vocations, Benoît XVI ajoutait : « Nous prions afin que ceux qui sont choisis pour une si haute mission, soient accompagnés par la communion orante de tous les fidèles. Prions pour que grandisse dans chaque paroisse et dans chaque communauté chrétienne, l’attention pour les vocations et pour la formation des prêtres : elle commence en famille, se poursuit au séminaire, et elle implique tous ceux qui ont à cœur le salut des âmes (…). Entourons-les, ces frères dans le Seigneur, de notre solidarité spirituelle. Prions afin qu’ils soient fidèles à la mission à laquelle le Seigneur les appelle, et qu’ils soient prêts à renouveler chaque jourd leur « oui » à Dieu, leur « me voici », sans réserve ».

« Et, en cette Journée des vocations, demandons au Maître de la moisson, a conclu Benoît XVI, de continuer à susciter de nombreux et saints prêtres, totalement dévoués au service du Peuple chrétien ».

Le pape a demandé aux 22 nouveaux prêtres de rester « fidèles à la prière » et de célébrer « la messe avec une dévotion toujours nouvelle ».

Devant la tombe de saint Augustin le pape rappelle que « Dieu est amour »

23 avril, 2007

dal sito Zenith.org.

2007-04-22

Devant la tombe de saint Augustin le pape rappelle que « Dieu est amour »

Le message central de son pontificat, explique-t-il

ROME, Vendredi 20 avril 2007 (ZENIT.org) – A l’occasion de sa visite sur la tombe de saint Augustin, ce dimanche après-midi, le pape Benoît XVI a rappelé le message central de son pontificat : « Dieu est amour ».« L’humanité contemporaine a besoin de ce message essentiel, incarné en Jésus Christ », a-t-il affirmé en concluant sa visite pastorale dans la ville de Pavie, en Lombardie, dans le nord de l’Italie.

« Tout doit partir de là et tout doit y conduire : toute action pastorale, tout exposé théologique » a-t-il affirmé au cours de l’homélie prononcée lors de la célébration des vêpres en la Basilique Saint-Pierre « in Ciel d’Oro » en présence de nombreux prêtres, religieux (de nombreux augustiniens), religieuses et séminaristes du diocèse.

Le pape a expliqué qu’il a voulu « venir vénérer la dépouille mortelle de saint Augustin, pour exprimer à la fois l’hommage de toute l’Eglise catholique à l’un de ses plus grands ‘pères’, ainsi que (sa) dévotion personnelle et (sa) reconnaissance envers celui qui a joué un si grand rôle dans (sa) vie de théologien et de pasteur », mais « avant encore, d’homme et de prêtre ».

Les écrits de saint Augustin, évêque d’Hippone (354-430), docteur de l’Eglise, ont exercé une influence importance sur Joseph Ratzinger qui lui consacra sa thèse doctorale en 1953.

« Devant la tombe de saint Augustin je voudrais redonner idéalement à l’Eglise et au monde ma première Encyclique, qui contient précisément ce message central de l’Evangile : ‘Deus caritas est’, Dieu est amour », a-t-il affirmé.

Voilà « le message que saint Augustin répète encore aujourd’hui à toute l’Eglise » : « l’Amour est l’âme de la vie de l’Eglise et de son action pastorale », a poursuivi le pape.

« Seul celui qui vit dans l’expérience personnelle de l’amour du Seigneur est en mesure d’exercer la tâche de guider et accompagner les autres sur la route à la suite du Christ », a déclaré le pape.

« A l’école de saint Augustin je répète pour vous cette vérité comme Evêque de Rome tout en l’accueillant avec vous comme chrétien, avec une joie toujours nouvelle », a-t-il ajouté.

« Servir le Christ est avant tout une question d’amour », a-t-il expliqué. « L’Eglise n’est pas une simple organisation de manifestations collectives ni, à l’opposé, une somme d’individus vivant une religiosité privée ».

« L’Eglise est une communauté de personnes qui croient au Dieu de Jésus Christ et s’engagent à vivre dans le monde le commandement de la charité qu’Il a laissé », a affirmé Benoît XVI. « Il s’agit donc d’une communauté dans laquelle on est éduqué à l’amour et cette éducation se déroule non pas malgré, mais à travers les événements de la vie ».

Le pape a conclu en lançant un appel à vivre pleinement la vie chrétienne « qui trouve dans la charité le lien de la perfection et qui doit se traduire également par un style de vie morale inspiré de l’Evangile, qui va inévitablement à contre-courant par rapport aux critères du monde, mais duquel on doit toujours témoigner avec un style humble, respectueux et cordial ».

Après sa visite sur la tombe de saint Augustin, et après avoir pris congé de la Communauté des augustiniens, le pape s’est rendu en hélicoptère jusqu’à l’aéroport de Milan-Linate où l’attendait un avion pour rentrer à Rome.

C’était la troisième visite pastorale de Benoît XVI. Hier, le pape était à Vigevano (où il a célébré la messe) et ce dimanche il était à Pavie où il a présidé plusieurs rencontres publiques.

Benoît XVI présente saint Augustin comme un modèle de conversion

23 avril, 2007

du Zenith.org:

2007-04-22

Benoît XVI présente saint Augustin comme un modèle de conversion

Il célèbre la messe à Pavie, où se trouve la tombe du saint

ROME, Vendredi 20 avril 2007 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a présenté ce dimanche saint Augustin d’Hippone comme un modèle de conversion à notre époque. Le pape était en visite pastorale à Pavie (Lombardie), dans le nord de l’Italie, où se trouve la tombe du saint.

C’est à saint Augustin, évêque et docteur de l’Eglise (354-430) que le pape a consacré son homélie au cours de la messe qu’il a présidée dans les Jardins du Collège Borromée à Pavie. Benoît XVI connaît bien saint Augustin à qui il a consacré sa thèse de doctorat et qu’il considère comme un maître.

« Jésus, le Ressuscité, vit aujourd’hui encore », a déclaré le pape.

« Conversion » et « pardon des péchés », sont « des mots clés de la catéchèse de Pierre », a-t-il ajouté, en faisant référence à la première lecture de la messe de ce dimanche.

« Le chemin que nous devons faire, le chemin que Jésus nous indique s’appelle ‘conversion’. Mais de quoi s’agit-il ? Que faut-il faire ? » s’est interrogé le pape, devant une foule de quelque 20.000 personnes.

Le pape a présenté le chemin de conversion de saint Augustin en expliquant ses « trois conversions » qui « en réalité ont été une unique grande conversion à la recherche du Visage du Christ puis en cheminant avec Lui ».

« La première conversion fondamentale a été le cheminement intérieur vers le christianisme, vers le ‘oui’ de la foi et du Baptême », a-t-il expliqué. Selon certains historiens, cette première conversion aurait eu lieu à Pâques, en l’an 387.

Saint Augustin « était toujours tourmenté par la question de la vérité. Il voulait trouver la vérité », a-t-il poursuivi.

« Il avait toujours cru – parfois vaguement, parfois plus clairement – que Dieu existait et qu’Il prenait soin de nous. Mais le grand combat intérieur de ses années de jeunesse avait été de connaître vraiment ce Dieu, de se familiariser vraiment avec ce Jésus Christ et d’arriver à Lui dire ‘oui’ avec toutes les conséquences », a expliqué le pape.

« Il nous raconte que, à travers la philosophique platonique il avait appris et reconnu que ‘au commencement était le Verbe’ – le Logos, la raison créatrice. Mais la philosophie ne lui indiquait aucune voie pour l’atteindre ; ce Logos demeurait lointain et intangible », a poursuivi Benoît XVI.

« C’est seulement dans la foi de l’Eglise qu’il a ensuite trouvé la deuxième vérité essentielle : le Verbe s’est fait chair. Et ainsi le Verbe nous touche, nous le touchons », a expliqué le pape.

La « deuxième conversion » de saint Augustin a eu lieu après son baptême, à Hippone, en Afrique alors qu’il avait fondé un petit monastère et fut consacré prêtre, de force, à la demande populaire.

« Le beau rêve de la vie contemplative s’était évanoui, la vie d’Augustin s’en trouvait fondamentalement changée. Il devait maintenant vivre avec le Christ pour tous », a expliqué Benoît XVI.

« Il devait traduire ses connaissances et ses pensées sublimes dans la pensée et le langage des gens simples de sa ville », a-t-il ajouté.

« La grande œuvre philosophique de toute une vie, dont il avait rêvé, demeura non écrite. Une chose plus précieuse nous fut donnée à la place : l’Evangile traduit dans le langage de la vie quotidienne », a poursuivi le pape.

« Voilà la deuxième conversion que cet homme, luttant et souffrant, dût réaliser continuellement : être toujours à nouveau là pour tous ; donner sa vie, sans cesse à nouveau, avec le Christ, afin que les autres puissent Le trouver, puissent trouver la vraie Vie », a-t-il expliqué.

Enfin, la troisième conversion de saint Augustin a eu lieu lorsqu’il découvrit que « un seul est vraiment parfait et que les paroles du Discours de la montagne sont entièrement réalisées en un seul : en Jésus Christ lui-même ».

« Toute l’Eglise en revanche – nous tous, y compris les Apôtres – doit prier chaque jour : ‘pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés’ » écrivait saint Augustin (cf. Retract. I 19, 1-3).

« Augustin avait appris un dernier degré d’humilité – non seulement l’humilité d’insérer sa grande pensée dans la foi de l’Eglise, non seulement l’humilité de traduire ses grandes connaissances dans la simplicité de l’annonce, mais également l’humilité de reconnaître qu’il avait lui-même, ainsi que toute l’Eglise pèlerine, continuellement besoin de la bonté miséricordieuse d’un Dieu qui pardonne ».

« Et nous – ajoutait-il – nous nous rendons semblables au Christ, le Parfait, dans la mesure la plus grande possible, lorsque nous devenons comme Lui des personnes de miséricorde », a-t-il précisé.

Le pape a conclu par cette exhortation : « Remercions Dieu pour la grande lumière qui rayonne de la sagesse et de l’humilité de saint Augustin et prions le Seigneur afin qu’il donne à chacun de nous, jour après jour, la conversion nécessaire, et nous conduise ainsi vers la vraie vie ».

 

« Il servait la vérité scientifique de manière exemplaire » : Mgr Schooyans salue la mémoire du prof. Lejeune

16 avril, 2007

du site Zenith:

http://www.zenit.org/french/

2007-04-15

« Il servait la vérité scientifique de manière exemplaire » : Mgr Schooyans salue la mémoire du prof. Lejeune

Homélie de la Messe pour la Vie

ROME, Dimanche 15 avril 2007 (ZENIT.org) « En même temps quil servait la vérité scientifique de manière exemplaire, Jérôme a mis en lumière les périls auxquels le savant est exposé », explique Mgr Schooyans qui saluait le 3 avril la mémoire du prof. Lejeune (cf. www.fondationlejeune.org). Voici le texte intégral de lhomélie prononcée par Mgr Michel Schooyans lors de la Messe pour la Vie célébrée le 3 avril 2007, à 19 h à Paris, en l’église Saint-Pierre du Gros-Caillou, à loccasion du XIIIème anniversaire de la mort du Professeur Jérôme Lejeune.Mgr Michel Schooyans est professeur ordinaire émérite de Philosophie politique et dIdéologies contemporaines à lUniversité catholique de Louvain. Il est membre de lAcadémie pontificale pour la Vie, de lAcadémie pontificale pour les Sciences sociales et de lAcadémie mexicaine de Bioé

thique. Il est consulteur du Conseil pontifical pour la Famille.

* * *
Chers Frè
res et Soeurs,Nous voici réunis au coeur de la Semaine Sainte pour célébrer les souffrances rédemptrices du Seigneur et pour le suivre dans sa Passion. Mais l’évocation et la célébration de ces souffrances ne sauraient nous faire oublier que la Messe est toujours célébration du Christ Ressuscité, de Celui que les disciples dEmmaüs vont bientôt reconnaître à la fraction du Pain (Lc 24, 13-35). Cest le Jésus vainqueur du mal, du mensonge et de la mort qui nous rassemble autour de trois grands serviteurs de la vie : le Docteur John Billings, décédé à Melbourne samedi dernier, 31 mars 2007, Michel Raoult, décédé le 27 mars 2002, et Jérô

me Lejeune. Madressant dabord à vous, chère Madame Raoult, ainsi qu’à vos enfants, je voudrais vous dire combien la mort tragique de votre mari a bouleversé la grande famille internationale de ceux qui luttent pour la défense de la vie. Nous savons que votre mari a fait preuve dhéroïsme en sinterposant face à un injuste agresseur. Nous savons aussi et surtout, que votre mari, votre père, notre ami est mort en témoin vivant du précepte dont Jésus va nous donner lexemple durant toute cette semaine : « Il ny a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux quon aime. » (Jn, 15, 13).Mais si nous ne sommes pas rassemblés autour du Michel transpercé par les balles, nous ne sommes pas non plus réunis autour du John ou du Jérôme accablés par la maladie. Rassemblés, oui, nous le sommes, mais autour de John, de Michel et de Jérôme, transfigurés et invités à partager sans autre délai la vie du Ressuscité

. Cette rencontre éblouissante, Frères et Soeurs, Jérôme la préparée tout au long de sa vie. Il la préparée avec une cohérence et une constance surprenante. Fidèle à la prestigieuse tradition de l’École française de Médecine, Jérôme a tôt appris à consentir à la vérité scientifique. Il a observé, il a constaté la présence dun individu humain, porteur dune carte didentité génétique ; il a offert ce petit être humain à la reconnaissance de tous. Il ne sest pas demandé si ce petit être répondait aux directives de lUnion Européenne, toujours prompte à suspecter que le réel ne se conforme pas aux normes consensuelles de la Communauté. Jérôme a eu le toupet de penser, et de dire, que la carte didentité génétique avait plus de valeur que la carte didentité civile ! Dans ce domaine, la Méthode Lejeune avait déjà été testée avec succès par le Samaritain de la parabole (Lc, 10, 29-37), plus pressé de soigner le blessé que de se demander si lobjet souffrant non identifié répondait à la définition politiquement correcte du prochain.Cette soumission au réel jaillissait, chez Jérôme, de son coeur de poète. Vous souvenez-vous du bleu de son regard ? Chère Birthe, vous ne vous y êtes pas trompée, le jour béni où un jeune étudiant en médecine, dune imprévoyance préméditée, sest approché de vous dans une salle de bibliothèque, sous prétexte de vous demander de lencre ! Les événements ultérieurs autorisent à penser que l

effet du regard bleu fut fulgurant et durable. Jérôme je parle du poète– était fasciné par le mystère ; il le guettait. Et là où dautres murmuraient contre la morosité de la vie, Jérôme s’émerveillait face à une fleur ou face à laffolement de la pupille des amoureux. Cette avidité de se soumettre au réel, cette disposition à sen étonner amenaient Jérôme à ne jamais se séparer de sa loupe de poche. Cest que voyez-vous ?- la paume dune main regorge de précieuses informations sur lhistoire génétique dun sujet.Jérôme Lejeune a conservé jusquau bout son regard denfant. Dans son domaine de recherche et daction, la connaissance a progressé dans la jubilation face au mystère qui cède peu à peu au chercheur alors quil feint de lui ré

sister. Le respect du mystère a mis Jérôme à labri de la tentation de scientisme. Il na pas demandé à la discipline quil a somptueusement honorée de résoudre des problèmes qui ressortissent à la philosophie ou à la théologie. Il savait que le champ dexercice de la raison humaine ne se cantonnait pas au niveau du comment, mais que le comment lui-même propulsait au niveau du pourquoi. A la différence de certains de ses confrères, et néanmoins ennemis, Jérôme Lejeune ne rejetait pas dun revers de main les questions essentielles, relatives au sens de lexistence au sens de la vie et de la mort. Il eût contribué généreusement, si telle eût été sa vocation, au renouveau de lanthropologie philosophique, quil a mise en action tout au long de son activité au service de la vie. Je suis en outre convaincu quil aurait pu développer une théologie de la Création décantée des nébulosités teilhardiennes.En même temps quil servait la vérité scientifique de manière exemplaire, Jérôme a mis en lumière les périls auxquels le savant est exposé. Le principal de ces périls, cest le refus de voir ; pire encore : le refus de regarder le réel. Durant toute sa carrière, Jérôme a honoré une conception de la science mettant le savant à labri de la tentation du pouvoir et de la tutelle du pouvoir. Par là Jérôme est un maître pour nous et pour les générations futures. Clairvoyance étonnante, à une époque où prolifèrent toutes sortes didéologies obscurantistes réduites à invoquer lautorité de certains savants, plutôt que celle de la science, pour « valider » des programmes de sélection, deugénisme, d’éradication, d’élimination, ainsi que le Professeur Didier Sicard la récemment rappelé avec force et courage (cf. Le Monde du 4 fé

vrier 2007). John Billings voulait, par ses recherches, bannir lavortement de la face de la Terre. Jérôme, lui, sest trouvé au coeur des débats concernant la légalisation de lavortement ; cest dailleurs dans ce cadre que nous nous sommes rencontrés. Ce qui ma toujours frappé dans ces débats, et déjà dans les publications antérieures à ces débats, cest quon nexplique jamais en quoi consiste exactement un avortement. Le seul paramètre pris en compte cest la réalité de la femme. Victime de la langue de bois, un pan entier du réel est passé sous silence : à savoir, la réalité de lenfant. Et comme la réalité de cet être humain est occultée, volontairement ignorée, le législateur estime avoir les coudées franches pour légiférer au bénéfice supposé de la femme et delle seule. Tel est le paradoxe : en légalisant lavortement, le législateur entérine la non-protection, la non-existence juridiques de lenfant. Le langage lui-même est truqué : on interrompt ce que lon présente comme un processus, à savoir la grossesse, alors que le manteau euphémique dissimule la suppression dun individu humain réel, et en pleine croissance. La magie du langage intervient donc pour opérer une double mystification : occulter la présence dun individu humain, et occulter en conséquence la nature homicide du geste qui le supprime.Nous sommes ici au coeur dune attitude de mauvaise foi, car lon demande au personnel biomédical de taire volontairement une réalité humaine vivante qui est, par ailleurs, lobjet même de ses recherches et éventuellement de ses soins. La non-reconnaissance de la réalité de lenfant est la condition préalable pour que soit proclamé le « droit » de la femme à disposer librement de son corps. Lenfant est perçu comme un obstacle à laffirmation de la liberté de sa mère ; dès lors, la mise à mort de lenfant est présentée comme le prix de la liberté de la femme. Cette mort est dabord une mort juridique voulue par le législateur, puis exécutée par du personnel mé

dical. Cette situation est non seulement violente mais mensongère. Elle repose sur lexaltation unilatérale dun seul aspect de la réalité. Dans le binôme mère-enfant, la femme est discriminée positivement. Elle seule émerge comme sujet de droit et quel « droit » ! Lenfant est tout au plus un objet, lobjet dun processus, la grossesse ; lobjet dun acte criminel, lavortement. Comment pourrions-nous, Frères et Soeurs, ne pas réagir publiquement, et politiquement, face à cette nouvelle révolution culturelle ? Loccultation délibérée de la réalité, opérée par le langage, est validée, si lon ose dire, par le législateur, qui na plus à reconnaître ni à défendre la réalité de lenfant puisque celui-ci est volontairement escamoté. Ainsi, à partir dun problème qui semble circonscrit, à savoir le lien vital liant lenfant à celle qui le porte, tout le processus législatif des sociétés démocratiques est mis en question.Le droit na plus comme objet la justice ; il a comme objet la loi. Et, dans lesprit de Kelsen, la loi est lexpression de la volonté de celui qui peut imposer sa loi. Les lois libéralisant lavortement nous ont ainsi fourgué une conception purement positiviste du droit. Ce volontarisme juridique est confirmé et illustré par les projets parlementaires concernant, entre autres, leugénisme, lexpérimentation sur le vivant, l

euthanasie. Frères et Soeurs, Il y a des négationnistes qui nient Auschwitz. Il y a des négationnistes qui nient les racines chrétiennes de lEurope. Il y a aussi des négationnistes qui nient les réalités naturelles les plus évidentes. Dans la foulée, il y a encore les négationnistes qui nient quune société qui avorte ses enfants est une société qui avorte son avenir. Nous ne remercierons jamais assez le Seigneur de nous avoir donné des créateurs de beauté, comme Mozart ou le Bienheureux Fra Angelico. Mais plus que jamais nous avons besoin dintercesseurs, comme la Bienheureuse Thérèse de Calcutta, comme John Billings, comme Michel Raoult et comme Jérôme Lejeune.Or en ce jour où nous célébrons plus particulièrement lanniversaire de la mort de Jérôme, je vous invite, Frères et Soeurs, à remercier le Seigneur de nous lavoir donné, parce que, dans un monde aux prises avec un tsunami relativiste, dans une Europe cédant au vertige de lapostasie, ce grand savant nous fait redécouvrir la beauté de la vérité. Cette leçon essentielle que Jérôme nous a laissée se module, certes, suivant les différents états de vie où nous nous trouvons. Lejeune a suscité des vocations dhommes politiques au service de la vie, comme celle de Michel Raoult. Le Professeur Lejeune a en outre invité ses confrères médecins à se désolidariser des camelots de la mort et à être fidèles à leur vocation de pasteurs de la vie. Lejeune a également pressé ses collègues juristes de sauver le droit de lindignité dans laquelle il sombre lorsquil se laisse instrumentaliser pour légaliser nimporte quelle pratique. Aux femmes, l’époux et le père exemplaire que fut Jérôme rappelle que le vrai féminisme, cest celui qui réactive lavantage comparatif de la femme : avoir un coeur gros comme ça, faire prévaloir les relations damour sur les relations de force –être en somme licô

ne de la tendresse de Dieu. Témoin de la vérité, Jérôme la été jusquau bout. Il était devenu à jamais enfant de Dieu par le baptême. Ce jour-là Jérôme a reçu dans son coeur la lumière de lEsprit Saint. Dans les Saints Innocents que soignait le médecin, Jérôme, le croyant, reconnaissait des enfants chéris de Dieu. On raconte qu’à lapproche de sa mort, le Seigneur apparut à Saint Thomas dAquin et lui dit : « Tu as bien parlé de moi, Thomas. Que veux-tu comme récompense ? » « Seigneur, répondit Thomas, je ne veux dautre récompense que Toi-même ! ». Bienheureux es-tu, Frère Jérôme, davoir gardé toute ta vie un coeur de pauvre ! Bienheureux es-tu davoir eu faim et soif de justice ! Bienheureux es-tu davoir été persécuté pour la justice, comme le furent et comme le sont tous les prophètes ! Bienheureux es-tu, car le Royaume des cieux est à ceux qui te ressemblent ! Bienheureux es-tu, Jérôme, davoir reconnu dans ntes malades les petits frères et les petites soeurs de Jésus ! Cest eux tous qui tattendaient, il y a treize ans, au sommet de ta montée douloureuse vers Celui qui est ta récompense : le Vainqueur de la mort, le Seigneur de la Vie !

Benoît XVI fête ses 80 ans

15 avril, 2007

du site:

http://www.cyberpresse.ca/article/20070415/CPMONDE/70415012/1014/CPMONDE

Le dimanche 15 avril 2007

Benoît XVI fête ses 80 ans

Associated Press

Vatican

Avec un jour d’avance, Benoît XVI a fêté dimanche ses 80 ans lors d’une messe célébrée en son honneur place Saint Pierre de Rome, sur les marches de la basilique décorées de fleurs jaunes et blanches.

Cardinaux, prêtres et plusieurs dizaines de milliers de fidèles se sont joints au pape qui a rendu grâce à Dieu pour sa longue vie et son élection à la tête de l’Eglise catholique le 19 avril 2005.

Dans la foule des fidèles massés place Saint Pierre, certains avaient revêtu le costume traditionnel de la Bavière natale de Benoît XVI, né Joseph Ratzinger le 16 avril 1927, à Marktl Am Inn. Les pèlerins allemands ont agité le drapeau national quand le pape les a salués dans leur langue.

Benoît XVI a exprimé dimanche ses remerciements à ceux qui étaient venus et du «fond du coeur, à l’Eglise entière, qui, comme une vraie famille, particulièrement en ces jours, (l)’entoure de son affection». Le pape est apparu réjoui par l’enthousiasme de la foule et a applaudi alors qu’il traversait la place en voiture.


«Qu’elle soit à Rome ou ailleurs de par le monde, l’Eglise est invitée à s’unir à Benoît XVI pour élever à Dieu une action de grâce pour ce 80e anniversaire et ces deux années de pontificat», avait souhaité le Vatican en annonçant cette messe.

Lundi, jour de son anniversaire, sortira en librairie le premier livre de Benoît XVI en tant que pape, «Jésus de Nazareth». L’ouvrage de 448 pages sera disponible en allemand, italien, et polonais. L’édition anglaise doit paraître le 15 mai et des traductions sont prévues dans 16 autres langues.

L’anniversaire du souverain pontife coïncide quasiment avec celui de son pontificat. Le pape fête le 19 avril le deuxième anniversaire de son élection à la tête de l’Eglise catholique pour succéder au défunt Jean Paul II.

En cette semaine d’anniversaires, le pape recevra mercredi le nouveau secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon au Vatican et effectuera un pèlerinage dans le nord de l’Italie au cours du week-end. Début mai, il doit se rendre au Brésil, où l’Eglise catholique traditionnellement forte perd des fidèles au profit des évangélistes protestants.

À Berlin, une messe en l’honneur de Benoît XVI a été célébrée dimanche en la cathédrale Sainte Hedwige en présence de la chancelière allemande Angela Merkel. L’archevêque de Cologne Joachim Meisner a rendu hommage au «Mozart des théologiens». Avant de devenir pape, le cardinal Joseph Ratzinger s’était distingué comme patron de la puissante congrégation de la doctrine de la foi.

Un évêque de l’archidiocèse de Munich-Freising et un groupe de pèlerins allemands avaient quitté Munich en train samedi pour venir offrir au pape 80 bouteilles d’une bière brune spécialement brassée en Bavière pour son anniversaire.

Dimanche 15 avril la messe présidée par le pape pour son 80e anniversaire

13 avril, 2007

du site:

http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=9253&lan=fra

VATICAN – Dimanche 15 avril la messe présidée par le pape pour son 80e anniversaire : l’Eglise répandue dans le monde invitée “à élever à Dieu le Père une intense prière d’action de grâce”

Cité du Vatican (Agence Fides) – Dimanche 15 avril 2007, IIe dimanche de Pâques, ou dimanche de la Divine Miséricorde, à 10 heures, le Saint-Père Benoît XVI présidera sur le parvis de la Basilique Vaticane la célébration de lEucharistie. Selon le communiqué du Bureau des Célébrations liturgiques pontificales, concélèbreront avec le Saint-Père les cardinaux, les archevêques et les évêques chefs des dicastères de la Curie romaine, les évêques auxiliaires et une représentation des prêtres du diocèses de Rome. LEglise de Rome et des différentes parties du monde est invitée à sunir au Saint-Père Benoît XVI pour élever à Dieu le Père une intense prière daction de grâce pour son 80e anniversaire et pour le second anniversaire de son élection.
Dans la lettre du Cardinal vicaire Camillo Ruini
à tous les fidèles du diocèse de Rome pour les inviter à cette célébration, le cardinal écrit que ce sera pour nous un jour particulièrement heureux, pendant lequel nous remercierons le Seigneur pour le don quil nous a fait de notre Evêque et Pape Benoît XVI. Ce sera aussi le jour où, dans un climat intensément pascal, nous prierons avec le pape et pour le pape, demandant pour Lui labondance des bénédictions divines, pour quelles le confortent et le soutiennent dans lesprit et dans le corps, pour quil soit pour nous tous un modèle et un guide sûr dans la foi, dans lamour de Dieu et de nos frères, et dans lespérance qui ne déçoit pas… Que la célébration de lanniversaire du Saint-Père soit pour nous tous loccasion de chanter de nouveau linvocation Tu illum adiuva – soutiens, ô Dieu, le Successeur de Pierre – ce chant priant que le Saint-Père lui-même, dans lhomélie prononcée au début de son pontificat, dit avoir entendu comme une grande consolation de la part de toute lEglise, une Eglise vivante et jeune parce quelle croît en le Christ ressuscité, vivant et présent au milieu de son peuple. (S.L.) (Agence Fides 11/4/2007 – lignes 20, mots 305)

Un concert unit orthodoxes et catholiques à Rome

10 avril, 2007

du site Zenith:

2007-04-05 

Un concert unit orthodoxes et catholiques à Rome  L’évêque orthodoxe russe Hilarion, compositeur de « la Passion selon Saint Matthieu »

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ROME, Jeudi 5 avril 2007 (ZENIT.org)

A la veille de la semaine Sainte, le concert « la Passion selon Saint Matthieu », composé par l’évêque orthodoxe russe Hilarion Alfeyev de Vienne et d’Autriche, a uni dans la contemplation et sous les applaudissements catholiques et orthodoxes.Le « concert de l’unité », comme on l’appelle à Rome, a eu lieu dans l’hémicycle de l’Auditorium de Via della Conciliazione, près du Vatican, le 29 mars dernier, recevant une très longue standing ovation de la part du public. Parmi les organisateurs du concert : le président des Conseils pontificaux pour le dialogue interreligieux et pour la culture, le cardinal Paul Poupard, le président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, le cardinal Walter Kasper, le président émérite du Conseil pontifical justice et paix, le cardinal Roger Etchegaray, l’ambassadeur russe près le Saint-Siège Nikolay Sadchikov et le compositeur Arvo Part.Le concert a débuté par la lecture d’un message du patriarche Alexis II de Moscou qui a souligné voir dans ce concert « une bonne manière, pour tout le monde, de se préparer à la Semaine Sainte et de participer au sacrifice de Notre Seigneur Jésus Christ »

. « La vraie joie de la Résurrection, nous ne pouvons l’éprouver qu’en nous identifiant au sacrifice du Christ », a ajouté le patriarche dans son message, lu par le cardinal Poupard.Dans son discours inaugural, le cardinal Poupard a déclaré que « La Passion selon Saint Matthieu » n’est pas « une simple occasion culturelle et artistique, mais aussi, et surtout, un moment de réflexion et de préparation à la grande fête de Pâques qui, cette année, par une heureuse coïncidence, sera célébrée le même jour par les catholiques et les orthodoxes » . « La participation à ce concert, qui repropose, à côté des passages de l’Evangile, quelques textes tirés de la liturgie orthodoxe de la Semaine Sainte, nous donne l’opportunité de participer en première personne à ce chemin de connaissance réciproque, d’estime et de communion tant souhaitée par les deux Eglises, qui se poursuit de manière toujours plus intense et féconde, pour vraiment respirer, en paraphrasant la célèbre expression du grand philosophe et écrivain russe Vjaceslav Ivanovic Ivanov, ‘à pleins poumons’, c’est-à-dire en faisant trésor du patrimoine spirituel et culturel de l’Orient et de l’Occident, accueilli et vécu dans sa substantielle unité et dans la créative complémentarité culturelle », a affirmé le cardinal.La « Passion » était dirigée par le chef d’orchestre Vladimir Fedosseiev (premier directeur de l’Orchestre philharmonique de Vienne entre 1997-2005), et interprétée par le plus grand orchestre symphonique de Russie, le Grand Orchestre Symphonique « Tchaïkovski », et par le Chœur de la Galerie Tretiakov. L’événement a été filmé par le CTV ( Centre de Télévision du Vatican) et diffusé par de nombreux médias comme EWTN, chaîne de télévision catholique internationale, et la chaîne italienne « Telepace ». 

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