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Les diplomates musulmans vont à l’école. Chez les jésuites

19 juin, 2007

du site:

http://chiesa.espresso.repubblica.it/dettaglio.jsp?id=149561&fr=y

Les diplomates musulmans vont à l’école. Chez les jésuites


Pendant trois semaines, des représentants des états islamiques de la Méditerranée et du Moyen Orient ont étudié l’Eglise catholique et sa politique internationale à l’Université Pontificale Grégorienne de Rome. Et ce cycle sera reconduit l’an prochain

par Sandro Magister

ROMA, le 19 juin 2007 – L’événement est passé presque inaperçu mais, en mai dernier, un cycle d’études sans précédent a été organisé pour les diplomates des pays de la Méditerranée et du Moyen Orient sous le patronage du Saint-Siège, qui souhaitait se présenter aux gouvernements musulmans de cette région.

Le sujet de ce cycle était d’ailleurs: « L’Eglise catholique et la politique internationale du Saint-Siège ».

Le véritable organisateur était la Fondation Grégorienne, en collaboration avec l’Institut International Jacques Maritain et les quatre universités suivantes: l’Université Pontificale Grégorienne, la Georgetown University de Washington, la Libera Università Maria Santissima Assunta de Rome et la Saint Joseph University de Beyrouth. Créée en 2003 et dirigée par le jésuite Franco Imoda, la Fondation Grégorienne soutient et développe par des initiatives propres les activités des trois universités historiques de la Compagnie de Jésus à Rome: l’Université Pontificale Grégorienne, dont Franco Imoda a été le recteur, l’Institut Biblique Pontifical, dont le cardinal Carlo Maria Martini a été le recteur, et l’Institut Oriental Pontifical.

Mais pour ce cycle, le patronage du Saint-Siège était bien visible. Les discours inauguraux du 7 mai ont été prononcés par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat au Vatican, et le cardinal Renato Raffaele Martino, président du conseil pontifical Justice et Paix.

Et le troisième jour, le 9 mai, une session toute entière s’est même déroulée au Vatican, dans la bibliothèque de la secrétairerie d’Etat, avec des interventions de Gabriele Caccia et Piero Parolin, respectivement assesseur de la secrétairerie d’Etat et sous-secrétaire pour les relations avec les états.

Au cours des deux premières semaines, du 7 au 20 mai, le cycle a eu lieu à Rome, à l’Université Pontificale Grégorienne. La troisième semaine, du 21 au 27 mai, s’est déroulée à Turin, capitale de la grande industrie, avec une attention particulière à l’ »œuvre sociale de l’Eglise dans un contexte industriel ».

Vingt diplomates, originaires des seize pays suivants, ont pris part au cycle: Albanie, Algérie, Arabie Saoudite, Bahrein, Egypte, Emirats Arabes Unis, Jordanie, Koweït, Iran, Irak, Liban, Libye, Maroc, Monténégro, Syrie, Turquie. Un représentant de la Ligue des Etats Arabes et deux représentants de la Ligue des Universités Islamiques étaient également présents.

Hormis le diplomate monténégrin, chrétien orthodoxe, tous les autres participants étaient de confession musulmane.

Les enseignants étaient 55 au total. Parmi eux, l’islamologue jésuite Samir Khalil Samir, le spécialiste du judaïsme David-Maria Jaeger, le chercheur sur l’islam et musulman Khaled Fouad Allam, le cardinal Jean-Louis Tauran, ancien ministre des affaires étrangères du Saint-Siège, le président de l’Institut pour les œuvres de religion, Angelo Caloia, le directeur de l’Aspen Institute en Italie, Marta Dassù, l’économiste Mario Deaglio, le politologue Luigi Bonanate, le spécialiste des Eglises orientales et des sociétés islamiques Andrea Pacini.

Les diplomates qui participaient au cycle d’études ont suivi une présentation des institutions de l’Eglise catholique et des objectifs principaux inhérents à sa mission: la promotion de la justice, le respect de la personne et donc des droits de l’homme – en particulier le droit à la vie et à la liberté religieuse – et l’accomplissement du bien commun universel, c’est-à-dire une vie en commun pacifique, basée sur la connaissance et le respect réciproques. Une explication: cette action s’articule autour de l’Eglise universelle et des Eglises particulières, dans les sociétés civiles et dans les rapports avec les états et les organismes internationaux. Elle constitue un facteur important de stabilité “politique“ et d’inspiration éthique dans notre société mondialisée.

Il a notamment été indiqué que, plus qu’à un choc des civilisations, on assiste aujourd’hui à un “affrontement des ignorances“ entre les sociétés chrétiennes et musulmanes. On se bat aussi parce que l’on ne se comprend pas. Pour passer outre cette incompréhension réciproque, les religions ont une mission irremplaçable, qui doit être prise en compte par les diplomaties.

Au terme de ce cycle, les commentaires des participants ont été très positifs, parfois enthousiastes. Un diplomate nord-africain a écrit:

« Cette compréhension d’un idéal religieux voué intrinsèquement à l’amour, à la paix, à la défense des droits de l’homme et à la charité me conforte dans l’idée que la foi dans sa diversité Abrahamique est indispensable pour la sérénité du monde ».

Les actes du cycle d’études seront publiés. Entre-temps, un rapport sur son déroulement a été envoyé aux ambassades et aux ministères des affaires étrangères des pays concernés.

La Fondation Grégorienne prévoit de reconduire ce cycle tous les ans, à Rome ou dans d’autres pays. Un prochain site, très significatif sur le plan symbolique, pourrait être le nouvelle Bibliothèque d’Alexandrie en Egypte.

Vous cherchez le nom des cloches de Notre-Dame de Paris ?

15 juin, 2007

du site:

http://www.zenit.org/article-15629?l=french

Vous cherchez le nom des cloches de Notre-Dame de Paris ?

Le site en ligne fait peau neuve

ROME, Jeudi 14 juin 2007 (ZENIT.org) – Vous cherchez le nom des cloches de Notre-Dame de Paris ? Vous voulez visiter Notre-Dame, connaître tout de l’art et de l’histoire de la cathédrale de Paris, participer aux célébrations, retrouver la mémoire des grands événements, comme les funérailles de l’abbé Pierre, venir aux rendez-vous de la musique sacrée dans la la cathédrale aux 13 millions de visiteurs, vous rendre dans la boutique en ligne ?

Ce sera possible dès samedi prochain, 16 juin 2007, fête de la dédicace de la cathédrale, grâce au nouveau site officiel en ligne de la cathédrale – un site du diocèse de Paris – à l’adresse : http://www.notredamedeparis.fr

Le site est en effet conçu pour renseigner les pèlerins, et informer les fidèles sur la vie de l’Eglise-mère du diocèse, pour accueillir les visiteurs virtuels et réels, et pour découvrir ou mieux connaître ce monument de foi, d’art et d’histoire….

Et encore, le site permettra de faire une visite virtuelle de l’édifice, admirer des photos à 360°, regarder les vêpres de semaine et la messe du dimanche soir en direct sur le site (en partenariat avec KTO), tout savoir sur le grand orgue de Notre-Dame, télécharger la feuille de messe dominicale, connaître le nom des cloches, déposer une intention de prière en ligne, voir la webcam….un site à découvrir pour les grands et les petits (rubrique jeunesse avec un concours de dessins qui seront publiés sur http://www.notredamedeparis.fr.

© Innovative Media, Inc.

L’accord préalable écrit de l’éditeur est nécessaire pour toute reproduction des informations de ZENIT.

La mission vise à assurer la participation acitive à la « divine liturgie » – Doctorat honoris causa de l’archevêque orthodoxe de Chypre

15 juin, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-15634?l=french

La mission vise à assurer la participation acitive à la « divine liturgie »

Doctorat honoris causa de l’archevêque orthodoxe de Chypre

ROME, Jeudi 14 juin 2007 (ZENIT.org) – Pour l’archevêque grec orthodoxe de Chypre, S.B. Chrysostome II, la mission vise à « assurer la participation active des fidèles à la ‘divine liturgie’ ».

L’archevêque a reçu aujourd’hui à l’université pontificale urbanienne – l’Urbaniana – un doctorat « honoris causa » en missiologie. Il poursuit sa visite à Rome et au Vatican qui s’achèvera par la rencontre avec Benoît XVI samedi prochain et la signature d’une déclaration comune (cf. Zenit du 12 juin 2007).

Hier, Chrysostome II a été reçu par le président de la conférence épsicopale italienne, Mgr Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes.

Le chef de l’Eglise orthodoxe chypriote a tenu une « leçon magistrale » en la présence, entre autres, du grand chancelier de l’Urbaniana, le cardinal Ivan Dias, préfet de la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, et du recteur, Mgr Ambrogio Spreafico.

L’archevêque a notamment fait observer, rapporte l’agence SIR, que le but principal de la mission est « d’assurer la participation active des fidèles à la ‘divine liturgie’ au centre duquel il y a l’Eucharistie ».

L’Eucharistie, soulignait l’archevêque orthodoxe, « nous enseigne à élargir nos horizons, et notre vision, à parler la langue de l’amour, en dépit des différences et des oppositions ».

Tel est, soulignait-il encore, le message que « l’Eglise orthodoxe adresse au monde par la divine liturgie » et c’est le motif pour lequel « s’il y a souvent, dans les sociétés occidentales, une désacralisation et une sécularisation de la vie, on assiste aussi à une augmentation de la présence des jeunes dans la liturgie orthodoxe ».

Selon le primat orthodoxe de Chypre, « l’Eglise lance son message à ce monde, dépourvu du sens du sacré et poussé par l’agnosticisme laïc : l’homme doit vivre avec le sacré et avec le divin ».

« Ceci peut se réaliser, précisait-il, grâce à la divine liturgie, une pratique mystique, et en même temps humaine et surnaturelle ».

« L’Eglise, soulignait l’archevêque, est toujours en expansion en tant qu’elle est catholique, et vise à incorporer tous les hommes. Son but est de mettre en œuvre le commandement du Christ aux disciples, ‘allez et enseignez toutes les nations’ ».

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La fête de la Pentecôte à Jérusalem au temps d’Ethérie, par Jean-Marie Allafort

1 juin, 2007

Jai lis, quelque année passé, tout le “Journal de Etherie » (traduction littéral du titre italien du livre) il est tout enthousiasmant, il est comme faire nous même un voyage ensable a Ethérie, du site:

http://www.zenit.org/french/

2007-05-31

La fête de la Pentecôte à Jérusalem au temps d’Ethérie, par Jean-Marie Allafort

« Un Echo d’Israël », chrétiens en ligne et info de première main

ROME, Jeudi 31 mai 2007 (ZENIT.org) Au moment où les chrétiens viennent de célébrer la fête de la Pentecôte, Jean-Marie Allafort, rédacteur en chef de « Un Echo dIsraël », propose ce récit de la pèlerine Ethérie (ou Egérie) qui décrit la liturgie de cette fête à Jérusalem à la fin du IVe siècle (cf. http://www.un-echo-israel.net).

Cette journée est très chargée avec des processions et des célébrations particulièrement longues. Dans la Jérusalem chrétienne daujourdhui, il ne reste plus grand-chose des rites décrits par la célèbre pèlerine.

Le début de la fête se célèbre, comme chaque dimanche, dans lEglise du St Sépulcre (Anastasis) : « Le 50e jour après Pâques, qui est le dimanche, jour de très grande fatigue pour le peuple, tout se passe, depuis le premier chant du coq, comme dhabitude : on fait les vigiles à lAnastasis, l’évêque lisant le passage de l’évangile qui se lit toujours le dimanche, celui de la résurrection du Seigneur ; après quoi on fait à lAnastasis les cérémonies habituelles, comme toute lannée.

Quand le matin est arrivé, tout le peuple va en procession à l’église majeure, au Martyrium, et on fait aussi tout ce quon a lhabitude de faire ; les prêtres prêchent, puis l’évêque, on fait tout ce qui est de règle, cest à dire loblation (eucharistie) comme dhabitude, ainsi quon la fait tous les dimanches ; mais, ce jour là, on avance le renvoi au Martyrium, de manière quil ait lieu avant la troisième heure. »

Liturgie au Mont Sion

Puis la pèlerine détaille la liturgie particulière de ce jour de fête qui se poursuit au Mont Sion : « Quand le renvoi a eu lieu au Martyrium, tout le peuple sans exception, au chant des hymnes, conduit l’évêque à Sion, mais de manière à être à Sion juste à la troisième heure. Arrivé là, on lit le passage des Actes des Apôtres (Ac 2, 1 12) où lEsprit descendit, en sorte que des hommes de toutes les langues comprenaient ce qui était dit ; après quoi a lieu loffice de la façon ordinaire. Les prêtres sappuient sur ce texte qui a été lu, daprès lequel cest là lendroit, à Sion (il y a maintenant une autre église), où jadis, après la passion du Seigneur, s’était rassemblée la multitude avec les apôtres et où se passa ce que nous venons de dire : on y lit donc le texte des Actes des Apôtres. Après quoi, a lieu régulièrement la messe, on y fait loblation et, au moment de congédier le peuple, larchidiacre élève la voix et dit : « Aujourdhui, aussitôt après la 6e heure, soyons tous là, à lEléona, à l’église de lImbomon. » Tout le monde rentre donc, chacun chez soi, pour se reposer et, aussitôt après le déjeuner, on monte au mont des Oliviers, cest à dire à lEléona, dans toute la mesure du possible, en sorte que pas un des chrétiens ne reste dans la ville et personne ne manque dy aller. »

Liturgie au Mont des Oliviers

Le troisième moment des festivités de la pentecôte se déroule au Mont des Oliviers dabord au lieu de lAscension puis dans la basilique de lEléona (aujourdhui le lieu du Pater) qui était la plus importante église de Jérusalem après celle du St Sépulcre au IVème siècle. Selon le témoignage dEthérie, la fête de lAscension quarante jours après Pâques nexiste pas encore à cette époque. Cest le jour de la pentecôte que les chrétiens se souviennent de cet événement.

Ethérie raconte : « Une fois donc quon est arrivé sur le mont des Oliviers, cest à dire à lEléona, on va dabord à lImbomon, cest à dire à lendroit doù le Seigneur est monté aux cieux ; et là, l’évêque sassied ainsi que les prêtres, tout le peuple sassied, on fait des lectures, on dit des hymnes quon intercale, on dit aussi des antiennes appropriées au jour et au lieu ; de même les prières intercalées expriment toujours des pensées qui conviennent au jour et au lieu ; on lit aussi le passage de l’évangile qui parle de lascension du Seigneur (Me 16, 19 ; Le 24, 50 53) ; on lit en outre celui des Actes des Apôtres qui parle de lascension du Seigneur dans les cieux après sa résurrection (Ac 1, 4 13). Quand cest fait, on bénit les catéchumènes, puis les fidèles, et à la neuvième heure, on redescend ; au chant des hymnes, on va à lautre église qui est, elle aussi, à lEléona, cest à dire à la grotte où le Seigneur sasseyait pour instruire ses apôtres. Quand on est arrivé là, il est maintenant plus de la dixième heure ; on y fait le lucernaire, on dit une prière, on bénit les catéchumènes, puis les fidèles. »

Procession jusqu’au St Sépulcre

Ethérie décrit une procession au flambeau depuis lEléona jusquau St Sépulcre : « De là, on descend au chant des hymnes, tout le peuple sans exception, tous avec l’évêque, en disant des hymnes tout doucement, tout doucement jusquau Martyrium. Quand on arrive à la porte de la ville, il fait déjà nuit et on apporte des flambeaux d’église, au moins deux cents, pour la foule.

De la porte, comme il y a pas mal de chemin jusqu’à l’église majeure, cest à dire au Martyrium, alors on ny arrive qu’à la seconde heure de la nuit, à peu près, parce quon va toujours tout doucement, tout doucement, à cause du peuple, de peur quon ne soit fatigué daller à pied. On ouvre les grandes portes qui donnent sur le marché et tout le peuple entre au Martyrium au chant des hymnes, ainsi que l’évêque. Une fois entré dans l’église, on dit des hymnes, on fait une prière, on bénit les catéchumènes, puis les fidèles ; on repart de là au chant des hymnes pour aller à lAnastasis. De même, quand on est arrivé à lAnastasis, on dit des hymnes et des antiennes, on fait une prière, on bénit les catéchumènes, puis les fidèles ; et on fait de même à la Croix. »

Ultime procession jusqu’au Mont Sion

« Repartant de là, tout le peuple chrétien sans exception, au chant des hymnes, conduit l’évêque jusqu’à Sion. Arrivé là, on fait des lectures appropriées, on dit des psaumes et des antiennes, on fait une prière, on bénit les catéchumènes, puis les fidèles, et cest le renvoi. Après le renvoi, tous sapprochent pour baiser la main de l’évêque, puis chacun rentre chez soi, à peu près vers minuit. Ainsi donc, on a une très grande fatigue à supporter ce jour là, puisque, dès le premier chant du coq, on a célébré les vigiles à lAnastasis et quensuite, pendant toute la journée, on na jamais eu de cesse ; et toutes les cérémonies se prolongent tellement que cest à minuit, après le renvoi qui a eu lieu à Sion, que tout le monde rentre chez soi. »

Audience: L’humilité de demeurer avec l’Eglise, signe d’un grand théologien

31 mai, 2007

j’ajoute à la traduction du catechesi du Pape un commentaire que j’il semble beaucoup intéressant et que j’il semble utile, pour une meilleure compréhension de la pensée du Pape, vous proposer, du site Zenith

2007-05-30

Audience: L’humilité de demeurer avec l’Eglise, signe d’un grand théologien

Catéchèse de Benoît XVI sur Tertullien

ROME, Mercredi 30 mai 2007 (ZENIT.org) « La caractéristique essentielle d’un grand théologien est l’humilité de demeurer avec l’Eglise, d’accepter les faiblesses de celle-ci ainsi que les siennes, car seul Dieu est réellement entièrement saint. Nous avons en revanche toujours besoin du pardon », affirme Benoît XVI dans sa catéchèse sur Tertullien.

Benoît XVI a repris ce mercredi, sa catéchèse sur « les grandes personnalités de l’Eglise antique », « des maîtres de la foi également pour nous aujourd’hui et des témoins de l’actualité éternelle de la foi chrétienne », en évoquant « un Africain,Tertullien, qui, entre la fin du deuxième siècle et le début du troisième, inaugure la littérature chrétienne en langue latine. C’est avec lui que commence une théologie dans cette langue ».

« Son œuvre a porté des fruits décisifs, qu’il serait impardonnable de sous-estimer. Son influence se développe à divers niveaux: de celui du langage et de la redécouverte de la culture classique, à celui de l’identification d’une ‘âme chrétienne commune dans le monde et de la formulation de nouvelles propositions de coexistence humaine », soulignait encore le pape.

Mais Benoît XVI évoquait ce quil appelle le « drame de Tertullien » qui, « au fil des années, devint toujours plus exigeant à l’égard des chrétiens. Il prétendait d’eux en toute circonstance, et en particulier dans les persécutions, un comportement héroïque. Rigide dans ses positions, il n’épargnait pas de lourdes critiques et finit inévitablement par se retrouver isolé ».

« Cette grande personnalité morale et intellectuelle, cet homme qui a apporté une si grande contribution à la pensée chrétienne, me fait beaucoup réfléchir, confiait le pape. On voit qu’à la fin, il manque de simplicité, il lui manque l’humilité de s’insérer dans l’Eglise, d’accepter ses faiblesses, d’être tolérant avec les autres et avec lui-même ».

« Lorsque l’on ne voit plus que sa propre pensée dans sa grandeur, à la fin, c’est précisément cette grandeur qui se perd », a-t-il poursuivi.

« La caractéristique essentielle d’un grand théologien est l’humilité de demeurer avec l’Eglise, d’accepter les faiblesses de celle-ci ainsi que les siennes, car seul Dieu est réellement entièrement saint. Nous avons en revanche toujours besoin du pardon », a expliqué Benoît XVI.

Pour sa biographie, Benoît XVI mentionne le fait « qu’il reçut à Carthage, vers la fin du IIe siècle, de parents et d’enseignants païens, une solide formation rhétorique, philosophique, juridique et historique ».

Puis, ajoutait le pape, « il se convertit ensuite au christianisme, attiré semble-t-il par l’exemple des martyrs chrétiens. Il commença à publier ses écrits les plus célèbres en 197. Mais une recherche trop individuelle de la vérité, ainsi que certains excès de son caractère c’était un homme rigoureux le conduisirent graduellement à abandonner la communion avec l’Eglise et à adhérer à la secte du montanisme. Toutefois, l’originalité de sa pensée liée à l’efficacité incisive de son langage lui assurent une position de relief dans la littérature chrétienne antique ».

Ses écrits, continuait Benoît XVI, « manifestent deux intentions principales: celle de réfuter les très graves accusations que les païens formulaient contre la nouvelle religion, et celle plus active et missionnaire de transmettre le message de l’Evangile en dialogue avec la culture de l’époque ».

Le pape citait son œuvre la plus célèbre, « l’Apologétique », où Tertullien « dénonce le comportement injuste des autorités publiques envers l’Eglise manifeste le triomphe de l’Esprit, qui oppose le sang, la souffrance et la patience des martyrs à la violence des persécuteurs .En vérité, à la fin, le martyre et la souffrance sont victorieux et plus efficaces que la cruauté et que la violence des régimes totalitaires ».

Mais Tertullien illustre aussi « les fondements rationnels du dogme chrétien » : « Il les approfondit de manière systématique ».

« En outre, ajoutait le pape, Tertullien accomplit un pas immense dans le développement du dogme trinitaire De même, il a également beaucoup développé le langage correct pour exprimer le mystère du Christ, Fils de Dieu et vrai Homme ».

« En particulier, en cette époque de persécution, où les chrétiens semblaient une minorité perdue, précisait le pape, l’Apologiste les exhorte à l’espérance, qui selon ses écrits n’est pas simplement une vertu en elle-même, mais une modalité qui touche chaque aspect de l’existence chrétienne. Nous avons l’espérance que l’avenir nous appartient parce que l’avenir appartient à Dieu. Ainsi, la résurrection du Seigneur est présentée comme le fondement de notre résurrection future, et elle représente l’objet principal de la confiance des chrétiens ».

« En somme, concluait le pape, dans les écrits de l’Africain, on retrouve de nombreux thèmes qu’aujourd’hui encore, nous sommes appelés à affronter. Ceux-ci nous appellent à une féconde recherche intérieure, à laquelle j’exhorte tous les fidèles, afin qu’ils sachent exprimer de manière toujours plus convaincante la Règle de la foi, celle pour revenir encore une fois à Tertullien selon laquelle nous croyons qu’il existe un seul Dieu, et personne en dehors du Créateur du monde ».

Sainte Marie-Madeleine de’ Pazzi « maître spirituel » pour les prêtres – Une sainte de la Pentecôte

30 mai, 2007

du site:

http://www.zenit.org/french/

Sainte Marie-Madeleine de’ Pazzi « maître spirituel » pour les prêtres

Une sainte de la Pentecôte

ROME, Mardi 29 mai 2007 (ZENIT.org) – Marie-Madeleine de’ Pazzi est aussi « un maître spirituel » pour les prêtres, souligne Benoît XVI. Une sainte de la Pentecôte.

Benoît XVI a adressé une lettre au cardinal archevêque de Florence, Ennio Antonelli, à l’occasion du IVe centenaire de la mort de sainte Marie-Madeleine dei Pazzi, carmélite florentine et mystique du XVIe s. (1566-1607). Un message publié le 26 mai par la salle de presse du Saint-Siège : la sainte s’est endormie en Dieu il y a eu 400 ans le 25 mai dernier.

Pour Benoît XVI, la sainte florentine demeure encore aujourd’hui « une source d’inspiration spirituelle des carmélites de l’antique observance, qui voient en elle la « sœur » qui a parcouru tout entière la voie de l’union transformante en Dieu, et qui désigne Marie comme « l’étoile » du chemin vers la perfection ».

Mais le pape souligne que « pour tous, cette grande sainte a le don d’être une maîtresse de spiritualité, particulièrement pour les prêtres envers lesquels elle a toujours nourri une véritable passion ».

Il souhaite que l’anniversaire de sa naissance au ciel contribue « à faire mieux connaître cette figure lumineuse qui témoigne aujourd’hui encore de la dignité et de la beauté de la vocation chrétienne », elle qui criait : « Venez aimer l’Amour ! ».

« Depuis Florence et son séminaire, depuis les couvents qu’elle a inspirés, la grande mystique doit continuer de faire entendre sa voix à toute l’Eglise et répandre l’annonce de l’amour de Dieu pour tout homme ».

Le pape rappelle qu’elle a été béatifiée par le pape florentin Urbain VIII, à peine 20 ans après sa mort, et qu’elle a été canonisée par le pape Clément IX, le 28 avril 1669. Et la lettre de Benoît XVI porte la date du 29 avril 2007.

Le calendrier du Carmel (http://perso.orange.fr/carmel-de-montmartre/cal_mai.htm) rappelle que, carmélite à seize ans, sainte Marie-Madeleine de’ Pazzi, appartenait à la noblesse florentine, et elle vécut profondément l’idéal ecclésial apostolique du Carmel.

Vivant dans la prière, c’est par le renouveau spirituel qu’elle travailla à la réforme de l’Eglise de son temps. Elle laissa des écrits sur sa vie intérieure.

L’Esprit pénétrant vient dans l’âme comme une source qui la submerge. De même que deux fleuves jaillissants se mêlent de telle façon que le plus petit perde son nom et prenne celui du plus grand, c’est ainsi que cet Esprit divin agit quand il vient dans l’âme pour s’unir à elle.

Il faut que l’âme, qui est la plus petite, perde son nom et s’abandonne à l’Esprit. C’est ce qui se produira si elle se tourne vers l’Esprit pour ne plus faire qu’un avec Lui. Par l’élan de l’amour, l’Esprit, qui est à la fois immobile et très mobile, s’introduit en nous.

Son traité spirituel « Les huit jours de l’Esprit Saint » (édité en français par Gianfranco Tuveri, éd. J. Millon, 2004) rapporte une expérience mystique vécue par la sainte du 27 mai au 6 juillet 1584 : une période de « Quarante jours » au cours de laquelle elle vécut des extases quotidiennes, alors qu’elle n’était que la jeune professe et âgée de 18 ans.

Ce fut une « plongée dans le mystère de Dieu, contemplé dans la lumière de l’amour de Jésus et dans une filiale intimité avec la Vierge Marie ».

Un ans plus tard, elle vécut une semaine de « révélations » et de « lumières » : quasi huit jours et huit nuits, d’une extase continue.

Le message de Grignion de Montfort aux prêtres du XXIe s., par le card. Dias

29 mai, 2007

 du site:

2007-05-28

Le message de Grignion de Montfort aux prêtres du XXIe s., par le card. Dias

« La nouvelle évangélisation, grand défi du nouveau millénaire »

ROME, Lundi 28 mai 2007 (ZENIT.org) – « Saint Louis Marie Grignion de Montfort nous montre comment connaître, aimer, et servir Notre Seigneur en ayant Marie comme mère, modèle, et guide », affirme le cardinal Ivan Dias, qui a présenté ce « raccourci » pour la sainteté des prêtres du XXIe s.

Le « Traité sur la vraie dévotion à Marie », écrit par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) début 1700, bien qu’il soit adressé à tous les chrétiens en général, peut être appliqué de manière particulière aux prêtres, pour qu’ils « soient saints » selon le désir exprimé par le pape Jean-Paul II, et qu’ils soient prêtres « selon le Sacré Cœur de Jésus », a affirmé le cardinal Ivan Dias, préfet de la congrégation pour l’Evangélisation des peuples, qui soulignait l’importance du « Traité » dans sa vie sacerdotale, au cours d’une intervention à Dublin, le 24 mai, dans le cadre d’un séminaire sur « La nouvelle évangélisation : prêtres et laïcs – Le grand défi du nouveau millénaire ».

Le cardinal Dias a confié que dans le petit volume providentiellement acquis dans une librairie de Bombay, il a connu le secret que Saint Louis Marie Grignion de Montfort révélait, « un raccourci pour la sainteté » : « le secret est Marie, le chef d’œuvre de la création de Dieu. Louis de Montfort nous montre comment connaître, aimer, et servir Notre Seigneur avec Marie pour mère, modèle et guide. Ce livre est un trésor inestimable ». Dans le Traité, dont la lecture a été recommandée par de nombreux pontifes, Saint Louis Marie Grignion de Montfort « présente une image vivante de la Bienheureuse Vierge Marie très importante dans son rapport avec les prêtres ».

Le préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des peuples a réfléchi à partir des trois principales dimensions de la vocation sacerdotale : un appel à la sainteté, un appel au service, un appel au combat spirituel. « Saint Louis-Marie nous enseigne comment Marie peut assumer un rôle essentiel dans chacun d’eux » a dit le cardinal. La sainteté consiste à aimer Dieu par-dessus tout de tout notre cœur, de toute notre âme, et de tout notre esprit. Pour atteindre cet objectif, Grignion de Montfort invite à se consacrer complètement à Jésus à travers Marie, dans un « esclavage d’amour ». Un esclavage qui certainement ne dégrade pas la personne humaine, mais l’ennoblit et élève la dignité humaine ».

La Vierge Marie constitue un exemple à suivre : « Elle s’est remise totalement à Dieu comme sa créature sans rien garder pour elle-même. Son existence entière a été tournée uniquement vers Dieu. De cette façon la Bienheureuse Vierge Marie nous enseigne à nous prêtres à nous garder de nous mettre sur un piédestal ou à prendre pour nous-même la gloire due seulement à Dieu. Un prêtre doit constamment se rappeler à soi-même que sa vocation sacerdotale est un don libre à Dieu, non à cause de mérites personnels, de talents, ou d’objectifs atteints, mais pour sa sanctification et pour construire le peuple de Dieu ».

Concernant le thème de l’humble service de l’amour qui caractérise la vocation sacerdotale, le cardinal Dias a rappelé qu’à l’école de spiritualité de Montfort, « un prêtre qui se consacre comme esclave de l’amour ne peut jamais considérer comme sa propriété personnelle aucune chose qu’il possède : sa position et ses talents, ses biens matériels, les personnes confiées à ses soins pastoraux. Toute chose lui a été donnée seulement pour être administrée ». Quand l’Archange Gabriel s’est éloigné de Marie après l’Annonciation, Marie ne s’est pas complu de la nouvelle dignité dont elle avait été investie, d’être la Mère de Dieu, « mais alla en hâte aider sa cousine Elisabeth qui, à un âge avancé, attendait un enfant ». Aux noces de Cana, tandis que tous festoyaient pendant le banquet, Marie s’aperçut des jarres de vin qui étaient vides et convainquit Jésus d’accomplir son premier miracle.

« Pour Marie, être créature du Seigneur signifie sortir et aller à la rencontre des besoins des autres, et elle continue à faire cela aujourd’hui encore, de son trône du ciel. Marie nous enseigne… à mettre notre temps et nos talents au service de Dieu et de notre prochain ». Le cardinal a ensuite cité plusieurs épisodes évangéliques de la vie du Christ, liés au service, qui constituent un exemple valable pour le déroulement du ministère sacerdotal.

La troisième considération du cardinal Dias, liée à la vocation sacerdotale, concerne le combat spirituel. La lutte contre le mal a commencé dans le jardin d’Eden, au début de l’histoire humaine. Déjà Dieu voulut que Marie entrât en scène et y restât jusqu’à la fin des temps. Dans les plus de deux mille ans de l’histoire de l’Eglise, le combat entre les forces du bien et du mal s’est déroulé avec une intensité variable, dans l’Eglise en général et chez les individus. Les saints en particulier ont expérimenté cet affrontement plus pleinement, par des persécutions, des souffrances, des difficultés de tout genre. « De nombreuses personnes, y compris les prêtres, préfèrent vivre une vie médiocre pour ne pas être assaillis par Lucifer et par ses démons – a affirmé le Cardinal Dias. Montfort compris très vite cette bataille, et lui-même eut beaucoup à souffrir à cause des astuces du Malin ». L’antidote à toutes les tentations du Malin (richesse, succès, pouvoir) est la pauvreté d’esprit, qui signifie détachement de tout ce qui nous éloigne de Dieu, et surtout l’humilité, qui intériorise le cœur de Dieu et le fait regarder vers les pauvres et les humbles. C’est précisément ce que Montfort propose dans la consécration à Jésus à travers Marie, affirmait le cardinal préfet.

Le cardinal Dias a ensuite rappelé les apparitions de la Vierge à Sainte Catherine Labouré et la signification de la Médaille miraculeuse, en qui la Vierge est représentée en train d’écraser avec le pied la tête du serpent, le diable. « La plus grande humiliation de Lucifer – a affirmé le cardinal, est d’être écrasé par la Bienheureuse Vierge Marie, un être purement humain appartenant à une catégorie inférieure à celle des anges : Elle l’a écrasé non seulement parce qu’elle est la Mère de Dieu, mais à cause de son humilité, qui est le coup de marteau avec lequel elle a écrasé l’orgueil invétéré de Lucifer ».

Le Cardinal Dias a conclu son intervention en rappelant qu’à l’époque où nous vivons, l’appel sublime au sacerdoce implique de devenir « des hommes de Dieu et des hommes pour les autres », et « dans le Traité sur la vraie dévotion à Marie nous avons un secret qui peut nous aider nous prêtres à porter en avant de façon efficace ces défis de notre vocation sacerdotale, de sorte qu’ils soient bien acceptés aux yeux de Dieu. Le secret est Marie, à travers qui Saint Louis Marie Grignion de Montfort nous appelle à nous consacrer comme esclaves de l’amour de Jésus ».

P. Cantalamessa : L’important est de faire l’expérience de la puissance créatrice de l’Esprit Saint

26 mai, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/french/

2007-05-25

P. Cantalamessa : L’important est de faire l’expérience de la puissance créatrice de l’Esprit Saint

Commentaire sur la Pentecôte

ROME, Vendredi 25 mai 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire sur la Pentecôte proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.

Envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre

Jésus, au cénacle, le soir de Pâques, « répandit sur eux son souffle et… leur dit : ‘Recevez l’Esprit Saint’ ». Ce geste du Christ rappelle celui de Dieu qui, lors de la création « modela l’homme avec la glaise du sol, insuffla dans ses narines une haleine de vie et l’homme devint un être vivant » (cf. Gn 2, 7). Par ce geste, Jésus signifie donc que l’Esprit Saint est le souffle divin qui donne vie à la nouvelle création, comme il donna vie à la première création. L’antienne du psaume souligne ce thème : « O Seigneur, envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre ! »

Proclamer que l’Esprit Saint est créateur signifie affirmer que son champ d’action n’est pas uniquement limité à l’Eglise mais s’étend à toute la création. Aucun moment, aucun lieu n’est privé de sa présence active. Il agit dans la Bible et en dehors de la Bible ; il agit avant le Christ, à l’époque du Christ et après le Christ, même s’il n’agit jamais sans lui. « Toute vérité, quelle que soit la personne qui la prononce – a écrit saint Thomas d’Aquin – vient de l’Esprit Saint ». L’action de l’Esprit du Christ en dehors de l’Eglise n’est certes pas la même qu’à l’intérieur de l’Eglise et dans les sacrements. Dans le premier cas il agit par sapuissance, dans le deuxième, par sa présence, en personne.

Cependant, le plus important, à propos de la puissance créatrice de l’Esprit Saint n’est pas de la comprendre ou d’en expliquer les implications mais d’en faire l’expérience. Et que signifie faire l’expérience de l’Esprit comme créateur ? Pour le découvrir, partons du récit de la création. « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l’abîme et un souffle de Dieu agitait la surface des eaux « (Gn 1, 1-2). Nous en déduisons que l’univers existait déjà au moment où l’Esprit Saint intervint, mais il était encore sans forme et plongé dans les ténèbres, un chaos. C’est après son action que la création assume des contours précis ; la lumière se sépare des ténèbres, la terre ferme de la mer et tout prend une forme définie.

L’Esprit Saint est donc celui qui fait passer la création du chaos au cosmos, qui fait d’elle quelque chose de beau, d’ordonné, de propre (cosmo vient de la même racine que cosmétique et signifie beau !), il en fait un « monde » au deux sens du terme. La science nous enseigne aujourd’hui que ce processus a duré des milliards d’années mais ce que la Bible veut nous dire, à travers son langage simple et imagé, est que la lente évolution vers la vie et l’ordre actuel du monde n’est pas le fruit du hasard, qu’elle n’est pas l’obéissance à des impulsions aveugles de la matière mais qu’elle est le fruit d’un projet placé dans le monde dès le commencement, par le créateur.

L’action créatrice de Dieu n’est pas limitée à l’instant initial ; il est toujours en train de créer. Appliqué à l’Esprit Saint, cela signifie qu’il est toujours celui qui fait passer du chaos au cosmos, c’est-à-dire du désordre à l’ordre, de la confusion à l’harmonie, de la difformité à la beauté, de la vieillesse à la jeunesse. Ceci à tous les niveaux : dans le macrocosme comme dans le microcosme, c’est-à-dire dans l’univers tout entier comme en toute personne individuelle.

Nous devons croire qu’en dépit des apparences, l’Esprit Saint est à l’œuvre dans le monde et le fait progresser. Pensons à toutes les nouvelles découvertes, non seulement dans le domaine physique mais également sur le plan moral et social ! Un texte du Concile Vatican II affirme que l’Esprit Saint est à l’œuvre dans l’évolution de l’ordre social du monde (cf. Gaudium et spes, 26). Il n’y a pas que le mal qui grandit, le bien grandit également, avec la différence que le mal s’annule, finit avec lui-même mais le bien s’accumule et demeure. Il y a encore certes beaucoup de chaos autour de nous : un chaos moral, politique, social. Le monde a encore tant besoin de l’Esprit de Dieu ! Pour cette raison, nous ne devons pas nous lasser de l’invoquer avec les paroles du psaume : « O Seigneur, envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre ! »

Plus de 1000 jeunes de toute la France attendus à Paris pour la Pentecôte

26 mai, 2007

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http://www.zenit.org/french/

2007-05-25

Plus de 1000 jeunes de toute la France attendus à Paris pour la Pentecôte

ROME, vendredi 25 mai 2007 (ZENIT.org) Plus de mille jeunes adultes chrétiens sont attendus à Paris, à la Pentecôte, pour faire leur cette prière : « Esprit Saint, viens et fais en nous ta demeure », informe le site de la Conférence des évêques de France (cf. http://cojp.cef.fr/pentecote2007).

Vivre un temps de partage et de témoignage, telle est linvitation lancée à cette occasion par Mgr Rivière, président du Conseil pour la pastorale des enfants et des jeunes.

Au-delà des différences qui existent au sein des 25-35 ans, cest la convivialité et louverture aux autres, quels que soient les horizons et les chemins de foi, qui caractérisent lambiance de ces rencontres. De nombreux forums de discussions sont prévus, comme par exemple « Un regard chrétien sur lactualité », « Lidentité chrétienne », « La prière, splendeur et misère du croyant ».
« Parmi les jeunes professionnels, certains prient, pratiquent les sacrements et sont engagés dans des services, souligne Mgr Rivière. Ceux-là cherchent à être témoins pour permettre à dautres de connaître la joie de l’Église. Ils nattendent pas des enseignements, mais veulent se laisser former par la sagesse de l’Église dans un dialogue véritable. En présentant leurs propres réflexions, ils demandent aux prêtres et aux évêques de les éclairer par la Parole ». Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, accueillera ces jeunes adultes venus de toute la France qui seront hébergé
s chez les Parisiens.

L’organisation de ces journées est assurée par des jeunes professionnels engagés en paroisses, en communautés, en mouvements tel que le MCC (Mouvement des Cadres Chrétiens, branche JP), la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), les CVX (Communautés Vie Chrétienne), la Communauté de l’Emmanuel, les Fraternités monastiques de Jérusalem, les Franciscains, les MEP (Missions Etrangères de Paris), les JEM (Jeunes-et-Missions), la Communauté de Saint Jean, la DCC (Délégation Chrétienne de Coopération), le CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement), la Communauté Sant’Egidio, le RJI (Réseau Jeunes Ignatiens)

« Cette collaboration est une occasion unique de partager nos charismes dans la préparation même, note Damien Callens, 32 ans, membre de la Communauté de lEmmanuel et chargé des questions dhébergement pour le forum. Cela rejaillira aussi sur l’événement ».

Il y a quelque chose que je voudrais éclaircir – un reportage du Zenith

24 mai, 2007

Il y a quelque chose que je voudrais éclaircir, au moins pour ma connaissance de le Pape et de la foi chrétienne, il est vrai que le Pape en voyageant en différents lieux du monde tient des discours et ceux-ci, différentes fois ont été repris de la même Pape ; la critique de quelques journaux on line et de quelques site internet qui dit que le « Pape se corrige » est un discours qui fait qui ne sait pas comprendre à fond la foi chrétienne ;

souvent, au contraire, presque toujours, lorsque il se regarde à un fait, à une histoire, aux interprétation de l’Écriture, il ne s’est pas signifié seulement, le monde n’est pas fait noir et blanc, mais, heureusement, divergés de couleurs, et ainsi ils sont même tous écrits interprétés de la Sacrée Écriture, toute la théologie, toute l’histoire, peut-être aucune de est en mesure de comprendre ensemble toutes des façades d’un événement, est une capacité de compréhensions peut-être plus hautes que celle humaine normal; le Pape, et s’il se corrigeait irait comme témoignage de son humilité, ne se corrige pas s’il regarde autrefois, dans conteste d’un voyage, à une lecture d’un événement, et si ensuite, à Rome, il relit le même événement en mode plus vaste, il n’est pas contradictoire, contradictoire souvent est l’homme qui est capable de comprendre seulement un discours (pour ne pas dire seulement une couleur politique) ;

à meilleure explication de ce que je dis, et de la possible de diversité de lecture d’un événement je vous poste (en traduction) articule de Zenith :

Donnée publication : 2007-05-24

Il faut distinguer action évangélisatrice et colonisation, explique un Évêque Second monsignor José Yanguas, Évêque de Cuenca, le Pape a parlé avec « grande exactitude » APARECIDA, jeudi, 24 mai 2007 (ZENIT.org).

Monsignor José María Yanguas, Évêque de Cuenca (Espagne), a affirmé ce mercredi que Bénit XVI a parlé avec « grande exactitude » environ l’action évangélisatrice en Amérique Latine. L’Évêque même a ajouté qu’on doit distinguer entre l’action de l’évangélisation des missionnaires et l’œuvre de colonisation. « Il est évident qu’il s’agit d’une réalité complexe », a dit l’Évêque dans une rencontre avec la presse dans le Sanctuaire d’Aparecida, en se rappelant de que la présence d’Espagne et de Portugal en Amérique Latine a duré trois ou quatre siècles et qu’il y a eu des variations de région à région. « De l’autre côté, il faut distinguer même les différences entre œuvre de colonisation ou de conquête et l’action proprement évangélisatrice. Elles sont deux réalités contemporaines, mais il me semble qu’ils soient essentiellement divergés, même si ils contemplent directement piqués de contacte « , a observé. Selon monsignor Yanguas, dans l’Audience générale de ce mercredi, dans lequel il a réfléchit sur son récent voyage à Brésil, le Pape il a parlé de la question de l’évangélisation de l’Amérique Latine « avec grand équilibre et avec grande exactitude ». « Il est difficile ne pas être d’accord », a souligné. L’Évêque a dit que Benoît XVI n’a pas oublié les « ombres » de la période suivante à l’arrivée des Espagnols et des Portugais dans le continente. Selon les discours, conscient des situations d’injustice qui se sont vérifiées, le Pape, dans les mots qui ont dit à Brésil, a voulu souligner le côté positif, c’est-à-dire « le précieux héritage résultant de la rencontre des cultures ».

 

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