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par Sandro Magister: La « Déclaration de Manhattan »: le manifeste qui secoue l’Amérique

26 novembre, 2009

du site:

http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1341135?fr=y

La « Déclaration de Manhattan »: le manifeste qui secoue l’Amérique

Elle a été signée par des leaders catholiques, protestants, orthodoxes, unis pour défendre la vie et la famille. Avec la Maison-Blanche ans dans le collimateur. En Europe elle aurait été qualifiée d’ »ingérence » politique de l’Eglise

par Sandro Magister

ROME, le 25 novembre 2009 – De ce côté-ci de l’Atlantique, l’information est passée presque inaperçue: un vigoureux appel public pour défendre la vie, le mariage, la liberté religieuse et l’objection de conscience, lancé conjointement – c’est rare – par des personnalités de tout premier plan de l’Eglise catholique, des Eglises orthodoxes, de la Communion anglicane et des communautés évangéliques des Etats-Unis.

Parmi les leaders religieux qui ont présenté l’appel au public, vendredi 20 novembre au National Press Club de Washington (photo), il y avait le cardinal Justin Rigali, archevêque de Philadelphie, Donald W. Wuerl, archevêque de Washington, et Charles J. Chaput, évêque de Denver.

Et parmi les 152 premiers signataires de l’appel, il y a 11 autres archevêques et évêques catholiques des Etats-Unis : le cardinal Adam Maida, de Detroit, Timothy Dolan, de New York, John J. Myers, de Newark, John Nienstedt, de Saint-Paul et Minneapolis, Joseph F. Naumann, de Kansas City, Joseph E. Kurtz, de Louisville, Thomas J. Olmsted, de Phoenix, Michael J. Sheridan, de Colorado Springs, Salvatore J. Cordileone, d’Oakland, Richard J. Malone, de Portland, David A. Zubik, de Pittsburgh.

L’appel, un texte de 4 700 mots, est intitulé : « Manhattan Declaration : A Call of Christian Conscience [Déclaration de Manhattan. Un appel de la conscience chrétienne] » et tire son nom du quartier de New-York où en fut discutée et décidée la publication, en septembre dernier.

La rédaction finale du texte a été confiée au catholique Robert P. George, professeur de droit à la Princeton University, et aux évangéliques Chuck Colson et Timothy George, ce dernier étant professeur à la Beeson Divinity School de la Samford University à Birmingham, en Alabama.

Parmi les autres signataires figurent le métropolite Jonah Paffhausen, primat de l’Eglise orthodoxe en Amérique, l’archiprêtre Chad Hatfield, du séminaire théologique orthodoxe Saint-Wladimir, le révérend William Owens, président de la Coalition of African-American Pastors, et deux éminentes personnalités de la Communion anglicane : Robert Wm. Duncan, primat de l’Anglican Church in North America, et Peter J. Akinola, primat de l’Anglican Church in Nigeria.

Parmi les catholiques, en dehors des évêques, les signataires de l’appel sont le jésuite Joseph D. Fessio, disciple de Joseph Ratzinger et fondateur de la maison d’édition Ignatius Press, William Donohue, président de la Catholic League, Jody Bottum, directeur de la revue « First Things », George Weigel, membre de l’Ethics and Public Policy Center.

La « Déclaration de Manhattan » ne tombe pas dans le vide, elle survient à un moment critique pour la société et la vie politique américaines : celui où le gouvernement de Barack Obama est très occupé à faire passer un plan de réforme de l’assurance-maladie aux Etats-Unis.

En défendant la vie humaine dès la conception et le droit à l’objection de conscience, l’appel conteste deux points mis en danger par le projet de réforme actuellement en discussion au Sénat.

Au Congrès, une vive action de lobbying menée au grand jour par l’épiscopat catholique a contribué à éventer le danger. Le vote final ayant garanti à la fois le droit à l’objection de conscience et le blocage de tout financement public en faveur de l’avortement, la conférence des évêques a présenté ce résultat comme un « succès ». Mais maintenant, au Sénat, la bataille repart de zéro, sur un texte initial que l’Eglise juge à nouveau inacceptable. La conférence des évêques a déjà adressé aux sénateurs une lettre indiquant les modifications qu’elle souhaite voir apporter à tous les points litigieux.

Mais maintenant, il y a, en plus, l’œcuménique « Déclaration de Manhattan », dont le dernier chapitre, intitulé « Lois injustes », s’achève sur cette annonce solennelle :

« Nous ne nous laisserons pas contraindre au silence, à l’acquiescement, à la violation de nos consciences par quelque pouvoir que ce soit, culturel ou politique, quelles que puissent être les conséquences pour nous ».

Et tout de suite après :

« Nous rendrons à César ce qui est à César, pleinement et sans rechigner. Mais en aucun cas nous ne rendrons à César ce qui est à Dieu ».

Dans un passage au début du texte, l’appel dit aussi :

Alors que l’opinion publique prend une direction pro-life, des forces puissantes et déterminées agissent en faveur de l’avortement, de la recherche destructrice d’embryons, du suicide assisté et de l’euthanasie.

Et c’est vrai. D’après les plus récentes enquêtes, l’opinion publique américaine est en train de virer sensiblement vers une plus grande défense de la vie de l’enfant conçu.

De 1995 à 2008, toutes les études ont montré que les pro-choice étaient plus nombreux que les pro-life, avec un écart net entre les deux groupes : 49% pour le premier, 42% pour le second.

Mais aujourd’hui les positions sont inversées. Les pro-choice, descendus à 46%, sont dépassés par les pro-life, qui sont montés à 47%.

Les leaders religieux qui harcèlent Obama sur les terrains minés de l’avortement, du mariage entre homosexuels, de l’euthanasie, savent donc qu’une partie large et croissante de la société américaine est avec eux.

Le lancement de la « Déclaration de Manhattan » a eu un fort écho dans les médias américains, sans que personne n’ait protesté contre cette « ingérence » politique des Eglises.

Mais les Etats-Unis sont ainsi faits. Il y a depuis toujours une rigoureuse séparation entre les religions et l’Etat. Il n’existe pas de concordats et ils ne sont même pas concevables. Mais c’est justement pour cela que la liberté de parler et d’agir dans le domaine public est reconnue aux Eglises.

En Europe le paysage est très différent. Ici la « laïcité » est pensée et appliquée en conflit, latent ou explicite, avec les Eglises.

C’est peut-être un des motifs du silence qui en Europe, en Italie, à Rome, a accueilli la « Déclaration de Manhattan », vue comme un phénomène typiquement américain, étranger aux critères européens de jugement.

Même différence de vision quant au refus de donner la communion eucharistique aux hommes et femmes politiques catholiques favorables à l’avortement. La controverse est très vive aux Etats-Unis, pas de ce côté-ci de l’Atlantique. Cette différence de sensibilité divise aussi la hiérarchie de l’Eglise catholique : en Europe et à Rome la question ne se pose pratiquement pas, elle est laissée à la conscience de chacun.

Il faut cependant noter que, sur ce point, quelque chose est en train de changer, même en Europe. Et pas seulement parce qu’il y a un pape comme Benoît XVI qui affirme sa préférence pour le modèle américain de relations entre les Eglises et l’Etat.

Il y a quelques jours, un signal est venu d’Espagne, où l’Eglise catholique est aux prises avec un gouvernement hostile idéologiquement, celui de José Luis Rodríguez Zapatero, et où une loi libéralisant encore davantage l’avortement est en cours d’élaboration.

Selon des informations reprises par « L’Osservatore Romano », l’évêque Juan Antonio Martínez Camino, secrétaire général de la conférence des évêques d’Espagne, n’a pas hésité à avertir les hommes et femmes politiques catholiques que, s’ils votent cette loi, ils ne pourront être admis à la communion eucharistique, car ils se seront mis en situation objective de “péché public”.

Ce n’est pas tout. Mgr Martínez Camino a ajouté que ceux qui disent qu’il est moralement légitime de tuer un enfant à naître se mettent en contradiction avec la foi catholique et risquent donc de tomber dans l’hérésie et d’être excommuniés “latae sententiae”, c’est-à-dire automatiquement.

C’est la première fois qu’en Europe un dirigeant de conférence d’évêques tient des propos aussi « américains ».

Mais revenons à la « Déclaration de Manhattan ». Son texte intégral, avec la liste des 152 premiers signataires, se trouve sur la page web :

> Manhattan Declaration: A Call of Christian Conscience

Et voici ci-dessous la traduction du texte abrégé qui a été diffusé avec le texte intégral de la « Déclaration »:

Manhattan Declaration Executive Summary

Le 20 novembre 2009

Les chrétiens, quand ils ont vécu conformément aux idéaux les plus élevés de leur foi, ont défendu les faibles et les vulnérables et travaillé inlassablement pour protéger et renforcer les institutions vitales de la société civile, à commencer par la famille.

Nous sommes des chrétiens orthodoxes, catholiques et évangéliques, unis en ce moment pour réaffirmer les vérités fondamentales de la justice et du bien commun et lancer un appel à nos concitoyens, croyants ou non, pour qu’ils s’unissent à nous afin de les défendre. Ces vérités sont (1) le caractère sacré de la vie humaine, (2) la dignité du mariage comme union conjugale entre mari et femme, et (3) les droits de la conscience et de la liberté religieuse. Ces vérités, dans la mesure où elles fondent la dignité de l’homme et le bien-être de la société, sont inviolables et non négociables. Comme elles sont de plus en plus attaquées par des forces puissantes dans notre culture, nous sommes obligés, aujourd’hui, de parler fort pour les défendre et de nous engager à les honorer pleinement, quelles que soient les pressions exercées sur nous et sur nos institutions pour qu’elles soient abandonnées ou fassent l’objet de compromis. Nous prenons cet engagement non comme partisans d’un groupe politique mais comme disciples de Jésus-Christ, le Seigneur crucifié et ressuscité, qui est la Voie, la Vérité et la Vie.

Vie humaine

La vie des enfants à naître, des handicapés et des personnes âgées est de plus en plus menacée. Alors que l’opinion publique prend une direction pro-life, des forces puissantes et déterminées agissent en faveur de l’avortement, de la recherche destructrice d’embryons, du suicide assisté et de l’euthanasie. Bien que la protection des faibles et des personnes vulnérables soit le premier devoir d’un gouvernement, aujourd’hui le pouvoir du gouvernement est souvent appelé à faire la promotion de ce que Jean-Paul II appelait « la culture de mort ». Nous nous engageons à travailler sans cesse pour une égale protection de tout être humain innocent, à tous les stades de son développement et dans toutes les situations. Nous refuserons notre implication ou celle de nos institutions dans la destruction de vies humaines et nous soutiendrons de toutes les façons possibles ceux qui, en conscience, feront de même.

Mariage

L’institution du mariage, déjà attaquée par la promiscuité, l’infidélité et le divorce, risque d’être redéfinie et donc subvertie. Le mariage est l’institution originelle et la plus importante pour assurer la santé, l’éducation et le bien-être de tous. Là où le mariage se dégrade, les pathologies sociales se développent. La tendance à redéfinir le mariage est un symptôme, plus que la cause, d’une érosion de la culture du mariage. Elle reflète une perte de compréhension du sens du mariage tel qu’il est incorporé dans notre droit civil et dans nos traditions religieuses. Or il est essentiel de résister à cette tendance, car y céder serait renoncer à la possibilité de recréer une juste conception du mariage et, par là, à l’espoir de reconstruire une saine culture du mariage. Cette résistance bloquerait l’idée fausse et destructrice que ce qui est important, dans le mariage, c’est le romanesque et autres satisfactions pour adultes et non pas, intrinsèquement, le caractère unique et la valeur d’actes et de relations dont le sens est donné par la capacité à créer, promouvoir et protéger la vie. Le mariage n’est pas une « construction sociale », c’est plutôt une réalité objective – l’union scellée par un accord entre un mari et une femme – que la loi a le devoir de reconnaître, d’honorer et de protéger.

Liberté religieuse

La liberté religieuse et les droits de la conscience sont en grand danger. Ces principes fondamentaux de justice sont menacés de manière évidente par les efforts faits pour affaiblir ou éliminer l’objection de conscience du personnel et des institutions de santé, ainsi que par les dispositions anti-discrimination qui sont utilisées comme armes pour obliger les institutions religieuses, organismes caritatifs, entreprises et prestataires de services à accepter (et même à faciliter) des activités et des rapports qu’ils jugent immoraux, sous peine de perdre leur activité. Les attaques contre la liberté religieuse menacent gravement non seulement des individus, mais aussi des institutions de la société civile, notamment des familles, des organismes caritatifs et des communautés religieuses. Le bon état de ces institutions constitue une indispensable protection contre les excès gouvernementaux et il est indispensable au bon fonctionnement de toutes les institutions, gouvernement compris, sur lesquelles s’appuie la société.

Lois injustes

En tant que chrétiens, nous croyons aux lois et nous respectons l’autorité des gouvernants terrestres. Nous considérons comme un privilège spécial de vivre dans une société démocratique où le poids moral de la loi sur nous est encore plus fort à cause du droit de tous les citoyens à participer au processus politique. Mais, même dans un régime démocratique, les lois peuvent être injustes. Et dès les origines notre foi nous a enseigné que la désobéissance civile est un devoir face à des lois gravement injustes ou à des lois qui impliquent que nous fassions ce qui est injuste ou immoral. De telles lois n’ont pas le pouvoir de contraindre en conscience parce qu’elles ne peuvent revendiquer d’autre autorité que celle de la simple volonté humaine.

Nous proclamons donc que nous ne nous soumettrons à aucun texte qui nous forcerait, nous ou les institutions que nous dirigeons, à accomplir ou à faciliter des avortements, des recherches destructrices d’embryons, des suicides assistés, des euthanasies ou tout autre acte violant les principes de la profonde, intrinsèque et égale dignité de tout membre de la famille humaine.

De plus nous proclamons que nous ne nous laisserons pas contraindre au silence, à l’acquiescement, à la violation de notre conscience par quelque pouvoir que ce soit, culturel ou politique, quelles que puissent être les conséquences pour nous.

Nous rendrons à César ce qui est à César, pleinement et sans rechigner. Mais en aucun cas nous ne rendrons à César ce qui est à Dieu.

Découverte d’une fresque de saint Paul sur les parois du caveau de sainte Thècle a Rome

29 juin, 2009

Découverte d'une fresque de saint Paul sur les parois du caveau de sainte Thècle a Rome dans article sanpaolo01g

http://www.lastampa.it/redazione/cmsSezioni/cultura/200906articoli/44994girata.asp

Découverte d’une fresque de saint Paul


Des archéologues du Vatican, utilisant la technologie laser, pensent avoir découvert la plus ancienne représentation de saint Paul sur les parois du caveau de sainte Thècle, près de la basilique Saint-Paul à Rome. Elle remonterait à la fin du IVe siècle après Jésus-Christ. L’Osservatore Romano, le journal du Vatican, publie une photo de la fresque montrant le visage d’un homme à la barbe noire et pointue, qui se détache entouré d’un halo jaune sur un fond rouge

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/societe/200926/decouverte-d-une-fresque-de-saint-paul_223562.html?popup

Les Pompiers du Vatican au secours des populations des Abruzzes

8 avril, 2009

du site:

http://www.zenit.org/article-20687?l=french

Les Pompiers du Vatican au secours des populations des Abruzzes

Une population qui a besoin de réconfort

ROME, Mardi 7 avril 2009 (ZENIT.org) – Une équipe de Pompiers de la Cité du Vatican s’est portée dès lundi au secours des victimes du tremblement de terre des Abruzzes, dans le village le plus atteint : Onna.

Le bilan du tremblement de terre qui a frappé la ville de L’Aquila et ses environs était, mardi soir, de 207 morts, 1500 blessés, et quelque 17.000 sans abri : les répliques se succèdent et rendent les maisons inhabitables. Les secouristes ont eu aussi la joie de tirer de dessous les décombres 150 personnes vivantes.

Benoît XVI continue de suivre l’évolution de la situation de près, et prie pour les victimes, pour la population et pour les secouristes (cf. Zenit du 6 avril 2009).

Les pompiers du Vatican sont arrivés sur place lundi soir. Le directeur des Services de sécurité du Vatican et de la Protection civile, qui est aussi commandant du Corps de gendarmerie du Vatican a confié à Radio Vatican que les pompiers se sont mobilisés dans la nuit de lundi à la nouvelle de ce qu’il qualifie « d’immense tragédie ».

« Après avoir parlé à nos supérieurs, Mgr Renato Boccardo et le cardinal Giovanni Lajolo, et après avoir informé le Saint-Père, le secrétaire d’Etat et la secrétairerie d’Etat, il nous est apparu de notre devoir, en ce moment de grande douleur, que l’équipe des Pompiers du Vatican soit présente pour aider en se moment de grande urgence », a déclaré le commandant Giani.

Il précise que sont arrivés sur place « l’officier responsable des Pompiers du Vatican, l’ingénieur De Angelis, ingénieur des ponts et chaussées, expert dans ce domaine, et une équipe de huit hommes, ainsi que des moyens sophistiqués de protection civile, et du matériel pour les populations, en particulier au village de Onna, complètement détruit. Ils y travaillent avec les pompiers italiens et les forces de police italiennes ».

Onna avait 250 habitants dont 40 sont décédés. Certains ont tout perdu, qui une auberge, qui un troupeau de 70 moutons.

« Ils ont travaillé toute la nuit pour retrouver les victimes mais maintenant, il portent assistance aux habitants, les aidant en particulier à revenir chez eux récupérer ce qui peut l’être. Ils apportent aussi un soutien moral ».

Le commandant avait tenu à ce que ses hommes soient préparés à ce genre d’opération de secours d’urgence : il y voit une action complémentaire à l’aide d’urgence apportée dans les cas de catastrophes naturelles par le Conseil pontifical Cor Unum par exemple.

L’ingénieur Paolo De Angelis a indiqué à Radio Vatican qu’ils travaillent actuellement au déblayage et à la vérification de l’état de bâtiments, mais qu’ils ont trouvé à Onna une « situation désastreuse » : « Ici, le village est détruit. Dans ce seul village, on a extrait 40 corps des décombres ».

Il souligne la « pleine collaboration » avec les Pompiers de l’Italie : « Nous accompagnons aussi les personnes à l’intérieur des maisons pour récupérer leurs effets personnels. Je collabore avec les fonctionnaires des Pompiers d’Italie pour les vérifications de la solidité des bâtiments qui sont restés debout ».

Pour ce qui est de l’accueil de la population, elle est « très positive » : « C’était le message que nous sommes venus apporter, un message de solidarité que la population a pleinement accueilli. Maintenant, ici, les personnes manquent surtout de réconfort : elles voient que le séisme leur a tout enlevé ».

Pour ce qui est du bilan de la mission, il y voit « une initiative qui a beaucoup de sens, au niveau humain, et au niveau professionnel ».

Enfin, pour ce qui est de l’état de la population, il remarque une sorte « d’effarement » : « Ce sont en majorité des personnes qui n’ont plus rien, mais c’est alors que se manifeste la solidarité entre les personnes ».

Anita S. Bourdin

Les médias africains déplorent l’attitude des médias occidentaux

24 mars, 2009

du site:

http://www.zenit.org/article-20548?l=french

Les médias africains déplorent l’attitude des médias occidentaux


Pendant la visite du pape en Afrique

ROME, Mardi 24 mars 2009 (ZENIT.org) -  « Le Cameroun vient de boucler avec une réussite insolente la troisième visite papale de son histoire », lit-on dans le Cameroon Tribune, après les quatre jours de visite de Benoît XVI sur le sol camerounais, qui déplore en même temps la polémique engagée par les médias occidentaux contre le pape durant cette visite. 

« Le Cameroun et l’Afrique ont vécu quatre jours si intenses et si magiques, qu’ils peinent encore à en jauger l’insondable portée », souligne Marie-Claire Nnana dans son article, convaincue que cette visite du pape en Afrique est « une visite à succès, et un événement majeur qui marquera l’Eglise et tout le continent ».

« En posant l’acte d’amour que constitue sa visite, en nous assurant de l’amour de Dieu, nous les damnés de la terre, le pape nous comble d’espérance », souligne la journaliste.

Mais « on ne décrira jamais assez le rapt inélégant et la parfaite imposture des médias européens et en particulier français sur cette visite », souligne-t-elle. « C’était le temps de l’Afrique. L’Afrique n’aspirait qu’à la communion spirituelle et à la fête. Nos confrères se sont évertués à ne mettre en lumière que les aspects les plus anecdotiques de cette visite, les chiens écrasés, l’écume des jours », ajoute-t-elle.

« Pas un mot sur le synode des évêques africains à venir, ni sur le document préparé à cet égard par le pape », commente-t-elle. « Ils ont parasité les ondes avec une polémique qu’ils ont créée de toute pièce. Car en sortant de son contexte la déclaration du pape sur le préservatif, ils en ont dénaturé la substance ».

Autre exemple de sabotage stratégique reproché aux médias occidentaux : avoir cherché, en Angola, à « éclipser le message apostolique en montant en épingle une déclaration sur l’avortement thérapeutique ».

« En résumant huit jours de visite en deux petites phrases, de préférence celles susceptibles de remuer une opinion publique formatée, il y a un risque de caricaturer et de fausser le message », souligne-t-elle. Et le comble pour la journaliste c’est lorsque « ces médias déclarent parler au nom des Africains ».

« Non, merci, chers confrères, vous parlez pour vous-mêmes, et pour votre public. Les Africains sont assez grands pour déchiffrer et critiquer, au besoin, les messages du pape, afin d’en tirer la substantifique moelle. ».

De plus, estime-t-elle, « les débats autour du SIDA et de l’avortement sont trop importants pour les biaiser de cette manière, en les réduisant à une polémique médiatique ».

« Si nous décrions cet opportunisme chez nos confrères, ce n’est pas que ces questions indiffèrent les Africains que nous sommes, précise la journaliste du Cameroon Tribune, simplement, il nous semble peu fécond de vouloir infléchir les prises de positions papales, parce qu’elles découlent des principes moraux et de valeurs dictés par les évangiles dont il est le gardien ».

« Le pape, que les médias décrivent comme austère et peu charismatique, nous a paru au contraire sensible à nos démonstrations bruyantes et sincères », poursuit-elle. «  Il les a reçues dans le tempérament qui est le sien : tout en retenue, le geste peu emphatique, le regard ardent ».

En conclusion la journaliste pense que « Benoît XVI en aura bien besoin » de l’affection des fidèles Africains pour continuer sereinement sa mission, dans une Europe, dit-elle, « dont il est le fils biologique, mais non pas spirituel puisque cette Europe nie désormais la dimension spirituelle du monde ».

Isabelle Cousturié

de Giuliano Ferrara : Tous contre le Pape en Afrique (Traduction Google sans corrections)

23 mars, 2009

du site:

http://holy.harmoniae.com/news/2009_03_19.cfm

(traduction Google sans corrections)

Tous contre le Pape en Afrique
 

de Giuliano Ferrara

L’agression sur Benoît XVI est de plus en plus pressante, grossiers, astiosa bien orchestrée des médias et mal soutenu rationnelle. Hier, c’était au tour de la France, l’Allemagne et le Fonds monétaire international. Avec un langage tronfio et censorious, un porte-parole à Paris, Berlin et le FMI à Washington, ont accusé le chef de l’Eglise catholique pour ses points de vue bien documenté sull’inutilità substantielle préservatif comme stratégique dans la lutte contre la grave épidémie de sida en Afrique.

Nous parlons de la bureaucratie, bien sûr, pas des peuples. Bureaucraties et des diplomates qui ont la cause de la petite mais insidieuse ultrasecolariste croisades contre un Pape qui a du nerf, comme son prédécesseur, afin de contester la raison de dire dans l’espace public et mondial, le contenu et le sens de la foi chrétienne, un la foi qui prend quelques principes libéraux de l’ère moderne sans la soumettre à sa dérive nullista. Et contre un Pape qui a eu la sagesse de contester la raison que la laïcité occidentale de dépôt de la meilleure Christian illumination d’un banal postmodernism légitimité à la notion de vérité et la réalité exorcise mettre une fausse conscience de la question, l’idéologie sectaire et très intolérant à la caisse.

Ce temps est au nom de la défense de la vie derrière l’attaque des porte-parole des institutions d’une culture dont les piliers sont les spermicides mondial d’éthique, l’avortement est moralement indifférente, la planification familiale forcée du sexe de l’enfant à naître, l’eugénisme et la sélection de la vie sa reproduction artificielle comme un moyen à des fins de recherche, à l’euthanasie. Plaignent de ce que Benoît XVI a réaffirmé lors du voyage en Afrique, sa condamnation n’est pas avec les préservatifs qui sont la lutte contre la pandémie du sida. Cette conviction, que, dans la lumière du sens commun tient tous les test et de vérification, étant donné que le préservatif est le seul viatique de masse de la promiscuité sexuelle qui remonte à la responsabilité de l’infection, est connu en Afrique, partagée par la grande majorité des travailleurs de la santé et social, non seulement dans la grande mouvance catholique missionnaire ou d’autres confessions chrétiennes, mais aussi parmi les laïques.

Tout le monde sait ce que beaucoup ne sont même pas oser répéter en public de peur d’être sanctionnés et mis au ban comme des hérétiques de la pensée dominante: tout le monde le sait, qui se traduit par le lancement de la BBC il ya deux jours que le taux d’infection à Washington DC, la capitale américaine qui accueille Lumaconi ceux du FMI, qui a beaucoup plus à être traitée, est égale à celle de l’Ouganda (3 pour cent de la population de plus de douze ans), démontrant clairement que la différence sont les comportements à risque et non-disponibilité des préservatifs (disponibilité universelle de la ville de Washington). Tout le monde sait ou devrait savoir que, parmi les Noirs de sexe masculin que le taux d’infection est trois fois plus que les hommes blancs et de deux fois supérieur à celui des Hispaniques, et que le vecteur de contagion beaucoup plus puissant encore la promiscuité des rapports sexuels chez les hommes.

Le politiquement correct culture a fait une épopée angélique sida, la maladie, créé par le culte idolâtre et exorciser le mystique, la solidarité, et tout à cacher le fait que le syndrome d’immunodéficience acquise est une simple conséquence de nouveaux comportements sociaux et libertaires, dans laquelle la sexualité spregiudicata a-valutativa et remplacent les anciennes conditions « réactionnaires » de la continence et de l’amour-eros comme dell’agape sol famille.

Toute personne qui pense le contraire ne fait pas de doute, mais raillée et censuré comme rétrograde, et de laisser la tête d’une église que la défense de la vie humaine, consacre la plupart de son énergie, sans parler d’un pape, un scandale et une folie pour la pansessualismo néopaganisme contemporains, croit à la simplicité des costumes, dans une sexualité humaine orientée vers la construction d’une importance vitale, et non pas la destruction de la caricature de piacere.Con grande arrogance, présomption infini, dans une langue moralement le chantage, les bureaucraties qui sont au top de la fonction des pouvoirs de la vieille Europe et les classifications globalists mettre accusé le Pape, de la pratique obscène d’un milliard d’avortements en trente ans, « l’attaque sur la vie en Afrique. » Un paradoxe révoltant.

Ce que dit l’Eglise et ce qu’elle ne dit pas sur le préservatif

19 mars, 2009

du site:

http://www.zenit.org/article-20494?l=french

Ce que dit l’Eglise et ce qu’elle ne dit pas sur le préservatif

Déclaration du président des médecins catholiques

ROME, Jeudi 19 mars 2009 (ZENIT.org) – Lorsqu’on lit les journaux, on a l’impression que l’Eglise dit qu’une personne qui va avoir des relations avec une prostituée ne doit pas utiliser le préservatif, a déclaré le président de l’association des médecins catholiques du monde.

C’est par cet exemple que José María Simón Castellví a illustré la superficialité avec laquelle certains médias ont repris ce que le pape a déclaré, au sujet du sida et du préservatif, dans l’avion qui le conduisait mardi de Rome à Yaoundé, au Cameroun.

« L’Eglise défend la fidélité, l’abstinence et la monogamie comme les meilleures armes », a indiqué le président de la Fédération internationale des médecins catholiques (FIAMC), dans une déclaration à Zenit.

Cependant, certains médias et même des représentants politiques, ont accusé l’Eglise de promouvoir le Sida en Afrique. Il est évident que l’Eglise n’est pas en train de dire que l’on peut maintenir n’importe quel type de relations sexuelles, à condition de ne pas utiliser le préservatif, explique-t-il.

Le Dr. Simón explique que pour comprendre ce que dit l’Eglise sur le préservatif, il faut comprendre ce qu’est l’amour. Il renvoie à ce que le pape lui-même a expliqué aux journalistes dans l’avion. Benoît XVI prône « une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui apporte avec soi une nouvelle manière de se comporter l’un avec l’autre ».

« Le préservatif est une barrière, mais une barrière avec des limites que l’on franchit souvent. Chez les jeunes surtout, il peut être contre-productif, du point de vue de la transmission virale », a expliqué le Dr. Simón.

« Les médecins catholiques encouragent la connaissance scientifique, a-t-il ajouté. Nous ne disons pas les choses uniquement pour des raisons idéologiques. De même que nous admettons qu’un adultère en pensée ne transmet aucun virus mais constitue un mal, nous devons dire que les préservatifs ont leurs dangers. Ce sont des barrières limitées ».

Le Dr. Simón illustre la position de l’Eglise en rappelant un cas historique qui fut rapporté par les médias.

A Yaoundé précisément, en 1993, s’est tenue la VIIe Réunion internationale sur le sida, en présence de médecins et d’experts de la santé. Environ 300 personnes ont participé à cette réunion. A la fin de la rencontre, un questionnaire a été distribué aux participants. Ceux-ci ont été invités à préciser s’ils avaient eu, durant les trois jours de la rencontre, des relations sexuelles en dehors d’une relation stable. 28% d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Un tiers de ces 28% a admis ne pas avoir eu recours à une « précaution ».

« Si c’est ce qui se passe avec des personnes ‘sensibilisées’, que peut-il en être des gens ‘normaux’ ? » s’est interrogé le président des médecins catholiques.

Jesús Colina

ELUANA EST MORT – « Pas mort, mais tués » du journal italien « Avvenire »

10 février, 2009

ELUANA EST MORT

Du Journal « Avvenire  » du 10 février, traduction Google

http://www.avvenire.it/Commenti/Adesso+pero+vogliamo+sapere+tutto.htm

Commentaires 10 Février 2009

Pas mort, mais tués

Mais maintenant, nous voulons tout savoir
Eluana a été tué. Avant la mort les mots ne se raccorde pas. Ne pas mentir, ne pas tolérer de mystifications. Et si nous – aujourd’hui – de ne pas écrivions, ces mots à nu et vrai, si nous – aujourd’hui – ne pas appeler les choses par leur nom, si nous – aujourd’hui – ne pas crier cette triste vérité, nous n’aurions pas plus de morale façon de parler à nos lecteurs, à nos concitoyens, nos enfants. Nous ne serions pas les journalistes, et nous ne serions pas même les hommes.

Eluana a été tué. Exactement une semaine après avoir été arraché et l’affection et à la compétence de la vie « des sœurs qui, pour 15 ans, de Lecco, étaient entièrement occupés et tendrement d’elle. A une époque inconnue, et occulter le « protocole » horrible euphémisme bureaucratique avec laquelle elle a tenté en vain de les stériliser à l’idée d’une « compétence de la mort » mettre dans le sol, à Udine, pour mettre fin à ses jours artificiellement.

Eluana a été tué. Et nous avons l’audace de demander le pardon de Dieu pour ceux qui ont voulu et encouragé cette tragédie. Pour chaque personne qui a contribué à l’arrêt de la respiration et le coeur d’une jeune femme qui avait été pendant des mois obstinément dit-on, en effet <+ italique> statué <+ tondo>, en tant que « déjà morts » et qui n’est pas mort. Nous demandons pardon pour chacun d’eux, mais aussi pour nous-mêmes. Pour ne pas avoir été en mesure de parler et d’écrire plus. Pour être en mesure de rien jusqu’à ce qu’il soit trop tard, le mur du silence fausse piété. Pour être trouvée que lorsque personne ne voulait entendre plus de voix pour Eluana (Eluana autres articles), qui avait été caché. Oui, nous demandons pardon pour chaque personne qui a voulu que cette tragédie et encouragée. Et pour nous, que nous n’avons pas été en mesure de crier de plus en plus sur les toits de l’Italie, la scandaleuse vérité sur le crime que vous avez été fait sans que l’humanité, sans droit et sans justice.

Eluana a été tué. Et nous voulons demander pardon pour nos fils et nos filles. Pardonnes nous s’ils peuvent, dans ce pays aujourd’hui, que nous nous sentons pleins de phrases creuses et d’un acte terrible, qui tremble et ne sera jamais dit. Avec les yeux qui nous regardent? En mesurant la manière dont leurs mots, exclamations? Donnez, peut-être de peur et de suspicion, de penser à la vie et la mort dont il est le père et la mère et le professeur et ami, et pourrait devenir un témoin de l’accusation et le procureur et de juge et de bourreau? Ceux qui enseignent, qui va démontrer, que leurs paroles, que le bienheureux, apodictique certitudes de vingt ans ne sont pas nécessairement et toujours être les pierres de ce fardeau, qui pourrait peut-être un jour calme, dénoyautées. Pardonne nous, s’ils le peuvent. Pourquoi Eluana a été tué.

Oui, Eluana a été tué. Et nous avons maintenant un espoir tenace pauvres, déjà en état de siège – si vous venez juste de regarder sur le sol des salles de classe parlementaires – les précautions habituelles nuances, de l’habituel  » sferraglianti  » (comme trains qui courent fort et ils font bruit))  controverse. Pourtant, ce pauvre espoir tenace nous demande: qu’il existe un autre moyen plus approprié. Eluana qui ne sont pas morts en vain, et qui ne meurent plus. Il existe une loi, que la politique nous donne maintenant une loi. Et que personne, au moins dans notre pays, a tué plus comme: la faim et de soif.

Mais ce qui est fait aujourd’hui, vraiment justice. S’ enquête  que hors, maintenant que le protocole est respecté et le mystère de cette mort c’ inquiéte, fin. Il n’y a pas de demande d’épargne, Messieurs les juges. Il ya enfin la transparence, après l’opacité qui a été mis en place pour combler la mesure de l’endurance. Et il répond rapidement, vous répondez immédiatement, vous répondre complètement. Comme il a été tué Eluana?

Marco Tarquinio 

Document des évêques de France sur le travail le dimanche

17 décembre, 2008

du site:

http://www.zenit.org/article-19645?l=french

Document des évêques de France sur le travail le dimanche

« Le dimanche au risque de la vie actuelle »

ROME, Mardi 16 décembre 2008 (ZENIT.org) – A l’occasion du projet de loi français sur le travail le dimanche, rappelons que les évêques de France ont publié un document intitulé : « Le dimanche au risque de la vie actuelle ».

En février 2008, le Conseil pour les questions familiales et sociales de la Conférence des évêques de France consacrait en effet un numéro de la revue « Documents Episcopat » sur le travail dominical et l’importance des enjeux en cause. 

Ce document, intitulé « Le dimanche au risque de la vie actuelle » a été rédigé par Mgr Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen et président de ce Conseil, Mgr Michel Guyard, évêque du Havre et membre de ce même Conseil, et M. Jacques Arènes, psychanalyste.

Ce texte est organisé en trois chapitres :

« Le respect du repos du dimanche »,

« Signification chrétienne du dimanche »

et « Précieux loisirs ».

Il donne en particulier les raisons théologiques, anthropologiques et sociales qui rendent ce repos hebdomadaire indispensable à tous.

On peut télécharger ce « Document Episcopat » sur « Le dimanche au risque de la société actuelle » depuis le site de la conférence des évêques de France (CEF).

Le site en propose aussi une synthèse que voici :

1 – Le dimanche, temps de retrouvailles et d’équilibre

L’Eglise souhaite bien sûr que les chrétiens puissent célébrer, chaque dimanche, la résurrection du Seigneur.

Ce texte indique également que, grâce au repos dominical, « chacun dispose du temps pour se reposer, vivre en famille, rencontrer les autres, avoir une vie sociale et bénéficier des diverses propositions culturelles, sportives, etc., qui lui sont offertes.

Le dimanche laisse à chacun le choix de son emploi du temps (…) : il est en cela un espace de liberté et de détente, au contraire de la semaine.

Le dimanche permet de se donner un équilibre de vie souvent mis à mal par le rythme de la semaine. »

Ce document souligne aussi que « l’économie et le travail ne sont pas le dernier mot d’une vie sociale ».

Le dimanche est « le temps des retrouvailles entre générations, adultes, jeunes et enfants quelles que soient leurs activités (école, études, entreprises privées ou publiques, etc.). Il permet de libérer un espace pour le jeu et la conversation entre les hommes ».

2 – Faire passer les lois du commerce avant la dimension conviviale, familiale et spirituelle

« D’autre part, préviennent les auteurs, si le dimanche devient un jour comme les autres, on est en droit de penser que des pressions s’exerceront sur le personnel en particulier dans les conditions d’embauche, que les avantages salariaux consentis actuellement disparaîtront progressivement à moins que l’on ait recours à des emplois à temps partiel continuant à renforcer les situations de précarité de bien des familles. »

« Dès lors, élargir l’ouverture des magasins le dimanche reviendrait à banaliser ce jour et à faire passer les lois du commerce avant la dimension conviviale, familiale et spirituelle de l’existence. Il n’y aurait plus de jour de congé hebdomadaire commun. Ceci accentuerait l’atomisation de la société française » souligne le Conseil pour les questions familiales et sociales de la Conférence des évêques de France.

Mgr Fouad Twal: « Je veux semer la joie de vivre »

16 juin, 2008

l’article est très plus long si vous voulez le lire tout, je l’ai interrompu sur le site,:

http://www.custodia.org/spip.php?article3170

Mgr Fouad Twal: « Je veux semer la joie de vivre »

CTS News

Le 22 juin, Mgr Fouad Twal sera intronisé nouveau Patriarche latin de Jérusalem. Formé à Rome dans la diplomatie vaticane, puis appelé à revenir à la vie pastorale comme archevêque de Tunis, le futur Patriarche de Jérusalem veut mettre laccent sur les fondements spirituels de la vie chrétienne, et spécialement la joie, celle de vivre dans le Christ. Pour Mgr Twal en effet, cest avant tout la qualité de la vie évangélique qui donnera à lEglise de Terre Sainte de ne pas être écrasée par la croix quelle porte, et daller de lavant.

Messo on line il domenica 15 giugno 2008 a 00h00

Qui

êtes-vous, Mgr Twal?

Je suis le numéro 5 dune famille de 9 enfants, de la famille Twal de Jordanie. Jai fait mes études au séminaire de Beit Jala, puis jai travaillé cinq ans au Patriarcat comme vicaire avant d’être envoyé à Rome pour faire mes études en Droit canon et en Droit international à lUniversité pontificale du Latran.

La Secrétairerie dEtat ma repéré et a pensé que je pourrais rendre service. Elle a donc demandé au Patriarche Beltritti sil voulait bien détacher le jeune prêtre que j’étais, pour lintégrer à lAcadémie pontificale ecclésiastique [1]. Jy ai passé deux années de spécialisation. J’étais lunique arabe de lAcadémie, et tous me regardaient de façon un peu « spéciale ». Un jour ils mont demandé : « Comment êtes-vous arrivé ici? » En plaisantant, jai répondu: « Peut-être a-t-on pensé que je possédais un puits de pétrole? »

Où vous a mené cette carrière diplomatique au service du Saint-Siège?

Jai commencé en 1976 comme Chargé dAffaires en Amérique centrale, au Honduras. Je ne savais pas le moindre mot despagnol. Mais c’était justement une des raisons pour lesquelles javais été envoyé là-bas: apprendre la langue. Jy ai passé six ans. Ce fut une belle expérience, parfois difficile cependant. Javais en charge la Nonciature du Honduras. Dans le même temps, Mgr Pietro Sambi était Chargé dAffaires au Nicaragua [2] .Au Honduras, parall

èlement à mes fonctions, jai rendu service dans la paroisse la plus pauvre du pays, mais vraiment belle. Je me souviens de ma première messe en espagnol. Elle était un peu catastrophique, du fait de la langue. A la fin, une vieille dame vient me voir et me demande « ¿Eres turco? Tu es turc? » « Non, non, je suis arabe. » En effet, en Amérique centrale, on appelait « los Turcos » tous les Arabes originaires du Moyen-Orient, parce quils arrivaient autrefois avec des documents ottomans.

Jai également accompagné la communauté arabe dorigine palestinienne, célébrant pour eux baptêmes, mariages et funérailles.Malgr

é la charge diplomatique, je nai jamais coupé avec la vie pastorale. Jaime le contact avec les gens.

Après le Honduras?Ce fut le retour au Vatican,

à la Secrétairerie d’État, de 1982 à 1985, où lon ma confié la charge des 19 pays africains francophones. La Secrétairerie d’État, ce fut pour moi une belle expérience de luniversalité de l’Église. Les problèmes du monde entier aboutissent là. Le Saint-Siège essaie ensuite dapporter des réponses et des solutions. Pendant ces trois années, jai pu expérimenter la sagesse du Saint-Siège et sa patience. Rien nest urgent. Rien. Les dossiers peuvent bien arriver estampillés « Urgent », ils sont étudiés dans le calme, en profondeur.

Jai fait la connaissance de beaucoup de personnes du monde entier, dAfrique bien sûr, mais aussi des pays arabes. Jai également rencontré des présidents étrangers. Cela ma vraiment ouvert à la dimension mondiale et universelle de l’Église.De l

à jai été nommé au Caire. Le Vatican voyait Le Caire comme une capitale susceptible de réunir le monde arabe, le continent africain et lEurope. Mais nous sommes en 1985, et du fait de la visite de Sadate en Israël (en 1977), presque tous les pays arabes boycottent encore plus ou moins l’Égypte. Cette situation politique na pas permis à la Nonciature du Caire de jouer le rôle que le Saint-Siège espérait lui voir jouer dans les pays arabes.

Vous voilà de retour dans le monde arabe?Non, parce que j

ai ensuite été nommé en Allemagne, en 1988. Jai découvert dans ce pays une Eglise forte, vraiment forte, riche et fière delle-même, et en même temps une Eglise extrêmement généreuse. Jai pu exercer mon allemand en participant à la vie pastorale dune petite paroisse proche de la Nonciature. Après deux ans et demi, en 1990, nouveau départ pour lAmérique latine, avec cette fois comme destination le Pérou. À Lima, il y avait des milliers et des milliers dArabes palestiniens de Beit Jala, de Beit Sahour, de Bethléem. Et j’étais très content d’être leur curé. Jai vraiment aimé faire de la pastorale avec eux, être à leur côté tant à l’église quau club palestinien où avaient lieu toutes sortes dactivités sportives, culturelles, etc. Jai gardé des liens avec un grand nombre dentre eux, et quand ils viennent en Palestine visiter leur famille, ils passent me saluer. L’évêque de Lima me disait: « Mais comment va-t-on faire après votre départ pour cette communauté ? » En effet, j’étais déjà Conseiller de la Nonciature.

Vous étiez donc promis à un poste de Nonce?

Oui, ce devait être l’étape suivante. Mais cest alors, en 1992, quarrive de Rome cette nouvelle: le Saint-Père ma nommé évêque de Tunis. Il ma nommé, mais en même temps il me demande mon avis. Là, je nai pas compris. J’étais sur le point d’être nommé Nonce. Mon nom circulait pour la Nonciature du Koweït, qui devait être séparée de la Nonciature dIrak après la Guerre du Golfe. Je nai pas compris pourquoi, après toutes ces années passées au service diplomatique, on me faisait revenir au service pastoral, mais je me suis dit quil fallait accepter de ne pas comprendre, et jai dit oui. Plus tard, jai compris le dessein du Saint-Siège: pastoral et politique. Pastoral: il y avait un poste vacant à Tunis depuis deux ou trois ans, et un diocèse doit avoir un évêque; politique, car le Saint-Siège voulait un évêque arabe sur un siège où tant d’évêques français s’étaient succédés [3] . De plus, la Prélature de Tunisie faisait toujours partie de l’Église française doutre mer, alors que le pays était devenu indépendant en 1956. Le Saint-Siège voulait donc y installer un évêque arabe, parlant la même langue et ayant la même tradition culturelle. On mavait parlé dune mission de trois, quatre ans. Et jy suis resté treize ans. Jai fait venir huit communautés religieuses, apportant du sang neuf. Nous avons beaucoup travaillé, restaurant la cathédrale, toutes les églises, couvents et maisons. Avant mon départ, le gouvernement a restitué l’église de Djerba, prise durant la guerre dindépendance, pour le service des fidèles.

MATHÉMATIQUE JUIF IL PAYE LE PRIX POUR AVOIR DÉFENDU LE PAPE

19 janvier, 2008

traduction d’un interviewe à un professeur  d’origine juive de « La Sapienza »

18/01/2008, du site:
http://www.zenit.org/article-13194?l=italian
   

MATHÉMATIQUE JUIF IL PAYE LE PRIX POUR AVOIR DÉFENDU LE PAPE 

Interviewe à George Israel, professeur ordinaire à « La Sapienza » 

Paolo Centofanti 

ROME, vendredi, 18 janvier 2008 (ZENIT.org). – Défendre Benoît XVI des attaques de quel elle s’est opposée à sa visite à l’Université « la Sagesse » de Rome implique un prix à payer, affirme George Israel, professeur ordinaire de Mathématiques complémentaires prés de cette Université romaine. 

Le professeur d’origine juive est intervenu avec articule sur « l’Observateur Romain » et avec autres déclarations pour expliquer que Joseph Ratzinger a défendu Galilée dans une conférence prononcée en 1990, et incriminée de 67 professeurs (sur environ 4.500) de « la Sagesse ». 

ZÉNITH a interviewé celui partisan de dialogue entre science et foi. 

Comment évalue-il le possible donnent d’image et de crédibilité, à niveau national et international, de la polémique amorcée de manquée visite des Pontifie à l’Université « La Sapienza » ? 

Prof. Israel : Je pense qu’ils donnent soit assez sérieux. J’ai reçu des lettres d’une partie même de professeurs américains, qu’étaient interdits ; aux Etats Unis un peut trouver toutes les positions possibles et imaginables, mais cette forme ainsi virulente de refuse pas de dialogue vis-à-vis de la Papa, et ensuite seulement de le Pape, parce que « La Sapienza » a invité tous. Elle est une chose déconcertante, donc en second lieu ils me donnent d’image est très élevé. 

Donc à l’étranger la nouvelle a été répandue et connue… 

Prof. Israel : Absolument oui. Une personne qui m’a écrite, même avait écouté à la radio, ne sais pas si à des vagues courtes, un débat. Il suffit d’aller sur Internet et de se rendre compte, en regardant un peu la presse des divers Pays, de ce que la chose ait eu des répercussions très fortes. 

De son point de vue, et pour le sien contactes-tu comme professeur, pense qu’il y ait motive réel qui peut-être ont été cachés derrière quelques prétextes ? 

Prof. Israel : Je ne crois pas. Je sais qu’il y a qui a dit que tout ceci avait même comme motivation de heurte entre des groupes académiques pour la réélection du Recteur. Cependant je ne crois franchement pas. Qu’ensuite quelqu’un puisse monter ceci, est plus que probable, cependant, dans vérité, ma évaluation est que dans le monde universitaire, qui a été toujours traditionnellement lié à l’extrême gauche, en particulier au parti communiste, la fin de l’idéologie marxiste ait rendu beaucoup de « orphelins », dans un certain sens, de cette idéologie. Et dans quelque mode ils ont construit comme une sorte de théologie substitutive, comme il dit George Steiner : le scientisme et le laïcisme plus acharnés. Selon il est ceci. Maintenant on peut dire tout ce qu’on veut du communisme, cependant rappelle à un personnage comme Lucio Lombard Racine, le mathématique du parti communiste, que j’ai connu personnellement. S’il était arrivé un épisode comme ce d’aujourd’hui, je pense qu’il se serait littéralement scandalisé. Alors elle existait une attitude beaucoup divergée. Paradoxalement, vraiment l’écroulement de cette référence de l’idéologie marxiste, a produit une vide qui a été rempli avec cette idéologie de type épingle laïciste et scientiste. Il est ainsi évident, lorsque un voit dans quelle mode réagissent les personnes et les professeurs universitaires. De l’instant qui ce type de figures est largement répandu à l’université, dans elle nous trouvons une concentration extrêmement élevée de personnes qu’ils ont une vision de ce genre, beaucoup plus que pas dans le complexe de la société civile. 

Pensez-vous que l’intervention des Pontifie aurait pu miner ce type d’idéologies ? 

Prof. Israel : Non, parce qu’il est un procès extrêmement lent. Sous un certain aspect par contre pense que vu qu’il y a eu une opposition, une situation difficile de ce genre, soit été mieux. Le choix qui a été faite a été un choix très juste, c’est-à-dire de ne pas forcer la main, parce qu’il existait une attitude de ce genre, pas tant entre les étudiants. Voilà je distinguerais fortement. S’ils disaient trois choses. Entre les étudiants, le groupe qui on est opposé est une très stricte minorité, et celles-ci sont les malédiction de « La Sapienza », c’est-à-dire le fait qui existe toujours quelque groupe de forcené qui réussit à imposer sa volonté à l’immense majorité des étudiants. Je ne crois pas qu’entre les étudiants cette position soit ne dis pas majoritaire, mais même pas étendue. Entre les professeurs il est divergé. Ils ont signé seulement dans 67, mais je crois qu’ils soient beaucoup de plus ceux qui par contre ont une position de ce type. Je le dis positivement, par conscience. Ensuite il y a même très beaucoup de, qui par contre la pensent en mode différente. Et déjà je sais de recueillies de signatures, dans ces heures. Il n’y a pas doute, voilà. Il me réussit difficile estimer les pourcentages, n’en ai pas idée. Cependant il est clair que, peut-être, on divise moitié et moitié ; cependant elle n’est justement une minorité serrée, ne sont pas les 67, sont de plus. Donc face à une chose de ce genre, selon moi a été juste ne pas venir et donner même une leçon de style, en envoyant un discours qui dans quelque mode démantèle tous les prétextes qui ont été à la de base de refuse, de l’opposition à venue de le Pape. Après quoi, en second lieu le changement de cette mentalité me peut se produire seulement avec un procès très lent, de discussion, dans laquelle monstre progressivement que ces positions de type scientiste, laïciste, outrancier, sont des positions de type faux. Cependant, je répète, pour faire aller en avant ces procès il faut beaucoup de temps ; elle n’est pas une chose qui se réalise en des jours, même pas de mois ou d’un an. Il faut temps. 

Donc elle pense que soit possible à l’intérieur de l’Université publique italienne entamer en dialogue entre foi et raison ? 

Prof. Israel : Je pense sans autre de. L’avantage, ce qui de positif peut sortir de cet événement, est qu’on crée un réseau de personnes, qu’on a trouvé à partager les mêmes idées, et qu’il se connaisse. Parce que ce qui on voit dans ces circonstances je le vois même dans les leçons : il y a beaucoup de personnes qui ne sont pas d’accord avec ce qui s’est produit, cependant ils ne se connaissent pas entre elles. Selon moi il faut que se crée un réseau de personnes qui soit intéressé à cette thématique et que les développements. Même pour ceci il faut un peu de temps, mais les conditions certainement il y ont. Je pense que soit une situation très difficile, mais je pense qu’en perspectif il y ait les conditions parce que meilleures la situation. Il faut avoir un peu de patience… L’Université a été toujours terrain d’idéologies plus plutôt extrémistes. En Italie, comme même dans beaucoup d’autres Pays d’Europe, il est ainsi. Pas comme aux Etats Unis, où on trouve tous les types de réalité. Celui-ci est le point. 

De son point de vue, en plus d’extrapoler de conteste-je la citation des Pontifie de la phrase de Feyerabend ou à parler du « cas » Galilée, ce qui peuvent être des états les autres erreurs ou expédient des rhétorique dans la communication ? 

Prof. Israel : Je ne sais pas si elles soient des erreurs de communication. À mon avis ils réfléchissent d’un coté une dégradation il y à culturelle, parce que qui une chose du genre et pas en honte, ou ne se en rend même pas compte (comme en certains cas j’ai constaté), est une personne qui culturellement est tombée de niveau. Dans autres cas j’ai constaté qu’il y a un acharnement viscéral qui presse sur n’importe quel chose. J’ai eu une discussion vraiment peu fait pour poste électronique avec un collègue. À la fin on a révélé sourde à n’importe quel argue, et en ne réussissant pas à répondre, m’a dit simplement que le Pape ne devait pas venir, que doit seulement demander excuse pour le reste de sa vie, et choses de ce type. Ou même en écrivant que seulement qui connaît tous les théorèmes des mathématiques il peut se permettre de parler de sciences. Que dire ? Je pense qu’il y ait une composante de hargne même extrêmement fort dans beaucoup de personnes. 

A-t-il eu des répercussions ou a subi critiques et attaques à ranger dans ces jours ? 

Prof. Israel : Je n’ai pas vu beaucoup de gens dans cette période, mais elle est l’habituelle situation. C’est-à-dire qui prend des positions comme celles que je me prends, satisfaite un prix. Il y a des personnes qu’elles ne te parlent plus, parce que, je répète, est un climat fortement factieux. 

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