Archive pour la catégorie 'Approfondissement'

« La mission de l’Église ne consiste pas à défendre des pouvoirs, ni à obtenir des richesses, sa mission, c’est de donner le Christ »

2 décembre, 2006

du Zenith:

ROME, Vendredi 1er décembre 2006 (ZENIT.org) –

 « La mission de l’Église ne consiste pas à défendre des pouvoirs, ni à obtenir des richesses, sa mission, c’est de donner le Christ »

 a affirmé Benoît XVI lors de la dernière célébration à Istanbul. Le pape a redit que l’Eglise a besoin d’être libre pour « révéler Celui qu’elle ne peut cacher, le Christ Jésus », et sa volonté de travailler à l’unité plénière.Avant la messe, Benoît XVI avait béni la statue de Jean XXIII, autrefois délégué apostolique à Istanbul en tant que Mgr Angelo Roncalli, et à une époque difficile, entre 1935 et 1944.

Benoît XVI a présidé la messe à Istanbul vendredi matin en présence de la communauté catholique, en la cathédrale du Saint-Esprit : une liturgie en français et en latin, accueillant des lectures et des chants en allemand, en chaldéen, en arménien, en anglais, en italien, en syriaque, et bien sûr en turc, réunissant ainsi les différents rites catholiques présents en Turquie.

Une liturgie surtout sous le signe de la fraternité en chrétien, grâce à la présence du patriarche Bartholomaios I et de membres de son synode, ainsi que du patriarche arménien, Mesrob II, auquel le pape avait rendu visite jeudi soir.

Evoquant leur présence, le pape leur a dit d’emblée dans son homélie sa « profonde gratitude pour ce geste fraternel qui honore toute la communauté catholique ».

Une foule enthousiaste a accueilli le pape à son arrivée de la maison Roncalli, sa résidence à Istanbul, et à son départ. La célébration s’est achevée par la bénédiction du pape en latin et du patriarche Bartholomaios en grec.

Le pape a également eu un mot de remerciement pour « les Autorités civiles présentes, pour leur accueil courtois, en particulier toutes les personnes qui ont permis que ce voyage puisse se réaliser ». Une délégation protestante était également présente, ainsi que des représentants d’autres religions auxquels le pape disait : « Je veux saluer enfin les représentants des autres communautés ecclésiales et des autres religions qui ont souhaité être présents parmi nous. Comment ne pas penser aux différents événements qui ont forgé ici même notre histoire commune ? En même temps, je sens le devoir de rappeler de manière particulière les nombreux témoins de l’Evangile du Christ, qui nous pressent de travailler ensemble à l’unité de tous ses disciples, dans la vérité et la charité ! »

« La mission de l’Église ne consiste pas à défendre des pouvoirs, ni à obtenir des richesses, sa mission, c’est de donner le Christ, de donner la Vie du Christ en partage, le bien le plus précieux de l’homme que Dieu lui-même nous donne en son Fils », a rappelé le pape.

« L’Église, insistait Benoît XVI, ne veut rien imposer à personne », et « elle demande simplement de pouvoir vivre librement pour révéler Celui qu’elle ne peut cacher, le Christ Jésus qui nous a aimés jusqu’au bout sur la Croix et qui nous a donné son Esprit, vivante présence de Dieu au milieu de nous et au plus intime de nous-mêmes. Soyez toujours accueillants à l’Esprit du Christ et, pour cela, rendez-vous attentifs à ceux qui ont soif de justice, de paix, de dignité, de considération pour eux-mêmes et pour leurs frères. Vivez entre vous selon la parole du Seigneur : «Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous avez les uns pour les autres» (Jn 13, 35) ».

Soulignant le fait que la cathédrale est dédiée au Saint-Esprit, le pape insistait sur la force du baptême en disant : « Manifester l’Esprit, vivre selon l’Esprit, ce n’est pas vivre pour soi seulement, mais c’est apprendre à se conformer au Christ Jésus lui-même en devenant, à sa suite, serviteur de ses frères. Voilà un enseignement bien concret pour chacun de nous, Évêques, appelés par le Seigneur à conduire son peuple en nous faisant serviteurs à sa suite ; cela vaut encore pour tous les ministres du Seigneur et également pour tous les fidèles : en recevant le sacrement du Baptême, nous avons tous été plongés dans la mort et la résurrection du Seigneur ».

« Il y a vingt-sept ans, dans cette même cathédrale, mon prédécesseur le Serviteur de Dieu Jean-Paul II formait le vœu que l’aube du nouveau millénaire puisse «se lever sur une Église qui a retrouvé sa pleine unité, pour mieux témoigner, au milieu des tensions exacerbées de ce monde, de l’amour transcendant de Dieu manifesté en son Fils Jésus Christ» (Homélie à la cathédrale d’Istanbul, n. 5) . Ce vœu ne s’est pas encore réalisé, mais le désir du Pape est toujours le même et il nous presse, nous tous disciples du Christ qui marchons avec nos lenteurs et nos pauvretés sur le chemin qui veut conduire à l’unité, d’agir sans cesse «en vue du bien de tous», mettant la perspective œcuménique au premier rang de nos préoccupations ecclésiales. Nous vivrons alors vraiment selon l’Esprit de Jésus, au service du bien de tous ».
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Marie de l’humilité

Pietro visite Andrea – article d’un journal italien

1 décembre, 2006

Du journal : http://www.chiesa.espressonline.it/dettaglio.jsp?id=101621 je vous propose un article que je considère très important et du grand intuition historique et, peu être, théologique, j’ai regardé surtout  le passage qui je vous mets en bleu ; pour aujourd’hui je croix de ne arrivé a faire autre (traduction) ;

Pietro visite Andrea. Et il prie dans
la Mosquée Bleue Pour Bénit XVI la réconciliation entre l’Église de Rome et les Églises d’Orient fait tout un avec l’annonce de Christ aux pas chrétiens. Le symbole de Saint Sofia. 
de Sandro Magister ROME, 1 décembre 2006 – Dans le jour de la fête de saint Andrea Benoît  XVI est entré dans
la Mosquée Bleu d’Istanbul avec la croix de Jésus bien en vue sur la poitrine, s’est arrêté devant le mihrab tourné à
la Mecque, a prié dans silence à flanc des grands mufti qui chuchotait les mots initiaux du Coran : tout ceci a fait avec la liberté et la clarté vous sculptez de sa leçon de Ratisbona. Mais un geste moins symbolique n’a pas été, peu première, l’entrée de le Pape en Saint Sofia, aujourd’hui musée et auparavant mosquée et d’abord encore église cathédrale du patriarcat de Constantinople, dans la terre dans laquelle il est fleuri le premier christianisme. En Saint Sofia Benoît XVI ne s’est pas ramassé en prière, n’a pas répété le geste de Paolo VI, ici en visite dans 1967. Entouré et pressé à tout instant, seulement a peu admirer les mirabilis architectures de Saint Sofia, dans ses mosaïques byzantin, dans le sien écrits coraniques l’image récapitulatif magnifique et ayant mal, de l’Orient chrétien hier et de l’aujourd’hui. Grécité et premier christianisme, romanité, et ensuite l’islam qu’il conquiert mais ne raye pas, et finalement la petite troupeau entourée de
« lupus » qui tiennent tu vis la foi chrétienne dans
la Turquie d’aujourd’hui. Il est à cette petite troupeau qui Benoît XVI a porté le réconforte de Pierre : même aux Églises qui n’en reconnaissent pas le record dans la forme qui a assumé dans le second millénaire. Parce qu’il a été celle-ci le vrai but du voyage. Pierre qui visite Andrea. Le successeur du premier des apôtres qui embrassent le successeur de l’autre apôtre, missionnaire entre les grecs. La première et deuxième Rome dans les personnes de le pape et du patriarche œcuménique, divisés de siècles de schisme mais aujourd’hui décidés à se promener vers une nouvelle unité : un chemin entamé en 1964 avec l’embrassade entre Paolo VI et Atenagora, poursuivi avec la révoque du excommunications et les documents de « Concilio Vatican II », repris de j’achève avec les dialogues théologiques en cours sur « conciliarità et autorità » et avec la rencontre de ce 30 novembre entre le pape et le patriarche. Bartolomeo est patriarche œcuménique de Constantinople. En Turquie il a avec elle moins que trois mille fidèle, mais elle est la porte régale traverse à laquelle Bénoît XVI veut rejoindre l’ensemble des Églises d’Orient, jusqu’à celle-là Troisième Rome qui est Mouche. Mais il y a de plus. L’apôtre Andrea – il s’est rappelé de Benoît XVI – « représente la rencontre entre la christianité primitif et la culture grecque ». Et qu’est-ce que est celui-ci si pas la rencontre entre l’Évangile et le Logos, qui était le coeur de la leçon de Ratisbona ? Le dialogue « en second lieu raison » entre le christianisme et les autres religions, en premier lieu l’islam, est pour Bénit XVI indissolublement lié à la recherche de l’unité entre les chrétiens. Et je dialogue « en second lieu raison » avec l’islam exige, justement, que soit dénoué chaque lien entre foi et violence. Dans le sien homélie et dans les discours en Turquie, Pape Joseph Ratzinger a incessante ment réclamé la liberté de religion. Avec répétées des mentions aux martyres – même d’aujourd’hui, comme don Andrea Santoro – qui ont donné la vie pour pacifiquement avoir témoigné leur foi chrétienne. Les leaders turcs politiques et religieux, ainsi anxieux d’être admis dans l’Union Européenne, maintenant savent beaucoup plus que d’abord que la liberté de religion est condition péremptoire pour cette entrée. Même dans ceci la visite de Bénoît XVI a porté réconforte aux minorités pas musulmanes en Turquie. De l’homélie et des discours prononcés de le Pape voilà ici de suivi ce qui peut-être mieux synthétise sa pensée. Ils sont les mots lus de Bénit XVI le 30 novembre après avoir assisté à
la Divine Liturgie de San Giovanni Crisostomo célébré de Bartolomeo dans l’église patriarcale de Constantinople :

texte:  A propos de la mission universelle de l’évêque de Rome1er décembre 2006 – par S.S. Benoît XVITexte intégral du discours du pape au Phanar, en la fête de saint André.

voir le lien:

http://www.generation-benoitxvi.com/A-propos-de-la-mission-universelle.html

Pietro visite Andrea - article d'un journal italien dans Approfondissement

photo du même journal

La Turquie salue le ton conciliant adopté par Benoît XVI à l’occasion de sa visite de quatre jours dans ce pays à majorité musulmane,

30 novembre, 2006

du site:

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=27160

mercredi 29 novembre 2006,

Stéphane/armenews

La Turquie salue le ton conciliant adopté par Benoît XVI à l’occasion de sa visite de quatre jours dans ce pays à majorité musulmane,

ainsi que son soutien apparent aux efforts d’Ankara pour adhérer à l’Union européenne.

En célébrant une messe à Ephèse, sur la côte d’Asie mineure où la Vierge Marie aurait passé les dernières années de sa vie, le pape a déclaré qu’une dévotion commune à la mère de Jésus Christ constituait l’un des liens entre chrétiens et musulmans.

Au deuxième jour de cette visite, les commentateurs turcs se concentraient sur les gestes esquissés par le pape à son arrivée mardi : son appel au dialogue et à la tolérance, ses paroles favorables à la candidature turque à l’UE et son éloge de la religion musulmane après la récente polémique suscitée par son discours de Ratisbonne (Allemagne) sur l’islam et la violence.

« C’est un grand avertissement aux responsables politiques qui prennent l’UE pour un club chrétien », écrit l’éditorialiste Guneri Civaoglu dans le quotidien Milliyet.

Au sommet de l’Otan organisé à Riga, le président du Conseil italien Romano Prodi a dit que son homologue turc Tayyip Erdogan s’était montré « très satisfait » du début de la visite du pape.

La « Maison de Marie » a été découverte au XIXe siècle par des archéologues effectuant des recherches à partir des écrits de la mystique allemande Anne Catherine Emmerich.

Dans son sermon, le pape a déclaré : « D’ici, à Ephèse, ville bénie par la présence de la Très Sainte Marie – que nous savons aimée et vénérée aussi par les musulmans -, élevons vers le Seigneur une prière spéciale pour la paix entre les peuples. »

Le Coran reconnaît la Vierge Marie comme la mère de Jésus, en qui les musulmans voient le plus grand des prophètes après Mahomet. Certains d’entre eux, avant tout des femmes, se rendent aux sanctuaires qui lui sont dédiés.

La simple maison de pierre où elle serait morte est située dans un décor d’oliviers et de pins à proximité de l’antique ville grecque d’Ephèse, aujourd’hui réduite à un ensemble de ruines portant le nom d’Efes en turc.

Après avoir été à l’époque gréco-romaine le centre du culte de Diane (ou Artémis), déesse de la chasse, Ephèse était devenue un pôle du christianisme primitif vers la fin du Ier siècle ap. J-C. L’apôtre Paul y avait accompli son plus long voyage missionnaire et, selon une légende tardive, la Vierge Marie y aurait rejoint l’apôtre Jean après la crucifixion du Christ.

Le déplacement de Benoît XVI devait se limiter initialement à une visite au patriarche oecuménique de Constantinople (Istanbul), Bartholomé Ier, primat d’honneur des orthodoxes, en vue d’un rapprochement entre les Eglises catholique et orthodoxe. Quelque 100.000 chrétiens vivent en Turquie.

Mais son discours de septembre à l’université de Ratisbonne a paru souligner les différences entre christianisme et islam en établissant un lien entre ce dernier et la violence – ce que le pape a démenti face aux réactions de colère des musulmans.

Ce développement a fait de son voyage une visite symbolique dans le monde musulman, d’une importance certaine pour l’avenir des relations entre le Vatican et l’islam.

Les déclarations faites par le souverain pontife pour sa première visite officielle dans un pays musulman semblent propres à corriger les effets de son discours en Allemagne, qui avait provoqué des attaques contre des églises dans le monde musulman et le meurtre d’une religieuse italienne en Somalie.

Le pape, que l’on dit entouré d’un dispositif de sécurité encore plus strict que celui dont avait bénéficié le président américain George Bush lors de sa venue dans le pays en 2004, a aussi opéré ce qui ressemble à une volte-face au sujet de la demande d’adhésion d’Ankara à l’UE.

Un porte-parole du Vatican a minimisé la portée de ce geste, mais sans la nier.

Les Turcs avaient espéré que la visite du pape persuaderait les Européens sceptiques que leur pays méritait d’être accueilli dans l’UE.

Cet espoir s’est refroidi mercredi, la Commission européenne ayant décidé de recommander une suspension partielle des pourparlers d’adhésion avec la Turquie en l’absence d’accord sur l’ouverture des ports turcs aux navires chypriotes

La méthode Benoît XVI – du Figaro

27 novembre, 2006

cet article du « Figaro » c’est un approfondissement qu’il me sempble très interessant, je vous le propose, du site: 

http://www.lefigaro.fr -  voir actualité

La méthode Benoît XVI

PAR JEAN SÉVILLIA AVEC LAURE MARCHAND.    Publié le 24 novembre 2006  

Actualisé le 25 novembre 2006 : 14h39

Du 28 novembre au 1er décembre, pour son cinquième voyage depuis qu’il a été élu pape, Benoît XVI séjournera en Turquie : Ankara, Izmir, Ephèse et Istanbul. S’il répond à l’invitation du président de
la République, le souverain pontife ne rencontrera pas le Premier ministre turc. Selon la version officielle, Recep Tayyip Erdogan sera retenu en Lettonie par un sommet de l’Otan. Il semble que le chef du gouvernement veuille en réalité ménager l’opinion d’un pays qui est laïque, mais dont la population, à 99%, est musulmane. Or celle-ci jette un oeil suspicieux sur Benoît XVI depuis l’affaire de Ratisbonne.
 
Le 12 septembre, en visite pastorale en Bavière, le souverain pontife donnait une conférence magistrale, à l’université de Ratisbonne, sur les rapports entre la foi et la raison et sur l’apport de
la Grèce antique à la pensée chrétienne. Une heure de théologie et de philosophie : rien de polémique dans les propos du pape. Une citation extraite d’un dialogue entre un empereur byzantin du XIVe siècle et un érudit persan, critiquant une sourate du Coran légitimant la violence, allait pourtant déclencher une tempête, le point de vue de Manuel II Paléologue étant indûment attribué à Benoît XVI. Si la polémique gagnait tous les pays musulmans, elle n’avait pas moins été lancée par les médias occidentaux, avides de créer l’événement avec une petite phrase sortie de son contexte, et présentée comme une déclaration de guerre à l’Islam !
 
La semaine dernière, dans une interview publiée par le quotidien italien
La Stampa, le grand mufti de Turquie, Ali Bardakoglu, estimait que le voyage du pape «ne résoudra pas tous les problèmes, mais sera un bon pas dans la direction du dialogue». Un changement de ton par rapport à celui qui dominait il y a deux mois : à force d’explications, le Vatican est parvenu à faire comprendre que le sens du discours de Ratisbonne avait été déformé. Dès le 25 septembre, en recevant les ambassadeurs des pays musulmans accrédités auprès du Saint-Siège, le pape invitait chrétiens et musulmans à «travailler ensemble». Le 20 octobre, dans un message publié à l’occasion de la fin du ramadan, le cardinal Poupard, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, estimait que le monde «a besoin de chrétiens et de musulmans qui se respectent et s’estiment».
 Le 11 novembre, Benoît XVI recevait en tête-à-tête l’universitaire algérien Mustapha Cherif. Au printemps, celui-ci lui avait envoyé son livre paru aux Editions Odile Jacob : L’Islam, tolérant ou intolérant ? En guise de réponse, l’auteur avait été convié à venir discuter directement avec le souverain pontife. En sortant de l’entretien, à Rome, Cherif déclarait que le pape lui avait dit considérer l’islam comme «une grande religion», et «qu’il réfutait la logique du choc des civilisations». Ajoutant : «Il m’a écouté avec beaucoup d’attention, beaucoup de bonté, et il y a eu un véritable échange.»  
Ce rendez-vous privé, privilège rarement accordé, illustre la nature profonde de Benoît XVI. Loin de la caricature d’inquisiteur que dressaient ses adversaires au temps où il était préfet de
la Congrégation pour la doctrine de la foi, encore plus loin de l’image de prêcheur de croisade que certains voudraient lui coller, ce pape écoute, pose des questions, et prend le temps de la réflexion avant de prendre une décision. S’il est un pur intellectuel à qui on ne connaît qu’une détente, qui est de jouer du Mozart sur son piano demi-queue, s’il est un énorme travailleur, tôt couché et tôt levé, écrivant lui-même tous ses discours, s’il est d’une certaine manière un solitaire, Josef Ratzinger reste avant tout un pédagogue, amateur d’idées et de débats. Comme les théologiens de la grande époque qui pratiquaient l’art médiéval de la disputatio, Benoît XVI aime les controverses entre esprits cultivés, textes en main, argument contre argument.
 S’il se rend aujourd’hui en Turquie, ce n’est donc pas pour chercher la confrontation avec le monde musulman. Benoît XVI a été pendant vingt-quatre ans le plus proche collaborateur de Jean-Paul II, et il lui a succédé, avec son caractère propre et ses inflexions particulières, dans un souci de continuité. «Le chemin de la tolérance et du dialogue, que le concile Vatican II a heureusement engagé, doit être poursuivi avec constance», rappelait-il le 11 octobre dernier. Précisant néanmoins : «Cela ne doit pas faire oublier le permanent devoir de repenser et d’affirmer avec tout autant de force les lignes maîtresses, inaliénables, de notre identité chrétienne.» Le 3 novembre, à nouveau, visitant l’université pontificale grégorienne à Rome, Benoît XVI observait que «le rapport avec les autres religions n’est constructif que s’il évite toute ambiguïté, affaiblissant d’une manière ou d’une autre le contenu essentiel de la foi chrétienne».  
L’appel au réveil de l’identité chrétienne est une constante de l’enseignement du pape. S’il est un homme de dialogue, Benoît XVI pense que le dialogue, pour être fructueux, suppose que toutes les convictions ne soient pas noyées dans un syncrétisme où chacune perdrait son identité : dialoguer, c’est échanger, mais, pour échanger, encore faut-il avoir quelque chose à proposer. C’est pourquoi ce pape qui a 80 ans et qui sait que le temps lui est compté s’emploie, depuis le début de son pontificat, à expliquer, inlassablement, les fondamentaux de la foi chrétienne. Aux JMJ de Cologne en 2005, dans son encyclique Deus caritas est («Dieu est amour») parue au début de l’année, dans ses audiences du mercredi qui réunissent des foules considérables à Rome, le pape appelle les chrétiens à être d’abord, quoi qu’il leur en coûte dans une époque sécularisée, des disciples du Christ.  Ce recentrage sur l’essentiel, chez Benoît XVI, se traduit par une préoccupation déjà exprimée par Jean-Paul II : la crainte d’une déchristianisation de l’Europe, victime du matérialisme et du relativisme. Le 19 octobre, dans un discours prononcé à Vérone, le pape mettait en garde contre les dangers encourus par les sociétés qui se coupent de leurs racines, dès lors incapables «de dialoguer avec les autres cultures où la religion est fortement présente» comme de répondre aux attentes spirituelles de leurs habitants. En Turquie, le souverain pontife a rendez-vous avec Bartholomée Ier. C’est dans cette rencontre entre le chef de l’Eglise catholique et le patriarche orthodoxe de Constantinople que se situe sans doute le coeur secret du prochain voyage papal. L’Occident et l’Orient sont les deux poumons de l’Europe. Rapprocher leurs traditions spirituelles, pour Benoît XVI, c’est permettre au Vieux Continent de respirer un air puisé au sommet.

Ratzinger corrige les livres sur Jésus. Et il en écrit un nouveau

27 novembre, 2006

Je désire rapporter articule d’une journaliste-vaticaniste italien qu’il me semble particulièrement intéressant, à articule fait suivi les recension de Père Cantalamessa comme il écrit le journaliste, ne traduis pas même ceci parce qu’il est très difficile pour moi, espère, cependant,, que cette partie que je rapporte soit intéressant pour vous comme a été pour moi, du site italien : 

 http://www.chiesa.espressonline.it/dettaglio.jsp?id=100081 

Ratzinger corrige les livres sur Jésus. Et il en écrit un nouveau.

 Sortira dans le printemps de 2007 mais sa préface a déjà été répandue en avance. Entre temps, le théologien de la maison pontifical critique à fond un livre qui est à l’opposé de celui écrit de le Pape. 

 de Sandro Magister  – ROME, 27 novembre 2006 –

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Avec un décharné communiqué, le Saint-Siège a rendu connu qui « Bénit XVI a terminé d’écrire la première partie d’un livre dont je titre est : ` Jésus de Nazareth. Du Baptême dans le Giordano au Trasfigurazione’ ». Le livre sortira dans le printemps du 2007. Bénit XVI cependant a déjà autorisé la diffusion de la préface, dans laquelle il explique parce qu’il a décidé de l’écrire, beaucoup avant être élu papa. Il rappelle à Joseph Ratzinger que jusqu’à la moitié du siècle passé ils se lisaient des livres sur Jésus des « enthousiasmant », d’auteurs comme Karl Adam ou Romano Guardini. Ensuite cependant il y a eu « arrache entre le ` Jésus historique’ et le ` Christ du fede’ ». L’homme Jésus décrit des spécialistes apparaissait toujours plus divergé et lointain de l’homme-Dieu des Évangiles et de l’Église. Pas seulement. Les nouvelles descriptions de l’homme Jésus été entre elles contradictoires. Qui le présentait comme un révolutionnaire et qui comme une douce pacifiste. L’impression, à des légères telles reconstructions, était qu’elles étaient « beaucoup plus de photographies des auteurs et de leurs idéaux que pas la messe à nu d’une icône devenue confondue ». Le résultat est que « elle est pénétrée profondément dans la conscience commune de la chrétienté l’idée que de Jésus « nous savons bien peu de certes ». Et une semblable situation « est dramatique pour la foi parce qu’il rend incertain son authentifie point de référence. L’intime amitié avec Jésus, dont tout dépend, menace de se débattre dans le vide « . Il est vraiment pour combler ce fossé qui Ratzinger a voulu écrire un livre sur le « Jésus des Évangiles comme le vrai Jésus, comme le ` Jésus historique dans le vrai sens de l’expression ». La méthode qui Ratzinger adopte est oui de « légères les témoins avec la méthode historique », mais toujours « à partir de la foi ». Pour ceci elle est l’unique mode pour expliquer le mystère d’une christologie qui, dans la lettre de Paolo aux Filippesi, à peine vingt ans après les mortes de Jésus, élève à lui un hymne « dans lequel on dit de Jésus qui était égal à Dieu mais il déshabilla si même, on fit homme, se humilia jusqu’à la mort sur la croix et qu’à il lui revient l’hommage de créé, l’adoration que dans le prophète Isaia (45.23) Dieu avais  proclamé comme dû à lui seul ». Ratzinger a commencé à écrire son livre sur Jésus dans l’été de 2003. Un an après été prêts les premiers quatre chapitres. Il en a écrit autres es après son élection à papa, dans « tous les instants libres ». Et maintenant il a décidé de les publier vite, en renvoyant suivi à un futur en second lieu volume. Ce livre – il écrit la papa dans la préface – « n’est pas absolument un acte magisteriale, mais elle est uniquement expression de ma recherche personnelle du ` tourne du Seigneur (psaume 27,8). Donc chacun est libre de me contredire. Je demande seulement aux lecteures et aux lecteurs cette avance de sympathie sans laquelle il n’y a pas quelque compréhension « 

* * *   De la situation « dramatique pour la foi » qui a bougé Bénit XVI à écrire son livre est épreuve même un volume récemment sorti en Italie, avec grand passé de public, intitulé : « Enquête sur Jésus. Qui était l’homme qui a changé le monde « . Les auteurs du volume sont Corrado Augias, journaliste et écrivain, éditorialiste de la grande quotidien libéral  »
la République », agnostique, et Mauro Pesce, professeur d’histoire de l’Église à l’Université de Bologne, spécialiste des évangiles apocryphes, catholique, au moins pour formation. Ce livre n’a rien à diviser avec le tristement célèbre « Code de Vaincs ». Il a des auteurs compétents, s’est servi de la collaboration de spécialistes influents, je me fonde sur des solides sources et repousse l’idée que les Églises chrétiennes aient volontgariement contrefait le « vrai » Jésus. Toutefois il aboutit, sur Jésus, vraiment à ce hésite « dramatique pour la foi » dont Bénit XVI met en garde. Il est combien a mis en évidence une longue recension critique de ce livre écrite du cappuccino Raniero Cantalamessa, 72 ans, spécialiste en histoire des origines chrétiennes et de 1980 prêcheur de la maison pontifical, c’est-à-dire qui dicte aux sermons d’Venue et de Carême à la papa et à
la Curia vatican. Père Cantalamessa a publié sa recension sur deux pages entières « De se produire », la quotidien du conférence épiscopal italienne. Elle est donc une recension importante soit pour la personne qui l’a écrite soit pour le journal sur lequel elle est apparue.

image du même site: 

Ratzinger corrige les livres sur Jésus. Et il en écrit un nouveau dans Approfondissement

« La visite du Pape en Turquie est un signe de courage »

25 novembre, 2006

du site: Zenith 

« La visite du Pape en Turquie est un signe de courage »

Entretien avec le frère Martin Kmetec, prêtre slovène en Turquie

ROME, Vendredi 24 novembre 2006 (ZENIT.org) – Le frère Martin Kmetec, franciscain mineur conventuel, définit la prochaine visite de Benoît XVI en Turquie comme « un signe de courage ».

Dans cet entretien accordé à Zenit, le missionnaire offre un panorama de la Turquie que visitera le pape dans quelques jours et explique comment les catholiques (30.000 personnes dans un pays de 67.308.928 habitants) se préparent à cette rencontre.

Zenit : Le pape rencontrera le patriarcat œcuménique (orthodoxe) en Turquie, une nation à majorité musulmane, où les catholiques sont une petite minorité. Pensez-vous qu’il existe une ouverture au dialogue ?

Fr. Kmetec : Naturellement les contenus des discours du pape ne sont pas encore connus ; nous les connaîtrons quand il les prononcera sur place. Mais nous pouvons être certains – le pape lui-même l’a répété à plusieurs reprises dernièrement – que l’invitation au dialogue sera la note dominante de ses discussions et discours. Avant tout, l’intensification du dialogue avec le patriarcat œcuménique, qui, dans un certains sens, concernera non seulement l’Eglise orthodoxe en Turquie, mais aussi toute l’orthodoxie dans le monde.

Il est probable que le dialogue interreligieux et interculturel ainsi que le thème des droits de l’homme et de la liberté de conscience seront au cœur des discussions, lors des rencontres avec les autorités de l’Etat. Ce même thème du dialogue sera assurément au centre des débats lors de la rencontre avec les autorités religieuses musulmanes. Il existe toutefois des préjugés, qui à mon avis, rendront ce discours difficile.

Je me souviens que lorsque le cardinal Joseph Ratzinger a été élu pape, les mass media ont dénigré son image de manière déplorable, notamment la presse des deux courants extrémistes : nationaliste et islamiste. Ils ont mis en avant la question de la Deuxième Guerre mondiale, l’ont traité d’ancien nazi pour avoir fait partie de la jeunesse nazie. Mais leur aversion à son égard s’est surtout déchaînée à la suite de sa déclaration sur la non opportunité de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

Le fait qu’un personnage public comme le pape ait exprimé une opinion en opposition avec les demandes de la Turquie, est un évènement que l’on n’oublie pas et que l’on ne pardonne pas. En outre, les évènements de Ratisbonne ont enflammé ultérieurement les esprits contraires à la venue du pape en Turquie.

Les journaux ont fait savoir que le Premier ministre turc, Tayyip Erdo an sera absent du pays lors de la visite du pape. Mehmet Ayd n, responsable pour les affaires religieuses du gouvernement sera également absent. Abdullah Gul, Ministre des Affaires étrangères ne sera pas là non plus. Ce sont quelques éléments qui nous aident à mieux comprendre le climat dans lequel se déroulera la visite, même si Benoît XVI cherche à juste titre à en minimiser la portée.

Le président Tayyip Erdo an ne veut pas se compromettre devant ses électeurs ? Cela reflète-t-il aussi sa ligne à l’égard du christianisme ? Le souvenir de l’assassinat de Yucel Ozbilgin (17 mai 2006) tué par une balle tirée par un fanatique dans la salle du tribunal de la Cour constitutionnelle de l’Etat (Dani tay) au cours d’une audition est encore très présent. La raison du geste de l’assassin : « La sentence de ce même tribunal sur la question du voile islamique ». A cette époque Tayyip Erdo an ne participa pas aux funérailles du juge, au cours desquelles des milliers de personnes laissèrent éclater leur colère pour ce crime atroce. Assisterons-nous à une réaction analogue et à la même ligne politique ? Le Professeur Ali Bardako lu, a déclaré que la Présidence de l’Etat pour les Affaires religieuses discutera avec le pape d’aspects religieux, non politiques, parce que nous le reconnaissons, dit-il, comme un Chef religieux, même si cette rencontre ne pourra effacer les perplexités sur les attitudes politiques négatives du passé.

On ne peut pas non plus ignorer le malaise d’une partie non indifférente de la population qui dernièrement a manifesté à Istanbul et à Ankara, qui est à l’origine d’incidents sporadiques tels que le détournement de l’avion de la Turkish Airlines, les coups de feu à l’extérieur du Consulat italien à Istanbul et, qui, selon moi, constitue un message indirect à la visite du pape : qu’en Turquie il ne sera pas le bienvenu et voire même, pour le faire changer d’avis en renonçant à sa visite.

Sa visite est un signe de courage ; prions afin qu’il réussisse à apporter à ce pays et à cette population le message de l’humilité et du grand sens d’humanité du Christ à tous les hommes de bonne volonté.

Zenit : Quelle est la situation des catholiques en Turquie ? Comment se préparent-ils à cette visite et qu’attendent-ils du pape ?

Fr. Kmetec : Les catholiques en Turquie, ceux qui y résident en permanence, sont environ 30.000. Ils se préparent spirituellement à cette visite à travers la prière. Au cours des Eucharisties dominicales on cherche à souligner combien les chrétiens ont un besoin urgent de renouveau spirituel dans leur vie, selon les principes de l’Evangile. Cela doit être le fruit de la visite du pape parmi nous. A cette occasion, Mgr Luigi Padovese a adressé à ses fidèles une lettre sur le thème de l’espérance, l’espérance qui est essentielle non seulement pour l’Eglise en Anatolie, mais pour tous les chrétiens de Turquie.

Nos communautés doivent affronter chaque jour d’importantes difficultés d’ordre économique, mais aussi et surtout, savoir réagir au complexe d’infériorité face à une majorité musulmane écrasante, qui les fait se sentir opprimés et peut leur faire croire qu’ils sont eux-mêmes les « infidèles ».

Zenit : Au vu des derniers événements, faut-il s’inquiéter pour la sécurité ou seuls quelques cas isolés d’intolérance sont-ils à craindre ?

Fr. Kmetec : Je suis sûr qu’il n’existe pas de problèmes de sécurité pour la personne du Souverain pontife. L’Etat turc fera le maximum pour que cette visite se déroule sans incidents. On ne peut pas exclure quelques petites manifestations ou quelques cas isolés de réaction, mais certainement pas sur l’itinéraire du pape.

Zenit : Pouvez-vous nous parler de l’islam en Turquie ?

Fr. Kmetec : Comme pour toutes les religions, l’islam est un élément qui imprègne toute la société turque, dans l’espace public (mosquée), dans la vie des personnes (observance du jeûne), et dans le prière commune. La religiosité s’exprime également dans des signes extérieurs, comme le voile des femmes, les grandes fêtes à la fin du ramadan et la fête du sacrifice.

Les grandes villes sont marquées par la sécularisation, même si personne ne renonce aux célébrations des fêtes religieuses. En revanche, dans les zones rurales et dans les petites localités, il y a une plus grande fidélité religieuse, également dans les expressions classiques de la pratique religieuse.

En Turquie l’islam majoritaire est le sunnite (75%). Les 25 % restants sont alévites, une branche des chiites.

Au niveau officiel, après 1923, avec Atatürk, la Turquie est devenue un Etat laïc. La période de progrès du pays commença ainsi.

Le kémalisme, c’est-à-dire les principes fondateurs de la République laïque voulue par Atatürk sont à la base d’un Etat moderne, la nouvelle Turquie. L’abolition du califat, des fraternités (tarikat) musulmanes et la limitation de l’islam au domaine privé, est toujours demeurée une question ouverte, que les mouvements et les institutions de l’islam populaire qui ont vécu dans le milieu du mysticisme, voulaient reconquérir. En effet, après 1950, certains chefs politiques voulaient profiter des masses encore attachées à l’islam populaire.

Cela marqua le retour de l’islam sur la scène politique, et fut la cause de coups d’Etat conduits par les militaires. Ce furent ensuite les mêmes militaires qui décidèrent de donner un peu de liberté à l’expression publique de l’islam. Aujourd’hui avec l’avènement au pouvoir de l’actuel parti AKP (Parti de la Justice et du Progrès) de Tayyip Erdo an, ils ont changé d’avis.

Le mouvement laïc en Turquie s’oppose à l’islam comme système politique, mais il semble que se soit seulement l’armée qui tente de maintenir la Turquie sur la ligne de la laïcité.

La question qui se pose est de savoir si l’islam est vraiment prêt à renoncer à son concept de la société et de l’Etat et à reconnaître les droits humains des minorités, surtout des alévites, qui ne sont pas reconnus comme adhérents à une religion avec ses institutions et son identité.

Zenit : Existe-il des domaines de travail communs avec les musulmans, et collaborez-vous vous-même avec eux ?

Fr. Kmetec : Les domaines de travail communs sont très restreints. En tant que communauté franciscaine, nous vivons en dialogue ouvert avec toutes les personnes que nous rencontrons. Il s’agit d’un mode de présence issue de la suite de saint François, une manière d’apporter l’espérance et le salut à tous les hommes.

En dehors des colloques islamo-chrétiens, il n’existe pas d’autre collaboration avec l’Eglise catholique. L’Eglise catholique n’est pas reconnue par l’Etat comme institution morale. Cela empêche la possibilité de coopération également dans l’apostolat de la charité, même si la Caritas en tant qu’organisation de l’Etat du Vatican, apporte une aide considérable dans le domaine social. La communauté chrétienne des fidèles qui sont nés en Turquie, sont heureux s’ils peuvent vivre leur vie quotidienne, l’espace de la vie ordinaire, les relations de travail et les simples relations interpersonnelles, en paix avec tous.

Zenit : L’Eglise catholique est-elle considérée comme un signe d’utilité publique ?

Fr. Kmetec : Les hommes politiques laïcs, surtout les intellectuels, respectent l’Eglise, la foi catholique, et les gens d’Eglise. Ils voient l’Eglise comme un signe positif dans la vie du monde. Mais pour la majorité, l’Eglise catholique n’a aucune contribution à apporter et n’a aucune utilité publique. Certains courants influents dans le journalisme nous regardent comme des intrus, porteurs d’idées étranges et perturbatrices dans la société turque ; des intrus dont il vaudrait mieux se libérer.

Zenit : Quel sens cette visite peut-elle revêtir pour la nation turque ?

Fr. Kmetec : Selon moi l’Etat comme la classe politique, veulent que tout se passe au mieux et voient dans la visite du pape une occasion unique de promotion sur la scène internationale et en particulier veulent montrer à l’Europe l’ouverture et la tolérance de la Turquie. Ils jouent cette visite comme une carte pour leur candidature à l’Union européenne. Il y aura bien sûr aussi ceux qui s’obstineront dans leur préjugés et poursuivront leur tentative de présenter le pape, l’Eglise et les catholiques de manière sombre et négative.

Liban : « Des forces obscures cherchent à détruire le pays », proteste Benoît XVI. Ferme condamnation de l’assassinat de Pierre Gemayel

25 novembre, 2006
du site: http://www.emploi-pac.com/article2475.html

Liban : « Des forces obscures cherchent à détruire le pays », proteste Benoît XVI. Ferme condamnation de l’assassinat de Pierre Gemayel

ROME, Mercredi 22 novembre 2006 (ZENIT.org) – Benoît XVI lance un appel à la « négociation » globale pour la paix et la justice au Moyen Orient et pour la reconstruction du Liban, tout en exprimant sa ferme condamnation de l’assassinat du ministre Pierre Gemayel et en protestant contre les « forces obscures » qui « cherchent à détruire le pays ».

Le pape Benoît XVI a lancé cet appel très vigoureux en italien, à l’issue de l’audience générale de ce mercredi, place Saint-Pierre, en présence de dizaine de milliers de visiteurs et des media du monde entier qui suivent l’événement chaque mercredi. Les media accrédités au Vatican ont noté que le pape ne se contentait pas d’un télégramme de condoléances.

« Face aux forces obscures qui cherchent à détruire le pays, j’invite tous les Libanais à ne pas se laisser vaincre par la haine mais au contraire à fortifier l’unité nationale, la justice et la réconciliation, et à travailler ensemble pour construire un avenir de paix », a déclaré Benoît XVI.

Mais l’appel du pape s’adressait aussi à la responsabilité des autres nations : « J’invite enfin les responsables des pays qui ont à cœur le sort de cette région, à contribuer à une solution globale et négociée des différentes situations d’injustice qui la marquent désormais depuis de trop nombreuses années ».

« C’est avec une profonde douleur, confiait le pape, que j’ai appris la nouvelle de l’assassinat de l’Honorable Pierre Gemayel, Ministre de l’Industrie du gouvernement libanais ».

Et d’ajouter : « En condamnant fermement ce brutal attentat, j’assure sa famille en deuil et le bien-aimé peuple libanais de ma prière et de ma proximité spirituelle ».

Chrétien maronite, âgé de 34 ans, père de deux jeunes enfants, M. Pierre Gemayel, ministre de l’Industrie du gouvernement de M. Fouad Siniora, a en effet été assassiné à Jdeideh hier, mardi 21 novembre, alors qu’il venait de quitter l’église Sainte-Rita où il avait présenté ses condoléances à la famille d’un ami défunt.

Il était le petit-fils du fondateur de la Phalange libanaise, Pierre Gemayel (1905-1984) et le fils et le neveu de deux anciens présidents de la République : Amin Gemayel, 64 ans, président de 1982 à 1988, et Béchir Gemayel, assassiné après son élection (1947-1982).

Un quotidien italien lui rend aujourd’hui hommage en le décrivant comme « moderne, franc, ferme pour défendre la souveraineté du pays par rapport à l’influence syrienne ou d’autres forces étrangères, mais convaincu qu’il fallait utiliser les armes du dialogue et de la modération ». Il était, écrit la même source « le symbole du renouveau dans le camp chrétien maronite : il serait arrivé loin » (cf. www.corriere.it).

Amin Gemayel a appelé la foule saisie de colère, à ne pas faire usage de la violence et à renoncer à la vengeance. Il a demandé, hier soir, une nuit de prière pour « réfléchir au sens de ce martyre et sur la façon de protéger le pays ».

Il y a 63 ans, le 22 novembre, prenait fin le mandat français au Liban. A Rome, la réception de l’ambassadeur du Liban près le Saint-Siège, M. Naji Abi Assi, pour cette fête de l’Indépendance, a été transformée en trois jours de visites de condoléances. Via Veneto, le drapeau au grand cèdre était en berne. ZF06112201

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« Le défi du témoignage de la foi chrétienne dans les cultures indiennes ». Analyse du cardinal Poupard

25 novembre, 2006

du site:

http://www.emploi-pac.com/article2475.html 

2006-11-22

« Le défi du témoignage de la foi chrétienne dans les cultures indiennes ». Analyse du cardinal Poupard

ROME, Mercredi 22 novembre 2006 (ZENIT.org) – « Valeurs et Cultures de l’Evangile : le défi du témoignage de la foi chrétienne dans les cultures indiennes » : c’est le titre programmatique de l’intervention du cardinal Poupard devant les directeurs des Centres culturels catholiques de l’Inde. Une synthèse de Fides.

« Le Christianisme est très ancien et a des racines très profondes ici en Inde. Comme toutes les autres cultures du monde, les cultures indiennes sont sujettes à de continuelles évolutions et adaptations » : le cardinal Paul Poupard, président du conseil pontifical de la Culture et du dicastère pour le Dialogue interreligieux, a abordé en ces termes son message de bienvenue à la réunion des directeurs des Centres culturels catholiques en Inde qui s’est ouverte à Goa.

« Même si les gens de Goa professent différentes confessions et ont des bagages culturels différents, cette petite bande de terre est marquée par une harmonie pacifique et par le respect mutuel », a mis en évidence le cardinal dans son intervention.

Le fils conducteur de l’intervention de Poupard a été le commentaire du texte de Matthieu 28 qui, selon la tradition, a été le premier à arriver en Inde, sur les paroles de conclusion de Jésus qui exhorte ses disciples avec son quadruple « tout » : « tout pouvoir m’a été donné, allez dans toutes les parties du monde, et enseignez tout, je suis avec vous tous les jours ».

« L’Eglise en Inde, comme partout, est appelée à vivre et à témoigner de sa foi en Jésus-Christ. Le riche patrimoine culturel indien offre autant un défi qu’une occasion de vivre et de proclamer sa foi en Jésus-Christ. C’est un appel à l’évangélisation des cultures et à l’inculturation de la foi », disait le cardinal Poupard.

Le cardinal Poupard a conclu son intervention, souligne Fides, en citant les paroles du cardinal indien Ivan Dias, préfet de la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, qui affirme que « Nous devons reconnaître et respecter les trésors précieux du patrimoine religieux. Comme les rois mages ne se sont pas arrêtés tant qu’ils n’ont pas trouvé Jésus, ont déposé leurs trésors devant lui et l’ont adoré, ainsi tous les habitants de l’Asie, avec leurs cultures riches et variées, leurs patrimoines religieux et leurs traditions, ne s’arrêteront pas tant qu’ils ne trouveront pas Celui qui est la Vie, la Vérité, et la Vie, et ils l’adoreront 

Bénit XVI en Turquie un voyage long mille ans

24 novembre, 2006

du quotidien d’information « La Repubblica », traduit

(Il est était dificile),

site:

http://www.repubblica.it/2006/11/sezioni/esteri/benedettoxvi-9/navarro-valls/ap_9274358_25400.jpg

Le Pape et le Pays à moitié entre Europe et Asie, un rapport difficile de le schisme du 1050. —————

Ratzinger attendu à Istanbul de peu de chrétiens ;

Bénit XVI en Turquie un voyage long mille ans

de JOAQUIN  NAVARRO-VALLS

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Bénit XVI  – Dans le voyage qui Bénit XVI y fera en Turquie entre peu de jours pas sera la « papamobile ». J’emploie du détail véhicule est entamé en 1979 pendant le premier voyage à Mexique de Giovanni Paolo II. Malgré l’opinion diffuse qui se soit recourue à elle pour protéger
la Papa, en vérité elle a été utilisée pour rendre les Pontife visible aux fidèles. Seulement successivement, après l’attentat de 1981, la « papamobile » a subi les modifications que nous connaissons, avec ajoutée des verres blindés, de façon à rendre possible contacte avec les gens, en sauvegardant l’intégrité des Pontife. En Turquie, cependant, il n’y elle aura pas foule certaine. Peu de chrétiens qui seront présents à Istanbul – moins d’ancre à Ankara – pas reverseront sur les routes, mais attendront Bénit XVI dans l’Église locale. Les musulmans intéressés à la présence de
la Papa en Turquie plus seront peut-être engagés à se faire voir dans la nouvelle vêt de progressive fusion du secteur nationaliste et l’aile fondamentalistes islamique, alarmant réalité qui d’autre part pourrait expliquer le choix, à j’emploie domestique, de quelques autorités snober à ce voyage. L’État turc est relativement récent. Il a été fondé de Mustafa Kemal Ataturk en 1923, et a assumé, depuis les origines, une organisation institutionnelle rigoureusement laïque.
La Constitution actuellement en vigueur, malgré deux coups d’État et beaucoup d’ans de crise économique, a maintenu ce caractère pas confessionnel des origines. La particularité unique de la capitale Istanbul, ancienne Constantinople, est le fait d’être carrefour de trois grands aveux monothéistes présents en Orient : Chrétiens Catholiques, Orthodoxes, Musulmans. Le voyage de Bénit XVI est la troisième visite qui une Papa accomplit en Turquie. La première vous a été ce de Paul dans 1967, accompagnée de la célèbre rencontre avec le Patriarche Athenagora, étape significative pour l’oecuménisme entre les Églises chrétiennes. La deuxième a été ce de Giovanni Paolo II en 1979. Dans tous les deux les cas, aucune des deux pontifiés il avait fait de la mention à la majorité musulmane du Pays. Seulement Paolo VOUS, en citant
la Déclaration « Nos Aetate », tourna d’Istanbul salue bref et formel en français au chef des musulmans. Giovanni Paolo II dans sa rencontre avec les autorités turques ne prononça même pas le mot Islam. Cette attitude des prédécesseur de Bénit XVI a dû fondamentalement au respect pour la laïcité de l’État et la forme de
la République turque inaugurée avec Ataturk, outre le respect de la liberté religieuse. Aujourd’hui, cependant, la situation est complètement changée. Il vous est, d’un coté, la grande question des droits humains qui ralentit l’entrée de
la Turquie dans l’Union Européenne et il vous est, de l’autre, la question de l’Islam. Cette dernière dérive de l’explosion de l’intégrisme, après les 11 septembre, et rend particulièrement délicate la visite de Bénit XVI. Beaucoup se sont même demandés de parce que d’un voyage ainsi peu correspondant à la logique politique de l’instant. Si les réactions intégristes après le discours de septembre à Ratisbona parlent d’elle, le rapport avec les Orthodoxes, d’autre part, ne semble pas – apparemment – promettre des grands résultats. Comme on sait, les deux grandes Églises chrétiennes ont toujours voyagé parallèles et unissez dans le premier millénaire, pendant qu’ils ont vécu séparées dans la seconde. Ataturk, fondateur du moderne état turc
La Grande Schisme s’est produite formellement dans le 1054, précisément lorsque Papa Lion IX et le Patriarche Michele le Cerulario excommunier mutuellement, même si je divorce institutionnel seulement siglò en mode définitive une séparation culturelle et une linguistique entre Occident et Orient entamée déjà au temps des Pères de l’Église. Quelques historiens ont souligné motive fondamental de la division dans le Record revendiquer de l’Évêque de Rome sur les quatre Patriarcats d’Orient, même si peut-être il faudrait s’arrêter sur les raisons politiques vraiment en jeu, premier entre tous le rapport entre religion et politique. Si, depuis l’époque de Papa Gelasio I, en l’Occident subsiste la claire distinction entre religion et État, ou, comme il récite titre d’une oeuvre de le canoniste française Ugo de Fleury, entre majesté et sacerdoce, cette distinction en Orient n’a jamais été pensée de la même manière. Constantinople avait devenu, à partir du IV siècle, capital du monde, et l’Empereur d’Orient était au même temps roi et prêtre, sans une claire distinction entre politique et religion. Même l’Islam, d’autre part, toujours n’a pas distingué les deux plans, et l’intégrale laïcité revendiquant de l’État turc répond même à cette confusion de plans présent dans les attitudes religieuses de peuple. On doit reconnaître que la grande nouveauté d’aujourd’hui est le bon rapport qui on est crée entre le Patriarcat Orthodoxe et l’Église Catholique. Dans cette occasion, en effet, chacune participera aux fonctions religieuses de l’autre.
La Papa assistera à la liturgie orthodoxe dans le Fanar, pendant que le Patriarche assistera à la liturgie catholique dans le cathédrale d’Istanbul.
La Papa et le Patriarche parle, s’écrit, on envoie des invitations qui sont accueillies de tous les deux et rendues. Personne n’aurait prévu de comportements analogues pas seulement cents, mais même pas il y à cinquante ans. Si à l’époque de la visite de Paolo IL vous semblait un fait unique, une frontière inégalable de l’oecuménisme, la visite et la rencontre avec le Patriarche, maintenant on trouve de front à une réciprocité de rapports stable et habituelle. D’autre part, cependant, la situation des minorités ethniques et religieuses ne se présente pas en Turquie des meilleures. Il se nous trouve souvent de front à une situation d’émergence qui implique soit l’Église Catholique, soit celle Orthodoxe. Ce je conteste rend les rapports entre les chrétiens très semblables à ceux existants dans le premier millénaire, lorsque
la Papa et le Patriarche se considéraient, malgré tout, unis dans défendre la liberté religieuse. Pour ceci on ne peut pas ignorer les importantes attentes que les Orthodoxes attendent de la présence en Turquie de
la Papa même et surtout en matière de défense des droits humains. En tel sens, il y à beaucoup de temps le Patriarche n’a pas déclaré que tous espèrent dans une explicite déclaration de
la Papa en faveur de la défense des « minorités », un euphémisme qui est synonyme du droit à la liberté religieuse, surtout en ce qui concerne le droit à l’expression authentifie des respectifs cultes. Actuellement, l’attitude de
la Papa est divergée de celui des autres chefs religieux, chrétiens et pas. Il va porter un témoignage d’abnégation et de sobriété, en révélant le profond et exclusif sens religieux de la mission qui accomplit. Il on ne bouge pas en suivant une logique d’utilité politique, vraiment parce qu’autrement, dans la situation actuelle, il n’aurait pas pour rien projeté un voyage comme ceci, dans un instant comme ceci. Il va en Orient porter un message d’identité et de paix, un témoignage personnel de je force et de la responsabilité qui un tel objectif comporte, avec la même mentalité avec laquelle Giovanni Paolo II est allé à porter à je peuple d’Israël en Terre Sainte un message de pardonne. La lettre qui délivre Bénit XVI cette fois n’est pas laissée dans « Mur du Pitié » ( ?), mais est portée avec la chaleur – et disons l’aussi, le risque – d’une présence personnelle. Ces attentes ne sont pas marginales parce qu’en Turquie les minorités religieuses souffrent le manque d’une reconnaissance de type juridique qui sauvegarde les différentes identités et leur mutuel rapport, pendant que le droit à la liberté religieuse correspond à Article 18 de
la Déclaration universelle des droits de l’homme et constitue un élément inaliénable de légitimation international. Le voyage de le Pape est de toute façon une parcours qui vient de loin, un chemin déjà entamé depuis longtemps, qu’il dure d’un millénaire et que dans les derniers ans a accéléré son pas. Et porter un message d’adjacente identité implique toujours, outre le danger d’être « employé », une généreuse ouverture qui n’est pas exclusivement politique, qu’on ne laisse pas comprendre à l’intérieur d’un limé et conjoncturel je calcule d’intérêts. On ne traite pas dans ce cas d’unir ou de défendre l’Occident d’expansion de la violence intégriste, de né, très moins, de retrancher l’Église dans une identité semblable à la prison d’un roi ; il traite, par contre, de s’écouter et de montrer authentiquement qu’est-ce que on est, comme on pense, que valeur ont ses idées et ses convictions. Vraiment ce qui pousse
la Papa à la rencontre d’Istanbul ressemble beaucoup à ces motivations qui Thomas Mann définissaient des « considérations impolitique ». Et aujourd’hui il est combien jamais indispensable qui quelqu’un fait un pas audace dans cette direction, même si il peut coûter beaucoup du point de vue personnelle. Il est évident, en effet, que nous sommes de front à un grand rendez-vous de l’histoire, et cette importante rencontre de mutuelle reconnaissance de l’identité commune pourra se réaliser seulement avec concouru de tous et seulement si tous auront le courage de vaincre la peur plus dangereuse et insidieux qu’il existe, la terreur d’affronter son temps. (24 novembre 2006)

Bénit XVI en Turquie un voyage long mille ans dans Approfondissement ap_9274358_25400

image de « La Repubblica »

Celosia

20 janvier, 2006

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