Archive pour la catégorie 'Angelus Domini – Regina Coelis'

Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie – Angelus 8.12.2005

11 février, 2008

du site:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/angelus/2005/documents/hf_ben-xvi_ang_20051208_immaculate_fr.html

SOLENNITÉ DE L’IMMACULÉE CONCEPTION
DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE

BENOÎT XVI

ANGELUS

Jeudi 8 décembre 2005

Chers frères et soeurs!

Nous célébrons aujourd’hui la solennité de l’Immaculée Conception. Il s’agit d’un jour d’intense joie spirituelle au cours duquel nous contemplons la Vierge Marie, « humble et plus haute qu’aucune créature / terme fixé d’un Eternel Conseil » comme le chante le poète Dante (Par. XXXIII, 3). En elle resplendit l’éternelle bonté du Créateur qui, dans son dessein de salut, l’a choisie pour être Mère de son Fils unique et, en prévision de la mort de celui-ci, l’a préservée de toute tache de péché (cf. Prière de la Collecte). Ainsi, dans la Mère du Christ et notre Mère s’est parfaitement réalisée la vocation de tout être humain. Tous les hommes, rappelle l’Apôtre Paul, sont appelés à être saints et immaculés en présence de Dieu dans l’amour (cf Ep 1, 4). En regardant la Vierge, comment ne pas la laisser réveiller en nous, ses fils, l’aspiration à la beauté, à la bonté et à la pureté du coeur? Sa candeur céleste nous attire vers Dieu, nous aidant à surmonter la tentation d’une vie médiocre, faite de compromis avec le mal, pour nous guider de façon décidée vers le bien authentique, qui est source de joie.

Aujourd’hui, ma pensée se tourne vers le 8 décembre 1965, lorsque le Serviteur de Dieu Paul VI conclut de façon solennelle le Concile oecuménique Vatican II, l’événement ecclésial le plus important du XX siècle, que le bienheureux Jean XXIII avait lancé trois ans auparavant. Dans la joie et en présence de nombreux fidèles Place Saint-Pierre, Paul VI confia la réalisation des documents conciliaires à la Vierge Marie, l’invoquant sous le doux titre de Mère de l’Eglise. En présidant, ce matin, une solennelle Célébration eucharistique dans la Basilique Vaticane, j’ai voulu rendre grâce à Dieu pour le don du Concile Vatican II. J’ai voulu, en outre, rendre grâce à la Très Sainte Vierge Marie pour avoir accompagné ces quarante ans de vie ecclésiale riches de nombreux événements. De façon particulière, Marie a veillé avec un soin maternel sur le Pontificat de mes vénérés prédécesseurs, chacun desquels, avec une grande sagesse pastorale, a guidé la barque de Pierre sur le chemin de l’authentique renouveau conciliaire, en oeuvrant sans cesse en vue de l’interprétation fidèle et de la réalisation du Concile Vatican II. Chers fr

ères et soeurs, pour couronner la Journée d’aujourd’hui entièrement consacrée à la Sainte Vierge, suivant une antique tradition, je me rendrai dans l’après-midi Place d’Espagne, au pied de la statue de l’Immaculée. Je vous demande de vous unir spirituellement à moi dans ce pèlerinage, qui veut être un acte de dévotion filiale à Marie, pour Lui confier la bien-aimée ville de Rome, l’Eglise et l’humanité tout entière.

 

Pour Benoît XVI, la croix est l’arme du chrétien dans la lutte contre le mal

11 février, 2008

10-02-2008, du site:


http://www.zenit.org/article-17253?l=french

Pour Benoît XVI, la croix est l’arme du chrétien dans la lutte contre le mal

Angélus 10.2.08

ROME, Dimanche 10 février 2008 (ZENIT.org) – Le carême est un appel à lutter contre le mal, en empoignant comme arme la croix du Christ qui a vaincu la haine par l’amour, a expliqué Benoît XVI ce dimanche avant la prière de l’Angélus.

« Entrer dans le carême », a déclaré le pape, « signifie entrer dans un temps d’engagement particulier dans le combat spirituel qui nous oppose au mal présent dans le monde, en chacun de nous et autour de nous ».

Expliquant aux milliers de pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, le sens de cette période de préparation à la passion, mort et résurrection du Christ, le pape a expliqué que le carême « signifie regarder le mal en face et s’apprêter à lutter contre ses effets, surtout contre ses causes, jusqu’à la dernière cause, qui est satan ». Entrer dans le car

ême, a-t-il ajouté, « signifie ne pas décharger le problème du mal sur les autres, sur la société ou sur Dieu, mais reconnaître et prendre consciemment ses responsabilités ».

Pour mener ce combat, le chrétien a reçu de son maître une arme : « la croix », a expliqué l’évêque de Rome.

La « croix », a-t-il dit « même si elle est lourde, n’est pas synonyme de malchance, de malheur à éviter à tout prix, mais d’opportunité pour se mettre à la suite de Jésus et prendre ainsi des forces pour lutter contre le péché et le mal ».

« Le chemin de la croix est en effet le seul qui conduise à la victoire de l’amour sur la haine, du partage sur l’égoïsme, de la paix sur la violence », a expliqué le pape.

« Vu de cette manière, le carême est vraiment une occasion d’important engagement ascétique et spirituel, fondé sur la grâce du Christ », a-t-il poursuivi.

Le pape a souligné le fait providentiel que le carême coïncide avec le 150e anniversaire des apparitions de la Vierge à Lourdes dans la grotte de Massabielle, car le message central de Marie fut la conversion, la prière et la pénitence.

Le 11 février, l’Eglise célèbre également la Journée mondiale du malade.

« Je salue de tout cœur les pèlerins qui se rassembleront dans la Basilique Saint-Pierre, sous la conduite du cardinal Lozano Barragán, président du Conseil pontifical pour la santé, a dit le pape. Je ne pourrai malheureusement pas les rencontrer car j’entame ce soir les Exercices spirituels, mais dans le silence et dans le recueillement, je prierai pour eux et pour toutes les besoins de l’Eglise et du monde ».

« Je remercie d’ores et déjà sincèrement ceux qui voudront bien me porter dans leur prière », a-t-il conclu.

Jesús Colina

Quelque 200.000 personnes manifestent au pape leur solidarité (Angelus Place Saint-Pierre)

21 janvier, 2008

20-01-2008, du site:

http://www.zenit.org/article-17086?l=french

Quelque 200.000 personnes manifestent au pape leur solidarité

Angélus place Saint-Pierre

ROME, Dimanche 20 janvier 2008 (ZENIT.org) – « Respectez toujours l’opinion d’autrui » : c’est la recommandation faite par Benoît XVI après l’angélus de ce dimanche aux étudiants des universités et à la foule présents Place Saint-Pierre à la suite de l’appel lancé par le cardinal vicaire Camillo Ruini, par solidarité avec le pape.

Le pape Benoît XVI a présidé la prière de l’angélus à midi, de la fenêtre de son bureau, place Saint-Pierre, comme chaque dimanche lorsqu’il est à Rome.

Mais ce qui a caractérisé cette prière c’est la présence de quelque deux cent mille personnes – selon le Vatican -, accourues place Saint-Pierre, de Rome et de toute l’Italie : étudiants et professeurs d’université, paroisses, mouvements, communautés religieuses, familles, et représentants politiques, de gauche et de droite.

Les forces de police avaient fermé la Via della Conciliazione qui conduit à la place Saint-Pierre, et à 500 m à la ronde, on trouvait une abondance de voitures en double file, y compris des voitures de personnalités avec chauffeur, mais plus une place de parking.

La plupart des visiteurs venaient manifester au pape, au lendemain de la visite manquée à l’université La Sapienza de Rome jeudi dernier, 17 janvier, leur « affection », mais aussi leur attachement au dialogue.

Les motifs de la manifestation n’étaient pas en effet uniquement « religieux » : certains déclaraient être venus « pour soutenir le pape et la démocratie italienne ».

Comme le faisait remarquer le cardinal Ruini, le « temps » – magnifique après une semaine pluvieuse – a « beaucoup aidé », à la réussite de la manifestation : « Cette foule est contente de manifester sa proximité au pape », disait-il.

Certains affichaient : « Benoît XVI, on t’aime et on te fait confiance », « Le Christ, la vraie Sagesse » (Sagesse = Sapienza, nom de l’université), ou encore, les étudiants de Catane, en Sicile avaient dû réfléchir sur ce thème, d’après Goya « Le sommeil de la raison engendre des monstres ».

Une clameur a accueilli l’arrivée du pape, mais dans son allocution avant l’angélus (scandée par les applaudissements), Benoît XVI a évoqué le grand événement de ces jours-ci : la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

Ce n’est qu’après l’angélus que Benoît XVI a adressé quelques mots de remerciement aux personnes présentes pour leur « solidarité » et quelques recommandations, notamment celle de « respectez toujours l’opinion d’autrui ».

Anita S. Bourdin

Angélus du dimanche 20 janvier – Texte intégral

21 janvier, 2008

20-01-2008, du site:
http://www.zenit.org/article-17079?l=french

Angélus du dimanche 20 janvier

Texte intégral

ROME, Dimanche 20 janvier 2008 (ZENIT.org

) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée à l’occasion de la prière de l’Angélus, ce dimanche 20 janvier, en présence des pèlerins réunis place Saint-Pierre.

AVANT L’ANGELUS

Nous avons commencé, il y a deux jours, la Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens, pendant laquelle les catholiques, les orthodoxes, les anglicans, et les protestants, conscients que leurs divisions constituent un obstacle à l’accueil de l’Evangile, implorent ensemble du Seigneur, plus intensément encore, le don de la pleine communion. Cette initiative providentielle est née il y a cent ans, lorsque le Père Paul Wattson a lancé « l’Octave » de prière pour l’unité de tous les disciples du Christ. C’est pourquoi sont aujourd’hui présents place Saint-Pierre les fils et les filles spirituels du père Wattson, les Frères et les Sœurs de l’Atonement que je salue cordialement et que j’encourage à continuer à se dévouer spécialement à la cause de l’unité. Nous avons tous le devoir de prier et de travailler pour surmonter toute division entre chrétiens, en répondant au désir du Christ : « Ut unum sint » [Que tous soient un, ndlr]. La prière, la conversion du cœur, le renforcement des liens de communion forment l’essence de ce mouvement spirituel, qui pourra conduire bientôt les disciples du Christ, nous l’espérons, à la célébration commune de l’Eucharistie, manifestation de leur pleine unité.

Le thème biblique de cette année a une signification très dense : « Priez sans cesse » (1 Th 5, 17). Saint Paul s’adresse à la communauté de Thessalonique qui vivait des oppositions et des conflits internes, pour rappeler avec force certaines attitudes fondamentales parmi lesquelles ressort précisément la prière continuelle. Par cette invitation, il veut faire comprendre que la nouvelle vie en Christ et dans l’Esprit Saint donne la capacité de dépasser tout égoïsme, de vivre ensemble en paix, et en union fraternelle, de porter de bon gré les poids et les souffrances les uns des autres. Nous ne devons jamais nous lasser de prier pour l’unité des chrétiens ! Lorsque Jésus, lors de la Dernière Cène, a prié afin que les siens « soient un », il avait à l’esprit une finalité précise : « afin que le monde croie » (Jn 17, 21). La mission évangélisatrice de l’Eglise passe donc par le chemin œcuménique, le chemin de l’unité de la foi, du témoignage évangélique et de la fraternité authentique.

Comme chaque année, je me rendrai vendredi prochain, 25 janvier, à la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, pour conclure, par les vêpres solennelles, cette Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. J’invite les Romains et les pèlerins à s’unir à moi et aux chrétiens des Eglises et communautés ecclésiales qui prendront part à la célébration pour demander à Dieu le don précieux de la réconciliation entre tous les baptisés. Que la Mère de Dieu dont on rappelle aujourd’hui l’apparition à Alphonse Ratisbonne, en l’église Sant’Andrea delle Fratte, obtienne du Seigneur pour tous ses disciples l’abondance de l’Esprit saint, de façon à ce qu’ensemble nous puissions atteindre l’unité parfaire, et offrir ainsi le témoignage de foi et de vie dont le monde a un besoin urgent.

APRES L’ANGELUS

Je désire avant tout saluer les jeunes universitaires, les professeurs et vous tous qui êtes venus aujourd’hui aussi nombreux Place Saint-Pierre pour participer à la prière de l’Angélus et pour m’exprimer votre solidarité ; j’adresse aussi une salutation aux nombreux autres qui s’unissent à nous spirituellement. Je vous remercie de tout cœur, chers amis, je remercie le cardinal vicaire qui s’est fait le promoteur de ce moment de rencontre. Comme vous le savez, j’avais accueilli très volontiers l’invitation courtoise qui m’avait été adressée d’intervenir jeudi dernier lors de l’inauguration de l’année académique de « La Sapienza – Université de Rome ». Je connais bien cet athénée, je l’estime et je suis attaché aux étudiants qui le fréquentent : chaque année, à différentes occasions, beaucoup d’entre eux viennent me voir au Vatican, avec leurs collègues des autres universités. Hélas, comme on le sait, le climat qui s’était créé a rendu ma présence à la cérémonie inopportune. J’ai dû surseoir, malgré moi, mais j’ai voulu envoyer cependant le texte que j’avais préparé pour l’occasion. Je suis lié au milieu universitaire qui a été mon monde pendant longtemps, par l’amour de la recherche de la vérité, de la confrontation, du dialogue franc, et respectueux des positions réciproques. Tout cela fait aussi partie de la mission de l’Eglise, engagée à suivre fidèlement Jésus, Maître de vie, de vérité et d’amour. En tant que professeur, pour ainsi dire émérite, qui a rencontré tant d’étudiants dans sa vie, je vous encourage tous, chers universitaires, à être toujours respectueux des opinions d’autrui, et à chercher la vérité et le bien, avec un esprit libre et responsable. A tous et à chacun, je renouvelle l’expression de ma gratitude en vous assurant de mon affection et de ma prière.

Je salue maintenant les responsables, les dirigeants, les enseignants, les parents et les élèves des écoles catholiques, venus à l’occasion de la Journée de l’Ecole catholique, que le diocèse de Rome célèbre aujourd’hui. Dans l’éducation à la foi des adolescents et des jeunes, un rôle important est aussi confié à l’école catholique : je vous encourage donc à continuer votre travail qui place l’Evangile au centre, avec un projet éducatif qui vise la formation intégrale de la personne humaine. Malgré les difficultés que vous rencontrez, poursuivez donc votre mission avec courage et avec confiance en cultivant une constante passion pour l’éducation, et votre engagement généreux au service des générations nouvelles.

A l’issue de l’Angélus le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :

Je salue avec joie les pèlerins francophones, en ce dimanche de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. J’invite tous ceux et celles qui, par le baptême, partagent la foi dans le Christ Jésus et les communautés chrétiennes à vivre intensément ce rendez-vous spirituel annuel et à implorer de Dieu le don de la pleine unité de tous les disciples du Christ. Que la Vierge Marie nous aide sur le chemin de l’unité. Avec ma Bénédiction apostolique.

Ce matin à Place San Pietro – une embrasse à le Pape de plus que 200.000 personnes;

20 janvier, 2008

Je suis arrivée de « via della Conciliazione », de la moitié de la route vers San Pierre la route était déjà pressée de personnes qui allaient vers la Place qui était bondé, tout tranquille, au contraire un insolite silence enveloppait la Place, y ils était, oui, banderoles avec écrites de solidarité à le Pape, ainsi comme ont été pensée et affectueusement écrit de divers groupes, étaient étudiants de « La Sapienza » et des Universités Pontifical, étaient, même, les politiciens et syndicats, mais nous y savions que il étaient là, en réalité se sont mélangés aux autres dans la place, il n’y a pas eu politique ; 

y étaient même nombreux étrangers de diverses parties du monde, près de moi deux français-français (avec un excellent accent) nous y sommes échangés quelque mot et, à l’Angelus, ils ont récité la prière en latin ensemble à nous, comme tous ; 

comme j’ai dit, malgré la place pleine de gens, il y avait un silence inattendu, tout au moins que je ne m’attendais pas, il n’y avait personne qui criait, pour ne pas dire : « Vive le Pape » peu, la plupart a attendu avec des certes silence mots de le Pape, a attendu de voir sa personne, de la place le Pape, montré à la fenêtre, apparaît comme un point blanc, lorsque il s’est montré nous tous ensemble avons élevé les bras pour le très long, silencieux, affectueux, applaudissement ; 

le Pape a parlé, tout de suite, de ces jours de prière pour l’unité des chrétiens et commente dans bref le thème choisi pour la Semaine de cet an, « Priée sans cesse » (1 Ts 5,17), en insistant sur la prière, en insistant sur l’unité, possible ; applaudissements encore, silencieux, affectueux, ensuite l’Angelus récité en latin d’un grand nombre de personnes ; 

seulement après, avec simplicité et affection il parle de ce qu’arrivé : « Comme vous savez j’avais accueilli très volontiers l’aimable invitation qui m’avait été tournée à intervenir jeudi passé à l’inauguration de l’an académique du « La Sapienza » – Université de Rome’. Je connais bien cette Université, je l’estime et suis affectionné aux étudiants qui le fréquentent : chaque an dans plus d’occasions beaucoup qu’elles ils viennent à me rencontrer en Vatican, ensemble aux collègues des autres Universités. Malheureusement, comme il est connu, le climat qui s’était créé a rendu inopportune ma présence à la cérémonie. J’ai sursis malgré moi, mais j’ai voulu de toute façon envoyer le teste de moi préparé pour l’occasion « ; 

comme déjà, dans son intervention écrite, envoyé à l’université, il explique qu’est-ce que devrait être l’université : « À l’ambiance universitaire, qui pour des longs ans a été mon monde, ils me lient l’amoure pour la recherche de la vérité, pour la comparaison, pour un dialogue franc et respectueuse des réciproques positions »; 

pour combien il a dit la Papa à l’Angelus, je renvoie à teste officiel écrit que, j’espère, arrive demain sur le site Vatican ou autre sûr ; 

il y a quelque chose que je voudrais ajouter, le climat qui on respirait, une attente pas seulement de ce qu’il aurait dit, mais de sa présence, en effet, après avoir parlé de l’unité des chrétiens, à un certain point, je ne me rappelle pas bien lorsque, le Pape a été dans silence quelque minute, très peu des minutes, toutefois, normalement lorsque le Pape tait, la place applaudit, cris « Vive le Pape » ou « Benedetto, Benedetto », mais il y a eu silence dans de ces peu minutes, il y avait attente, il y avait le regard tourné vers d’lui, peut-être, pour la première fois, ou de la première à Place San Pietro, la merveille que nous devrions toujours éprouver devant les dons qui Dieu continument nous font, le don d’être ensemble ce matin tous ensemble, le don d’être « Église », le don d’avoir « Pietro » entre nous, comme il était écrit sur beaucoup de banderoles, le don d’avoir un Père, un « Saint Père » comme Pape Benoît ; 

comme j’ai écrit déjà je poste le teste de l’ « Angelus » qu’il arrive de source sûre ; 

Gabriella, Roma, 20 janvier 2008, 18,30; 

Angélus du 13 janvier

14 janvier, 2008

du site: 

http://www.zenit.org/article-17024?l=french

Angélus du 13 janvier

Texte intégral

ROME, Mardi 1er janvier 2008 (ZENIT.org

) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée à l’occasion de la prière de l’Angélus, ce dimanche 13 janvier, en présence des pèlerins réunis place Saint-Pierre.

AVANT L’ANGELUS

Chers frères et sœurs,

Avec la fête du Baptême de Jésus, que nous célébrons aujourd’hui, s’achève le temps liturgique de Noël. L’Enfant que les Mages étaient venus adorer de l’Orient, à Bethléem, en offrant leurs dons symboliques, nous le retrouvons maintenant adulte, au moment où il se fait baptiser dans le fleuve du Jourdain par le grand prophète Jean (cf. Mt 3, 13). L’Evangile fait remarquer que lorsque Jésus sortit de l’eau après avoir reçu le baptême, les cieux s’ouvrirent et l’Esprit Saint descendit sur lui comme une colombe (cf. Mt 3, 16). On entendit alors une voix venue du ciel qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour » (Mt 3, 17). Ce fut sa première manifestation publique après environ trente ans de vie cachée à Nazareth. Outre Jean Baptiste, ses disciples furent également des témoins oculaires de cet événement singulier. Certains d’entre eux commencèrent à le suivre à partir de ce moment (cf. Jn 1, 35-40). Ce fut en même temps une christophanie et une théophanie : tout d’abord Jésus se manifesta en tant que Christ, terme grec traduisant le mot hébreu Messia, qui signifie « oint » : Il ne fut pas oint avec de l’huile à la manière des rois et des grands prêtres d’Israël, mais avec l’Esprit Saint. Dans le même temps, aux côtés du Fils de Dieu apparurent les signes de l’Esprit Saint et du Père céleste.Quelle est la signification de cet acte que J

ésus a voulu accomplir – en vainquant la résistance du Baptiste – pour obéir à la volonté du Père (cf. Mt 3, 14-15) ? Son sens profond n’apparaîtra qu’à la fin de l’existence terrestre du Christ, c’est-à-dire dans sa mort et sa résurrection. En se faisant baptiser par Jean en même temps que les pécheurs, Jésus a commencé à prendre sur lui le poids du péché de l’humanité tout entière, comme Agneau de Dieu qui « enlève » le péché du monde (cf. Jn 1, 29). Une œuvre qu’Il a accomplie pleinement sur la croix, lorsqu’il a reçu également son « baptême » (cf. Lc 12, 50). En effet, en mourant il s’ « immerge » dans l’amour du Père et répand l’Esprit Saint, afin que ceux qui croient en Lui puissent renaître de cette source intarissable de vie nouvelle et éternelle. Toute la mission du Christ se résume ainsi : nous baptiser dans l’Esprit Saint, pour nous libérer de l’esclavage de la mort et « nous ouvrir le ciel », c’est-à-dire l’accès à la vie véritable et pleine, qui sera « une immersion toujours nouvelle dans l’immensité de l’être, tandis que nous sommes simplement comblés de joie » (Spe salvi, 12).

C’est également ce qui s’est produit pour les treize enfants auxquels j’ai administré le sacrement du Baptême, ce matin dans la Chapelle Sixtine. Invoquons pour eux et pour leurs familles, la protection maternelle de la Très Sainte Vierge Marie. Et prions pour tous les chrétiens afin qu’ils comprennent toujours mieux le don du Baptême et s’engagent à le vivre avec cohérence, en témoignant de l’amour du Père, du Fils et de l’Esprit Saint.

APRES L’ANGELUS

On célèbre aujourd’hui la Journée mondiale du migrant et du réfugié qui, cette année, place les jeunes migrants au centre de l’attention. Nombreux sont en effet les jeunes qui sont poussés à vivre loin de leurs familles et de leurs pays, pour différentes raisons. Les filles et les mineurs sont particulièrement à risque. Certains enfants et adolescents sont nés et ont grandi dans des « camps de réfugiés » : eux aussi ont droit à un avenir ! Je félicite ceux qui s’engagent en faveur des jeunes migrants, de leurs familles, pour leur intégration dans le milieu du travail et de l’école ; j’invite les communautés ecclésiales à accueillir avec sympathie les jeunes et les plus petits avec leurs parents, en cherchant à comprendre leur histoire et à favoriser leur insertion. Chers jeunes migrants ! Engagez-vous à construire avec ceux de votre âge, une société plus juste et plus fraternelle, en accomplissant vos devoirs, en respectant la loi et en ne vous laissant jamais emporter par la violence. Je vous confie tous à Marie, Mère de l’humanité tout entière.

A l’issue de l’Angélus le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :

Je vous salue, chers pèlerins francophones, venus pour la prière de l’Angélus. Aujourd’hui, avec la fête du Baptême du Seigneur s’achève le temps de Noël. Fortifiés par les célébrations que nous venons de vivre, puissiez-vous développer chaque jour les grâces de votre Baptême, pour annoncer au monde la Bonne Nouvelle du Salut. Je vous invite tout spécialement à porter une attention renouvelée aux jeunes, qui attendent que les adultes leur transmettent l’Évangile qui seul donne le sens véritable à leur existence. Avec ma Bénédiction apostolique

Angélus du 13 janvier

14 janvier, 2008

du site:

http://www.zenit.org/article-17024?l=french

Angélus du 13 janvier

Texte intégral

ROME, Mardi 1er janvier 2008 (ZENIT.org

) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée à l’occasion de la prière de l’Angélus, ce dimanche 13 janvier, en présence des pèlerins réunis place Saint-Pierre.

AVANT L’ANGELUS

Chers frères et sœurs,

Avec la fête du Baptême de Jésus, que nous célébrons aujourd’hui, s’achève le temps liturgique de Noël. L’Enfant que les Mages étaient venus adorer de l’Orient, à Bethléem, en offrant leurs dons symboliques, nous le retrouvons maintenant adulte, au moment où il se fait baptiser dans le fleuve du Jourdain par le grand prophète Jean (cf. Mt 3, 13). L’Evangile fait remarquer que lorsque Jésus sortit de l’eau après avoir reçu le baptême, les cieux s’ouvrirent et l’Esprit Saint descendit sur lui comme une colombe (cf. Mt 3, 16). On entendit alors une voix venue du ciel qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour » (Mt 3, 17). Ce fut sa première manifestation publique après environ trente ans de vie cachée à Nazareth. Outre Jean Baptiste, ses disciples furent également des témoins oculaires de cet événement singulier. Certains d’entre eux commencèrent à le suivre à partir de ce moment (cf. Jn 1, 35-40). Ce fut en même temps une christophanie et une théophanie : tout d’abord Jésus se manifesta en tant que Christ, terme grec traduisant le mot hébreu Messia, qui signifie « oint » : Il ne fut pas oint avec de l’huile à la manière des rois et des grands prêtres d’Israël, mais avec l’Esprit Saint. Dans le même temps, aux côtés du Fils de Dieu apparurent les signes de l’Esprit Saint et du Père céleste.Quelle est la signification de cet acte que J

ésus a voulu accomplir – en vainquant la résistance du Baptiste – pour obéir à la volonté du Père (cf. Mt 3, 14-15) ? Son sens profond n’apparaîtra qu’à la fin de l’existence terrestre du Christ, c’est-à-dire dans sa mort et sa résurrection. En se faisant baptiser par Jean en même temps que les pécheurs, Jésus a commencé à prendre sur lui le poids du péché de l’humanité tout entière, comme Agneau de Dieu qui « enlève » le péché du monde (cf. Jn 1, 29). Une œuvre qu’Il a accomplie pleinement sur la croix, lorsqu’il a reçu également son « baptême » (cf. Lc 12, 50). En effet, en mourant il s’ « immerge » dans l’amour du Père et répand l’Esprit Saint, afin que ceux qui croient en Lui puissent renaître de cette source intarissable de vie nouvelle et éternelle. Toute la mission du Christ se résume ainsi : nous baptiser dans l’Esprit Saint, pour nous libérer de l’esclavage de la mort et « nous ouvrir le ciel », c’est-à-dire l’accès à la vie véritable et pleine, qui sera « une immersion toujours nouvelle dans l’immensité de l’être, tandis que nous sommes simplement comblés de joie » (Spe salvi, 12).

C’est également ce qui s’est produit pour les treize enfants auxquels j’ai administré le sacrement du Baptême, ce matin dans la Chapelle Sixtine. Invoquons pour eux et pour leurs familles, la protection maternelle de la Très Sainte Vierge Marie. Et prions pour tous les chrétiens afin qu’ils comprennent toujours mieux le don du Baptême et s’engagent à le vivre avec cohérence, en témoignant de l’amour du Père, du Fils et de l’Esprit Saint.

APRES L’ANGELUS

On célèbre aujourd’hui la Journée mondiale du migrant et du réfugié qui, cette année, place les jeunes migrants au centre de l’attention. Nombreux sont en effet les jeunes qui sont poussés à vivre loin de leurs familles et de leurs pays, pour différentes raisons. Les filles et les mineurs sont particulièrement à risque. Certains enfants et adolescents sont nés et ont grandi dans des « camps de réfugiés » : eux aussi ont droit à un avenir ! Je félicite ceux qui s’engagent en faveur des jeunes migrants, de leurs familles, pour leur intégration dans le milieu du travail et de l’école ; j’invite les communautés ecclésiales à accueillir avec sympathie les jeunes et les plus petits avec leurs parents, en cherchant à comprendre leur histoire et à favoriser leur insertion. Chers jeunes migrants ! Engagez-vous à construire avec ceux de votre âge, une société plus juste et plus fraternelle, en accomplissant vos devoirs, en respectant la loi et en ne vous laissant jamais emporter par la violence. Je vous confie tous à Marie, Mère de l’humanité tout entière.

A l’issue de l’Angélus le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :

Je vous salue, chers pèlerins francophones, venus pour la prière de l’Angélus. Aujourd’hui, avec la fête du Baptême du Seigneur s’achève le temps de Noël. Fortifiés par les célébrations que nous venons de vivre, puissiez-vous développer chaque jour les grâces de votre Baptême, pour annoncer au monde la Bonne Nouvelle du Salut. Je vous invite tout spécialement à porter une attention renouvelée aux jeunes, qui attendent que les adultes leur transmettent l’Évangile qui seul donne le sens véritable à leur existence. Avec ma Bénédiction apostolique

Angélus du 1er janvier 2008

2 janvier, 2008

du site: 

http://www.zenit.org/article-16956?l=french

Angélus du 1er janvier 2008

ROME, Mardi 1er janvier 2008 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée à l’occasion de la prière de l’Angélus, le mardi 1er janvier, en présence des pèlerins réunis place Saint-Pierre.

AVANT L’ANGELUS

Chers frères et sœurs !

Nous avons commencé une nouvelle année et je forme le vœu qu’elle soit pour tous, sereine et féconde. Je la confie à la protection céleste de la Vierge que la liturgie nous fait aujourd’hui invoquer avec son titre le plus important, celui de Mère de Dieu. Par son « oui » à l’Ange, le jour de l’Annonciation, la Vierge a conçu en son sein, grâce à l’Esprit Saint, le Verbe éternel, et la nuit de Noël, elle lui a donné le jour. A Bethléem, dans la plénitude des temps, Jésus est né de Marie : le Fils de Dieu s’est fait homme pour notre salut et la Vierge est devenue véritablement Mère de Dieu. Cet immense don que Marie a reçu n’est pas réservé à elle seulement. Il est pour nous tous. Dans sa virginité féconde, en effet, Dieu a donné « au genre humain les trésors du salut éternel… car elle nous a permis d’accueillir l’auteur de la vie » (cf. collecte). Par conséquent, après avoir donné une chair mortelle au Fils Unique de Dieu, Marie est devenue mère des croyants et de l’humanité tout entière.

Et c’est précisément au nom de Marie, mère de Dieu et des hommes, que depuis 40 ans on célèbre, le premier jour de l’année, la Journée mondiale de la paix. Le thème que j’ai choisi pour cette occasion est : « Famille humaine, communauté de paix ». L’amour même qui construit la famille, cellule vitale de la société, et la garde unie, favorise l’instauration entre les peuples de la terre de ces relations de solidarité et de collaboration qui conviennent à des membres de l’unique famille humaine. Le Concile Vatican II le rappelle lorsqu’il affirme que « tous les peuples forment une seule communauté ; ils ont une seule origine… ils ont aussi une seule fin dernière, Dieu » (cf. Déclaration Nostra aetate, 1). Il existe par conséquent un lien étroit entre famille, société et paix. « Celui qui, même inconsciemment, entrave l’institution familiale – comme je le fais observer dans le Message pour cette Journée de la Paix – rend fragile la paix dans la communauté tout entière, nationale et internationale, parce qu’il affaiblit ce qui, de fait, est la principale ‘agence’ de paix » (n. 5). Et d’ailleurs, « nous ne vivons pas les uns à côté des autres par hasard ; nous parcourons tous un même chemin comme hommes et donc comme frères et sœurs » (n. 6). C’est alors vraiment important que chacun assume ses responsabilités devant Dieu et reconnaisse en Lui la source originelle de sa propre existence et de celle d’autrui. De la conscience de cela naît un engagement à faire de l’humanité une véritable communauté de paix, basée sur une « loi commune, qui permette à la liberté d’être vraiment elle-même, et non pas un arbitraire aveugle, et qui protège le faible des abus du plus fort » (n. 11).

Que Marie, Mère du Prince de la paix, soutienne l’Eglise dans son action inlassable au service de la paix, et aide la communauté des peuples, qui célèbre en 2008 le 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, à parcourir un chemin de solidarité authentique et de paix stable.APRES L’ANGELUS

A l’occasion de la Journée mondiale de la paix, d’innombrables initiatives sont promues par les communautés ecclésiales sur tous les continents. Je transmets mon appréciation à tous les promoteurs et les participants,avec l’encouragement à être toujours et partout témoins de paix et de réconciliation. Je salue en particulier ceux qui sont à l’origine de la manifestation appelée « Paix dans toutes les terres », organisée par la Communauté de Sant’Egidio à Rome et dans de nombreuses autres villes du monde.

A l’issue de l’Angélus le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :

À vous tous, chers pèlerins francophones, j’adresse mes salutations cordiales. Que la Vierge Marie soit votre guide chaque jour et que, comme elle, vous soyez disponibles à l’œuvre de l’Esprit Saint en vous. Priant pour que, tout au long des jours, le Seigneur vous accorde, ainsi qu’à vos familles, la paix et l’espérance, je vous souhaite une heureuse et sainte année. Avec ma Bénédiction apostolique.

Les Paroles du Pape à l’Angelus du 26.12.07

26 décembre, 2007

du site:

http://www.korazym.org/news1.asp?Id=26877

Les Paroles du Pape à l’Angelus du 26.12.07 (traduction Reverso) 

Chers frères et sœurs ! 

Au lendemain des Noel, la liturgie nous fait célébrer la « naissance au ciel » du premier martyre, saint Etienne « Plein de foi et d’Esprit Saint » (At. 6,5), il fut choisi comme diacre dans la Communauté de Jérusalem, ensemble avec autres six disciples de culture grecque. Avec la force qui venait de Dieu, Etienne accomplissait nombreux miracles et il annonçait dans les synagogues l’Évangile avec « sagesse inspirée ». Il fut lapidé aux portes de la ville et mourut, comme Jésus, en invoquant pardon pour ses meurtriers (At. 7.59-60). Le lien profond qui unit Christ à son premier martyre Etienne est la Charité divine : les mêmes Amoure qui poussèrent le Fils de Dieu à déshabiller si même et à se faire obéissant jusqu’à la mort de croix (cfr Fil 2.6-8), a ensuite poussé les Apôtres et les martyres à donner à la vie pour l’Évangile. Il faut toujours remarquer cette caractéristique distinctive du martyre chrétien: il est exclusivement un acte d’amoure, vers Dieu et vers les hommes,

compris les persécuteurs . Donc nous aujourd’hui, dans le saint Eucharistie, prions les Seigneur qu’il nous enseigne « amères même à nos ennemis sur l’exemple de [ Etienne ] qui en mourant pria pour son persécuteurs » (Oraison « collecta »). Combien de fils et filles de l’Église dans le cours des siècles ont suivi cet exemple ! De la première persécution à Jérusalem à ces des empereurs romains, jusqu’aux rangs des martyres de nos temps. Pas rarement, en effet, même aujourd’hui elles arrivent des nouvelles de diverses parties du monde de missionnaires, de prêtres, d’évêques, religieux, religieuses et fidèles laïques persécutés, emprisonnés, torturés, privés de la liberté ou empêchés dans l’exercer parce que des disciples de Christ et des apôtres de l’Évangile ; parfois il se souffre et on meurt même pour la communion avec l’Église universelle et la fidélité à le Pape. Dans la Lettre Encyclique « Spe Salvi » (cfr n. 37), en se rappelant de l’expérience de la martyre vietnamien Paolo le-bao-Thin (mort dans 1857), je fais remarquer que la souffrance est transformée en joie au moyen de la force de l’espoir qui provient de la foi. Le martyre chrétien, comme Christ et au moyen de l’union avec Lui, « elle accepte dans son intime la croix, les mortes et elle la transforme dans une action de amoure. Ce qui de l’extérieur est violence brutale, de l’intérieur devient un acte de amoure qu’il s’offre totalement. La violence ainsi se transforme dans amoure et donc les mortes en vie « (Homélie à Marienfeld – à Cologne, 20 août 2005). Le martyre chrétien il actualise la victoire de l’amoure sur la haine et sur les mortes. Nous prions pour combien ils souffrent à motive de la fidélité à Christ et à son Église. Marie très sainte, Reine des Martyres, nous aides à être des témoins croyables de l’Évangile, en répondant aux ennemis avec la force désarmante de la vérité et de la charité.

Angélus du dimanche 16 décembre

17 décembre, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16877?l=french

 

Angélus du dimanche 16 décembre

Texte intégral

ROME, Dimanche 16 décembre 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la méditation prononcée par le pape à l’occasion de la prière de l’Angélus, ce dimanche, à midi.

AVANT L’ANGELUS

Chers frères et sœurs,

« Gaudete in Domino semper – Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur » (Ph 4, 4). Par ces paroles de saint Paul s’ouvre la messe du IIIe Dimanche de l’Avent qui est par conséquent appelé dimanche « gaudete ». L’apôtre exhorte les chrétiens à se réjouir parce que la venue du Seigneur, c’est-à-dire son retour glorieux, est certain et ne tardera pas. L’Eglise fait sienne cette invitation, alors qu’elle se prépare à célébrer Noël, et son regard se dirige toujours plus vers Bethléem. En effet, nous attendons la seconde venue du Christ avec une espérance sûre, parce que nous avons connu la première. Le mystère de Bethléem nous révèle le Dieu-avec-nous, le Dieu qui nous est proche, pas simplement au sens spatial, et temporel. Il est proche de nous parce qu’il a en quelque sorte ‘épousé‘ notre humanité. Il a pris sur lui notre condition, en choisissant d’être comme nous en toute chose, excepté le péché, pour nous faire devenir comme Lui. La joie chrétienne jaillit donc de cette certitude : Dieu est proche, il est avec moi, il est avec nous, dans la joie et dans la douleur, dans la santé et dans la maladie, comme un ami et un époux fidèle. Et cette joie demeure aussi dans l’épreuve, dans la souffrance même, et elle reste, non en superficie, mais au plus profond de la personne qui se confie à Dieu et met en Lui sa confiance.

Certains se demandent : mais, cette joie est-elle encore possible aujourd’hui ? La réponse, ils la donnent par leur vie, les hommes et les femmes de tout âge et de toute condition sociale, heureux de consacrer leur existence aux autres ! La bienheureuse Mère Teresa de Calcutta n’a peut-être pas été, à notre époque, un témoin inoubliable de la vraie joie évangélique ? ». Elle vivait chaque jour en contact avec la misère, la dégradation humaine, la mort. Son âme a connu l’épreuve de la nuit obscure de la foi, et pourtant, elle a donné à tous le sourire de Dieu.Nous lisons dans un de ses

écrits : « Nous attendons avec impatience le paradis, où il y a Dieu, mais il est en notre pouvoir d’être au paradis dès ici-bas, et dès ce moment-ci. Etre heureux avec Dieu signifie : aimer comme lui, aider comme lui, donner comme lui, servir comme lui » (La joie du Don, Seuil, Paris, 1975).

La joie entre dans le cœur de qui se met au service des petits et des pauvres. En qui aime ainsi, Dieu fait sa demeure, et l’âme est dans la joie. Si au contraire, on fait du bonheur une idole, on se trompe de chemin, et il est vraiment difficile de trouver la joie dont parle Jésus. C’est malheureusement la proposition des cultures qui mettent le bonheur individuel à la place de Dieu, une mentalité qui a son effet emblématique dans la recherche du plaisir à tout prix, dans la diffusion de l’usage de drogues en guise de fuite, de refuge dans des paradis artificiels, qui se révèlent ensuite comme totalement illusoires.

Chers frères et sœurs, à Noël aussi on peut se tromper de chemin, échanger la vraie fête avec celle qui n’ouvre pas le cœur à la joie du Christ. Que la Vierge Marie aide tous les chrétiens, et les hommes à la recherche de Dieu, à arriver enfin à Bethléem, pour rencontrer l’Enfant qui est né pour nous, pour le salut et le bonheur de tous les hommes.

APRES L’ANGELUS

Je désire saluer avant tout les enfants et les adolescents de Rome, venus nombreux cette année encore pour recevoir la bénédiction des Bambinelli’ de leurs crèches. Très chers enfants, c’est avec beaucoup d’affection que je vous souhaite un bon Noël, à vous et à vos familles. Et en remerciant le Centre des Oratoires romains qui organise cette belle initiative, j’exhorte les prêtres, les parents et les catéchistes à collaborer avec enthousiasme à l’éducation chrétienne des plus petits.

Voici ce que le pape a dit en français :

Je vous salue chers pèlerins de langue française, présents pour la prière de l’Angélus. En ce temps de l’Avent, puissiez-vous vous préparer à la venue du Sauveur avec la joie de ceux qui savent que l’espérance ne déçoit pas, priant de manière renouvelée pour la paix dans les parties du monde en conflit, afin que tous nos frères, notamment les enfants, puissent bénéficier du don de la paix, dont tous ont besoin. Avec ma Bénédiction apostolique.

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