LE PARADIS DE DIEU EST LE COEUR DE L’HOMME

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Fête des archanges 29 septembre

LE PARADIS DE DIEU EST LE COEUR DE L’HOMME

« Deliciae meae esse cum filiis hominum (Prov. VII,31). Le paradis de Dieu est, pour ainsi dire, le coeur de l’homme.
Dieu vous aime? Aimez-le. (…)

Prenez l’habitude de lui parler seul à seul, familièrement, avec confiance et amour, comme à un ami, le plus cher que vous ayez et qui vous aime le plus.
Et si c’est une grande erreur, comme on a dit, de traiter Dieu avec méfiance (…), c’est une erreur encore plus grande de penser que converser avec Dieu ne soit qu’ennui et amertume.
Non, ce n’est pas vrai : Non… habet amaritudinem conversatio illius, nec taedium convictus illius (parce que sa compagnie ne porte pas d’amertume, ni douleur sa convivence) (Sag. VIII, 16). Demandez-le aux âmes qui l’aiment d’un amour vrai et elles vous diront que dans les peines de leurs vies, elles ne trouvent de soulagement plus grand et plus vrai que dans la conversation amoureuse avec Dieu.
On ne vous demande pas encore une application mentale continue, telle que vous deviez oublier toutes vos affaires et vos divertissements.
Mais l’on vous demande que, sans délaisser vos occupations, vous fassiez envers Dieu ce que vous faites envers ceux qui vous aiment et que vous aimez.
Votre Dieu est toujours auprès de vous, bien plus, il est en vous: In ipso… vivimus, et movemur, et sumus (Actes XVII, 28).
Il n’y a pas de portier, si vous désirez lui parler; au contraire, Dieu aime que vous vous confiez à Lui.
Parlez-Lui de vos affaires, de vos projets, de vos peines, de vos peurs, et de tout ce qui vous appartient.
Faites-le surtout, comme je vous l’ai dit, en confiance et le coeur ouvert, parce que Dieu n’a pas coutume de parler à l’âme qui ne lui parle pas; en effet celle-ci, peu habituée à lui parler, comprendrait bien peu s’Il s’adressait à elle.
Dieu sans attendre que vous alliez à Lui, vous devance et se présente à vous, lorsque vous desirez son amour, portant alors les grâces et les remèdes dont vous avez besoin. Il attend seulement que vous lui parliez, pour vous montrer qu’il est proche de vous, prêt à vous écouter et à vous consoler (…)
Notre Dieu habite en haut des cieux, mais il ne dédaigne pas passer jour et nuit avec ses enfants fidèles et il leur fait partager ses divines consolations, dont une seule surpasse tous les délices de ce monde, et seul celui qui ne les a jamais goûtées, ne les désire pas. Gustate et videte quoniam suavis est Dominus (Ps XXXIII,9). »
Des “Oeuvres ascétiques” de St. Alphonse Marie de Ligure (CSSR, Rome 1933, Vol I, pp. 316-318).

Prière
O mon Jésus, aie pitié de moi. Je t’offre mon coeur ingrat, mais repenti. Oui, mon Rédempteur, je me repens surtout de t’avoir méprisé. Je m’en repens et je t’aime de toute mon âme.
Oui, mon Sauveur, mon Dieu, je t’aime, je t’aime. Ou plutôt, que ce soit toi qui me rappelles toujours combien tu as souffert pour moi, afin que je n’oublie plus de t’aimer. (de St. Alphonse M. de Ligure)

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