(La) MEDITATION – par Enzo Bianchi
12 mars, 2018http://www.abbaziaborzone.it/wp-content/uploads/2008/12/MEDITAZIONE.htm
Raffaello, Jésus dans le jardin des oliviers
(Google traduction de l’italien)
(La) MEDITATION – par Enzo Bianchi
Le caractère propre de la méditation chrétienne a été saisi par l’ancien christianisme dans son application et dans sa relation avec la Bible. Brisé ou affaibli, cette relation au cours des siècles d’exil de l’Ecriture de l’église, il a, à l’époque de la dévotion moderne, et surtout à l’époque baroque, à une floraison de nombreuses formes de méthodes de méditation, de plus en plus schématique et complexe, isolé et absolutisées, qui appliqué à plus et des sujets plus détaillés de la méditation (la vie des saints, des doctrines des théologiens, etc.), jusqu’à tomber dans nell’artificiosità lourd, la rationalisation et l’intellectualisation, la gymnastique psychologique.
Après tout, il y avait le moment historique de l’émergence et l’émergence de la conscience riflessa.?Per la Bible « méditent » (Hagah en hébreu) ??signifie « souffle », « murmure », « absolue à voix basse, » et vous applique à la Torah, la révélation écrite de la volonté de Dieu. la méditation biblique vise comme objectif la connaissance de la volonté de Dieu, pour pouvoir pratiquer, en direct, obéir. La meditari latine se réfère étymologiquement à l’idée d’exercice, répétez les conduisant au stockage, l’assimilation d’un mot qui ne doit pas être compris simplement, mais a vécu, incarné.
La méditation est donc organique à un acte de lecture qui est «l’incarnation» de la Parole. Ce n’est pas par hasard que la terminologie biblique et ensuite la littérature chrétienne parlent de la mandoline du mot, de mâcher et de ruminer les Écritures. Et si l’usage linguistique est venu de mettre de côté meditari exercere à des activités physiques et celles de l’esprit, il est vrai que la méditation a été conçu comme une application de tout être personnel: « Pour la méditation ancienne est de lire un texte et d’apprendre à mémoire dans le sens le plus fort de cet acte, qui est, avec tout son être: avec le corps de la bouche de la prononciation, la mémoire qui le fixe, étant entendu qu’il comprend un sens, avec l’intention qui veulent mettre en pratique »(Jean Leclercq).
Ce lien entre le corps et la méditation, entre la lecture priante et gestes est clairement visible dans de nombreuses attitudes des moteurs et le basculement du corps et la tête qui rythment la récitation des versets coraniques ou des écoles talmudiques. Mais même dans les monastères chrétiens, la pratique de la lectio divina a toujours essayé de lier corps et lecture: le mot doit être imprimé dans le corps! Hugues de Saint-Victor (XIIe siècle) distingue la cogitatio, qui est l’analyse conceptuelle des mots, le meditatio, qui est plutôt l’empathie.
La méditation passe donc de la lecture à la prière et à la contemplation. Nous comprenons pourquoi la méditation chrétienne conduira inévitablement à faire référence à la lectio divina, c’est la pratique de la lecture d’écoute à l’Écriture menée non à des fins spéculatives, mais sage et respectueuse du mystère, qui cherche à faire ressortir la Parole de Dieu pour amener le croyant de s’appliquer au texte et le texte lui-même dans un processus dialogique qui devient prière et conduit à la mode de vie conforme à la volonté de Dieu exprimée dans le récit biblique.
Ce processus a été développé comme un voyage en quatre étapes définies lectio respectivement, meditatio, oratio, la méditation contemplatio.?La est l’opération spirituelle (c.-à-mouvement par l’Esprit Saint et mis en œuvre par l’homme tout entier, corps et intelligence) qu’en écoutant de la parole conduit à la réponse de la prière et de la vie au Dieu qui exprime sa volonté à travers la parole biblique.
Cette centralité de l’Écriture dans la méditation chrétienne n’est pas accidentelle, mais découle directement de leur caractère du christianisme: Dieu révèle parler, et sa révélation finale est le Verbe fait chair, Jésus-Christ. Par conséquent, la méditation chrétienne sera toujours à la recherche d’appropriation et intériorisation de la Parole de Dieu. Si ce mot de l’Écriture est un sacrement, il est vrai aussi qu’il atteint l’homme dans les rues de l’existence, des rencontres humaines, des événements la vie. Mais même alors, le croyant est appelé à lire et à écouter, afin d’approfondir, d’interpréter la pensée et la réflexion, la méditation, qui est, de donner un sens des événements et des réunions, puis discerner la présence, la Parole de Dieu dans le monde et dans l’histoire, et donc de vivre selon lui. De plus, la lecture du livre des Écritures doit accompagner celle du livre de la nature et du livre de l’histoire.
La méditation chrétienne ne consiste pas dans un domaine technique, ni jamais peut être affecté comme une fin au sujet de sa propre subjectivité, mais essaie toujours d’ouvrir le sujet à l’altérité, la communion dans la charité et guide d’avoir en eux-mêmes le même sentiment et la même voulant qu’ils étaient en Christ Jésus.