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NOTRE DAME DE GUADALUPE – 12 DICEMBRE (MF)

11 décembre, 2017

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(le texte est long et je ne mets pas des parties, qui sont quand même très belles et intéressantes)

NOTRE DAME DE GUADALUPE – 12 DICEMBRE (MF) 

Publié le 14 octobre 2014 par François-Xavie

Le contexte historique
(cette partie ne le met pas )

II. L’Apparition

NOTRE DAME APPARAIT
Le samedi 9 décembre 1531, Juan Diego, un indien aztèque de 56 ans baptisé en 1525 était veuf et avait un esprit simple, voire presque enfantin. Il s’en allait à pied, tôt le matin à Tlaltelolco distant de 15 kms, assister chez les Franciscains à la Messe en l’honneur de la Vierge.
Le jour se levait sur la colline de Tepeyac dont il s’approchait lorsqu’il entendit, venant d’un point invisible, un chant d’une multitude d’oiseaux, une musique telle qu’il n’en avait jamais entendue de semblable. Enveloppé d’harmonies célestes, il s’arrêta stupéfait, cherchant à découvrir leur provenance. Son regard se porta au-delà de la colline sur les couleurs éclatantes du soleil levant qu’il ne voyait pas et il entendit une voix qui dominait la musique : «Juanito, Juan Dieguito». Il avança pour obéir à la voix qui l’appelait par son nom avec l’affection d’une mère pour son enfant. Sans hésiter, il gravit la colline au sommet de laquelle il vit une jeune femme d’une beauté merveilleuse.
Notre Dame était là, paisible !
Elle était là, debout, paisible, qui lui faisait signe. Comme il s’en approchait, émerveillé par ce qu’il voyait et entendait, une telle joie s’empara de lui qu’il ne put faire autrement que s’agenouiller et lui sourire.
Elle était enveloppée d’une lumière qui faisait pâlir le soleil, une lumière qui donnait à l’aride et rocailleuse colline des tons merveilleux. Les feuilles des plantes étincelaient comme des émeraudes ; les tiges et les épines, comme de l’or. Puis la colline se couronna de pierres aux couleurs de l’arc-en-ciel, comme si un feu intérieur les irradiait. La Dame se tenait là, au-dessus de la colline métamorphosée ; elle était d’une telle beauté que Juan Diego en eut le souffle coupé. Ses vêtements, aussi, brillaient de cette même lueur surnaturelle, mais lumière et couleurs disparaissaient devant la splendeur de son visage jeune et la douceur de son regard. Un sourire d’amour et de compassion accueillit Juan Diego qui s’approchait.
– Juanito, mon cher enfant où allez-vous ? demanda-t-elle.
– Ma Dame et mon enfant, répondit-il dans son dialecte, je vais à la Messe à l’église et étudier et apprendre les divins mystères que nous enseigne le prêtre.
-Je veux que tu saches avec certitude, mon cher fils, que je suis la parfaite et toujours Vierge Marie, Mère du vrai Dieu, de qui provient toute vie, le Seigneur de toutes choses, créateur du ciel et de la terre. J’ai un immense désir que l’on construise, en mon honneur, un temple dans lequel je manifesterai mon amour, ma compassion et ma protection. Je suis votre mère pleine de pitié et d’amour pour vous et tous ceux qui m’aiment, me font confiance et recourent à moi. J’écouterai leurs plaintes et je soulagerai leur affliction et leurs souffrances
Notre Dame s’est identifiée par les cinq privilèges que Dieu lui a conférés :
– son Immaculée Conception,
– sa perpétuelle Virginité,
– sa Maternité de Dieu
– sa Maternité de l’Eglise,
– son Assomption.
Juan écoutait attentivement les instructions de la Dame : – Pour que je puisse manifester tout mon amour, allez maintenant chez l’évêque, à Mexico, et dites-lui que je vous envoie lui faire connaître le grand désir que j’ai de voir construire, ici, un temple qui me soit dédié. Dites-lui exactement ce que vous avez vu et entendu et sachez que je vous en serai reconnaissante et vous récompenserai. Vous verrez que ce dérangement en vaut la peine. Maintenant que vous avez entendu ce que je souhaite, allez, mon fils, et faites de votre mieux.
Juan s’inclina et dit : – C’est avec joie, très cher Dame, que je m’en vais faire ce que vous demandez. Avec votre permission, je vais prendre congé.
Sans attendre de voir ce que devenait la Dame, il fit demi-tour, descendit la colline en courant, arriva sur la route et entra dans la ville. Là, il frappa au portail de la maison qu’habitait Mgr Zumarraga, évêque de Mexico.
UNE GRANDE MISSION
Il était tôt et personne, à l’intérieur, ne pouvait se douter de l’importance de sa mission. Il attendit donc patiemment qu’on voulût bien le laisser entrer.
Juan s’agenouillant devant l’évêque, transmit avec soin la demande de la Dame. Il dit qu’il était envoyé par la Mère très belle de Dieu qui lui était apparue, à l’aube, sur la colline de Tepeyac et lui avait demandé de faire part de son désir à l’évêque. Il parla de l’étrange musique, des couleurs lumineuses et de la Dame à la voix si douce qui avait demandé qu’on lui construise un temple. Elle l’avait envoyé le dire à l’évêque et c’est ce qu’il faisait, rapportant tous ses mots, ainsi qu’elle l’avait demandé.
L’évêque écoutait attentivement, hochant la tête, comme s’il sympathisait avec ce pauvre indien qui racontait un rêve étrange et fantastique. Cela ressemblait à une histoire d’aztèque à propos de la déesse de la fertilité dont le temple était à Tepeyac… Mais à quoi pensait donc ce pauvre homme qui avait l’air sincère pour venir à une heure si matinale raconter ses rêves et, en plus, à l’évêque…?
L’évêque essaya de le confondre, mais l’indien n’en changeait pas le moindre détail. Il était sûr de ce qu’il avait vu et entendu et il transmettait le message qu’on lui avait confié. Le prélat, curieux malgré tout d’en connaître davantage sur Juan, le congédia en disant :
«Je réfléchirai à ce que vous m’avez dit. Revenez dans quelques jours».
Juan fut très surpris de voir que l’évêque ne s’empresse pas de répondre au souhait de la Dame. Comment lui, un homme d’Eglise, pouvait-il réagir ainsi face à la Mère de Dieu, pensait-il amèrement ? Quelle foi avait-il donc au fond de son cœur ?
Désespéré, il retourna sur la colline, craignant que son échec ne blesse la Dame, tout en espérant vivement qu’elle comprendrait. Peut-être n’était-il pas le messager voulu… Après tout, il n’était qu’un pauvre indien incapable de choisir les mots qu’il fallait pour impressionner un évêque. Il allait demander à la Dame de choisir quelqu’un de plus digne et de plus influent pour remplir cette mission.
La Dame l’attendait !
Tout en réfléchissant activement, il se rendait vers la colline de Tepeyac lorsque, tout à coup, levant les yeux, il aperçut la merveilleuse lumière. La Dame était là. Il courut à Elle, et tomba à genoux éprouvant maintenant une paix qui effaçait toutes ses appréhensions.
« Ma très douce Dame, dit-il avec tendresse, je vous ai obéi et suis allé chez l’évêque ; je l’ai vu non sans difficulté et lui ai fait votre commission exactement comme vous l’aviez demandé… Il m’a reçu gentiment, m’a écouté avec attention, mais à la façon dont il m’a répondu, j’ai bien vu qu’il ne me croyait pas. Il m’a dit : – Il faudra revenir, mon fils, lorsque j’aurai le temps d’écouter votre histoire. Je réfléchirai à ce que vous m’avez dit et prendrai en considération la sincérité qui vous a conduit jusqu’ici. Très chère Dame, je vois bien qu’il s’imagine que votre souhait d’avoir un temple ici est une histoire que j’invente. Je vous prie, envoyez, pour en faire part, quelqu’un de plus connu et de plus respecté, afin qu’on puisse le croire. Je ne suis qu’un modeste indien que vous avez envoyé en haut lieu comme messager. Aussi ne m’a-t-on pas cru et je n’ai pu que vous causer une grande déception.»
Juan inclina la tête avec déférence en attendant la réponse de la Dame.
Elle lui répondit : «Mon très cher fils, vous devez comprendre qu’il y en a beaucoup de plus nobles à qui j’aurais pu confier mon message et pourtant, c’est vous que je veux pour accomplir cette mission. C’est grâce à vous que mon projet aboutira. Retournez demain chez l’évêque, parlez-lui en mon nom et dites-lui que je désire qu’il entreprenne cette construction. Dites-lui que c’est moi, en personne, la Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu qui vous envoie».
Juan sentit son courage revenir et, rassuré quant à la mission répondit :
«Très douce Dame, je ne vous ferai pas davantage de peine et c’est avec joie que je vais à nouveau transmettre votre vœu. L’évêque ne m’écoutera peut-être pas ou, s’il le fait, peut-être ne me croira-t-il pas, mais je viendrai demain après-midi vous apporter sa réponse. Si vous le permettez, je vais prendre congé. Demeurez en paix jusqu’à ce que je revienne.»
Nouvelle visite à l’évêque
Tôt, le dimanche matin, Juan Diego s’en fut à la messe à Tlaltelolco puis se rendit chez l’évêque qui le reçut de nouveau après une longue attente.
Eclatant en sanglots, il raconta qu’il s’était entretenu une seconde fois avec la Mère de Dieu et qu’elle l’avait supplié d’intercéder auprès de lui pour qu’il fasse construire un temple sur la colline de Tepeyac. «Vraiment, c’était la Mère de Jésus-Christ qui m’envoie», ajouta-t-il.
Cette fois, l’évêque plus compréhensif posa de nombreuses questions à Juan. Non qu’il prît le consciencieux aztèque pour un affabulateur, mais peut être espérait-il quelque preuve. «Mon fils, ce que vous dites m’intéresse. Peut-être pourriez-vous m’apporter un signe de la Dame comme preuve tangible de sa Maternité Divine et du désir qu’elle a de ce temple sur la colline.»
Juan promit d’apporter ce signe et demanda à l’évêque quel était celui qu’il souhaiterait.
Surpris, celui-ci ne lui répondit pas, mais il appela deux membres de son Conseil et leur parla en castillan, langue que Juan ne pouvait comprendre. Il leur demanda d’observer l’Indien et de le suivre jusqu’à l’endroit où il prétendait avoir ses visions pour lui faire un rapport détaillé de tout ce qu’ils verraient et entendraient.
Puis l’évêque congédia Juan.
Les conseillers le suivirent jusqu’à un petit ruisseau au pied de la colline et là, il disparut soudain. Furieux, ils le cherchèrent en vain et décidèrent qu’ils avaient à faire à un fraudeur ou un sorcier. De retour à l’évêché, ils déclarèrent qu’on ne pouvait pas faire confiance à l’indien.
Troisième visite de la Dame
Entre temps, ce dernier avait gravi la colline où l’attendait la belle Dame. Quand il lui fit part de la requête de l’évêque, Elle le rassura en disant : «Qu’il en soit ainsi, mon fils, revenez demain matin chercher le signe qu’il réclame. Quand il l’aura, il vous croira et ne mettra plus en doute votre bonne foi. Sachez que je vous récompenserai de toutes vos peines. Je vous attendrai demain, ici, à l’aube».
En rentrant chez lui, ce soir-là Juan trouva son oncle Juan Barnardino, malade et fiévreux. Fort ennuyé de le voir dans cet état, il passa toute la journée suivante du lundi à le soigner et ne put se rendre à Tepeyac pour revoir la Dame.
Malgré les soins du neveu et les médicaments qu’il lui administrait, I’oncle qui allait plus mal et qui craignait de mourir, demanda à Juan de se lever à l’aube et d’aller au Monastère de Santiago Tlaltelolco chercher un prêtre pour lui donner les derniers sacrements.
Au lever du jour, le mardi 12 décembre, Juan approchait donc de la colline de Tepeyac. Il se disait avec tristesse qu’il n’avait pas tenu la promesse faite à la Vierge Marie tout en estimant que soigner son oncle était un devoir qui primait tous les autres. Mais, s’il prenait un raccourci, la Dame, pensait-il, ne le verrait peut-être pas…
Quatrième visite de la Dame
Il avançait sur le chemin rocailleux lorsqu’il fut soudain arrêté par la Dame qui l’interpellait affectueusement…
«Où allez-vous, mon cher fils. Qu’est-ce qui vous ennuie ?».
Couvert de confusion et craignant de l’avoir déçue, Juan expliqua la mission urgente d’aller chercher un prêtre pour donner les derniers sacrements à son oncle en ajoutant :
«Dès que j’aurai accompli mon devoir, je reviendrai pour transmettre votre message. Pardonnez-moi, ma Dame, soyez patiente, je ne vous mens pas. Demain, je ferai ce que vous désirez. »
Tandis qu’il parlait, Elle le regardait avec une affectueuse compassion et semblait comprendre ses difficultés sans qu’il ait besoin de les expliquer. Elle lui répondit : «Mon cher petit, écoutez ce que je vais vous dire et laissez-le pénétrer dans votre cœur : ne laissez jamais quoi que ce soit vous décourager, vous déprimer. Que rien n’altère votre cœur ni votre comportement. Ne redoutez, non plus, ni la maladie, ni les contrariétés, ni l’inquiétude, ni la douleur. Ne suis-je pas ici, moi votre Mère ? N’êtes-vous pas sous mon ombre et ma protection ? Ne suis-je pas votre fontaine de vie ? N’êtes-vous pas dans les plis de mon manteau, au creux de mes bras ? Que vous faut-il de plus ? Ne soyez pas affligé par la maladie de votre oncle, parce qu’il ne va pas en mourir maintenant. Je vous assure qu’il va guérir.»
En entendant : «Je vous assure qu’il va guérir» Juan se sentit rassuré sur le sort de son oncle. Si la Reine du Ciel disait que tout allait bien, il ne voulait pas la questionner. Il renouvela son offre de porter à l’évêque le signe qu’elle désignerait.
«Eh bien, mon fils, reprit-elle, allez jusqu’au sommet de la colline où vous m’avez vue pour la première fois. Vous y cueillerez les roses qui y poussent et apportez-les moi.»
Ce simple geste exigeait un acte de foi pour cet homme de la terre qui savait qu’à cette saison il n’y avait plus de fleurs, surtout pas de roses et que rien ne poussait sur cette colline.
Juan se hâta de gravir la colline et, à sa grande surprise, il se trouva devant de belles roses telles qu’il n’en avait jamais vu. Il les cueillit et les mit dans son poncho. Puis il les apporta à la Reine du Ciel qui les prit et, de ses mains, les arrangea dans le manteau.
«Mon cher fils, lui dit-elle, ces roses sont le signe que vous devez donner à l’évêque. Dites-lui, de ma part, qu’il doit y voir ma volonté et s’y conformer. Vous êtes mon ambassadeur et vous êtes digne de ma confiance. Lorsque vous arriverez chez l’évêque, dépliez votre poncho, mais seulement en sa présence, et montrez-lui ce que vous portez. Dites-lui ce que vous avez vu et entendu, sans omettre quoi que ce soit. Dites-lui que je vous ai envoyé au sommet de la colline et que vous y avez cueilli ces fleurs. Répétez-lui toute l’histoire pour qu’il vous croie et fasse construire le temple que je demande avec instance.»
Puis, la Dame congédia Juan qui, tout heureux, courut jusqu’à l’évêché, serrant dans son poncho les roses dont il admirait de temps à autre la beauté et le parfum. Il mettait tous ses soins à protéger le précieux fardeau, le signe qui allait prouver à l’évêque la véracité de son histoire.
III. Le Miracle
Quand il arriva au palais épiscopal, le majordome vint à sa rencontre ainsi que d’autres serviteurs du prélat. Il les supplia de dire à l’évêque qu’il voulait le voir, mais personne ne voulait le faire, ils faisaient semblant de ne pas l’entendre, probablement parce qu’il était trop tôt ou parce qu’ils le connaissaient comme étant un importun et qu’il les harcelait; de plus, leurs collègues leur avaient raconté qu’ils l’avaient perdu de vue quand ils l’avaient suivi.
Il attendit longtemps. Quand ils virent qu’il avait attendu longtemps debout, abattu, ne faisant rien, attendant d’être appelé et paraissant avoir quelque chose dans son tilma, ils s’approchèrent de lui afin de savoir ce qu’il portait.
Juan Diego voyant qu’il ne pouvait cacher ce qu’il portait et sachant qu’il serait molesté, bousculé, lacéré, ouvrit un peu son tilma là où se trouvaient les fleurs. En voyant cette variété de roses de Castille hors saison, ils furent complètement stupéfaits parce qu’elles étaient si fraiches, en pleine floraison, si parfumées et si belles. Ils essayèrent de s’en emparer et de tirer quelques-unes mais ne réussirent à aucune des trois fois qu’ils osèrent le faire.
Ils ne réussirent pas parce qu’à chaque fois qu’ils essayaient de les prendre, ils ne purent voir les fleurs réelles. A la place elles paraissaient peintes, imprimées ou cousues sur la toile.
Ils allèrent alors dire à l’évêque ce qu’ils avaient vu l’informant que l’Indien qui était venu à plusieurs reprises voulait le voir et qu’il avait sûrement une raison pour l’avoir attendu avec anxiété si longtemps et être si désireux de le voir. En entendant cela l’évêque comprit qu’il avait apporté la preuve pour confirmer ses dires afin qu’il se conformât à la requête de l’Indien. Il ordonna de le faire entrer immédiatement. Dès son entrée Juan Diego s’agenouilla devant lui comme à l’accoutumée et raconta à nouveau ce qu’il avait vu et admiré ainsi que le message.
Il lui dit : « Monseigneur, j’ai fait ce que tu as commandé, je suis allé dire à mon Ama, ma Dame du ciel, Sainte Marie, précieuse Mère de Dieu que tu as demandé un signe et une preuve afin que tu puisses croire qu’il faut construire une église là où elle l’a demandé; je lui ai aussi dit que je t’avais donné ma parole que je rapporterais un signe et une preuve de son désir comme tu l’as demandé. Elle se montra condescendante et agréa à ta requête. Tôt ce matin elle m’a envoyé te voir à nouveau; je lui demandais une fois encore le signe afin que tu puisses me croire et elle me dit qu’elle me le donnerait et elle s’y conforma.
Elle m’envoya au haut de la colline, là où j’avais l’habitude de la voir, pour cueillir une variété de roses de Castille. Après les avoir cueillies je les lui ai portées, elle les a prises de sa main et les a placées dans mon vêtement afin que je te les porte et te les donne en personne.
Même si je savais que le haut de la colline n’était pas un endroit où pousseraient des fleurs car il y a beaucoup de rochers, de ronces, d’épines, de nopales et de mezquites, j’avais encore des doutes. Quand je me suis approché du haut de la colline, je vis que j’étais au paradis où il y avait une variété d’exquises roses de Castille, couvertes de brillante rosée et je les ai cueillies immédiatement. Elle m’a dit que je devais te les porter et je me suis exécuté afin que tu puisses voir en elles le signe que tu m’as demandé et te conformer à son vœu; aussi et mon message soient crédibles. Voilà. Reçois-les. »
Il déplia son vêtement blanc où il avait mis les fleurs et quand toutes les différentes variétés de roses de Castille tombèrent à terre apparut soudain le dessin de la précieuse Image de la toujours vierge Sainte Marie, Mère de Dieu, comme on la voit aujourd’hui dans l’église de Tepeyac, nommé Guadalupe.
la-virgen-de-guadalupe-estampada-en-la-tilma-de-juan-diegoQuand l’évêque vit l’image, lui et tous ceux présents tombèrent à genoux. On l’admira beaucoup. Ils se levèrent pour la voir, ils tremblèrent et, avec tristesse, ils démontrèrent qu’ils la contemplaient avec leur cœur et leur esprit. L’évêque, avec des larmes de tristesse, pria et implora son pardon pour n’avoir pas accompli son vœu et sa requête. Quand il se releva, il détacha du cou de Juan Diego le vêtement sur lequel apparaissait l’Image de la Dame du ciel. Il le prit et le plaça dans sa chapelle. Juan Diego demeura un jour supplémentaire à l’évêché à la requête de l’évêque.
Le jour suivant l’évêque lui dit:
« Montre nous où la Dame du ciel désire qu’une église soit construite”
Et il invita immédiatement tous ceux présents à s’y rendre.

(lire ce qui suit sur l’image miraculeuse, très importante et très belle)
IV. L’image miraculeuse de Notre-Dame de Guadalupe