Archive pour le 4 juillet, 2016
LA KABBALE – L’UNITÉ, LA QUÊTE DE L’EXTASE, DE LA PERFECTION – PETITS MORCEAUX CHOISIS
4 juillet, 2016http://mecaniqueuniverselle.net/spiritualite/kabbale.php
LA KABBALE – L’UNITÉ, LA QUÊTE DE L’EXTASE, DE LA PERFECTION – PETITS MORCEAUX CHOISIS
La lampe Sainte dit : « l’éternel ne nous demande que le cœur, elle se charge du reste. » Rabbi Éléazar dit : « le secours de l’éternel n’est pas toujours celui dont l’homme croit avoir besoin. »
Rabbi Siméon dit : « celui qui s’attache à l’erreur descend. Et celui qui s’attache au saint, béni soit-il, monte toujours. »
Rabbi Siméon dit : « la grâce du seigneur ne quitte jamais celui qui porte sur son visage l’empreinte du Visage de l’Homme d’en haut. »
Rabbi Siméon dit : « l’homme qui n’a pas de foi n’a pas non plus l’esprit assez serein pour saisir le sens des mystères. Tout ce qu’il entend tourne dans sa tête comme une outre dans l’eau, et il finit par jeter Dehors tout ce qu’il a dans son esprit. »
Rabbi Siméon dit : « si les hommes connaissaient la loi, il saurait qu’il n’y a pas un mot ni une seule lettre dans l’Ecriture qui ne cache des mystères suprêmes et précieux. »
Rabbi Yossé dit : « il n’y a pas un seul versé dans l’Ecriture sainte, quelque insignifiant qu’il paraisse au premier abord, qui ne renferme plusieurs sentiers conduisant au mystère de la sagesse suprême. »
Rabbi Isaac dit : « le sens de la loi est aussi caché que le monde d’où elle provient. »
Rabbi Éléazar dit : « ce n’est pas pour des narrations que l’écriture porte le nom de Loi de vérité, Loi parfaite, Loi de témoignage, Loi plus précieuse que l’or et les joyaux. Car chaque parole de l’écriture cache un mystère. »
Rabbi Ya’akov Ben Sheshet dit : « tout ce qu’un homme sur le chemin de la foi peut imaginer de neuf dans la Loi sert à augmenter et à glorifier la Loi. » Tiré du : livre des principes cabalistiques A. D. Grad
moiseC’est contre cette catégorie que s’élève rabbi Shimon bar Yochai dans le Zohar (Zohar Kidoushim) indiquant clairement que tout le monde à l’obligation d’étudier le Zohar même l’ignorant. De plus, rav Azoulay écrit: « J’ai découvert que l’interdiction d’étudier ouvertement la Cabale n’était valable que jusqu’en 5250 ». A partir de l’année 5250, il est permis d’étudier la Cabale et le Zohar.
Depuis 5300, il est souhaitable, nécessaire et préférable que toute personne entreprenne l’étude de la Cabale, les grands et les petits, les personnes savantes et les personnes simples parce que c’est la seule chose qui, dans le futur, induira la délivrance, et rien d’autre.
Nous avons déjà expliqué le sens de cette affirmation du Zohar: si ceux qui étudient la Torah abaissent leur intériorité et l’intériorité de la Torah, c’est à dire la Cabale, et la délaissent comme une chose inutile dans ce monde, ils sont comme des aveugles qui se heurtent à un mur.
71. En agissant ainsi, ils renforcent leur extériorité, autrement dit ce qui est utile au corps. Ils élèvent l’extériorité de la Torah par rapport à son intériorité. Ils font ainsi en sorte que les parties constituant l’extériorité du monde dans son ensemble soient renforcées par rapport à celles de l’intériorité, chacune étant contre la partie lui correspondant parce que l’extériorité d’Israël qui représente les peuples des nations à l’intérieur d’Israël, est renforcée et annule l’intériorité d’Israël, les grands de la Torah.
L’extériorité des peuples des nations, ceux qui causent les destructions, est alors renforcée et annule leur intériorité, c’est à dire les justes des peuples des nations. L’extériorité du monde entier, les peuples des nations, est renforcée et annule les fils d’Israël qui représentent l’intériorité du monde. Tous les destructeurs de cette génération du monde lèvent alors la tête et, d’une manière générale, souhaitent la destruction des fils d’Israël, comme il est dit dans le Talmud (Iavamot, 63): « Tous les désordres surviennent dans le monde uniquement pour Israël » ainsi qu’il est écrit dans le Zohar, ce sont eux (ceux d’Israël qui méprisent l’étude de la Cabale) qui sont la raison de la pauvreté, des crimes, des vols, des exterminations dans le monde entier ». Après nos transgressions, nous sommes devenus les témoins des prophéties du Zohar, d’autant plus que le châtiment concerne les meilleurs d’entre nous, comme il est dit dans le Talmud (B »K, 60) : « Cela (le décompte) commence à partir des justes ». De toute la fleur de la Torah qu’Israël avait en Pologne, en Lituanie, il ne nous est plus resté que quelques uns qui sont chargés de réparer cette terrible défiguration.
C’est uniquement de notre étude de la Cabale que dépend le bien- être de chacun, de tout notre peuple et du monde entier ainsi que de son attitude vis à vis de nous. Si chacun de nous, rescapés du passé, s’engage, de toute son âme et de tout son cœur, à magnifier l’intériorité de la Torah et à lui accorder la place qui lui revient dans son cœur, son étude et ses actes pour la placer au-dessus de ses préoccupations éphémères et insignifiantes, alors chacun sera digne de renforcer son intériorité, autrement dit l’Israël qui est en lui, c’est-à-dire les besoins de son âme, par rapport à son extériorité, les peuples des nations qui sont en lui et qui représentent les besoins du corps.
Cette force agira également sur l’ensemble du peuple d’Israël tant que les peuples des nations qui sont en lui ne prendront conscience et ne reconnaîtront l’importance et la grandeur des grands d’Israël sur eux, n’écouteront et se soumettront, alors l’intériorité des peuples des nations, les justes des peuples des nations, sera renforcée et soumettra son extériorité, les destructeurs du monde. L’intériorité du monde, Israël, surpassera en grandeur et en importance l’extériorité du monde, les peuples des nations.
C’est alors que tous les peuples des nations prendront conscience et accepteront l’importance d’Israël, et la prophétie de Isaïe: 14, se réalisera « Les peuples viendront les (Israël) prendre pour les (Israël) ramener en leur pays, et la maison d’Israël les (les peuples des nations) possédera comme esclaves et comme servantes sur la terre du Seigneur », et encore Isaïe 49 « Ils apporteront tes fils dans ton champ et tes filles sur leurs épaules ».
Ceci se réalisera comme le prévoit le Zohar (Nasso, 2): « Par la force de ce livre, ils sortiront de la servitude grâce à la clémence divine Amen Ainsi soit il. ».
La délivrance spirituelle, et par conséquent, physique, sont interdépendantes, c’est seulement la délivrance de l’esclavage de l’égoïsme qui délivrera Israël de la persécution par les peuples des nations et sera à l’origine d’une existence authentiquement heureuse dans ce monde, sans crainte du temps, des maladies, de la mort, en union éternelle avec la Source de tout ce qui existe, dans les authentiques délices infinis des Mondes spirituels et éternels. kabbalah.info
VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE FRANÇOIS EN ARMÉNIE (24-26 JUIN 2016)
4 juillet, 2016VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE FRANÇOIS EN ARMÉNIE (24-26 JUIN 2016)
PARTICIPATION À LA DIVINE LITURGIE EN LA CATHÉDRALE ARMÉNIENNE APOSTOLIQUE
DISCOURS DU SAINT-PÈRE
Etchmiadzin, Dimanche 26 juin 2016
Sainteté, chers Evêques, Chers frères et sœurs,
Au sommet de cette visite si désirée, et déjà pour moi inoubliable, je désire élever vers le Seigneur ma gratitude, que j’unis au grand hymne de louange et d’action de grâce qui est monté de cet Autel. Votre Sainteté, ces jours-ci, m’avez ouvert les portes de votre maison, et nous avons fait l’expérience combien « il est bon, il est doux pour des frères de vivre ensemble » (Ps 133, 1). Nous nous sommes rencontrés, nous nous sommes embrassés fraternellement, nous avons prié ensemble, nous avons partagé les dons, les espérances et les préoccupations de l’Eglise du Christ dont nous percevons à l’unisson les battements du cœur, et que nous croyons et sentons une. « Une seule espérance, […] un seul Corps et un seul Esprit […] ; un seul Seigneur, une seule foi, un seul Baptême, un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous et en tous » (Ep 4, 4-6) : nous pouvons vraiment faire nôtre avec joie ces paroles de l’Apôtre Paul ! C’est justement sous le signe des saints Apôtres que nous nous sommes rencontrés. Les saints Bartholomée et Thaddée, qui ont proclamé pour la première fois l’Evangile sur ces terres, et les saints Pierre et Paul, qui ont donné la vie pour le Seigneur à Rome, se réjouissent certainement, alors qu’ils règnent au ciel avec le Christ, de voir notre affection et notre aspiration concrète à la pleine communion. De tout cela je remercie le Seigneur, pour vous et avec vous : Gloire à Dieu ! Dans cette Divine Liturgie, le chant solennel du Trisagions’est élevé vers le ciel, célébrant la sainteté de Dieu ; que la bénédiction abondante du Très Haut descende sur la terre, par l’intercession de la Mère de Dieu, des grands saints et docteurs, des martyrs, surtout des nombreux martyrs que vous avez canonisés l’année dernière en ce lieu. Que « le Fils unique qui est descendu ici » bénisse notre chemin. Que l’Esprit Saint fasse des croyants un seul cœur et une seule âme : qu’il vienne nous refonder dans l’unité. Pour cela je voudrais de nouveau l’invoquer, en faisant miennes quelques-unes des magnifiques paroles qui ont été introduites dans votre liturgie. Viens, ô Esprit, Toi « qui avec des gémissements incessants es notre intercesseur auprès du Père miséricordieux, Toi qui gardes les saints et purifies les pécheurs » ; répand sur nous ton feu d’amour et d’unité, et « que soient défaits par ce feu les raisons de notre scandale » (Grégoire de Narek, Livre des Lamentations, 33, 5), surtout le manque d’unité entre les disciples du Christ. Que l’Eglise Arménienne marche dans la paix et que la communion entre nous soit pleine. Qu’en chacun surgisse un fort élan vers l’unité, une unité qui ne doit être « ni soumission de l’un à l’autre, ni absorption, mais plutôt accueil de tous les dons que Dieu a donnés à chacun pour manifester au monde entier le grand mystère du salut réalisé par le Christ Seigneur, par l’Esprit Saint » (Paroles du Saint-Père lors de la Divine Liturgie, Eglise Patriarcale Saint Georges, Istambul, 30 novembre 2014). Accueillons l’appel des saints, écoutons la voix des humbles et des pauvres, de tant de victimes de la haine, qui ont souffert et sacrifié leur vie pour la foi ; tendons l’oreille aux jeunes générations qui implorent un avenir libéré des divisions du passé. Que, de ce lieu saint, se répande de nouveau une lumière radieuse. Qu’à la lumière de la foi, qui depuis saint Grégoire, votre père selon l’Évangile, a illuminé ces terres, s’unisse la lumière de l’amour qui pardonne et réconcilie. Comme les Apôtres au matin de Pâques qui ont couru vers le lieu de la résurrection, attirés par l’aube heureuse d’une espérance nouvelle, malgré les doutes et les incertitudes (cf. Jn 20, 3-4), de même nous aussi, en ce saint dimanche, suivons l’appel de Dieu à la pleine communion et hâtons le pas vers elle. Et maintenant, Sainteté, au nom de Dieu, je vous demande de me bénir, de me bénir ainsi que l’Eglise Catholique, de bénir notre course vers la pleine unité.