Archive pour le 28 juin, 2016

Basilique du Sacre Coeur, Mosaique de l’abside

28 juin, 2016

Basilique du Sacre Coeur, Mosaique de l'abside dans images sacrée Sacre_Coeur_-_Mosaique_de_l%27abside

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Sacre_Coeur_-_Mosaique_de_l%27abside.jpg

LE PUZZLE: UNE PARABOLE

28 juin, 2016

http://www.centre-biblique.ch/echanges/1998/1998-1-a.htm

LE PUZZLE: UNE PARABOLE

Qui n’a pas fait un puzzle une fois ou l’autre ? Peut-être même un 2000 pièces, avec patience et courage. Ayant choisi le support, on prend les bords et les angles, et le cadre est posé en quelques heures. Si cette première étape n’est pas terminée, il ne sert à rien de mettre beaucoup de pièces à l’intérieur. Il n’est pas facile de trouver le bon emplacement pour chaque pièce, il faut souvent reprendre, permuter. Chaque morceau d’un puzzle a une place précise qu’on ne change pas sans dégâts. Ensuite, on peut assembler des morceaux qui paraissent correspondre, et il en sort l’ébauche d’un visage, d’une maison ou de quelque objet connu. A un certain moment, l’ami qui s’approche n’y voit encore rien. Ses réflexions négatives ne sont pas propres à nous encourager. Et pourtant un jour, le puzzle est terminé ! L’Eglise du Seigneur est comme un puzzle

Son cadre Le cadre a été établi dès le début de la formation de l’Eglise. C’est le domaine de la foi : « Vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus » (Gal. 3. 26). La grâce de Dieu est offerte à tous, mais seuls ceux qui l’acceptent font partie de la vraie Eglise de Christ. La foi en la personne et en l’oeuvre de Jésus mort et ressuscité pour nos péchés donne un salut éternel. Cette foi est accompagnée ou suivie de la confession et de la repentance. Les vraies pièces du puzzle correspondent à ces personnes. Au delà du pourtour, il peut se trouver des personnes religieuses qui diront peut-être : Je ne suis pas un païen, j’ai été baptisé. Ce qui compte pour Dieu, c’est l’état des coeurs : ont-ils été lavés par le sang de Jésus et régénérés par l’Esprit de Dieu ? Si tel n’est pas le cas, ils ne font pas partie de l’Eglise de Christ ; ils sont comme les pièces d’un autre puzzle qui ne trouvent pas leur place.

Sa formation L’assemblage des pièces se fait par petites zones. Un dessin se profile en un endroit, mais il faut lui trouver sa vraie place, et ce n’est pas toujours évident. Lorsqu’un deuxième motif prend forme, on est parfois plus perplexe encore, ne voyant pas comment ces deux groupes peuvent s’ajuster. Il manque les pièces qui feront apparaître clairement ce qui les unit. L’ouvrage continue patiemment, laissant voir toujours mieux quelle en sera la finalité. Il en est ainsi de l’Eglise sur la terre. En cours de formation, son visage ne laisse pas facilement voir une véritable beauté. Tant de groupes épars, de diversité, de morcellement ! Le puzzle n’est pas facile à rassembler. Si l’on essaie, il faut vite abandonner. Mais heureusement, cela ne nous appartient pas ! Le Seigneur poursuit son oeuvre avec patience. Il a aimé cette Eglise en se livrant pour elle jusqu’à la mort. Il la sanctifie pour lui, il la purifie en la lavant par le moyen de sa Parole. Bientôt, il se la présentera glorieuse, sans tache, ni ride, sainte et irréprochable (Eph. 5. 25-27). Dieu a établi son plan, et il l’accomplira. Le tableau final sera visible dans le ciel. Sur la terre on ne voit que les pièces disparates d’un puzzle en travail. De petits groupes peuvent être une faible anticipation de ce que sera le tableau complet, mais il y manque encore bien des éléments pour qu’ils puissent se joindre. Lorsqu’un puzzle est en cours de réalisation, il doit être protégé. Sans mauvaise intention, un étranger risque de tout gâter en y mettant la main. Et si un farceur y introduit de fausses pièces, ce n’est qu’à la fin de l’ouvrage que celles-ci pourront être ôtées. La parabole de l’ivraie semée parmi le blé donne cet enseignement (Matt. 13. 24-30). L’aide de quelqu’un peut parfois être acceptée, à condition que cette personne s’y applique sérieusement. Il en est ainsi au cours de la formation de l’Eglise. Comparée à une construction, elle est à la responsabilité de l’homme. Chacun y apporte les éléments que le Seigneur manifestera un jour. Les matériaux nobles comme l’or, l’argent ou les pierres précieuses, subsisteront ; les autres comme le bois, le foin ou le chaume seront détruits (1 Cor. 3. 12-15). L’ouvrage n’a aucune apparence avant d’être terminé. Ne nous érigeons pas en juges du travail d’autrui. Les récompenses viendront plus tard. Pour l’instant, ayons une vision anticipée du résultat de l’oeuvre parfaite de notre Sauveur.

Ce qu’on en voit aujourd’hui Même quand les pièces d’un puzzle sont encore en vrac avant d’être vendues, chacun sait qu’il s’agit d’un puzzle. Lorsqu’il est en cours de construction, bien que nul ne puisse en discerner le dessin final, on sait aussi que c’est un puzzle. Pourquoi a-t-on tant de peine à parler de l’unité de l’Eglise, corps de Christ sur la terre ? Elle est en formation et Dieu seul peut vraiment la connaître. Ne soulignons pas ce qui semble démentir cette unité, voyons plutôt ce qui en est la preuve. De la vision qu’on en a aujourd’hui résulte la réalité de notre témoignage : « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous » (Jean 13. 35). Le Seigneur Jésus a parlé de l’unité des siens quand il a prié pour eux. Il demande d’abord à son Père de les garder afin, dit-il, « qu’ils soient un comme nous » (Jean 17. 11). Cette unité-là est garantie par Dieu le Père. Elle est inaltérable, étant basée sur l’oeuvre de Jésus accomplie à la croix. C’est l’unité de ses propres disciples et de tous ceux qui ont été ajoutés au cours des siècles. Ensuite, le Seigneur précise qui sont ceux pour lesquels il prie : « Je ne fais pas seulement des demandes pour ceux-ci, mais aussi pour ceux qui croient en moi par leur parole » (v. 20). Sachant que la dispersion des disciples dans le monde est inévitable, Jésus dit alors : « afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que toi tu m’as envoyé » (v. 21). Cette unité-là n’est pas évidente pour le monde, un peu comme un puzzle en préparation. Cependant, une vérité est soulignée : « qu’eux aussi soient un en nous ». C’est donc en Jésus et en Dieu le Père que l’unité des croyants est établie. Dans la mesure où ils se tiennent près du Seigneur, ils peuvent aussi faire voir autour d’eux la nature identique qui les caractérise. Leurs différences ne sont pas effacées, mais utilisées par Dieu pour être complémentaires. Un peu comme les pièces d’un puzzle qui s’emboîtent les unes dans les autres.

L’ouvrage est bientôt complet Le but final sera atteint quand Jésus introduira son Eglise dans la gloire céleste. Alors tous seront dans une unité parfaite et le monde connaîtra que le Père a envoyé son Fils et qu’il a aimé ses rachetés du même amour que son Fils lui-même (v. 23). Le tableau merveilleux que présentera l’ensemble des rachetés du Seigneur, son Eglise bien-aimée, son Epouse pour l’éternité, sera tout à la gloire de Jésus qui sera, « dans ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru » (2 Thes. 1. 10). Chaque chrétien est une pièce du puzzle, mais chacun est aussi l’un des constructeurs. Ne nous permettons pas de préparer notre petite zone et de la placer où bon nous semble. Sa position dépend du plan d’ensemble et de sa relation avec les autres pièces. Aucun espace vide ne subsistera quand tout sera terminé. Pour l’instant, alors que l’image se concrétise, laissons le maître d’oeuvre attribuer à chacun sa place en faisant se joindre parfaitement toutes les pièces et tous les groupes de pièces. L’Eglise est comparée à un corps dont tous les membres et tous les organes ont leur place et leur fonction. Il est en formation sur la terre, mais il possède déjà les caractéristiques d’un organisme fonctionnel (1 Cor. 12). Il sera complet lorsque le Seigneur recueillera ses rachetés et que l’Assemblée lui sera unie comme le corps l’est à la Tête (Eph. 1. 22, 23). Pour qu’une église locale puisse déjà maintenant montrer quelque chose de l’image finale, elle se tiendra séparée du mal sous toutes ses formes et sera réunie au seul nom de Jésus (Matt. 18. 20).

F. Gfeller

 

VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE FRANÇOIS EN ARMÉNIE (24-26 JUIN 2016)

28 juin, 2016

http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2016/documents/papa-francesco_20160625_omelia-armenia-gyumri.html

VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE FRANÇOIS EN ARMÉNIE (24-26 JUIN 2016)

MESSE

HOMÉLIE DU SAINT-PÈRE

Gyumri, Place Vartanants

Samedi 25 juin 2016

« Ils rebâtiront les ruines antiques, ils relèveront les demeures dévastées » (Is 61, 4). En ces lieux, chers frères et sœurs, nous pouvons dire que se sont réalisées les paroles du prophète Isaïe que nous venons d’écouter. Après les terribles destructions du tremblement de terre, nous nous trouvons ici aujourd’hui pour rendre grâce à Dieu pour tout ce qui a été reconstruit. Nous pourrions cependant nous demander aussi : qu’est-ce que le Seigneur nous invite à construire aujourd’hui dans la vie, et surtout : sur quoi nous appelle-t-il à construire notre vie ? Je voudrais vous proposer, en cherchant à répondre à cette question, trois fondements stables sur lesquels nous pouvons édifier et réédifier notre vie chrétienne, sans nous lasser.Le premier fondement est la mémoire. Une grâce à demander est celle de savoir récupérer la mémoire, la mémoire de ce que le Seigneur a accompli en nous et pour nous : se rappeler que, comme dit l’Évangile d’aujourd’hui, lui ne nous pas oubliés, mais qu’il « s’est souvenu » (Lc 1, 72) de nous : il nous a choisis, aimés, appelés et pardonnés ; il y a eu de grands événements dans notre histoire personnelle d’amour avec lui, qui doivent être ravivés par l’esprit et par le cœur. Mais il y a aussi une autre mémoire à garder : la mémoire du peuple. Les peuples ont en effet une mémoire, comme les personnes. Et la mémoire de votre peuple est très ancienne et précieuse. Dans vos voix résonnent celles des saints sages du passé ; dans vos paroles il y a l’écho de celui qui a créé votre alphabet en vue d’annoncer la parole de Dieu ; dans vos chants fusionnent les gémissements et les joies de votre histoire. En pensant à tout cela, vous pouvez reconnaître certainement la présence de Dieu : il ne vous a pas laissés seuls. Même dans les adversités redoutables, nous pourrions dire avec l’Évangile d’aujourd’hui, le Seigneur a visité votre peuple (cf. Lc 1, 68) : il s’est souvenu de votre fidélité à l’Évangile, de la primeur de votre foi, de tous ceux qui ont témoigné, même au prix du sang, que l’amour de Dieu vaut plus que la vie (cf. Ps 63, 4). Il est beau pour vous de pouvoir vous souvenir avec gratitude que la foi chrétienne est devenue la respiration de votre peuple et le cœur de sa mémoire. La foi est aussi l’espérance pour votre avenir, la lumière sur le chemin de la vie et c’est le deuxième fondement dont je voudrais vous parler. Il y a toujours un danger, qui peut faire pâlir la lumière de la foi : c’est la tentation de la réduire à quelque chose du passé, à quelque chose d’important mais qui appartient à d’autres temps, comme si la foi était un beau livre de miniatures à conserver dans un musée. Or, enfermée dans les archives de l’histoire, la foi perd sa force transformatrice, sa beauté vivante, son ouverture positive envers tous. La foi, au contraire, naît et renaît de la rencontre vivifiante avec Jésus, de l’expérience de sa miséricorde qui éclaire toutes les situations de la vie. Raviver chaque jour cette rencontre vivante avec le Seigneur nous fera du bien. Lire la parole de Dieu et nous ouvrir à son amour dans la prière silencieuse nous fera du bien. Permettre à la rencontre avec la tendresse du Seigneur d’allumer la joie dans notre cœur nous fera du bien : une joie plus grande que la tristesse, une joie qui résiste même face à la souffrance, en se transformant en paix. Tout cela renouvelle la vie, la rend libre et docile aux surprises, prête et disponible au Seigneur et aux autres. Il peut également arriver que Jésus appelle à le suivre de plus près, à lui consacrer la vie ainsi qu’aux frères : quand il invite, surtout vous les jeunes, n’ayez pas peur, dites-lui ‘‘oui’’ ! Il nous connaît, il nous aime vraiment, et il désire libérer le cœur du poids de la crainte et de l’orgueil. En lui faisant place, nous devenons capables de rayonner d’amour. Vous pourrez ainsi donner une suite à votre grande histoire d’évangélisation, dont l’Église et le monde ont besoin en ces temps difficiles, qui cependant sont aussi les temps de la miséricorde.

Le troisième fondement, après la mémoire et la foi, est justement l’amour miséricordieux : c’est sur ce roc, sur le roc de l’amour reçu de Dieu et offert au prochain, que se fonde la vie du disciple de Jésus. Et c’est en vivant la charité que le visage de l’Église rajeunit et devient attrayant. L’amour concret est la carte de visite du chrétien : d’autres manières de se présenter peuvent être trompeuses, voire inutiles, parce que c’est à cela que tous sauront que nous sommes ses disciples : si nous nous aimons les uns les autres (cf. Jn 13, 35). Nous sommes appelés avant tout à construire et reconstruire des voies de communion, sans jamais nous lasser, à édifier des ponts d’union et à surmonter les barrières de séparation. Que les croyants donnent toujours l’exemple, en collaborant entre eux dans le respect réciproque et dans le dialogue, en sachant que « l’unique concurrence possible entre les disciples du Seigneur est celle de voir qui est en mesure d’offrir l’amour le plus grand ! » (Jean-Paul II, Homélie, 27 septembre 2001 : Insegnamenti XXIV, 2 [2001], p. 478). Le prophète Isaïe, dans la première lecture, nous a rappelé que l’esprit du Seigneur est toujours avec celui qui porte la bonne nouvelle aux humbles, qui guérit les plaies des cœurs brisés et console les affligés (cf. 61, 1-2). Dieu demeure dans le cœur de celui qui aime ; Dieu habite là où on aime, surtout là où on prend soin, avec courage et compassion, des faibles et des pauvres. On en a tant besoin : on a besoin de chrétiens qui ne se laissent pas abattre par les fatigues et ne se découragent pas à cause des adversités, mais qui soient disponibles et ouverts, prêts à servir ; il faut des hommes de bonne volonté, qui de fait et non seulement par les paroles aident les frères et les sœurs en difficulté ; il faut des sociétés plus justes, où chacun puisse avoir une vie digne et en premier lieu un travail équitablement rémunéré. Nous pourrions cependant nous demander : comment peut-on devenir miséricordieux, avec tous les défauts et les misères que chacun voit en soi et autour de soi ? Je voudrais m’inspirer d’un exemple concret, d’un grand héraut de la miséricorde divine, que j’ai voulu proposer à l’attention de tous en le comptant parmi les Docteurs de l’Église universelle : saint Grégoire de Narek, parole et voix de l’Arménie. Il est difficile de trouver quelqu’un qui soit son égal lorsqu’il s’agit de sonder les misères abyssales qui peuvent se nicher dans le cœur de l’homme. Lui, cependant, a toujours mis en dialogue les misères humaines et la miséricorde de Dieu, en élevant une supplication pleine de tristesse, faite de larmes et de confiance, vers le Seigneur « dispensateur, dont l’essence est d’être bon […], voix consolante, annonce apaisante, message d’allégresse, […] compassion qui n’a pas de pareil, miséricorde débordante, […] baiser sauveur » (Livre de prières, 3, 1), avec la certitude que « jamais les ténèbres de la colère n’obscurcissent la lumière de [sa] miséricorde » (ibid., 16, 1). Grégoire de Narek est un maître de vie, parce qu’il nous enseigne qu’il est avant tout important de reconnaître que nous avons besoin de miséricorde et puis, face aux misères et aux blessures que nous percevons, de ne pas nous replier sur nous-mêmes, mais de nous ouvrir avec sincérité et confiance au Seigneur « Dieu miséricordieux et proche » (ibid., 17, 2), « ami des hommes, […] feu qui dévore[…] les broussailles des péchés » (ibid., 16, 2). Avec ses paroles, je voudrais enfin invoquer la miséricorde divine et le don de ne jamais nous lasser d’aimer : Esprit Saint, « puissant protecteur, intercesseur et pacificateur, nous t’adressons nos suppliques […]. Accorde-nous la grâce de nous exhorter à la charité et aux œuvres bonnes […]. Esprit de douceur, de compassion, d’amour pour l’homme et de miséricorde, […] Toi qui n’es que miséricorde […] prends-nous en pitié, Seigneur notre Dieu, selon ta grande miséricorde » (Hymne de Pentecôte). Au terme de cette célébration, je voudrais exprimer ma vive gratitude au Catholicos Karekin II et à l’Archevêque Minassian pour les aimables paroles qu’ils m’ont adressées, ainsi qu’au Patriarche Ghabroyan et aux Évêques présents, aux prêtres, ainsi qu’aux Autorités qui nous ont accueillis. Je vous remercie vous tous qui avez participé [à cette célébration], venus à Gyumri également de diverses régions et de la Géorgie voisine. Je voudrais, en particulier, saluer les personnes qui, avec beaucoup de générosité et d’amour concret, aident ceux qui se trouvent dans le besoin. Je pense surtout à l’hôpital d’Ashotsk, inauguré il y a vingt-cinq ans et connu comme l’‘‘Hôpital du Pape’’ : né du cœur de saint Jean-Paul II, il est encore une présence si importante et proche de quiconque souffre ; je pense aux œuvres promues par la communauté catholique locale, par les Sœurs arméniennes de l’Immaculée Conception et par les Missionnaires de la Charité de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta. Que la Vierge Marie, notre Mère, vous accompagne toujours et guide les pas de tous sur la voie de la fraternité et de la paix.