Archive pour le 22 juin, 2016

Golgotha altar

22 juin, 2016

Golgotha altar dans images sacrée Altar_Golgotha

https://en.wikipedia.org/wiki/Church_of_the_Holy_Sepulchre#/media/File:Altar_Golgotha.jpg

DAMAS : MAISON DE SAINT ANANIE

22 juin, 2016

http://www.terresainte.fr/Damas-Maison-de-Saint-Ananie

DAMAS : MAISON DE SAINT ANANIE

La tradition chrétienne C’est une figure biblique. Les Actes des Apôtres (9,1-26 et 22,4-26) nous le présentent comme un Damascène de race juive. Il était déjà chrétien quand il baptisa Saul de Tarse ; il jouissait d’un rang et d’un prestige incontesté dans la jeune Église de Damas. C’est à lui que le Christ révéla le destin du futur Apôtre des Gentils. Son plus beau fleuron est d’avoir reçu dans l’Église naissante Saul le persécuteur et de l’avoir formé à la foi. La tradition orientale, recueillie par les Bollandistes, assure qu’Ananie était un des ‘soixante-douze’ disciples de Jésus dont parle saint Luc (10,1) et qu’il rentra à Damas après la lapidation de saint Étienne. Les Apôtres le consacrèrent évêque de cette ville. Il annonçait la Bonne Nouvelle dans les régions syriennes, quand il fut arrêté par le gouverneur Licinius et condamné à mort. Ananie mourut lapidé hors des murs d’enceinte de Damas, le premier octobre. Son corps fut transporté à l’intérieur de la cité par les chrétiens.

Le lieu À été de tout temps localisée dans l’ancienne Damas, à l’intérieur des murs. De temps immémorial, la demeure fut transformée en église, connue sous le nom de Église de la croix (en forme de croix). Nous ignorons la date précise de cette transformation, cependant nous pouvons attester qu’elle fut antérieure à la conquête musulmane (636). La revue scientifique Syrie, V, 1924 écrit que le comte Eustache De Lorey, chef de la mission archéologique en Syrie, exécuta en 1921 des fouilles à Damas en « un point appelé Hananiyeh, situé près de la porte orientale Bab El-Sherqi, là où s’élevait autrefois l’église de la Sainte Croix, ou plus exactement la Moussallabeh, une des églises dont Walid I rendit l’usage aux chrétiens, en échange de la Grande Mosquée ». Mr De Lorey en a retrouvé une des absides. Ses sondages ont révélé que cette église succédait à un temple païen, comme en témoignent une inscription grecque « au dieu céleste de Damas » et un autel où l’on voit un taureau à bosse sous un chêne. La même revue VI, 1925, 356 précise que l’autel païen date du IIe ou IIIe siècle après J.C. La découverte d’un temple païen dans un lieu vénéré par les chrétiens n’a rien de surprenant. L’histoire nous apprend que l’empereur Adrien (117-138) édifia des temples païens sur le Calvaire et sur la grotte de Bethléem, précisément pour éloigner les chrétiens de ces lieux saints. La présence d’un temple païen, dans cet emplacement sacré, ne peut donc que confirmer l’existence d’un sanctuaire chrétien de l’Église primitive. Cela est confirmé également par une église byzantine, convertie ultérieurement en mosquée. En Orient, la succession d’édifices religieux des différentes confessions dans le même emplacement est un indice sur la véracité de la tradition sur ce lieu de culte chrétien. Quelques siècles plus tard, un écrivain arabe, Ibn Asaker (1105-1176) signale à Damas une église sous le nom ‘El-Kenisset El-Moussallaba’ c’est-à-dire ‘l’Église de la Croix’. Il note que cette église se situe près des murs, entre deux portes orientales, Bab-Touma et Bab-Charqi, et qu’elle fut détruite vers l’an 700. Entre autres, le Franciscain Nicolas de Poggibonsi parle de la maison de Saint Ananie en 1347, en affirmant qu’à son temps elle était convertie en mosquée. L’écrivain arabe, Ibn Chaker écrit quelques années plus tard, en 1363, que le Calife Walid I (702-712) céda aux chrétiens les ruines de ‘l’Église de la Croix’, en échange de la Basilique de Saint Jean-Baptiste qu’il transforma en mosquée. (l’actuelle mosquée des Ommayades). Le père Boniface de Raguse, Custode de Terre Sainte, visite le lieu au XVIe s. et il annote « qu’on descend à cette église par un certain nombre de degrés ». Au début du XVIIe s. le père Quaresmius, franciscain, décrit en détail la maison de Saint Ananie : « Cette maison se trouve dans la partie orientale de la ville. C’est une habitation souterraine à laquelle on descend du côté oriental par une porte étroite et un escalier. Elle est disposée presque en triangle ; elle est très petite : sa longueur des deux côtés n’est que de vingt pieds et sa largeur de dix. Au-dessus, elle reçoit la lumière de deux fenêtres rondes » (Lib. VII, C.III). Vers 1630, le père Antonio del Castillo ofm, affirme que la maison de Saint Ananie est tenue en grande vénération par les chrétiens et les Turcs : « Les Turcs, qui en ont la charge aujourd’hui, y ont beaucoup de lampes allumées ». En 1820, les Franciscains de Terre Sainte récupérèrent et réédifièrent ce lieu vénérable, l’adaptant au culte. Tout fut détruit durant les troubles de 1860. Reconstruite en 1867, elle fut, en 1893, restaurée sous la forme actuelle et embellie en 1973. La maison de Saint Ananie, le vestige le plus sûr du passage de saint Paul à Damas, est une crypte formée par deux chambres. On y descend par un escalier de vingt trois marches. Cette situation est due à l’exhaussement du terrain, causé par les décombres accumulés pendant vingt siècles dans cette partie de la ville. Le même fait peut être observé près de la porte romaine de Bab-El-Charqi. La traditionnelle maison de Saint Ananie que les Pères Franciscains montrent aujourd’hui à la vénération des visiteurs est à n’en point douter une partie de l’ancienne église byzantine de la ‘Sainte Croix’ du V-VIe s. trouvée lors des fouilles opérées par Mr De Lorey. L’emplacement de ce lieu vénérable répond en tous points aux exigences de l’archéologie et de la tradition qui, dès les débuts de l’ère chrétienne, y a situé la maison du premier évêque de Damas.

Texte biblique – La vocation de Saül Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur. Il alla trouver le grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin de faire prisonniers et de ramener à Jérusalem tous les adeptes de la Voie de Jésus, hommes et femmes, qu’il découvrirait. Comme il était en route et approchait de Damas, une lumière venant du ciel l’enveloppa soudain de sa clarté. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : « Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? » Il répondit : « Qui es-tu, Seigneur ? — Je suis Jésus, celui que tu persécutes. Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire. » Ses compagnons de route s’étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas. Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire. Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur l’appela : « Ananie ! » Il répondit : « Me voici, Seigneur. » Le Seigneur reprit : « Lève-toi, va dans la rue Droite, chez Jude : tu demanderas un homme appelé Saul, de Tarse. Il est en prière, et il a eu cette vision : un homme, du nom d’Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue. » Ananie répondit : « Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu’il a fait à tes fidèles de Jérusalem. S’il est ici, c’est que les chefs des prêtres lui ont donné le pouvoir d’arrêter tous ceux qui invoquent ton Nom. » Mais le Seigneur lui dit : « Va ! cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon Nom auprès des nations païennes, auprès des rois et des fils d’lsraël. Et moi, je lui ferai découvrir tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon Nom. » Ananie partit donc et entra dans la maison. Il imposa les mains à Saul, en disant : « Saul, mon frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur, c’est Jésus, celui qui s’est montré à toi sur le chemin que tu suivais pour venir ici. Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint. » Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il se leva et il reçut le baptême. Puis il prit de la nourriture et les forces lui revinrent. Il passa quelques jours avec les disciples de Damas et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant qu’il est le Fils de Dieu. Tous ceux qui l’entendaient étaient déconcertés et disaient : « N’est-ce pas lui qui, à Jérusalem, s’acharnait contre ceux qui invoquent ce nom-là, et qui était venu ici pour les faire prisonniers et les ramener devant les chefs des prêtres ? » Mais Saul, avec une force croissante, réfutait les Juifs de Damas en démontrant que Jésus est le Messie. Au bout d’un certain nombre de jours, les Juifs tinrent conseil en vue de le faire mourir. Saul fut informé de leur machination. On faisait même garder les portes de la ville de jour et de nuit pour pouvoir le faire mourir. Alors ses disciples le prirent de nuit, et, dans une corbeille, le firent descendre jusqu’en bas de l’autre côté du rempart. Arrivé à Jérusalem, il cherchait à entrer dans le groupe des disciples, mais tous avaient peur de lui, car ils ne pouvaient pas croire que lui aussi était un disciple du Christ. (Act 9,1-26)

Prière Dieu, par ton Fils ressuscité, tu as envoyé le disciple Ananie auprès de Saul de Tarse pour qu’il voie, qu’il soit rempli de l’Esprit Saint et baptisé à la prière de ce martyr, fais que tous les peuples deviennent tes disciples, reçoivent le baptême pour la rémission des péchés et le don de l’Esprit Saint. Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen.

 

PAPE FRANÇOIS – 22. LE PREMIER SIGNE DE LA MISÉRICORDE : CANA ( JN 2,1-11 )

22 juin, 2016

http://w2.vatican.va/content/francesco/it/audiences/2016/documents/papa-francesco_20160608_udienza-generale.html

PAPE FRANÇOIS – 22. LE PREMIER SIGNE DE LA MISÉRICORDE : CANA ( JN 2,1-11 )

( Je n’ai pas la traduction pour les audiences ultérieures )

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 8 juin 2016

Chers frères et sœurs, bonjour !

Avant de commencer la catéchèse, je voudrais saluer un groupe de couples, qui célèbrent leur cinquantième anniversaire de mariage. En voilà du « bon vin » de la famille ! Votre témoignage est un témoignage que les jeunes mariés — que je saluerai après — et les jeunes en général doivent apprendre. C’est un beau témoignage. Merci pour votre témoignage. Après avoir commenté certaines paraboles de la miséricorde, nous revenons aujourd’hui sur le premier des miracles de Jésus, que l’évangéliste Jean appelle «signes», car Jésus ne les accomplit pas pour susciter l’émerveillement, mais pour révéler l’amour du Père. Le premier de ces signes prodigieux est raconté par Jean (2, 1-11) et s’accomplit à Cana de Galilée. Il s’agit d’une sorte de «portail d’entrée», dans lequel sont inscrits des mots et expressions qui éclairent le mystère tout entier du Christ et ouvrent le cœur des disciples à la foi. Voyons-en quelques-uns. Dans l’introduction, nous trouvons l’expression « Jésus avec ses disciples » (v. 2). Ceux que Jésus a appelés à sa suite, il les a liés à lui dans une communauté et à présent, comme une unique famille, ils sont tous invités aux noces. En entamant son ministère public durant les noces de Cana, Jésus se manifeste comme l’époux du peuple de Dieu, annoncé par les prophètes, et nous révèle la profondeur de la relation qui nous unit à Lui: c’est une nouvelle Alliance d’amour. Qu’y a-t-il au fondement de notre foi ? Un acte de miséricorde par lequel Jésus nous a liés à lui. Et la vie chrétienne est la réponse à cet amour, c’est comme l’histoire de deux amoureux. Dieu et l’homme se rencontrent, se cherchent, se trouvent, se célèbrent et s’aiment : précisément comme le bien-aimé et la bien-aimée dans le Cantique des Cantiques. Tout le reste se pose comme conséquence de cette relation. L’Église est la famille de Jésus dans laquelle se reverse son amour; c’est cet amour que l’Église protège et veut donner à tous. Dans le contexte de l’Alliance, l’on comprend également l’observation de la Vierge : « Ils n’ont pas de vin » (v. 3). Comment est-il possible de célébrer les noces et de faire la fête s’il manque ce que les prophètes indiquaient comme étant un élément typique du banquet messianique (cf. Am 9, 13-14 ; Jl 2, 24 ; Is 25, 6) ? L’eau est nécessaire pour vivre, mais le vin exprime l’abondance du banquet et la joie de la fête. C’est une fête de noces à laquelle il manque le vin ; les nouveaux époux éprouvent de la honte vis-à-vis de cela. Mais imaginez-vous finir une fête de noces en buvant du thé ; ce serait une honte. Le vin est nécessaire pour la fête. En transformant en vin l’eau des jarres utilisées « pour la purification rituelle des juifs » (v. 6), Jésus accomplit un signe éloquent : il transforme la Loi de Moïse en Évangile, porteur de joie. Comme le dit ailleurs Jean : « La Loi fut donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » (1, 17). Les paroles que Marie adresse aux serviteurs viennent couronner le cadre sponsal de Cana : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (v. 5). C’est curieux : ce sont ses derniers mots rapportés par les Évangiles : ils sont l’héritage qu’elle nous transmet à tous. Aujourd’hui aussi, la Vierge nous dit à tous : « Tout ce qu’il vous dira — ce que Jésus vous dira — faites-le ». C’est l’héritage qu’elle nous a laissé : c’est beau ! Il s’agit d’une expression qui rappelle la formule de foi utilisée par le peuple d’Israël au Sinaï en réponse aux promesses de l’alliance : « Tout ce que Yahvé a dit, nous le ferons ! » (Ex 19, 8). Et en effet, à Cana, les serviteurs obéissent. « Jésus leur dit : “Remplissez d’eau ces jarres”. Ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : “Puisez maintenant et portez-en au maître du repas”. Ils lui en portèrent » (vv. 7-8). Durant ces noces, une Nouvelle Alliance est vraiment stipulée et à tous les serviteurs du Seigneur, c’est-à-dire à toute l’Église, est confiée la nouvelle mission : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le ! ». Servir le Seigneur signifie écouter et mettre en pratique sa Parole. C’est la recommandation simple mais essentielle de la Mère de Jésus et c’est le programme de vie du chrétien. Pour chacun de nous, puiser dans la jarre équivaut à s’en remettre à la Parole de Dieu, pour faire l’expérience de son efficacité dans la vie. Alors, avec le chef du banquet qui a goûté l’eau devenue vin, nous aussi pouvons nous exclamer : « Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent ! » (v. 10). Oui, le Seigneur continue à réserver ce bon vin pour notre salut, de même qu’il continue à jaillir du côté transpercé du Seigneur. La conclusion du récit sonne comme une sentence : « Tel fut le premier des signes de Jésus, il l’accomplit à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui » (v. 11). Les noces de Cana sont beaucoup plus que le simple récit du premier miracle de Jésus. Comme un écrin, Il garde le secret de sa personne et le but de sa venue : l’Époux attendu entame les noces qui s’accomplissent dans le mystère pascal. Durant ces noces, Jésus lie à lui ses disciples par une Alliance nouvelle et définitive. À Cana, les disciples de Jésus deviennent sa famille et à Cana naît la foi de l’Église. Nous sommes tous invités à ces noces, car le vin nouveau ne manque plus !