LÉVITIQUE 24-25 – 8. VIVRE PAR LA FOI
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LÉVITIQUE 24-25 – 8. VIVRE PAR LA FOI
Dieu nous veut différents à cause de lui. Sa sainteté doit se refléter dans nos vies. Nous devons apprendre à compter avec lui, et sur lui. Vivre pour lui = vivre par la foi = accepter des risques. On doit laisser partir le filet de sécurité que nous tissons autour de lui en nous imaginant que nous sommes ainsi sous protection, et dépendre de lui. Lui seul est notre sécurité. Les catastrophes multiples de ces derniers temps nous montrent l’insécurité dans laquelle nous vivons. Mais en vivant par la foi, nous pouvons dormir en paix.
1. Prendre Dieu au sérieux 24.10-23 Un incident est intercalé dans le texte. Quelqu’un jure lors d’une dispute. Il “blasphéma et maudit le Nom par excellence”. Mais pourquoi s’en faire ? Cela arrive tout le temps. Un langage vulgaire est tellement banal de nos jours. Pourquoi en faire toute une tartine ? Après tout, quand on est énervé ou en colère, il ne faut pas prendre à la lettre tout ce qu’on peut dire. Donc, quand on est énervé, on peut briser tous les tabous. Tabous ? Mais y en a-t-il encore ? Dieu semble avoir un autre avis. Jurer, “prendre le Nom de Dieu en vain” prouve que Dieu est en fait absent dans nos vies, que nous ne sommes que des hypocrites. Et c’est bien pire ici que ce que dit Ja 3.9,10. La sentence reflète l’opinion de Dieu, la seule qui compte vraiment ! Et les accusateurs/témoins sont appelés à exécuter la sentence (ce qui en ferait hésiter plus qu’un avant de » passer à l’accusation !). Au fait, Dieu est-il en sécurité dans ma bouche, Mt 6.9 ? L’homme en question était à moitié étranger. Le passage suivant rappelle que la Loi est la même, et ajoute que Dieu exige une vraie justice, sans vengeance ni vendette, pensez à Gen 4.23,24, et les pratiques moyenâgeuses d’autrefois comme d’aujourd’hui encore. Nous devons prendre Dieu au sérieux dans sa sainteté et sa justice, même quand on se dispute.
2. Le risque de la foi Dieu semble aimer provoquer un comportement à risque (dîme : mais qui peut se permettre de perdre 10% de son revenu ?, sabbat : qui a du temps à perdre ainsi, on a toujours trop à faire) ! Mais en Lév 25, le goût du risque est poussé très loin : une année sabbatique, voir deux années de suite en cas de Jubilé, sans semailles ni moissons ! Une attaque frontale contre le “toujours plus” qui fait de tant de gens des esclaves. Mais est-ce seulement une règle d’agriculture ? A quoi occuper cette année différente ? Cf. Dt 31.10-13 et son accent sur les semailles et moissons d’un autre genre. Pas très réaliste ? Il faut quand même vivre ! Cf. Lév 25.18-22 : C’est la promesse de Dieu qui fait vivre. Quand on fait ce qu’il ordonne on peut faire confiance qu’il pourvoira. Voyez cela dans le don de la manne en Ex 16 et la provision double avant le sabbat. Praticable ? Non, mais la foi ne l’est pas par définition ! Cf. Néh 8.17 et 2Chr 36.21 : On ne l’a pas fait, probablement parce qu’on n’a pas voulu prendre le risque. Mais obéir à Dieu comporte toujours des risques. Et comment vous occupez-vous aux semailles et moissons spirituelles ? Quelles risques acceptons-nous pour notre foi ?
3. Libre ! Tous les 50 ans tous les compteurs remis à zéro dans cette année de la libération que fut l’année du Jubilé. Tout le monde retrouva ses terres. Les esclaves, obligés de se vendre par pauvreté, retrouvèrent la liberté. Il n’t avait donc pas de perte définitive. Cf. :23 : Dieu est le vrai Propriétaire de son pays et de son peuple. Les descendants ne seraient donc pas lésés à tout jamais par la malchance ou la mauvaise gestion de quelq’un. Le rachat par un riche parent pouvait aussi changer la donne, et changer le sort des pauvres, :23-28, cf. Ruth et Boaz. L’accomplissement de tout cela se trouve en Jésus : Luc 4.17-21. Il est ce proche parent qui nous rachète et il introduit en sa Personne et par son oeuvre l’année de grâce dans laquelle nous vivons encore. Cela nous permet de vivre libre, et de choisir un comportement qui honore Dieu.
Le choix par Max LucadoIl fait calme. Il est encore tôt. Mon café est bien chaud. Le ciel est encore sombre. Le monde dort encore. Un nouveau jour est sur le point de naître. Il nous enveloppera avec la levée du soleil. Le silence de l’aurore sera noyé dans le bruit de la nouvelle journée. Le calme de la solitude sera remplacé par le pas bruyant de la race humaine. Le refuge de l’aube sera envahi par les décisions à prendre et l’horaire à respecter. Les douze heures qui viennent me présenteront les demandes de ce nouveau jour. C’est donc maintenant que je dois faire mon choix. A cause de Golgotha, je peux choisir. Alors, je le fais. Je choisis l’amour … Aucune occasion ne justifie la haine; aucune injustice n’excuse l’amertume. Je choisis l’amour. Aujourd’hui, j’aimerai Dieu et j’aimerai ce qu’il aime. Je choisis la joie … J’inviterai mon Dieu à être le Dieu de toute circonstance. Je refuserai la tentation d’être cynique, l’instrument de celui qui est trop paresseux pour réfléchir. Je refuserai de voir les gens autrement que comme des êtres humains, créés par Dieu. Je refuserai de voir un problème comme autre chose qu’une occasion pour voir Dieu. Je choisis la paix … Je vivrai une vie pardonnée. Je pardonnerai pour que je puisse vivre. Je choisis la patience … Je ne ferai pas attention aux déconvenues du monde. Au lieu de maudire celui qui prend ma place, je l’inviterai à le faire. Plutôt que de me plaindre qu’il faut toujours attendre trop longtemps, je remercierai Dieu d’avoir un petit moment pour prier. Au lieu de m’énerver devant encore des choses à faire, je leur ferai face avec joie et courage. Je choisis la gentillesse … Je serai gentil avec les pauvres, car ils sont seuls. Je serai gentil avec les riches, car ils ont peur. Et je serai gentil avec ceux qui ne le sont pas, parce que c’est ainsi que Dieu a fait avec moi. Je choisis la bonté … Je préférerai avoir moins d’argent plutôt que d’être malhonnête. J’accepterai d’être oublié plutôt que de me vanter. Je confesserai avant d’accuser. Je choisis la bonté. Je choisis la fidélité … Aujourd’hui, je tiendrai mes promesses. Ceux à qui je dois quelque chose ne regretteront pas qu’ils m’aient fait confiance. Ma femme n’aura pas à douter de mon amour. Et mes enfants ne craindront jamais que leur papa ne rentrera pas. Je choisis la douceur … Rien n’est gagné par la force. Je choisis d’être doux. Si j’élève la voix, que ce soit seulement pour louer. Si je serre mes poings, que ce soit seulement pour prier. Si j’exige quelque chose, que ce soit seulement de moi-même. Je choisis le contrôle de soi … Je suis un être spirituel. Quand mon corps mourra, mon esprit s’envolera. Je refuserai de permettre à ce qui doit pourrir de dominer sur ce qui est éternel. Je serai ivre, mais de joie seulement. Je serai passionné, mais seulement pour ma foi. Je serai sous la seule influence de Dieu. Je me laisserai enseigner seulement par le Christ. Je choisis le contrôle de soi. Amour, joie, paix, patience, gentillesse, bonté, douceur et contrôle de soi. Je dédie cette journée à ces choses. Si je réussis, je rendrai grâces. Si je passe à côté, je chercherai sa grâce. Et ensuite, quand cette journée aura pris fin, je mettrai ma tête sur mon oreiller et je me reposerai.
Tiré de : When God Whispers Your Name, (Thomas Nelson, 1999) Max Lucado
La foi peut prendre des risques parce que la grâce ne fera jamais défaut. Celui qui met en Jésus une pleine confiance, jamais ne chancelle plus, complète est sa délivrance. Par la foi nous marcherons, par la foi nous triomphons par la foi mon Rédempteur nous rendra plus que vainqueurs ! Dans les jours d’adversité, quand tu sens gronder l’orage, regarde en sécurité à Christ et reprends courage ! Quand Satan veut te troubler, enlever ton espérance, ton passé te reprocher, que Christ soit ton assurance ! Par la foi, nous marcherons, en comptant sur ses promesses, par lui nous triompherons en tout temps de nos détresses !
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