QUE DIT L’ECRITURE AU SUJET DU TRAVAIL ?

http://www.bible-notes.org/article-356-Que-dit-l-Ecriture-au-sujet-du-travail.html

QUE DIT L’ECRITURE AU SUJET DU TRAVAIL ?

(une étude , il y a beaucoup sur la même page)

Le chrétien peut rendre un beau témoignage au Seigneur par la manière dont il accomplit ses tâches professionnelles, mais aussi par l’emploi qu’il fait de son temps libre.

Dans sa tâche professionnelle le chrétien se fait connaître comme tel en l’accomplissant avec exactitude, diligence, probité ; non par amour du lucre ou par ambition égoïste mais pour le Seigneur ; non par l’effet d’une contrainte impatiemment subie dans l’esprit de revendication jamais satisfaites qui est celui du jour, mais « comme asservi au Seigneur et non pas aux hommes » (Eph. 6 : 7). C’est là probablement le premier et le plus constant témoignage à rendre au dehors. L’activité s’y déploie pour Christ, au lieu de laisser le Seigneur à la porte du lieu de travail. Évidemment cela suppose que le métier que l’on exerce et la façon dont on l’exerce ont son approbation. En l’exerçant le fidèle « orne l’enseignement qui est de notre Dieu sauveur » (Tite 2 : 10). Cela est dit des esclaves et à plus forte raison demandé à quelqu’un de placé dans une condition plus favorable.
Le chrétien se fait connaître tout autant par la façon dont il utilise son temps libre. Le rythme accéléré de la vie présente exige détente et repos, mais combien de personnes en arrivent à être plus occupées de leurs loisirs que de leur travail habituel, et s’y montrent plus actives ! Qu’en est-il de chacun de nous ? Nous ne parlons pas ici du dimanche, car l’emploi du jour du Seigneur ne devrait soulever aucune question ; pourtant il sera bien à propos de relire Ésaïe 58 : 3, 14, qui s’applique au sabbat mais est considéré comme le « saint jour de l’Eternel » et « mon saint jour ». L’apôtre Jean fut « en Esprit, dans la journée dominicale » (Apoc. 1 : 10).
Pour lire la Parole et l’étudier, pour nous édifier mutuellement et pour évangéliser, Dieu met à notre disposition plus de temps et de facilités qu’autrefois. Que faisons-nous de nos loisirs ? À chacun de s’examiner devant le Seigneur. Les gens du présent siècle, fortunés ou non, passent – ou rêvent de passer – leurs vacances en voyages d’agrément ou dans la pratique des sports à la mode ou encore dans le désoeuvrement des plages et des stations touristiques. Suivons-nous leur comportement, dans une passive et affligeante conformité ?
Nous ne parlons pas en censeur ni en moraliste, Dieu le sait. Ni sans savoir ce que l’existence actuelle comporte de luttes et de difficultés, différentes d’une condition à l’autre, d’un âge à l’autre, de la campagne à la ville. Mais justement la « vertu » (le courage moral) que nous sommes exhortés à joindre à la foi prend ces difficultés de front ; elle lutte contre cette aspiration devenue générale à satisfaire par des moyens amplifiés la convoitise des yeux, la convoitise de la chair et l’orgueil de la vie sans y parvenir jamais. Mais ils empêchent l’activité selon Dieu. Les « épines » (soucis, richesses, voluptés de la vie…) étouffent la semence, de sorte qu’il n’y a pas « de fruit à maturité » (Luc 8 : 14). La soif des jouissances offertes par la civilisation moderne, en surenchère perpétuelle, fait plus de mal au témoignage que des persécutions. Sacrifierons-nous aux « délices du péché » la jouissance de nos « bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ », et comme Ésaü vendrions-nous pour un mets notre droit de premier-né ?
Tout cela est affaire de coeur. Nous avons besoin d’être « étreints par l’amour du Christ », comme Paul, afin de regarder comme lui toutes choses comme une perte à cause de Christ, et de juger que « si un est mort pour tous, tous donc sont morts, et qu’il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité » (2 Cor. 5 : 14, 15). Que d’occasions nous laissons échapper de montrer les caractères du « service religieux pur et sans tache devant Dieu le Père », savoir l’activité de l’amour pour « visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction », et l’application à se conserver « pur du monde » (Jac. 1 : 27) ! Combien nous manquons de zèle, enfin, à « chausser nos pieds de la préparation de l’évangile de paix » (Eph. 6 : 15), pour parler du Seigneur à ceux qui n’ont pas cru ! Il n’est pas besoin pour le faire d’avoir reçu un don d’évangéliste, mais il faut aimer le Seigneur, et aimer les âmes.

« Messager évangélique » 1962 p. 253 (A. G)

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