Archive pour le 11 janvier, 2016

confessionnal

11 janvier, 2016

confessionnal dans images sacrée 800px-Collegiale-Thann-p1010106
https://it.wikipedia.org/wiki/Confessionale#/media/File:Collegiale-Thann-p1010106.jpg

JEAN PAUL II – PRENDS PITIÉ DE MOI, Ô SEIGNEUR » – PS 50, 3.6.9-10

11 janvier, 2016

http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/audiences/2002/documents/hf_jp-ii_aud_20020508.html

JEAN PAUL II

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 8 mai 2002

« PRENDS PITIÉ DE MOI, Ô SEIGNEUR » – LECTURE: PS 50, 3.6.9-10

http://www.aelf.org/bible-liturgie/ps/psaumes/chapitre/50

1. Chaque semaine de la Liturgie des Laudes est rythmée, le vendredi, par le Psaume 50, le Miserere, le Psaume pénitentiel le plus aimé, chanté et médité, un hymne que le pécheur repenti élève à Dieu miséricordieux. Nous avons déjà eu l’occasion, dans une précédente catéchèse, de présenter le cadre général de cette grande prière. On entre tout d’abord dans la région ténébreuse du péché pour y apporter la lumière du repentir humain et du pardon divin (cf. vv. 3-11). On passe ensuite à l’exaltation du don de la grâce divine, qui transforme et renouvelle l’esprit et le coeur du pécheur repenti: c’est une région lumineuse, remplie d’espérance et de confiance (cf. vv. 12-21).
Au cours de cette réflexion nous nous arrêterons, pour réfléchir sur la première partie du Psaume 50 en approfondissant certains de ses aspects. En ouverture, nous voudrions cependant présenter la merveilleuse proclamation divine du Sinaï, qui est presque le portrait de Dieu chanté dans le Miserere: « Yahvé, Yahvé, Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce et en fidélité; qui garde sa grâce à des milliers, tolère faute, transgression et péché » ( Ex 34, 6-7).
2. L’invocation initiale s’élève vers Dieu pour obtenir le don de la purification qui rend – comme le disait le prophète Isaïe – « blancs comme neige » et « comme laine » les péchés, qui sont en eux-mêmes semblables à l’ »écarlate » et « rouges comme la pourpre » (cf. Is 1, 18). Le Psalmiste confesse son péché de façon nette et sans hésitation: « Car mon péché, moi, je le connais… contre toi, toi seul, j’ai péché, ce qui est coupable à tes yeux, je l’ai fait » (Ps 50, 5-6).
La conscience personnelle du pécheur entre donc en scène, s’ouvrant à une claire perception de son mal. C’est une expérience qui fait appel à la liberté et la responsabilité, et qui conduit à admettre que l’on a brisé un lien pour effectuer un choix de vie différent de celui de la Parole divine. Il s’ensuit une décision radicale de changement. Tout cela est contenu dans le verbe « reconnaître », un verbe qui en hébreu ne signifie pas seulement une adhésion intellectuelle, mais un choix de vie.
C’est ce que, malheureusement, de nombreuses personnes ne font pas, comme nous admoneste Origène: « Certaines personnes, après avoir péché, sont absolument tranquilles et ne se préoccupent pas du tout de leur péché; elles ne sont pas non plus effleurées par la conscience du mal commis, mais elles vivent comme si de rien n’était. Ces personnes ne pourraient certainement pas dire: ma faute est toujours devant moi. En revanche, lorsqu’une personne, après avoir péché, se ronge et s’afflige pour son péché, est tourmentée par les remords, est sans cesse déchirée et subit les assauts intérieurs de sa conscience qui la condamne, elle s’exclame à juste titre: il n’y a pas de paix pour mes os face à l’aspect de mes péchés… Lorsque nous plaçons donc devant les yeux de notre coeur les péchés commis, que nous les regardons un par un, nous les reconnaissons, nous rougissons et nous nous repentons de ce que nous avons fait, bouleversés et affligés à juste titre, nous disons qu’il n’y a pas de paix dans nos os face à l’aspect de nos péchés… » (Homélie sur les Psaumes, Florence 1991, pp. 277-279). La reconnaissance et la conscience du péché sont donc le fruit d’une sensibilité acquise grâce à la lumière de la Parole de Dieu.
3. Dans la confession du Miserere, un élément, en particulier, est souligné: le péché n’est pas seulement appréhendé dans sa dimension personnelle et « psychologique », mais il est surtout évoqué dans sa valeur théologique. « Contre toi, toi seul, j’ai péché » (Ps 50, 6), s’exclame le pécheur, auquel la tradition a donné le visage de David, conscient de son adultère avec Bethsabée, et de la dénonciation de ce crime par le prophète Nâtan, ainsi que de celui du meurtre d’Urie, mari de celle-ci (cf. v. 2; 2 S 11-12).
Le péché n’est donc pas une simple question psychologique ou sociale, mais c’est un événement qui entame la relation avec Dieu, en violant sa loi, en refusant son projet dans l’histoire, en détruisant l’échelle des valeurs, « en faisant des ténèbres la lumière et de la lumière les ténèbres », c’est-à-dire « en appelant le mal bien et le bien mal » (cf. Is 5, 20). Avant d’être une quelconque injure faite à l’homme, le péché est tout d’abord une trahison à l’égard de Dieu. Les mots adressés par le fils prodigue de biens à son père prodigue d’amour: « Père, j’ai péché contre le Ciel – c’est-à-dire contre Dieu – et envers toi » (Lc 15, 21) sont emblématiques.

4. A ce stade, le Psalmiste introduit un autre aspect, plus directement lié à la réalité humaine. C’est une phrase qui a suscité de nombreuses interprétations et qui a également été liée à la doctrine du péché originel: « Vois, mauvais je suis né, pécheur ma mère m’a conçu » (Ps 50, 7). L’orant veut indiquer la présence du mal dans tout notre être, comme cela apparaît de façon évidente dans la mention de la conception et de la naissance, une façon d’exprimer l’existence tout entière en partant de sa source. Toutefois, le Psalmiste ne relie pas formellement cette situation au péché d’Adam et d’Eve, c’est-à-dire qu’il ne parle pas explicitement du péché originel.
Il reste cependant clair que, selon le texte du Psaume, le mal se cache dans la profondeur même de l’homme, qu’il est inhérent à sa réalité historique; c’est pourquoi la question de l’intervention de la grâce divine est décisive. La puissance de l’amour de Dieu dépasse celle du péché, le fleuve impétueux du mal a moins de force que l’eau féconde du pardon: « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Rm 5, 20).
5. A travers cette voie, la théologie du péché originel et toute la vision biblique de l’homme pécheur sont indirectement évoquées par des mots qui laissent à la fois entrevoir la lumière de la grâce et du salut.
Comme nous aurons l’occasion de le découvrir à l’avenir, en revenant sur ce Psaume et sur les versets suivants, la confession de la faute et la conscience de sa propre misère ne débouchent pas sur la terreur ou la crainte du jugement, mais sur l’espérance de la purification, de la libération, de la nouvelle création.
En effet, Dieu nous sauve, non pas en vertu « des oeuvres de justice que nous avons pu accomplir, mais, poussé pas sa seule miséricorde, il nous sauve par le bain de la régénération et de la rénovation en l’Esprit Saint. Et cet Esprit, il l’a répandu sur nous à profusion, par Jésus-Christ notre Sauveur » (Tt 3, 5-6).

QU’EST-CE QUE LA RÉCONCILIATION ?

11 janvier, 2016

http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-sacrements/la-penitence-et-la-reconciliation/372314-penitence-et-reconciliation-en-questions/

QU’EST-CE QUE LA RÉCONCILIATION ?

La vie n’est possible que si nous savons pardonner, nous réconcilier avec nous mêmes, avec les autres et avec Dieu. Le sacrement de la réconciliation nous invite à reconnaître que l’amour de Dieu nous permet de dépasser les conflits.

Source: Site internet du diocèse de Belfort

Pourquoi se confesser ?
Au sujet du sacrement de réconciliation, nous sommes souvent partagés entre la conception d’autrefois et les idées actuelles. Jadis, la confession était très importante pour rester en état de grâce car le péché mortel entraînait le châtiment éternel de l’enfer. Cette perspective entraînait l’inquiétude et parfois le scrupule. Actuellement la confession apparaît à beaucoup comme une routine inutile. Pour comprendre pourquoi il faut se confesser, il faut d’abord avoir une juste conception du péché.
Or actuellement, le mot péché n’est pas très bien vu; il évoque le moraliste qui donne des leçons. On hésite a appeler quelque chose « péché ». La notion de péché semble s’opposer au respect de la liberté humaine et à l’épanouissement de la personnalité. Le sentiment de culpabilité apparaît comme le résultat maladif de tabous inconscients.. L’Évangile ne parle pas souvent du péché, mais plutôt du pardon. Il aborde le péché à partir de l’initiative divine qui vient manifester sa miséricorde. Jésus appelle à la conversion pour accueillir la Bonne nouvelle du Royaume (Mc 1,15). Jésus va au devant des pécheurs, car il n’est pas venu pour les biens portants, mais pour les malades. Il pardonne au paralytique (Mc 2,5), à la femme pécheresse (Luc 7,48), à la femme adultère (Jn 8,11), à Zachée (Luc 19,9-10) et sur la croix à ses bourreaux (Luc 23,34).
Il montre la miséricorde divine par les paraboles de la brebis perdue et du fils prodigue (Luc 15). Ce qui montre le mieux dans l’Évangile la gravité du péché, c’est que Jésus affirme à la Cène que son sang est versé pour le pardon des péchés (Mt 26/28). C’est un aspect de l’Évangile que l’on oubli souvent. Le péché est, un manque d’amour de Dieu qui atteint la relation entre l’homme et Dieu. On se reconnaît pécheur non pas en se regardant, mais en regardant l’amour de Dieu pour nous. On se demande parfois pourquoi confesser ses péchés à un prêtre. L’essentiel n’est il pas de demander à Dieu son pardon ? Ne pouvons-nous pas nous confesser directement à Dieu ? En fait Jésus a voulu donner à son Église la mission de pardonner les péchés.
Il a promis à Pierre et aux apôtres le pouvoir de » lier et de délier « (Mt 16,19) càd, de condamner ou d’absoudre. Après sa résurrection, lors qu’il est apparu à ses disciples, qu’il leur a donné l’Esprit Saint et qu’il leur a dit : « Recevez le Saint Esprit. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Jean 20, 22-23) Jésus leur a donné la mission de pardonner. Le symbole central du sacrement du pardon est la rencontre entre le prêtre et le pénitent qui exprime la rencontre personnelle du pécheur avec Dieu.
Source: Site internet du diocèse de Nanterre

Comment se confesser ?
On commence habituellement a préparer sa confession en faisant son examen de conscience et la liste de ses péchés, mais il y a quelque chose à faire avant. Il faut d’ abord se mettre devant la Parole de Dieu en lisant un passage de la Bible. L’écoute de la Parole en nous révélant la miséricorde de Dieu nous dévoile en même temps notre propre péché. Il y a des manières diverses de faire son examen de conscience.
On peut chercher ce que le Seigneur nous demande le plus actuellement, ce qui nous paraît le plus important à ses yeux… Se préparer à la confession, ce n’est seulement faire son examen de conscience. Il y a quelque chose de plus important que l’on néglige parfois. C’est de les regretter avec humilité en comprenant qu’ils ont offensé Dieu, qu’ils sont un manque d’amour de Dieu, c’est avoir la « contrition » C’est enfin être décidé à prendre les moyens pour ne plus retomber dans le péché, c.à.d. prendre des résolutions concrètes.
On est parfois découragé de se confesser en pensant que l’on recommencera les mêmes péchés. Il est certain que la confession ne nous transforme pas complètement. Mais le sacrement du pardon nous met dans l’humilité devant Dieu qui nous aime malgré notre faiblesse et cette rencontre est essentielle. Parfois, on ne voit pas en quoi consistent nos péchés, on ne sait pas quoi dire.
On n’a parfois l’impression que l’on n’a pas de péchés. Cependant, si nous ne voyons pas nos péchés, nos voisins, eux, les connaissent. St Jean dit » Si nous disons que nous n’avons pas péché, la vérité n’est pas en nous » (1 Jn 1,8-10). Si on a l’impression de n’avoir rien a dire, c’est le signe qu’il y a quelque chose à changer dans sa vie. Il arrive que l’on se confesse rarement par ce qu’on n’en éprouve pas le besoin. Si on comprend bien ce qu’est ce sacrement… Notre participation ne repose pas seulement sur un besoin ressenti, mais sur la conviction de son importance pour notre relation avec Dieu.
Le sacrement de réconciliation répond à un besoin. Il nous procure la paix du cœur, allège notre conscience sur la quelle pèse parfois une forte culpabilité. Cet aveu est parfois pénible, humiliant, mais il nous libère d’un poids, c’est une libération. De plus en nous faisant formuler nos péchés, il nous aide à voir plus clair en nous, à faire la vérité sur nous-mêmes. Le sacrement de réconciliation nous donne aussi une force pour nous guérir de nos faiblesses et apporte un élan à notre vie chrétienne. On éprouve la paix et la joie après s’être confessé.
Source: Site internet du diocèse de Nanterre

Qu’est-ce que le péché ?
Aujourd’hui dans le langage courant, le péché fait sourire quand on l’associe à la gourmandise ou il fait peur quand on l’associe au « péché mortel ». Le péché de l’homme est en fait tout manquement à l’amour.
Le Dieu que nous adorons s’est révélé en Jésus-Christ comme le Dieu d’amour. La loi du Christ est la loi d’amour : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres » dit Jésus dans son discours après la Cène. Déjà, dans l’Ancien Testament, on pouvait lire : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces et de tout ton esprit ; tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Le péché est toujours un manquement à l’amour :
• Soit à l’amour que nous vient de Dieu : refus d’accueillir cet amour, d’écouter sa parole et d’y conformer notre vie ;
• Soit à l’amour envers notre prochain et envers nous-même. Ces manquement à l’amour vont être plus précisément des manquements à la foi envers Dieu, à la charité envers notre prochain et à l’espérance envers nous-mêmes et ils pourront se décliner de mille façons, en pensée, en parole, par action et par omission.
Le chapitre 15 de l’Evangile selon Saint Luc, en particulier la parabole du fils prodigue, illustre fort bien tout à la fois notre péché et la miséricorde de Dieu.R : Le péché n’est ni une faute ni une erreur. Il s’agit d’un manque d’amour conscient et volontaire. Cette rupture blesse son auteur, son entourage et sa relation à Dieu. C’est la Parole de Dieu qui éclaire la conscience du baptisé et lui révèle ainsi son besoin impérieux de bénéficier de la miséricorde de Dieu.
Source: Site internet du diocèse de Paris

Comment reçoit-on le sacrement de Pénitence et de Réconciliation ?
Celui qui veut obtenir la réconciliation avec Dieu et avec l’Église doit dire au prêtre tous les péchés graves qu’il n’a pas encore confessés et dont il se souvient, après avoir examiné soigneusement sa conscience. Il est aussi recommandé de confesser ses péchés moins graves : péchés véniels.
Le confesseur propose une pénitence pour réparer les dommages causés par les péchés et rétablir une manière de vivre propre aux disciples du Christ.
Source : Le petit guide de la Foi Catholique, Mgr André Vingt-trois, Editions Le Sénevé / Cerp

Qu’apporte le sacrement de la Pénitence ?
Le sacrement de la Pénitence nous réconcilie avec Dieu et nous fait rentrer dans la pleine communion avec Lui. Il nous réconcilie aussi avec l’Église et avec nos frères. Il nous donne la paix et la sérénité et fait grandir nos forces spirituelles pour vivre en chrétiens.
Source : Le petit guide de la Foi Catholique, Mgr André Vingt-trois, Editions Le Sénevé / Cerp