Archive pour décembre, 2015

LA NAISSANCE DE JÉSUS VUE PAR LES QUATRE ÉVANGÉLISTES

21 décembre, 2015

http://www.portstnicolas.org/phare/etudes-specialisees/article/la-naissance-de-jesus-vue-par-les-quatre-evangelistes

LA NAISSANCE DE JÉSUS VUE PAR LES QUATRE ÉVANGÉLISTES

Ce que les apôtres ont d’abord annoncé – et qui, depuis bientôt 2000 ans, est au coeur de la foi des chrétiens -, ce n’est pas la naissance de Jésus mais sa mort et sa résurrection. Puis, remontant dans le temps, ils ont tenu à rappeler – très sommairement d’ailleurs – son activité à travers toute la Galilée et la Judée. Ce n’est que dans un troisième moment que les chrétiens se sont interrogés sur ce que tout cela impliquait quant à l’enfance de Jésus (Marc, le plus ancien évangile, n’en dit rien), avant d’en venir même (à l’époque de l’évangile de Jean) à entrevoir que Jésus était Fils de Dieu avant même de naître de Marie (cf. le prologue du 4ème Evangile). On le voit, dans le calendrier chrétien, Pâques est la fête des fêtes, bien plus importante que Noël… et c’est à la lumière de Pâques qu’il convient de lire ce que les évangélistes nous disent de la naissance de Jésus. Sur les quatre d’ailleurs, seuls Matthieu et Luc nous parlent explicitement de la naissance et de l’enfance de Jésus. Encore ne le font-ils pas de la même manière, car ils n’écrivent pas pour les mêmes communautés et soulignent des aspects différents de la Bonne Nouvelle de Jésus. Matthieu parle des mages (ni rois, ni trois), mais pas des bergers… d’une étoile mais pas des anges… Luc parle des bergers, mais pas des mages… des anges qui chantent la gloire de Dieu, mais pas de l’étoile au-dessus de la grotte… Aucun ne mentionne de boeuf et d’âne…

La crèche de Matthieu Elle nous présente Jésus comme l’Emmanuel, c’est-à-dire « Dieu-avec-nous » et nous prépare déjà à accueillir la dernière promesse de Jésus dans cet évangile : Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. (Mt 28,20). L’étoile qui guide les mages est la métaphore du roi-messie, selon la prophétie du livre des Nombres (Nb 24,17). Quant aux mages eux-mêmes, ils symbolisent les nations païennes à qui l’Evangile de Jésus est offert. D’un bout à l’autre de son récit, Matthieu se plait à rappeler que ceux qui accueillent avec joie la parole de Jésus ne sont pas toujours ceux auxquels on aurait pu s’attendre… La tradition a voulu qu’ils soient de races différentes (belle image de l’universalité du salut) et s’appellent Melchior, Gaspard et Balthazar. En ce sens, une manière de retrouver le sens profond de Noël sera peut-être pour les baptisés de s’ouvrir avec émerveillement à toutes les richesses humaines, culturelles et spirituelles que Dieu met dans le coeur des hommes, quelles que soient leurs religions, leurs cultures, leurs convictions.

Marc : une Bonne Nouvelle au présent Marc ne nous parle pas du « petit Jésus », mais d’une « bonne nouvelle » – c’est le sens du mot Evangile – pour les chrétiens de Rome à qui il s’adresse. Cette bonne nouvelle, c’est Jésus Christ lui-même, le Fils de Dieu (Mc 1,1). La parole de Jésus est toujours d’actualité et les verbes que l’évangéliste emploie dans son récit sont le plus souvent au présent. Bien des familles exprimeront à Noël cette certitude en installant leur crêche et n’hésiteront pas à compléter les traditionnels santons par des personnages ressemblant fort aux membres de la famille…

La crèche de Luc La révélation de l’ange atteint le monde entier, du haut en bas, de la foule des anges aux bergers, c’est-à-dire l’une des catégories sociales les plus méprisées à l’époque. Né hors de son village, hors de l’hôtellerie, tel un exclu, Jésus fera la joie des petits et des pauvres et aura bien du mal à se faire entendre des riches (Lc 6,24 ;14,13.21 ;16,19-26 ;19,8). Noël ne sera donc vraiment Noël que si nous savons les uns et les autres le vivre sous le signe du partage. A chacun de repérer ses vraies richesses et de voir s’il peut souscrire au constat fait par Jésus : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Ac 20,35) !

Jean : la Lumière et le Verbe On ignore le jour et l’heure de la naissance de Jésus, qui ne sont précisés dans aucun texte du Nouveau Testament. Mais, depuis le 4e siècle, l’Eglise a pris l’habitude de fêter la naissance de Jésus le 25 décembre, au coeur de la nuit la plus longue (d’où la messe de minuit), christianisant ainsi la fête païenne de Natalis Invicti (la naissance du soleil) qui se célébrait à cette date (solstice d’hiver). C’était faire droit à la belle intuition de l’évangéliste Jean selon laquelle, aux heures sombres de notre vie Jésus vient comme une lumière :

Le Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme (Jn 1,9) Tout disciple de Jésus, à Noël, est appelé à se rappeler sa vocation qui est de mettre la vérité là où règne l’erreur, la joie là où règne la tristesse, l’espérance là où règne le désespoir, le pardon là où est l’offense. Que ce soit à l’école de Matthieu, Marc, Luc ou Jean, peu importe. L’essentiel est de faire de ce Noël autre chose qu’une simple quinzaine commerciale, en accueillant le joyeux message d’un Dieu dont la gloire dans les cieux est inséparable de la paix sur la terre pour les homme qu’Il aime !

JESUS ANNONCE PAR LES PROPHETES

21 décembre, 2015

http://paroissedurtal.free.fr/jesus-prophetes.htm

JESUS ANNONCE PAR LES PROPHETES

Que l’on soit croyant ou pas, il est troublant de voir que la naissance de Jésus, ses actes et sa passion ont été annoncés par des hommes (qui étaient prophètes) bien avant sa venue. Ces faits nous sont racontés dans un des plus vieux livres du monde : la Bible (traduction : les livres) D’un point de vue historique, quel crédit accorder à la Bible ? On a trouvé à Qumran (en 1947) ou en d’autres lieux des parties entières de textes de l’ancien testament (ou ancienne alliance) qui correspondent encore à ce que nous connaissons aujourd’hui. On est donc en droit de penser qu’au travers des âges les textes de la Bible ont été rapportés sans de grandes modifications (autres que celles inhérentes à la traduction); et ce, en dépit du mode de propagation, d’abord oral, de ces textes. Ceci pouvant s’expliquer par la valeur que représentait leur contenu pour ceux qui nous les ont transmis. Ainsi donc, le Messie (traduction : bénis ou oint du Seigneur), celui par qui devait se réaliser la promesse : libérer Israël, a été annoncé bien avant sa venue. Dans un ordre chronologique, quelques textes qui nous permettent de le croire :

Abraham (-2000) J’instituerai mon Alliance entre moi et toi, et après toi avec ta descendance, de génération en génération ; ce sera une Alliance perpétuelle par laquelle je serai ton Dieu, et celui de ta descendance après toi (Genèse 17v7). On peut voir dans la venue du Christ la réalisation de la promesse de Dieu de donner un salut éternel. De même Abraham, qui offre son fils Isaac en sacrifice, Genèse 22v8 :  » C’est Dieu qui pourvoira à l’agneau pour l’holocauste « , préfigure le sacrifice du Christ, fils de Dieu.

Moïse (-1250) La tradition reconnaît dans Moïse sauvant le Peuple de Dieu (Le buisson ardent Ex3v10 : Va sauver mon Peuple), la préfiguration du Christ, sauveur des hommes. On trouve ainsi un parallèle, entre le massacre des Saints innocents (Mt 2v16) et la mise à mort des enfants des hébreux par pharaon (Ex1v16), entre le serpent de bronze élevé par Moïse qui sauvait les hébreux (Nb21v4) et le Christ sur la croix (Jean 3 v 14) et entre Moïse et Jésus (promesse d’un prophète semblable à toi Dt18v15). Dans le rite de la prescription pour la Pâque (Exode 12v46), il est dit : Vous n’en briserez aucun os. Le Christ, comme l’agneau de la Pâques juive, n’a eu aucun de ses os brisé, alors que c’était l’habitude pour les romains de briser les jambes des crucifiés pour mettre fin à leur souffrance (Jésus était mort avant qu’ils ne veuillent lui briser les jambes). Les romains sans le savoir ont donc accompli cette prophétie.

Nathan (-1040) 2S7v12 Je te donnerai un successeur dans ta descendance, qui sera né de toi, et je rendrai stable sa royauté. C’est lui qui construira une maison pour mon nom et j’affermirai pour toujours son trône royal. Ainsi, un messie issu de la descendance de David (par Joseph) était annoncé.

David (-1040) On retrouve dans beaucoup de psaumes (pour moitié attribués au roi David) le zèle et les attitudes de Jésus (la pierre d’angle Ps 118v16, le zèle de ta Maison me dévore Ps 69v17). On trouve à plusieurs reprises l’annonce d’un messie issu de la lignée de David, attendu comme un nouveau David, roi de la Jérusalem céleste, Sion. Psaume 89v2-5.  » J’ai fait une alliance avec mon élu, j’ai juré à David mon serviteur. A tout jamais j’ai fondé ta lignée, je te bâtis d’âge en âge un trône.  » Mais on trouve surtout, l’annonce d’un messie serviteur souffrant connaissant la passion et la souffrance connues par Jésus lors de la crucifixion : Psaume 31v25. Ils ont tenu conseil contre moi, ils s’accordent pour m’ôter la vie. Comme le raconte jean 19v12 dans la condamnation à mort de Jésus. Psaume 22, 17-20.22-24. Ils me percent les mains et les pieds (crucifixion); je peux compter tous mes os. Ces gens me voient, ils me regardent. Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. A mettre en parallèle avec le récit de Jean (19v23) Quand les soldats eurent crucifié Jésus,…  » Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l’aura.  » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement.

Osée (-750) Osée 11v1. D’Egypte, j’ai appelé mon fils. Jésus, alors qu’il venait de naître dut aller se réfugier en Egypte pour échapper à Hérode car celui-ci cherchait à le faire périr (Mt 2v13). Os 6 v 2. Après deux jours il nous fera revivre, le troisième jour il nous relèvera et nous vivrons en sa présence. Ceci préfigure les trois jours passés au tombeau et la résurrection du Christ.

Michée (-736) Michée 5v1. Et toi, (Bethléem) Ephrata, le moindre des clans de Juda, c’est de toi que naîtra celui qui doit régner sur Israël. Dans Luc 2, on apprend en fait que c’est un édit de César Auguste qui amena Jésus à naître à Bethléem ainsi que l’annonçait Michée.

Isaïe (-700) Le prophète Isaïe plus que tous les autres a annoncé la venue du messie, l’élu de Dieu. Isaïe 7-14. C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la jeune femme est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) Mt 1v23. Isaïe 55v3. Je conclurai avec vous une alliance éternelle, réalisant les faveurs promises à David. Et aussi le texte emblématique sur l’élu d’Israël : Isaïe 42 v 1. Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui j’ai mis toute ma joie. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ; devant les nations, il fera paraître le jugement que j’ai prononcé. Isaïe 49,6. Je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » Isaïe 42 v 7 … tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et de leur cachot ceux qui habitent les ténèbres. En parallèle avec Lc 7v22 …. les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent… A nouveau de manière forte, la passion du messie était annoncée : Isaïe 50 v 6. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats. Isaïe 52 v13 53 v 12. Or ce sont nos souffrances qu’il portait et nos douleurs dont il était chargé. … Mais lui, il a été transpercé a cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui et dans ses blessures nous trouvons la guérison. … Maltraité, il s’humiliait, il n’ouvrait pas la bouche, comme l’agneau qui se laisse mener à l’abattoir, comme devant les tondeurs une brebis muette, il n’ouvrait pas la bouche … A la suite de l’épreuve endurée par son âme, il verra la lumière et sera comblé. Par sa connaissance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes en s’accablant lui-même de leurs fautes.

Zacharie (-500) Za 9 v9. Exulte avec force, fille de Sion ! Crie de joie, fille de Jérusalem ! Voici que ton roi vient à toi : il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse. Cette prophétie annonce un messie entrant dans Jérusalem sur un âne (comme David), acclamé par la foule; C’est ainsi que Jésus est entré à Jérusalem pour les rameaux Mt21v1. Za 12 v10. Mais je répandrai sur la maison de David et sur l’habitant de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils regarderont vers moi. Celui qu’ils ont transpercé, ils se lamenteront sur lui comme on se lamente sur un fils unique; A nouveau, on retrouve la crucifixion, source de vie.

Jésus annonçant sa mort Il peut être intéressant de voir dans le nouveau testament, comment Jésus lui-même affirmait être le messie, et annonçait sa mort et sa résurrection prévue par les écritures. Jean 5v39. Vous scrutez les écritures parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui me rendent témoignage. Mt 5v17. N’allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité ; avant que ne passe le ciel et la terre, pas un iota ne passera de la Loi, que tout ne soit réalisé. Jésus est venu accomplir la Loi en étant crucifié comme cela était annoncé. En offrant sa vie, il a tout accompli. Jean 6v14. A la vue du signe que Jésus avait accompli (la multiplication des pains), les gens disaient :  » C’est vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde.  » Mt 17v22.  » le fils de l’homme va être livré aux mains des hommes, et ils le tueront, et le troisième jour, il ressuscitera « . Marc 14,1. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous voudrez, vous pourrez les secourir ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. Elle a fait tout ce qu’elle pouvait faire. D’avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement. Amen, je vous le dis : Partout où la Bonne Nouvelle sera proclamée dans le monde entier, on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. Marc 15. Jésus leur déclara :  » Amen, je vous le dis : l’un de vous, qui mange avec moi, va me livrer.  » Jean 12,24 et 33. Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom !  » … ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes.  » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir. Jean 18, Pilate leur dit :  » Reprenez-le, et vous le jugerez vous-mêmes suivant votre loi.  » Les Juifs lui dirent :  » Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort.  » Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir (crucifié par les romains). Luc 24. Il leur dit alors :  » Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre coeur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ?  » Luc 24,35-48. Puis il déclara :  » Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.  » Alors il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Écritures. Il conclut :  » C’est bien ce qui était annoncé par l’Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés (du mal) à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C’est vous qui en êtes les témoins. Certes nous sommes libres de croire ou pas, Dieu ne nous force pas, il nous interpelle. Il ne demande que notre foi, notre recherche pour se révéler comme il l’a fait aux prophètes. Il est possible de le rencontrer, de le connaître, en écoutant sa parole dans les livres : la Bible. Bien que n’étant pas un livre d’histoire, la Bible nous éclaire sur la vie de tout un peuple à différentes époques. Il ne faut pas toujours chercher à voir dans les histoires qui y sont rapportés des faits historiques, notamment dans l’ancien testament. Bien des textes de style poétique sont à comprendre comme une réflexion des hommes et il convient avant tout d’y voir leur portée spirituelle. On y observe, comme dans tout livre aussi ancien, des styles différents, fruit de la réflexion d’époques différentes et de préoccupations différentes.

Ce texte n’est pas exhaustif (voir aussi Dt 22v22, Jn 19v38, Ps22v7 et 15, Ps31, Ps 69v17/ Jn 19v28, Ps 118v16, Ps 132v11, Sg 2v1.12, 2v20, Is 8v10 et 14, 11v1, 49v6, 50v6 Jr 11v18, Ez37v21, Mt 5v17, Lc 12v49, Mt 21v38 …) On pourrait y ajouter encore bien d’autres citations de la Bible, mais il contient les plus marquantes.

LA CRECHE DE NOEL

19 décembre, 2015

LA CRECHE DE NOEL dans images sacrée

http://www.tinamats.com/blog/wp-content/uploads/2012/12/christmas01.png?056d5f

MESSE DE MINUIT – HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II (1978)

19 décembre, 2015

http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/1978/documents/hf_jp-ii_hom_19781224_notte-natale.html

MESSE DE MINUIT

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

Dimanche 24 décembre 1978

Chers frères et sœurs,

Nous nous trouvons dans la Basilique Saint-Pierre à cette heure inhabituelle. Nous avons pour toile de fond l’architecture dans laquelle des générations entières au cours des siècles, ont exprimé leur foi dans le Dieu incarné, suivant le message porté ici, à Rome, par les Apôtres Pierre et Paul. Tout ce qui nous entoure nous fait entendre la voix des deux millénaires qui nous séparent de la naissance du Christ.
Le second millénaire avance rapidement vers son terme. Permettez que, tels que nous sommes, dans ces circonstances de temps et de lieu, j’aille avec vous vers cette grotte des environs de Bethléem, au sud de Jérusalem. Faisons en sorte d’être tous ensemble plutôt là-bas qu’ici: là où « dans le silence de la nuit », se sont fait entendre les vagissements du nouveau-né, expression perpétuelle des fils de la terre. Et, en même temps, s’est fait entendre le ciel « monde » de Dieu qui habite dans le tabernacle inaccessible de la Gloire. Entre la majesté du Dieu éternel et la terre-mère, qui s’annonce, avec le cri de l’Enfant nouveau-né, s’entrevoit la perspective d’une nouvelle Paix, de la Réconciliation, de l’Alliance: « Voici que le Sauveur du monde est né pour nous ». « Les extrémités de la terre ont vu le salut de notre Dieu ».
2. Et pourtant, en ce moment à cette heure insolite, les extrémités de la terre demeurent à distance. Elles sont en proie à un temps d’attente, loin de la paix. La fatigue remplit plutôt les cœurs des hommes qui se sont endormis, comme s’étaient endormis, non loin de là, les bergers dans les vallées de Bethléem. Ce qui se passe dans la crèche, dans la grotte rocheuse, a une dimension de profonde intimité: c’est quelque chose qui se produit « entre » la Mère et celui qui va naître. Personne d’étranger n’y a accès. Même Joseph le charpentier de Nazareth, n’est qu’un témoin silencieux. Elle seule est pleinement consciente de sa Maternité. Elle seule comprend ce que signifie au juste le cri de l’enfant. La naissance du Christ est avant tout son mystère, son grand Jour. C’est la fête de la Mère.
C’est une étrange fête: sans aucun signe de la liturgie de la Synagogue, sans lecture des prophètes et sans chant de psaumes. « Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as préparé un corps » (Hb 10, 5) semble dire, par ses vagissements, celui qui, tout en étant le Fils Eternel, Verbe consubstantiel au Père, « Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière », s’est fait « chair » (cf. Jn 1, 14). Il se révèle dans ce corps comme l’un d’entre nous, petit enfant, dans toute sa fragilité et sa vulnérabilité. Soumis à la sollicitude des hommes, confié à leur amour, sans défense. Il vagit, et le monde ne l’entend pas, il ne peut pas l’entendre. Le cri de l’enfant nouveau-né ne peut se percevoir qu’à la distance de quelques pas.
3. Je vous en prie donc, frères et sœurs qui remplissez cette basilique: efforçons-nous d’êtres présents là-bas plutôt qu’ici. Voici quelques jours, j’exprimais mon grand désir de me trouver dans la grotte de la Nativité, pour célébrer précisément à cet endroit le début de mon Pontificat. Etant donné que les circonstances ne me le permettent pas, et que je suis ici avec vous tous, je cherche avec vous tous à être très présent en esprit là-bas, pour vivre cette Liturgie avec la profondeur, l’ardeur et l’authenticité d’un sentiment intérieur intense. La liturgie de la nuit de Noël est riche d’un réalisme particulier: réalisme de ce moment que nous renouvelons, et aussi réalisme des cœurs qui revivent ce moment. Tous en effet, nous tînmes profondément émus et bouleversés, bien que ce que nous célébrons soit advenu voici bientôt deux mille ans. Pour avoir un tableau complet de la réalité de cet événement, pour entrer davantage encore dans le réalisme de ce moment et des cœurs humains, rappelons-nous ce qui s’est passé et comment cela s’est passé: dans l’abandon, dans l’extrême pauvreté, dans cette grotte qui servait d’étable, en dehors de la ville parce que les habitants de cette ville n’avaient pas voulu accueillir la Mère et Joseph dans aucune de leurs maisons. Il n’y avait de place nulle part. Dès le point de départ, le monde s’est révélé inhospitalier envers Dieu qui devait naître comme Homme.
4. Réfléchissons maintenant brièvement sur la signification constante de ce refus par 1′homme de l’hospitalité à Dieu. Nous tous, ici présents, nous voulons que tout ce qui est en nous, hommes d’aujourd’hui, soit ouvert à Dieu qui naît comme homme. C’est bien avec ce désir que nous sommes venus ici !
Il nous faut donc penser, cette nuit, à tous les hommes qui tombent victimes de situations infra-humaines créées par les hommes, de la cruauté, du manque de respect, du mépris des droits objectifs de toute personne humaine. Pensons à ceux qui sont seuls, âgés, malades, à ceux qui n’ont pas de logement, qui souffrent de la faim, et dont la misère est une conséquence de l’exploitation et de l’injustice des systèmes économiques. Pensons enfin à ceux qui, en cette nuit, n’ont pas la liberté de participer à la liturgie de la Nativité du Seigneur, et qui n’ont pas de prêtre pour célébrer l’Eucharistie. Et que notre pensée arrive jusqu’à ceux dont les âmes, les consciences sont tourmentées autant que leur propre foi.
L’étable de Bethléem est le premier Heu de la solidarité avec l’homme: d’un homme avec l’autre et de tous les hommes avec tous les autres hommes, surtout avec ceux pour qui « il n’y a pas de place à l’hôtellerie » (cf. Lc 2, 7) et auxquels on n’accorde plus la reconnaissance de leurs propres droits.
5. L’Enfant nouveau-né pousse de petits cris. Qui comprend les cris du tout petit enfant ? A travers lui, c’est pourtant le Ciel qui parle, et c’est le Ciel qui révèle l’enseignement particulier de cette naissance. C’est le Ciel qui en donne l’explication par ces paroles: « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime » (Lc 2, 14).
Nous devons, nous autres qui sommes atteints par le fait de la naissance de Jésus, comprendre ce cri du Ciel.
Il faut que ce cri atteigne les confins de la terre, que tous les hommes l’entendent de manière nouvelle !

Un Fils nous a été donné.

Le Christ est né pour nous. Amen !

Raffaello, The Visitations,

18 décembre, 2015

Raffaello, The Visitations,  dans images sacrée sjb-visitation

http://www.catholictradition.org/Passion/jbaptist-visitation.htm

LA VISITE À ÉLISABETH – MYSTÈRE DE LA VISITATION

18 décembre, 2015

http://www.interbible.org/carpentier/gloire/visitation.htm

LA VISITE À ÉLISABETH  -  MYSTÈRE DE LA VISITATION

Deux personnages, deux visages qui sont proches, se touchant, mais leur regard est tourné, comme dans l’annonciation, vers un mystère qui les dépasse et qui les inclut, mystère des naissances, de la vie nouvelle incertaine mais promise. Avec une certaine perplexité devant ce qui advient, ce sentiment d’être surpris par la visite du Dieu vivant, d’être ébahi devant ce qui commence et s’annonce.      Mystère de la visitation, celui d’une double rencontre : celle de deux femmes, Marie et Élisabeth, et celle de deux vies à venir, Jésus et Jean Baptiste, car ces deux femmes sont enceintes. Rencontre des entrailles, porteuses de vie, et rencontre de deux enfants, promesses de vie. Ainsi advient une rencontre des deux alliances : l’ancienne, dont Élisabeth et Jean Baptiste sont les témoins ultimes, et la nouvelle, commençant avec Marie et Jésus, accomplissant l’ancienne. Jeunesse et vieillesse s’unissant dans cette rencontre pour que l’histoire de la visite de Dieu se poursuive.      Ce récit commence sur la route, par un voyage : Marie se déplace du nord au sud et en hâte. Son oui l’a mise en marche, vivement. Elle se met en route pour aller vers une autre, porteuse de vie, pour lui être présente, la soutenir; et à la fin, elle va reprendre la route. La rencontre de l’aînée et de la jeune femme a lieu dans la maison, celle de l’hospitalité et de la bénédiction. L’Esprit est présent en cette visite, comme à l’annonciation. Cette fois-ci, c’est Élisabeth qui en est remplie, comme les prophètes de l’alliance, Élisabeth qui parle avec force pour rendre grâce. Elle annonce la présence du Seigneur dans les entrailles de Marie, comme plus tard Jean Baptiste, son fils, lui aussi prophète, annoncera le Messie qui vient. La mère, par sa propre vocation prophétique, inaugure déjà celle de son fils, qui tressaille en son sein.      Marie, par son chant, le Magnificat, exalte le Seigneur à son tour. Elle exprime sa joie d’abord pour des motifs personnels, puis elle élargit sa prière à tout le peuple et rend grâce pour la bonté de Dieu de génération en génération, avec une attention particulière aux humbles, aux affamés, aux pauvres. Marie, femme des béatitudes dans le Magnificat, et Élisabeth qui proclame une béatitude : « Bienheureuse, celle qui a cru en l’accomplissement. »      Élisabeth et Marie ressemblent à d’autres femmes des Écritures, ainsi à Sarah qui tint pour fidèle l’auteur de la promesse (He 11, 11). Sarah, Élisabeth, Marie, trois femmes qui ont en commun d’être fécondes, porteuses de vie, là où l’on croyait que la vie n’était pas possible. Trois femmes qui annoncent, dans leur être même, le Dieu de l’impossible. La visitation est récit de l’espérance: qu’est-ce qui soutient mieux l’espérance qu’une vie nouvelle à venir? Sarah, Élisabeth, Marie, trois femmes qui font mémoire de la bonté de Dieu, dans la suite des temps, du passé jusqu’à l’avenir. De génération en génération, dit Marie. Cette expression évoque le sens d’une transmission de la vie, d’une histoire qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui et dans laquelle nous sommes inclus.      Comment le présent peut-il être porteur d’avenir? Aujourd’hui, nous sommes facilement enfermés dans une vie présente immédiate et dans l’isolement du chacun pour soi. Ce déplacement de Marie, cette rencontre de deux femmes de l’alliance et en alliance, nous invitent à élargir notre regard, à l’ouvrir vers la vie à venir. En témoignant de la bonté de Dieu au cours des âges, en transmettant ce goût de l’avenir pour que d’autres, après nous, soient habités par ce goût et rayonnent cette bonté. Ainsi se bâtit une lignée, depuis la promesse à Abraham et Sarah jusqu’à celle qui nous est chantée en chacune de nos visitations. Vers qui nous hâter pour lui rendre visite? Ou quelle visite s’approche de nous pour laquelle bénir Dieu? Visites porteuses de vie nouvelle.

Daniel Cadrin, OP

HOMÉLIE 4E DIMANCHE 20 DÉCEMBRE 2015

18 décembre, 2015

http://www.homelies.fr/homelie,,4421.html

HOMÉLIE 4E DIMANCHE 20 DÉCEMBRE 2015

« Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter ». Le temps de l’Avent est celui où nous apprenons à vivre le temps de Dieu. Notre vue, en effet, est très courte. Notre désir d’être comblés, le souhait ardent que nous avons de connaître le bonheur que Dieu nous a promis, sont tels que nous adoptons souvent, malgré nous, une attitude un peu infantile, ne supportant aucun délai. Dieu aurait-il quelque retard ? Prendrait-il plaisir à nous faire languir ? Dieu aurait-il oublié sa parole ? Nous aurait-il livrés à nous-mêmes, cloisonnés dans « un temps de délaissement » dont rien n’annonce la fin ? Aujourd’hui le prophète Michée nous apprend que le Seigneur œuvre sans cesse à la réalisation de sa promesse. Ce qui nous manque pour le voir agir est d’apprendre le temps de Dieu. Le temps de son silence est en effet celui de la grossesse. Nous savons qu’il œuvre à notre salut, mais il nous faut redécouvrir comment il s’y prend avec chacun de nous. A l’échelle d’un peuple, l’épaisseur de l’Ancien Testament nous l’enseigne, le temps de la grossesse traverse les siècles. A l’échelle de notre vie, les choses peuvent aller bien plus vite. Notre Avent, qui cette année ne fait pas quatre semaines, nous le montre. Nous sommes dans l’urgence de la préparation ultime. Très bientôt, Dieu choisit de se révéler dans la faiblesse d’une femme enceinte. La puissance de sa royauté se manifeste dans « le plus petit des clans de Juda », comme nous le dit le prophète. Le berger que son troupeau dispersé attend, arrive pour rassembler les nations et leur donner la paix. Telle est la douceur du temps de l’Avent. Il nous faut la pénétrer pour goûter pleinement la paix de Noël. Cette paix n’est pas une simple absence de guerre, une disparition de toutes les agressions qui nous font souffrir. Aussi nous faut-il ouvrir les oreilles de notre cœur, affiner la sensibilité de notre âme. Nous vivons le temps où le Dieu caché fait pressentir sa présence, avant de la dévoiler entièrement. Cette phase de reconnaissance nous fera découvrir l’étoile qui mène à la crèche. Pour la distinguer entre toutes, nous aurons en effet à écouter l’appel intérieur, la voix du « berger d’Israël » que nous attendons. Aussi le psaume nous fait-il entonner la réponse juste à ce mystère de délicatesse : « Jamais plus nous n’irons loin de toi : fais-nous vivre et invoquer ton nom ! ». Telle est l’ultime préparation à l’accueil de l’enfant divin. IL ne faut pas nous préparer à nous asseoir béatement dans une étable mais nous laisser renouveler par une vie entièrement nouvelle. L’enfant divin ne vient pas, en effet, pour être adulé, mais pour rassembler ses brebis. Honorons cette venue que nous avons tant désirée en nous décidant enfin à rester à ses côtés pour toujours. « Berger d’Israël, (…) viens nous sauver ! ». Ce cri est celui qui nous fait entrer dans l’attitude filiale, qui nous dévoile la vraie nature de notre sauveur. Saint Paul nous le dit dans la deuxième lecture : « En entrant dans le monde, le Christ dit (…) : me voici, mon Dieu, je suis venu pour faire ta volonté ». C’est la volonté du Père de sauver l’humanité esclave du péché et de la mort. C’est la volonté du Fils de faire de sa vie une offrande au Père pour le salut des hommes. C’est notre volonté à nous de toujours rester auprès du Christ notre berger ; c’est donc notre volonté propre de faire de notre vie une offrande pour le salut des hommes. Nous voulons entrer dans l’alliance nouvelle. Nous voulons pénétrer le mystère de Noël, nous voulons apprendre de l’enfant de la crèche à dire « Père, me voici ». Cette méditation et ce désir nous tournent tout naturellement vers Marie, la servante du Seigneur. « Comment ai-je ce bonheur que la mère du Seigneur vienne jusqu’à moi ? », s’écrie Élisabeth. Celle qui a dit le « me voici » le plus pur et le plus parfait qui se puisse concevoir, vient à notre rencontre, brûlée du désir de salut pour tous les hommes. L’évangile ne nous la présente pas comme un santon, attendrissant mais inerte. Marie se dépêche. Marie accourt. Elle connaît le temps de Dieu mais son désir est tel qu’elle semble, dans sa course, vouloir nous apporter l’Enfant avant l’heure. Accueillons-la comme il se doit. La grâce qui nous est donnée au seuil de la fête de la Nativité est une effusion de l’Esprit Saint. « Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint » nous dit saint Luc. Accueillir Marie qui vient à nous, accueillir son fils qui se donne à nous, est faire nôtre sa disponibilité à l’Esprit, c’est-à-dire sa pureté de cœur. Utilisons cette dernière journée pour nous centrer sur l’essentiel, pour chercher l’étoile qui brille dans nos nuits. Redécouvrons au fond de nous-mêmes la vie qui se donne perpétuellement à nous. Cette vie est notre joie. Elle est le don ineffable que nous avons reçu au jour de notre baptême. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit. La Sainte Trinité est le sens et le terme de nos propres vies. Car le désir de Marie qui accourt vers nous est de nous apprendre à enfanter Dieu dans nos vies. À ouvrir les yeux de nos cœurs sur la gloire qui nous est donnée. À entrer dans l’exultation d’Élisabeth dont les yeux s’ouvrent à la présence discrète du Dieu qui se fait proche, l’Emmanuel. Alors nous entrerons dans la joie de Noël. Alors, comme Marie auprès d’Élisabeth, nous serons les relais de cette joie qui, de proche en proche, va embraser le monde entier. Donne-nous Seigneur un cœur sensible à ta présence dans nos vies. Renouvelle-nous dans le don de ton Esprit. Que par notre présence simple et joyeuse, comme Marie auprès d’Élisabeth, nous soyons des témoins de ton amour pour que l’ensemble de ton troupeau accoure auprès de toi, notre berger, notre Seigneur, notre Dieu.

Frère Dominique

Crèche Romaine, à voir les particuliers sur le site,

17 décembre, 2015

Crèche Romaine, à voir les particuliers sur le site, dans images sacrée patrizio%20torosani4

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L’ANGE, LA LUMIÈRE ET LA GLOIRE – G. RAVASI

17 décembre, 2015

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L’ANGE, LA LUMIÈRE ET LA GLOIRE – G. RAVASI

(traduction de Google de l’italien)

Bergers et moutons dans l’Écriture par le sacrifice d’Abel aux Évangiles de l’enfance

Gianfranco Ravasi

« Le troupeau avançait derrière un mâle adulte; à un moment donné un mouton enceinte est devenu agité, il a arrêté, pris du recul, vaincu par les douleurs du travail Le pasteur a passé son indifférents Il savait que l’accouchement serait rapide et que, puisque ceci est un.. animal grégaire, le mouton serait hâtif de revenir rapidement au groupe. naissance vient de donner, en fait, les moutons lécha le nouveau-né, puis a sauté et couru trascinandoselo derrière. Seulement alors le pasteur, il revint sur ??ses pas et a pris l’agneau tremblant et l’apporta près du feu pour se réchauffer « . Nous lisons cette scène étrange de la vie pastorale parmi les notes de Jacob Becker, un Juif d’Odessa a fui en Palestine au début du siècle dernier pour échapper à un tsaristes pogroms: venir à Hébron, la ville des patriarches bibliques, il avait fait du bénévolat comme assistant pasteur un Bédouin. De ces pages apparaissent des souvenirs difficiles et la représentation du monde des Bédouins arabes (pour «nomade») est désabusé, amer, marqué par la pauvreté, la soif, de la chaleur et mortelle de nuits froides. Pour ces hommes qui, souvent, l’espace de Jérusalem une dizaine de kilomètres, mais pour des siècles coutumes et traditions, la patrie, arrêt la vie, la maison sont tous dans le désert qui est une grande partie d’Israël, mais surtout la Jordanie et surtout Sinaï. Dans cette steppe rocheuse, qui au printemps pour quelques jours est enveloppée de vert, mais qui est également parsemé d’oasis presque miraculeux comme celui de Jéricho (5 km de diamètre), les pasteurs nomades qui se déplacent en respectant registres territoriaux seulement « orales » , transmis à travers les siècles. Migration, à commencer par la grande transhumance de printemps, jamais au hasard, mais suit des chemins fils mystérieux encore précise, sous un ciel qui laissent tersissimi chaleur de la pluie et de la lumière (la température de jour d’été peut fluctuer entre 40 ° et 50 ° à ‘ombre). Skies que seule l’eau de la chute de l’hiver, mais cette offre le berger montres lune cosmique et les étoiles. Le portrait le plus frappant du nomade et son troupeau est encore dans cette belle lyrique de prière qui est le Psaume 23: « Pastor verts pâturages, il rafraîchit son troupeau, les eaux reste en tête, rafraîchit, conduire sur le droit chemin Si. Les moutons ont été de passer par la sombre vallée, ne crains aucun mal, car avec lui est le pasteur. Sa tige et ses confort du personnel donnent la sécurité « . Mais si la Bible – comme nous le verrons – est friand de la vie pastorale dans un, conscient de ses racines dactylographiée nomade nostalgique dans les patriarches Abraham, Isaac et Jacob, mais aussi dans Moïse et David, il est tout aussi vrai que les bergers ont toujours été considérés avec mépris et de la terreur par sédentaire, un peu comme nous le sommes aujourd’hui considéré comme les gitans. Ainsi, dans les pasteurs de littérature mésopotamienne ils sont appelés «rien de ce qui vient de la steppe »; sumérien nous a laissé cet aspect du nomade: «Ils ont l’apparence des hommes, mais leur voix est celle du chien de prairie »; Scythes les appelaient «dragons des montagnes », tandis que d’autres cultures leur comparavano à des voleurs ou des sauterelles affamées insatiables. Les Egyptiens, qui ont été conquis et soumis vers 1700 avant l’ère chrétienne par les nomades Hyksos, la Bible rappelle le rejet de déjeuner avec les bergers: «Pour eux, cette est une abomination» (Genèse 43,32). En effet, la Bible elle-même dans une de ses premières pages raconte l’haine tragique d’un sédentaire, l’agriculteur Caïn, contre le berger bédouin Abel (Genèse 4). Trois sont les trésors du pasteur. Le premier est le rideau dans la langue akkadienne est appelé «la maison du désert » et en arabe « maison de cheveux ». Quand l’humanité a construit ce qui est peut-être la première ville de l’histoire entre 9000 et 7000 avant de la droite chrétienne dans l’oasis de Jéricho, il a modelé la maison sur la tente circulaire de bergers. En outre, quand Israël a prévu son premier temple, l’arche de l’alliance, le sanctuaire Exodus mobile, selon le schéma décrit la tente des bergers. En fait, la description de l’arche offert par Exodus correspond visuellement sa principale expression avec laquelle il est défini: la «tente de la rencontre» entre Dieu et son peuple. Le deuxième trésor est l’eau du puits (peut gagner jusqu’à 13.000 litres d’eau de source), qui étaient au centre de social, culturel, «diplomate», des tribus nomades, comme cela est souvent attestée par la Bible, qui, parmi les ‘ une autre, nous conservons une très vieille chanson des creuseurs de puits: «Monte, ainsi, le chantez bien que les princes ont creusé, que les nobles du peuple forés avec le sceptre, avec leurs bâtons» (Nombres, de 21,17 à 18 ). Il est, cependant, que peu combiné de la fosse qui est une peau où l’eau est maintenue presque comme une perle dans le coffre au trésor. Superbe est l’image nomade du Psaume 56: «Les traces de mes pérégrinations vous enregistrez, mes larmes stockés dans votre choix. » Le Seigneur est dépeint comme un berger qui recueille nell’otre larmes des hommes de sorte que pas un seul est perdu. Le troisième trésor, le plus précieux, est le troupeau. Le pasteur est non seulement la direction de la brebis, mais il est surtout le compagnon constant, il est presque le père; le troupeau fait partie de sa famille, les moutons reçoivent noms auxquels ils répondent, avec le pasteur ils se tiennent la chaleur et la soif plus ardente, avec eux se réunissent dans la soirée pour surmonter les basses températures nocturnes. Un Nuzi en Mésopotamie, venu à la lumière d’un sac d’argile de ya 3500 ans avec cette inscription: « 48 pierres pour ovins et caprins: moutons 21 laitière, six agneaux, les agneaux 8 adultes, 4 agneaux, chèvres laitières 6 , 1 bec, 2 femelles. Seal (c.-à-signature) à Ziqarru, pasteur ». Dans beaucoup de peau ou d’argile cailloux puis ils ont été détenus pendant plusieurs comptes d’animaux du troupeau. Dans la Bible, cette pratique est appliquée à Dieu, le « grand pasteur de nos âmes», qui peut recueillir dans sa poitrine la vie de ses créatures, mais malheureusement, leurs trahisons: « Vous avez scellé dans votre sac pour mes erreurs», exclame emploi (14,17). Le berger devient ainsi l’un des signes les plus courants de la vie au Moyen-Orient, une sorte de symbole mondial qui attirent trop sédentaire, peut-être un sentiment de nostalgie pour les grands espaces et la pauvre vie, oui, mais Gratuit. Ainsi, le dieu soleil Shamash de Babylone est invoqué comme «pasteur du peuple», et avec le même titre que le célèbre roi de Babylone le code d’Hammourabi est présenté. Même Homer appelé le roi poimènes Laon, «bergers du peuple. » Cependant, seulement dans la Bible que nous rencontrons un véritable répertoire d’images pastorales. Le Psaume 23 cité est peut-être le sommet de cette symbologie appliquée d’abord à Dieu, «pasteur» pour l’excellence. Il suffit de parcourir l’Ancien Testament à venir à travers des phrases comme celle-ci: «Guide-nous et nous soutenir pour toujours (…) Tu as conduit ton peuple comme un troupeau (…) Il était un berger et les a guidés avec la main habile (…) O berger d’Israël, écoutez, vous qui menez Joseph comme un troupeau (…) Nous sommes le troupeau de son pâturage (…) Je me réunirai mes moutons des régions où ils avaient été chassés et les ramener à leur pâturages (…) amener Israël dans son pâturage, pâturages du Carmel, et les montagnes de Basan, Ephraïm et Gilead seront satisfaits.  » Mais l’étape la plus importante est l’ensemble du chapitre 34 d’Ézéchiel dans laquelle faux bergers, qui est, les rois et les princes et les prêtres d’Israël qui ont profité du troupeau de Dieu et ne sont pas pris en charge quand elle a été blessé et vagabond, Il oppose le nouveau et parfait berger, David, symbole du Messie: «Je vais mettre en place leur un berger qui fera paître, mon serviteur David. » Un autre prophète Zacharie dans le chapitre 11 de son livre sera appelé par Dieu à «dramatiser» dans sa personne la figure du Bon Pasteur et le mercenaire. Dans cet horizon marqué par la lumière, il est placé au-dessus de la figure du Christ Pasteur, peinte dans une page célèbre de John (10,1 à 21). Jésus parle peut-être dans la cour où ils se situent les bâtiments monumentaux du Temple d’Hérode, le siège du berger d’Israël, le Seigneur. À côté de lui se dresse la Porte dite moutons (ou porte des Brebis), à travers lequel les fidèles, le troupeau de Dieu, l’accès à la réunion avec leur pasteur de culte. Sur les lèvres de Jésus émerger ces mots jugés blasphématoires par ses auditeurs: «Je suis le bon berger (…) Je suis la porte des brebis (…) Le mouton suivez-moi et je sais ma voix, et je donne ma vie pour les moutons. Le mercenaire, quand il voit venir le loup, abandonne les brebis et prend la fuite « . Ainsi apparaît un portrait de Jésus que Matthieu et Luc avaient déjà esquissé dans la parabole de la brebis perdue (Matthieu, Luc et de 18,12 à 14 de 15,1 à 7). Ce portrait du «grand berger des brebis» (Hébreux 13:20) est modélisé, la physionomie des bergers qu’il envoie. Jésus dit aux apôtres: «Parlez vers les brebis perdues de la maison d’Israël. » Peter était sur ??la côte de la mer de Galilée, Jésus répète trois fois: « Pais mes brebis» (Jn 21,15-17). Dans le testament de Paul aux dirigeants de l’Eglise d’Ephèse, nous lisons: « Prenez garde à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis gardiens, pour paître l’Eglise de Dieu » (Actes 20:28). Peter les chefs d’églises dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, en Asie Mineure et de la Bithynie écrit: «paître le troupeau de Dieu qui vous est confié (…) non pas comme maîtres à ceux dans votre charge, mais en étant les modèles le troupeau »(1 Pierre, 5,2-3). Il est sur ??cette base que le symbole du Bon Pasteur en chrétien entre: 120 fresques de cimetières chrétiens romains des premiers siècles et 150 sculptures prennent cela. Mais ce symbolisme pastorale nous a conduit lentement loin de la dure vie que les fils de bergers palestiniens et nous avons souligné au début. Pourtant, il ya un passage dans l’Evangile, le seul Nouveau Testament, où la scène des bergers sont encore authentique et non bergers symboliques (Luc de 2,1 à 19). Il est cette fameuse histoire que nous entendons chaque année dans la liturgie du réveillon de Noël. Une nuit de fées que la tradition a essayé de déchirer son réalisme quotidien. Il en fait plongé dans un appel d’offres, sentimentale et stéréotypés; confiée aux chiffres, les mousses, feuilles de la crèche qui a été mis directement sur ??une nuit de Noël froid de 1223 à Greccio par Francesco, un homme qui était, cependant, vraiment pauvre que ces bergers qui dépeint dans son premier berceau . Cet évangile a également été enveloppé dans les filets de la musique douce « pastoral », souvent extraordinaire que la belle Concerto grosso n. 8 pour le réveillon de Noël de Corelli ou la symphonie de l’Oratorio de Noël de Bach (1 734) ou la page de Noël merveilleux du Messie de Haendel (1 742) ou comme la célèbre Couperin pastoral, ou comme l ‘«Adoration bergers »dans l’oratorio Christus de Liszt ou l’Enfance du Christ de Berlioz (1850-1854) et surtout les milliers et des milliers de Gloria in excelsis des masses élevées. Une histoire qui est devenue peinture sur toile infinie dans les siècles qui ont ravivé l’adoration des bergers à l’enfant Jésus. En fait, une étude plus attentive de la vie historique et culturel d’Israël au cours de ces années serait d’effacer une grande partie de ce seul, même suggestive. Paragraphe 25b du Sanhédrin du Talmud, le document le plus célèbre des traditions juives, nous apprenons, par exemple, que les bergers ne pouvaient pas être élus juges et même pourraient être mis en avant en tant que témoins dans un procès parce qu’ils sont considérés comme impure à cause de leur coexistence avec les animaux et malhonnête en raison de leurs violations des limites territoriales. Leurs conditions de vie étaient beaucoup moins «Géorgiques» et idyllique que nous avons l’habitude de penser Virgile; leur existence était précaire et même cette nuit décisive pour l’humanité, il est probable que le froid de la nuit était juste le dernier cauchemar d’une journée dure éternellement. Mais essayez un instant de recomposer l’horizon topographique cette nuit. Nous sommes dans la campagne de Bethléem, la ville de le berger David, situé à 777 mètres de haut et serré autour du désert de Juda. « Il y avait dans les mêmes bergers contrée des la nuit montre de conservation sur leur troupeau, » écrit-il, l’ouverture de son compte, Luke (2,1 à 20). Courant de la tradition chrétienne mène à trois kilomètres de Bethléem, dans le village arabe de Bet-Sahur. Archéologue franciscaine Virgilio Corbo a souligné à cet endroit un monastère byzantin des quatrième et cinquième siècles qui avait intégré certaines grottes utilisées autrefois par les bergers pour leurs veillées nocturnes. Maintenant, à côté d’eux, il se dresse une église moderne, construite en 1953, en lui l’architecte Antonio Barluzzi qui a construit la plupart des sanctuaires de Terre Sainte Franciscains, voulait imiter la forme de la tente bédouine et a attiré un dôme qui permet à la lumière du ciel presque dans un jeu d’étoiles. L’autel soutenu par quatre pasteurs prient est le travail des artistes chrétiens Bethléhemites. Revenons toutefois sur Luc. Il est un récit construit avec goût. Le schéma est classique dans la Bible, les signalisations (dans le premier chapitre de son évangile, Luc avait déjà introduit deux annonces, l’une à Zacharie, le père de Jean-Baptiste, et que Marie). Le premier élément est représenté par la angélique apparence, un signe de la révélation divine qui perce la vie quotidienne pauvres (v. 9). L’ange, la lumière, la gloire de Dieu, la peur sont les composants typiques de la rencontre avec le mystère divin. Le message (vv. 10-11) est la deuxième des données. Luke dans l’original grec appelle «bonnes nouvelles», un terme particulièrement significatif pour les connotations christologiques qu’il évoque. Il est le cœur théologique de la scène. Il ouvre avec un « Aujourd’hui », un esprit qui est chronologique, mais qui est ouvert en permanence au salut offert par Dieu à l’humanité: « Il vous est né dans la ville de David, un Sauveur. » Infant professent trois titres qui représentent une sorte de petite I: Sauveur, le Christ (Messie =), Seigneur (= Dieu). Même Paul, écrivant aux chrétiens de Philippes, cite ce Credo: « Nous attendons le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ» (3:20). L’enfant est déjà entrevu la glorieuse «Seigneur» ressuscité, proclamée par la foi de Pâques de l’Eglise.

(L’Osservatore Romano, le 25 Décembre 2011)

BENOÎT XVI – IIIE DIMANCHE DE L’AVENT 2009 – LA CRÈCHE

17 décembre, 2015

http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/angelus/2009/documents/hf_ben-xvi_ang_20091213.html

BENOÎT XVI – IIIE DIMANCHE DE L’AVENT 2009 – LA CRÈCHE

ANGÉLUS

IIIe Dimanche de l’Avent, Place Saint-Pierre

Dimanche 13 décembre 2009

Chers frères et sœurs !

Nous sommes désormais au troisième dimanche de l’Avent. Aujourd’hui, la liturgie évoque l’invitation de l’Apôtre Paul : « Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous ! » (Ph 4, 4-5). Alors qu’elle nous accompagne vers Noël, notre Mère l’Église nous aide à redécouvrir le sens et le goût de la joie chrétienne, si différente de celle du monde. En ce dimanche, selon une belle tradition, les enfants de Rome viennent faire bénir par le Pape les santons de l’Enfant Jésus qu’ils placeront dans leurs crèches. Et en effet, je vois ici, place Saint-Pierre, beaucoup d’enfants et de jeunes avec leurs parents, leurs enseignants et leurs catéchistes. Très chers amis, je vous salue tous avec affection et je vous remercie d’être venus. C’est pour moi un motif de joie de savoir que l’usage de faire une crèche se conserve dans vos familles. Mais il ne suffit pas de répéter un geste traditionnel, aussi important soit-il. Il faut chercher à vivre dans la réalité de tous les jours ce que la crèche représente, c’est-à-dire l’amour du Christ, son humilité, sa pauvreté. C’est ce que fit saint François à Greccio :  il représenta une scène vivante de la Nativité, pour pouvoir la contempler et l’adorer, mais surtout pour mieux savoir mettre en pratique le message du Fils de Dieu, qui par amour pour nous s’est dépouillé de tout et s’est fait petit enfant. La bénédiction des « Enfants Jésus » – « Bambinelli » comme on dit à Rome – nous rappelle que la crèche est une école de vie, où nous pouvons apprendre le secret de la joie véritable. Cela ne consiste pas tant à avoir beaucoup de choses, mais à se sentir aimés du Seigneur, en se faisant don et en ayant de l’amour pour les autres. Regardons la crèche:  la Vierge et saint Joseph ne ressemblent pas à une famille très chanceuse; ils ont eu leur premier enfant au cœur de grandes difficultés; et pourtant ils sont emplis d’une joie intime, parce qu’ils s’aiment, qu’ils s’aident et surtout qu’ils sont certains que Dieu, qui s’est fait présent dans l’Enfant Jésus, est à l’œuvre dans leur histoire. Et les bergers ? Quelle raison auraient-ils de se réjouir ? Ce Nouveau-né ne changera certainement pas leur condition de pauvreté et d’exclusion. Mais la foi les aide à reconnaître ce « nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire », comme le « signe » de l’accomplissement des promesses de Dieu pour tous les hommes « qu’il aime » (Lc 2, 12.14) pour eux-mêmes ! Voilà, chers amis, en quoi consiste la joie véritable : c’est de sentir que notre existence personnelle et communautaire est visitée et remplie d’un grand mystère, le mystère de l’amour de Dieu. Pour nous réjouir, nous avons besoin non seulement de choses, mais d’amour et de vérité : nous avons besoin d’un Dieu proche, qui réchauffe notre cœur et qui réponde à nos attentes profondes. Ce Dieu s’est manifesté en Jésus, né de la Vierge Marie. C’est pourquoi cet Enfant Jésus, que nous mettons dans la crèche ou dans la grotte, est le centre de tout, il est le cœur du monde. Prions pour que tous les hommes, comme la Vierge Marie, puissent accueillir au cœur de leur vie le Dieu qui s’est fait Enfant, source de la joie véritable.

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