Archive pour le 29 septembre, 2015

Lamb of God, Ravenna (6th Century) – from the dome of a church

29 septembre, 2015

Lamb of God, Ravenna (6th Century) - from the dome of a church dans images sacrée
https://iconreader.wordpress.com/2011/10/17/the-lamb-of-god-in-orthodoxy-a-history-in-icons/

MARIE, DISCIPLE DU CHRIST – SAINT AUGUSTIN

29 septembre, 2015

http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20001208_agostino_fr.html

MARIE, DISCIPLE DU CHRIST

« Quant il parlait aux foules, sa mère et ses frères étaient là dehors, et voulaient lui parler… Et lui: qui est ma mère? ou qui sont mem frères? Et étendant la main sur ses disciples, il dit: Ceux-ci sont ma mère et mes frères. Et quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, il est pour moi un frère, une soeur et une mère… Comment le Christ Seigneur pouvait-il avec piété repousser sa mère, et pas une mère quelconque, mais une mère d’autant plus grande qu’elle était une mère vierge… Il a repoussé cette mère, pour que l’affection maternelle ne se mêle pas à l’oeuvre qu’il accomplissait, et ne l’empêche pas. Quelle était cette oeuvre? Il parlait au peuple, il détruisait le vieil homme, il édifiait l’homme nouveau, il délivrait les âmes, il déliait les captifs, il illuminait les esprit aveugles, il accomplissait une oeuvre bonne, et dans cette oeuvre bonne il était dans la ferveur de l’action et de la parole. A ce moment, on lui annonce cet affection maternelle… Que les mères entendent ce qu’il a répondu, pour que leur affection charnelle n’empeche pas les oeuvres bonnes de leurs fils… Mais tu me diras: Tu compares donc mon fils au Christ? Je ne le compare pas au Christ, ni toi à Marie. Le Christ Seigneur n’a donc pas condamné l’affection maternelle, mais il a montré en lui-même, par un grand exemple, qu’il fallait repousser sa mère pour l’oeuvre de Dieu. Il était notre maître. S’il a daigné repousser sa mère, c’est pour t’apprendre à repousser aussi ton père pour l’oeuvre de Dieu.

Faites donc plus attention, mes frères, faites plus attention, je vous en conjure, a` ce que dit le Seigneur Christ, en étendant la main sur ses disciples: Ceux-ci sont ma mère et mes frères; et celui qui fera la volonté de mon Père qui m’a envoyé, celui-là est pour moi un frère et und soeur et une mère. Est-ce qu’elle n’a pas fait la volonté du Père, la Vierge Marie, qui a cru par la foi, qui a conçu par la foi, qui a été choisie pour que d’elle naisse pour nous le salut parmi les hommes, qui a été créée par le Christ, avant que le Christ ne fût créé en elle? Elle a fait, elle a fait absolument la volonté du Père, sainte Marie; et c’est plus pour Marie d’avoir été la disciple du Christ, que d’avoir été la mère du Christ. aussi Marie a été bienheureuse, parce qu’avant de l’enfanter, elle a porté son maître dons son sein. Vois si ce n’est pas comme je le dis. Quand le Seigneur passait avec des foules a` sa suite, et qu’il faisait des miracles divins, une femme dit: Bienheureux le sein qui t’a porte. Et qu’a répondu le Seigneur, pour qu’on n’aille pas chercher la félicité dans la chair? oui, heureux, ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent. Ainsi Marie est bienheureuse d’avoir écouté la parole de Dieu et de l’avoir gardée: ella a gardé la vérité en son coeur plus que la chair en son sein. Le Christ est vérité, le Christ est chair. Le Christ vérité est dans le coeur de Marie, le Christ chair dans le sein de Marie; ce qui est dans le coeur est plus que ce qui est dans le ventre. Sainte est Marie, bienheureuse est Marie, mais l’Eglise est meilleure que la Vierge Marie. Pourquoi? parce que Marie est une partie de l’Eglise, un membre saint, un membre excellent, un membre suréeminent, mais pourtant un membre de corps tout entier. Si elle est membre du corps tout entier, le corps est plus assurément qu’un seule membre. la tête, c’est le Seigneur, et le Christ tout entier est tête et corps. Que dire? Nous avons une tête divine, nous avons Dieu pour tête. »

Saint Augustin, Sermon 72/A, 7

Prière
C’est toi que j’invoque, O Dieu Vérité, source, principe, auteur de la vérité de tout ce qui est vrai. Dieu, de qui on ne se détourne que pour choir, vers qui se tourner, c’est se laver à nouveau et en qui demeurer, c’est trover un solide appui, sois-moi propice, o mon Dieu. Cfr. Soliloq. 1.3

Par l’Athénée Pontifical « Augustinianum »

LE JUDAÏSME ET L’ARBRE

29 septembre, 2015

http://mjlf.org/index.php?option=com_content&view=article&id=368&Itemid=379

LE JUDAÏSME ET L’ARBRE

L’importance que le judaïsme donne aux arbres apparaît dès le début de la Genèse puisqu’une des premières instructions de Dieu à Adam est liée aux arbres du Jardin d’Eden. Et tout au long de l’histoire biblique, les arbres jouent un rôle majeur, ne serait-ce que pour la construction de l’arche de Noé (certains commentateurs soulignent d’ailleurs que, une fois reçu le commandement de construire l’arche, Noé a planté les arbres qui le permettraient !) ou pour celle de l’arche d’Alliance.
Les Proverbes (3 : 18) considèrent que la Tora est « un arbre de vie pour ceux qui s’en rendent maîtres ». Le Psaume pour le jour du Shabbath (92), que nous lisons tous les vendredis soirs, comparent le Juste au palmier (« le Juste fleurit comme le palmier ») et au cèdre (« comme le cèdre du Liban il est élancé ») et la comparaison continue dans le Psaume…
La Tora elle-même souligne le respect dû aux arbres car ce sont eux qui nous nourrissent « quand tu assiègeras une ville de nombreux jours pour guerroyer contre elle, pour la saisir, ne détruis pas son arbre pour brandir contre lui une hache. Oui, tu mangeras de lui, tu ne le trancheras pas. Oui l’arbre des champs est-il un humain pour venir en face de toi au siège ? Seul l’arbre dont tu sauras qu’il n’est pas un arbre nourricier, tu le détruiras ; tranche le et bâtis le siège contre la ville qui te fait la guerre » (Deutéronome 20 : 19-20, traduction de Chouraqui).
Le traité Ta’anith du Talmud (voir siddour Taher Libenou page 581) comporte l’histoire suivante : un rabbin passa un jour près d’un champ où il vit un très vieil homme qui plantait un chêne ‘‘ pourquoi plantes-tu cet arbre ? lui demanda-t-il tu ne t’attends sûrement pas à vivre assez longtemps pour le voir grandir et donner des glands ?’’ ‘’Ah, répondit le vieil homme, mes ancêtres ont planté des arbres non pour eux mais pour nous afin que nous bénéficiions de leur ombre et de leurs fruits. J’en fais autant pour ceux qui viendront après moi’’
L’arbre ne vit pas seul : il fait partie de l’environnement, de la nature. Il y tient plusieurs rôles : par exemple et pour rester simple, il absorbe le gaz carbonique, il produit de l’oxygène par ses feuilles, du bois, des fruits, de l’ombre rafraîchissante en été De la même façon, l’homme ne peut vivre seul , replié sur lui même : il ne peut s’épanouir que dans l’échange , la communication et le partage. Pour prendre soin de nous-mêmes, il nous faut donc aussi prendre soin de notre environnement, et de la nature qui nous entoure, comme le dit la Tora dans le Deutéronome 20 :19 : « puisque l’homme est comme l’arbre du champ ».
En effet , dans la tradition juive , l’Arbre sert souvent de métaphore pour évoquer l’Etre Humain :
« Comme l’arbre vient de la Terre , se dresse vers le ciel et donne des fruits, ainsi en est-il de l’homme dont l’origine est la terre qui aspire à s’élever vers l’Eternel et dont les premiers fruits sont les bonnes actions… » Maharal de Prague sur les Pirkey avoth.
L’arbre sert aussi de métaphore pour évoquer les liens entre le passé, le présent, et le futur ; il suffit d’évoquer les 3 parties qui le composent : les racines , le tronc, et les fruits, feuilles et fleurs.Les racines, ce sont les parents, grands-parents etc , c’est l’histoire familiale, les traditions, les bases de l’éducation, les valeurs transmises. Si l’on coupe ses racines, on meurt.Le tronc, lui, doit être fort pour soutenir les fruits, résister aux tempêtes ; c’est l’adolescence ; ce sont les principes éducatifs qui vont aider le jeune adulte à se construire. Il s’agit de le mettre sur les bons rails afin qu’il ne se perde pas en route.
Les fruits, fleurs et feuilles, ce sont les produits de l’arbre : ils représentent le futur ; c’est la façon dont cet homme va mener sa vie en accord avec les principes éducatifs qu’on lui a transmis, de génération en génération.
Enfin, on notera que les juifs n’ont pas attendu l’introduction du concept de « développement durable » pour se préoccuper de l’importance de la nature et de ses arbres. Il est donc normal dans la lignée de cette tradition de les fêter un jour par an même si, sous nos climats, la date peut paraître un peu tôt dans l’année pour les planter !