Archive pour le 30 juin, 2015
LE FOYER CHRÉTIEN – COURTOISIE ET BONTÉ
30 juin, 2015http://www.richardlemay.com/AUD/EGW/F-FC/HTM/LeFoyerChretien69.html
LE FOYER CHRÉTIEN
CHAPITRE 69
COURTOISIE ET BONTÉ
La courtoisie peut nous préserver de la moitié des maux de l’existence—Le principe énoncé dans la recommandation: « Soyez pleins d’affection les uns pour les autres » (Romains 12:10), constitue le fondement même du bonheur familial. La courtoisie chrétienne devrait régner dans chaque foyer. Elle coûte peu d’effort et cependant, elle exerce un grand pouvoir d’apaisement sur les caractères qui, sans elle, se durciraient et deviendraient facilement violents. Si on la cultivait d’une manière constante et avec la volonté d’agir envers les autres comme on voudrait qu’ils agissent envers soi, on éliminerait la moitié des souffrances de la vie. La courtoisie commence au foyer—Si nous voulons que nos enfants aient un comportement plein de bonté, de courtoisie et d’amour, nous devons nous-mêmes donner l’exemple. Les parents devraient se montrer aimables l’un envers l’autre jusque dans les détails de la vie. La bienveillance manifestée envers tous devrait constituer la loi du foyer. Il ne faudrait tolérer ni grossièreté ni acrimonie dans les paroles. Tous peuvent arriver à garder un visage joyeux, une voix douce et des manières affables, qui sont les éléments de l’autorité naturelle. Les enfants sont attirés par une expression enjouée et rayonnante de joie. Témoignez-leur beaucoup de bonté, et ils manifesteront le même esprit envers vous et les uns envers les autres. Votre courtoisie et votre calme exerceront sur le caractère de vos enfants une influence bien plus grande que vos paroles. La bonté réciproque fait du foyer un paradis—En parlant gentiment à leurs enfants et en les félicitant lorsqu’ils cherchent à bien faire, les parents peuvent encourager leurs efforts et les rendre heureux; ils créent autour du cercle familial une atmosphère pleine de charme qui en dissipe tous les sombres nuages et y introduit les gais rayons du soleil. La bonté et l’indulgence réciproques font du foyer un paradis et y attirent les saints anges; ceux-ci, au contraire, fuient une maison où l’on se montre grossier, irritable et querelleur. La dureté, les jérémiades et la colère chassent Jésus de la maison. Les multiples attentions dans la vie de tous les jours et l’affection que les membres d’une même famille devraient se témoigner mutuellement ne dépendent pas des circonstances extérieures. Des voix douces, des manières aimables et une affection sincère qui s’exprime dans tous les actes, jointes à des habitudes de travail, de propreté et d’économie, peuvent faire de la moindre masure le plus heureux des foyers et lui assurer l’approbation du Très-Haut. Beaucoup de gens devraient moins s’occuper du monde et davantage des membres de leur propre famille. Ils devraient manifester moins d’affection et d’attachement à l’égard des étrangers et des visiteurs, et témoigner plus de courtoisie, d’amour sincère et de bienveillance à l’égard des êtres chers qui composent le foyer. La vraie politesse—La vraie délicatesse est tout à fait indispensable dans un foyer. Il s’agit là d’un puissant témoignage en faveur de la vérité. Sous quelque forme qu’elle se manifeste, la vulgarité dans le langage et dans le comportement est l’indice d’un cœur corrompu. La vérité d’inspiration céleste ne pervertit jamais celui qui la reçoit, ne le rend jamais ni grossier, ni brutal. Elle exerce une influence qui apaise et affine. Quand les jeunes la reçoivent dans leur cœur, elle les rend respectueux et polis. La courtoisie chrétienne n’est possible que grâce à l’action du Saint-Esprit. Ce n’est ni de l’affectation ni un vernis superficiel; elle ne s’exprime pas par de vaines civilités—que l’on rencontre surtout chez ceux qui ont l’esprit du monde et qui ne connaissent pas la vraie politesse chrétienne. Le vrai savoir-vivre et l’éducation authentique ne s’obtiennent que par une connaissance pratique de l’Évangile du Christ. La vraie courtoisie se traduit par une bonté manifestée envers tous, à quelque rang social qu’ils appartiennent, qu’ils soient riches ou pauvres. L’essence de la véritable politesse, c’est la considération que l’on a pour autrui. L’éducation fondamentale, celle qui dure toujours, est celle qui développe les amitiés et favorise la bonté sans limite. La prétendue « culture »—qui n’amène pas les enfants à respecter leurs parents, à reconnaître leurs qualités, à supporter leurs défauts, à subvenir à leurs besoins; qui ne les rend pas tendres, généreux et serviables envers les plus jeunes, les personnes âgées et les malheureux, courtois envers tous—est un fiasco complet. La courtoisie chrétienne est le fil d’or qui unit les membres de la famille dans les liens de l’amour, un amour qui s’approfondit et se fortifie chaque jour davantage. Une règle d’or qui doit être admise comme un principe—C’est dans la Bible que se trouvent les meilleures règles de base pour les relations familiales et sociales. Elle contient non seulement le plus bel idéal de moralité, mais aussi le code de savoir-vivre le plus précieux. Le Sermon sur la montagne renferme un enseignement inappréciable pour tous, jeunes et moins jeunes. Il faudrait le lire souvent dans le cercle de famille, et en appliquer les riches leçons dans la vie quotidienne. La règle d’or: « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux » (Luc 6:31), tout comme la recommandation de Paul: « Par honneur, usez de prévenances réciproques » (Romains 12:10), devrait devenir une loi pour la famille. Ceux qui cultivent l’esprit du Christ se montreront polis au foyer et dévoués jusque dans les détails de la vie. Ils chercheront constamment à faire des heureux autour d’eux, s’oubliant eux-mêmes dans leurs attentions à l’égard d’autrui. Il s’agit en somme d’un fruit qui se développe sur l’arbre du chrétien. La règle d’or est le fondement même de la véritable courtoisie, et c’est dans la vie et dans le caractère de Jésus qu’elle est le mieux illustrée. Quels rayons de tendresse et de bonté émanaient chaque jour de notre Sauveur! Quelle douceur procurait sa présence! Ses enfants manifesteront le même esprit. Ceux en qui Jésus demeure vivront dans son atmosphère. Le vêtement blanc de leur pureté exhalera les parfums du jardin de l’Éternel. Leur visage resplendira de son éclat et illuminera le chemin des âmes lassées et chancelantes. Le meilleur manuel de savoir-vivre—Le meilleur ouvrage qui ait jamais été écrit sur les règles du savoir-vivre est l’enseignement précieux donné par le Sauveur, auquel s’ajoute l’exhortation que le Saint-Esprit inspira à l’apôtre Paul—paroles qui devraient être gravées d’une manière indélébile dans la mémoire de tout être humain, jeune ou vieux: « Comme je vous ai aimés, dit Jésus, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » « La charité, dit saint Paul, est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n’est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. La charité ne périt jamais. » La Bible nous demande d’être courtois; elle fournit de nombreux exemples de l’esprit désintéressé, de la bienveillance, de l’humeur charmante qui sont les expressions de la véritable politesse et le reflet du caractère du Christ. Toute la tendresse réelle et la courtoisie témoignées dans le monde, même parmi ceux qui ne reconnaissent pas le Sauveur, proviennent de lui. Il désire que ces caractéristiques soient parfaitement visibles chez ses enfants. Il voudrait que tous puissent contempler en nous sa beauté. Le christianisme forge des hommes bien éduqués. Le Christ était courtois, même à l’égard de ses persécuteurs. Ses vrais disciples manifesteront le même esprit. Voyez l’apôtre Paul conduit devant Agrippa: tout son discours est un modèle de parfaite courtoisie aussi bien que d’éloquence persuasive. L’Évangile n’enseigne pas la politesse formaliste du monde, mais celle qui a sa source dans un cœur débordant de bonté. Nous recommandons non pas les démonstrations de ce que le monde appelle « courtoisie », mais la courtoisie par excellence, celle que chacun pourra emporter dans les demeures des élus. L’amour, source de la vraie courtoisie—L’observation la plus rigoureuse de l’étiquette ne suffit pas à faire disparaître l’irritabilité, la critique acerbe et la grossièreté de langage. Le véritable raffinement ne se révèle pas aussi longtemps que nous nous considérons comme le centre du monde. L’amour doit demeurer dans le cœur. Un chrétien authentique puise les motifs de ses actes dans un amour profond pour son Maître. C’est de cet amour que jaillira en lui la sympathie désintéressée pour ses frères. De toutes les qualités qui méritent d’être recherchées, cultivées et développées, il n’en est pas de plus valables aux yeux de Dieu qu’un cœur pur et un esprit plein de gratitude et de sérénité. Si la divine communion de l’amour et de la vérité règne en nous, elle se traduira dans nos paroles et dans nos actes. … L’esprit de la charité authentique doit habiter le cœur. L’amour transmet à celui qui le possède grâce, charme et bienséance dans le comportement. Il éclaire le visage et adoucit la voix, il raffine et ennoblit l’être humain tout entier. Il le met en harmonie avec Dieu, car c’est un don du ciel. La vraie politesse ne s’apprend pas seulement par la simple pratique des exigences de l’étiquette. Il faut se comporter avec correction en toute occasion. Chaque fois que cela ne met pas les principes en danger, nous pouvons, par égard pour les autres, nous conformer aux coutumes établies; mais la véritable politesse n’exige pas que l’on sacrifie les principes aux convenances. Elle ignore le rang social, elle enseigne le respect de soi-même, de la dignité de l’homme en tant que tel et la considération envers chaque membre de la grande famille humaine. L’amour se reflète dans les regards, les paroles et les actes—Par-dessus tout, les parents devraient entourer leurs enfants d’une atmosphère de joie, de bienveillance et de tendresse. Un foyer où l’amour règne, où il s’exprime dans les regards, les paroles et les actes, est un lieu où les anges aiment à demeurer. Parents, laissez entrer dans votre cœur les rayons du soleil de l’amour, de la joie et du contentement; que leur douce influence se répande dans tout le foyer. Manifestez un esprit de bonté et de patience, et encouragez vos enfants à faire de même, en cultivant toutes les grâces qui illumineront la vie du foyer. L’atmosphère qui en découlera sera pour eux ce que l’air pur et le soleil sont pour le monde végétal, apportant santé et vigueur à l’esprit et au corps. Des manières aimables, une attitude joyeuse et des actes de bonté attacheront les cœurs des enfants à leurs parents par les liens sacrés de l’affection et feront davantage pour rendre le foyer attrayant que de précieux ornements achetés à prix d’or. Des tempéraments différents doivent s’harmoniser—Il est dans le plan de Dieu que des personnes de tempéraments divers s’unissent entre elles. Lorsque le cas se produit, chaque membre de la famille devrait consciencieusement tenir compte des sentiments d’autrui et respecter ses droits. C’est ainsi que pourront se développer la considération et l’indulgence mutuelles; on atténuera les préjugés et on adoucira les traits de caractère plutôt rudes. L’harmonie peut s’établir, et la fusion des différents tempéraments peut faire du bien à chacun. Rien ne saurait remplacer l’absence de courtoisie—Ceux qui se prétendent disciples du Christ et qui, en même temps, sont grossiers, hargneux et discourtois dans leurs paroles et leur comportement, ne se sont pas mis à son école. Un homme qui se vante, qui se met en colère et s’acharne à découvrir des fautes chez autrui n’est pas un chrétien; car être chrétien, c’est ressembler au Christ. Le comportement de certains soi-disant chrétiens est à ce point dépourvu d’amabilité et de politesse qu’on finit par critiquer même le bien qu’ils font. Leur sincérité peut ne pas être suspectée, ni leur honnêteté mise en cause; mais la sincérité et l’honnêteté ne sauraient suppléer au manque de délicatesse et de courtoisie. Le chrétien doit être à la fois sympathique et franc, compatissant et courtois, honnête et loyal. Lorsqu’on néglige de se témoigner de l’amabilité et des égards entre frères, qu’au sein de la famille, entre parents et enfants et réciproquement, les prévenances et la bonté font défaut, on ne fait que renforcer les traits de caractère non chrétiens. Mais là où elles se manifestent, ces petites marques d’affection produisent finalement de grands bienfaits. Elles exhalent dans la vie un parfum suave qui monte vers Dieu comme un encens sacré. Beaucoup aspirent à plus de prévenances—Beaucoup de personnes ont une soif intense d’affection et d’amitié. … Nous devrions nous oublier nous-mêmes et chercher à découvrir, même dans les détails les plus insignifiants de la vie, des occasions d’exprimer notre gratitude pour l’aide que nous avons reçue d’autrui; d’encourager nos semblables en leur apportant soulagement et secours dans leurs soucis et leurs fardeaux, par des actes de vraie bonté et par de petites marques d’attention. De tels égards, qui se manifestent tout d’abord dans le foyer, étendent ensuite au-delà du cercle familial des bienfaits qui contribuent aux joies de la vie. En revanche, le fait de négliger ces gestes apparemment insignifiants ne peut apporter qu’amertume et tristesse. Les relations sociales facilitent nos contacts avec le monde—C’est par les relations sociales que le christianisme entre en contact avec le monde. Dieu demande à tout homme ou à toute femme qui a goûté à l’amour du Christ et reçu dans son cœur la lumière divine, de répandre celle-ci sur le sentier obscur de ceux qui ne connaissent pas la voie par excellence. Nous pouvons exprimer notre sollicitude de mille façons: par des paroles affectueuses et des regards bienveillants, qui, en retour, rejailliront sur nous. En négligeant leur prochain, les chrétiens inconséquents donnent la preuve qu’ils ne sont pas en communion avec Dieu. Il est impossible d’être uni au Christ tout en manquant d’amabilité à l’égard des autres et en ignorant leurs droits. Nous devrions tous devenir des témoins de Jésus. Les influences sociales, sanctifiées par la grâce du Christ, doivent servir à gagner des âmes au Sauveur. Montrons au monde que nous ne sommes pas absorbés égoïstement par nos propres intérêts, que nous désirons que d’autres partagent nos bénédictions et nos privilèges. Qu’ils voient que notre religion ne nous rend pas durs et autoritaires. Tous ceux qui affirment avoir trouvé le Christ doivent servir comme lui de manière à être utiles aux hommes. Ne donnons jamais l’impression que les chrétiens sont des gens sombres et malheureux. Si nous sommes courtois et aimables à la maison, lorsque nous serons loin du foyer, nous emporterons avec nous le charme d’un heureux caractère. Si nous faisons preuve d’indulgence, de patience, de bonté et de courage au foyer, nous pourrons être une lumière pour le monde.
LA SIGNIFICATION MORALE DU « MIEL » DANS LES SAINTES ECRITURES
30 juin, 2015
http://www.bible-notes.org/article-51-la-signification-morale-du-miel.html
LA SIGNIFICATION MORALE DU « MIEL » DANS LES SAINTES ECRITURES
Le miel, image de la Parole de Dieu Le miel, symbole de la sagesse Le miel représentant les affections naturelles
Le miel est une nourriture utile et saine, qui doit être cependant prise avec modération. Sa douceur suggère naturellement la satisfaction que l’on éprouve avec des choses bonnes, mais elle devient un piège pour l’âme dès qu’elle commence à alimenter l’orgueil et l’égoïsme (Prov. 25 : 16 ; 24 : 13-14).
Le miel, image de la Parole de Dieu
La Parole de Dieu est souvent comparée au miel (Ps. 19 : 10 ; 119 : 103 ; Ezé. 3 : 3 …) mais il faut être attentifs et la laisser agir sur la conscience, afin qu’elle ne devienne pas un moyen de nous flatter, en pensant qu’éclairés par son moyen, nous connaissons ce que d’autres ne savent pas. Le miel était par conséquent défendu dans les sacrifices offerts à Dieu (Lév. 2 : 11). Dieu n’accepte pas ce qui provient du coeur de l’homme, toujours rusé et orgueilleux. Aussi longtemps que nous trouvons notre joie dans la Parole parce qu’elle est de Dieu, et à cause de la douceur que notre âme y trouve, la conscience restant exercée devant Dieu, nous sommes gardés de l’égoïsme, et nous pouvons sympathiser avec le prophète Jérémie qui en « mangeait ». En même temps, il dut en éprouver les conséquences dans un monde pécheur qui ne veut pas de Dieu ni de sa Parole (Jér. 15 : 15-16 ; 20 : 9). Comparez Es. 7 : 15, et le cas de Jonathan (1 Sam. 14 : 29). Samson trouva du miel dans le cadavre du lion et son énigme montre comment Dieu fait tourner toute la force de l’ennemi en un moyen de rafraîchir l’âme de celui qui se confie en Lui. L’excellence de la Parole de Dieu pour le croyant est comme une nourriture solide adoucie par le miel (Ps. 81 : 13, 16 ; Ex. 16 : 31).
Le miel, symbole de la sagesse (Prov. 24 : 13-14) Le miel représente beaucoup de choses. Dans le livre des Proverbes, au chapitre 24 : 13-14, la sagesse est identifiée au miel, comme le sont dans le Psaume 19 : 10 toutes les paroles sorties de la bouche de Dieu. Ces choses, la sagesse et la Parole, sont étroitement liées. Il faut s’approprier la sagesse. Si elle est notre nourriture, nous y trouvons la force comme au Psaume 84 : 5 : « Bienheureux l’homme dont la force est en toi », mais en même temps, pour l’avenir, une attente qui ne sera point déçue. Il en est de même dans les Proverbes : « Que ton coeur n’envie pas les méchants ; mais sois tout le jour dans la crainte de l’Eternel ; car certainement il y a une fin, et ton attente ne sera pas réduite à néant » (Prov. 23 : 17-18).
Etude sur les Proverbes par H.R. Le miel représentant les affections naturelles (Proverbes 25 : 16-17) « As-tu trouvé du miel, manges-en ce qu’il t’en faut, de peur que tu n’en sois repu et que tu ne le vomisses » (Prov. 25 : 16). Le miel est souvent présenté dans la Parole comme une chose excellente : ainsi il est comparé à la sagesse (Prov. 24 : 13-14), aux paroles agréables (Prov. 16 : 24), aux sentences divines et à la Parole de Dieu (Ps. 19 : 9-11 ; 119 : 103). Mais, en général, il représente la douceur des affections naturelles seulement, et comme tel, il était défendu de l’offrir avec les sacrifices (Lév. 2 : 11). Ces affections, voulues de Dieu, sont précieuses quand elles restent dans certaines limites, mais quand elles les dépassent, l’âme en est repue. Cet aliment devient un objet de dégoût. La passion humaine s’en mêle : la lassitude ne tarde pas à se faire sentir. Le miel peut même être employé pour plonger dans le vice un fils de la sagesse. « Car les lèvres de l’étrangère distillent du miel, et son palais est plus doux que l’huile ; mais à la fin elle est amère comme l’absinthe, aiguë comme une épée à deux tranchants (Prov. 5 : 3-4). Par contre, « les paroles agréables sont un rayon de miel, douceur pour l’âme et santé pour les os » (Prov. 16 : 24). Les paroles agréables sont celles du sage. Il ne s’agit nullement de paroles agréables selon la chair. Elles ne contiennent ni dureté, ni sécheresse de jugement.