Archive pour le 27 mai, 2015

DENIS 1900, LAISSEZ VENIR A MOI LES ENFANTS

27 mai, 2015

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CARDINAL RAVASI : « OUVRONS-NOUS AUX NON-CROYANTS », Apr 02, 2011

27 mai, 2015

http://www.cardinalrating.com/cardinal_266__article.htm

CARDINAL RAVASI : « OUVRONS-NOUS AUX NON-CROYANTS »

Apr 02, 2011

Alors que le Vatican lance à Paris le parvis des Gentils, structure de rencontre entre catholiques et non-croyants, entretien exclusif avec le président du Conseil pontifical pour la culture en charge du projet.
« Je pense que l’Église devrait aujourd’hui ouvrir une sorte de parvis des Gentils, où les hommes puissent d’une certaine manière s’accrocher à Dieu, sans le connaître et avant d’avoir trouvé l’accès à son mystère. » La confidence est de Benoît XVI, lors de ses vœux de Noël 2009. Un parvis des Gentils ? L’expression, très cryptée, n’a rien à voir avec la gentillesse. Elle fait référence à l’existence, au sein de l’antique Temple de Jérusalem, d’une zone qui était réservée aux non-juifs (les « gentils », c’est-à-dire les ressortissants des « nations », d’après le mot latin gens, signifiant nation) qui souhaitaient s’approcher du lieu le plus sacré du judaïsme. Transposée au XXIe siècle, l’idée de Benoît XVI est de créer une zone de contact entre les catholiques et les non-croyants de bonne volonté. Le parvis des Gentils est d’abord un lieu où les interlocuteurs ne devront jamais se sentir récupérés ou enrégimentés, mais plutôt stimulés. Il comble une sorte de vide entre, d’un côté, la mission d’évangélisation de l’Église catholique et, de l’autre, son dialogue avec les autres religions.
Le pape a confié la réalisation de ce projet ambitieux au cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, qui est chargé de faire vivre cette structure pérenne du Vatican avec des manifestations régulières à travers le monde. Cet Italien de 68 ans, déjà identifié comme un sérieux papabile, a déjà organisé en novembre 2009 la rencontre de 300 artistes avec le pape sous les voûtes de la chapelle Sixtine. Il nous explique l’ampleur de ce projet, qui sera lancé officiellement à Paris les 24 et 25 mars prochain:

Quel est le principe du parvis des Gentils ?
Nous souhaitons nous confronter, en tant que chrétiens, à ceux qui ont une vision du monde cohérente mais antithétique de la nôtre, et discuter ensemble des questions fondamentales qui concernent l’humanité. Ce sont les grandes interrogations sur la vie et la mort, la vérité et le mensonge, l’amour et la douleur, le bien et le mal, etc. Notre tentative est simplement de dialoguer avec des personnes intelligentes et de bonne volonté, et qui sont les porteurs de systèmes de pensée élaborés et établis, comme la psychanalyse ou le marxisme. Je pense à la psychanalyste Julia Kristeva, par exemple. C’est pourquoi, et bien que nous ayons été poussés à le faire, nous avons décidé de ne pas dialoguer avec les représentants de l’athéisme national-populaire comme Michel Onfray, Piergiorgio Odifreddi (Italie), Christopher Hitchens (Angleterre). Nous avons choisi de nous situer à un niveau plus élevé. Il y a des athées qui s’intéressent sérieusement à la question de la transcendance, parfois bien plus que certains croyants. Je pense à une prière de Zinoviev, qui s’adresse ainsi à Dieu : « Seigneur, je te supplie d’exister. »

Quels sont les domaines privilégiés du dialogue ?
Il y a deux domaines principaux : c’est le rapport entre la foi et l’art, et celui entre la foi et la science. En ce qui concerne la foi et l’art, nous sommes face à une évidence. Si la foi chrétienne n’avait pas existé, l’art européen n’aurait pas eu cette source qui l’a irrigué en toutes sortes de domaines, de l’architecture à la musique. Et cela continue. Je pense ici à ces grands architectes contemporains qui se montrent si inspirés quand ils construisent des lieux de culte : je pense à Tadao Ando, Renzo Piano, Mario Botta, Richard Meier, Santiago Calatrava.
Entre la foi et la science, les convergences sont moins évidentes. Il y a plutôt des conflits, non ?
Je vois deux domaines où les scientifiques, même athées, se retrouvent immédiatement confrontés à la transcendance : la médecine et la bioéthique. Et même un troisième : l’économie. Sans oublier les neuro­sciences. Les chercheurs dans ce domaine sont demandeurs du discours de l’Église sur l’âme humaine… Mais les disciplines plus fondamentales sont aussi concernées. À Cambridge, le cosmologue et mathématicien John Barrow fait intervenir le concept d’un « multivers ». Son propos consiste à dire qu’il faut dépasser la voie expérimentale pour se projeter dans la transcendance. Selon lui, la raison doit postuler qu’il existe un autre monde que l’on ne peut pas atteindre par les outils de la rationalité. Quant au paléontologue américain Stephen Jay Gould, disparu en 2002, il posait le principe du No-Ma (Non Overlapping Magisteria), à savoir qu’il y a « des magistères qui ne se chevauchent pas ». Foi et science se situent comme sur deux parallèles… qui peuvent entrer en résonance.
Si la science peut démontrer le comment des choses, la philosophie et les religions sont situées du côté de leur pourquoi. La science se propulse sur le niveau des phéno­mènes expérimentaux, selon un horizon calibré, mais Gould dit que ce niveau n’est pas celui de la connaissance ultime de l’homme. Notre pari du parvis des Gentils est de tenter de montrer que les disciplines par elles-mêmes ne sont pas exhaustives, que le réel est plus complexe qu’on ne l’imagine. C’est vrai aussi pour la théologie. La convocation des autres visions est nécessaire. La tentation d’exalter une vie de foi par elle-même, sans l’intelligence et la raison, mène à une impasse.
Votre dialogue ne s’intéresse donc qu’aux élites ? Que faites-vous pour les catholiques confrontés à l’incroyance et à l’athéisme dans leur vie quotidienne ?
L’objection est de taille. Il y a une demande forte pour aller dans ce sens. Je pense notamment à ce que disent les évêques du Celam, qui représentent les Églises de l’Amérique latine, qui nous demandent une approche plus populaire et pastorale. Même si notre choix est de partir du dialogue avec la culture, nous souhaitons aussi que la question soit reprise à la base, dans les paroisses, les diocèses. Avec les jeunes, en particulier. Par exemple, dans un domaine comme la question de l’évolution des espèces, l’école explique souvent les choses de façon à ridiculiser la foi, alors que l’on peut s’y prendre autrement. Mais je suis conscient des enjeux que pose l’athéisme populiste ou le fondamentalisme scientiste. En vue du prochain congrès eucharis­tique à Ancône, en Italie, des athées veulent établir une analyse scientifique du pain et du vin après la consécration, pour prouver que l’Église ment aux gens !
Croyez-vous vraiment que, dans le très grand public, les non-croyants s’intéressent au christianisme ?
Oui. C’est mon expérience. Je continue mon émission de télévision du dimanche matin à 9 heures, car les producteurs ne m’ont pas laissé partir. J’y parle toujours de la Bible ; les indices d’audience sont en hausse et, d’après les enquêtes, 25 % du public est non croyant. Je suis optimiste pour l’avenir. Nous portons une tradition énorme sur nos épaules, un héritage qui doit être relancé à nouveaux frais et peut répondre aux attentes des gens en matière de transcendance. Celle-ci n’est pas d’abord un concept théologique, mais une aspiration commune de l’humanité. Regretter l’absence de Dieu – ce que font tant de gens qui disent ne pas croire – n’est pas exactement la même chose que de postuler son inexistence. Dieu est l’Absent. Mais l’absence est bien différente du vide. L’absence est un signe de la transcendance… Nous allons vers l’éternité. L’homme ne peut jamais rester prisonnier de ce qu’il connaît de façon immanente.

http://www.lavie.fr/hebdo/2011/3417/cardinal-ravasi-ouvrons-nous-aux-non-croyants-23-02-2011-14289_202.php

PAPE FRANÇOIS – FAMILLE – 15. EDUCATION (20 mai 2015)

27 mai, 2015

http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2015/documents/papa-francesco_20150520_udienza-generale.html

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre

Mercredi 20 mai 2015

FAMILLE – 15. EDUCATION

Aujourd’hui, chers frères et sœurs, je désire vous souhaiter la bienvenue car j’ai vu parmi vous de nombreuses familles, bonjour à toutes les familles ! Continuons à réfléchir sur la famille. Aujourd’hui, nous nous arrêterons sur une caractéristique essentielle de la famille, c’est-à-dire sur sa vocation naturelle à éduquer les enfants pour qu’ils grandissent en étant responsables à l’égard d’eux-mêmes et des autres. Ce que nous avons entendu de l’apôtre Paul au début est très beau : « Vous les enfants, en toutes choses écoutez vos parents ; dans le Seigneur, c’est cela qui est beau. Et vous les parents n’exaspérez pas vos enfants ; vous risquez de les décourager » (Col 3, 20-21). C’est une règle sage : l’enfant doit être éduqué à écouter ses parents et à obéir à ses parents, qui ne doivent pas commander de manière brutale, pour ne pas décourager leurs enfants. Les enfants, en effet, doivent grandir sans se décourager, un pas après l’autre. Si vous, parents, dites aux enfants : « Montons cet escalier » et que vous leur prenez la main et, pas à pas, les faites monter, les choses se passeront bien. Mais si vous dites : « Monte là-haut ! » — « Mais je ne peux pas » — « Vas-y ! », cela s’appelle exaspérer les enfants, demander aux enfants des choses qu’ils ne sont pas capables de faire. C’est pourquoi la relation entre parents et enfants doit être d’une sagesse, d’un équilibre très grand. Enfants, obéissez à vos parents, cela plaît à Dieu. Et vous parents, n’exaspérez pas les enfants, en leur demandant des choses qu’ils ne peuvent pas faire. C’est ce qu’il faut faire pour que les enfants grandissent en étant responsables à l’égard d’eux-mêmes et des autres.
Cela semblerait une constatation évidente, pourtant, à notre époque, les difficultés ne manquent pas. Il est difficile d’éduquer pour les parents qui ne voient les enfants que le soir, quand ils reviennent à la maison fatigués par leur travail. Ceux qui ont la chance d’avoir du travail ! Cela est encore plus difficile pour les parents séparés, qui portent le poids de cette situation : les pauvres, ils ont eu des difficultés, ils se sont séparés et très souvent, leur enfant est pris comme otage, et le papa parle mal de la maman et la maman parle mal du papa, et beaucoup de mal est fait. Mais je dis aux parents séparés : il ne faut jamais, jamais, jamais prendre un enfant comme otage ! Vous vous êtes séparés en raison de nombreuses difficultés et motifs, la vie vous a fait vivre cette épreuve, mais que les enfants ne soient pas ceux qui portent le poids de cette séparation, qu’ils ne soient pas utilisés comme otages contre l’autre conjoint, qu’ils grandissent en entendant leur maman dire du bien de leur papa, bien qu’ils ne soient pas ensemble, et que leur papa parle bien de leur maman. Pour les parents séparés cela est très important et très difficile, mais ils peuvent le faire.
Mais la question est surtout comment éduquer ? Quelle tradition avons-nous à transmettre aujourd’hui à nos enfants ?
Des intellectuels « critiques » ont de mille manières fait taire les parents, pour défendre les jeunes générations des dommages — véritables ou présumés — de l’éducation familiale. La famille a été accusée, entre autres, d’autoritarisme, de favoritisme, de conformisme, de répression affective qui engendre des conflits.
De fait, une fracture s’est ouverte entre famille et société, entre famille et école, le pacte éducatif s’est aujourd’hui rompu et ainsi, l’alliance éducative de la société avec la famille est entrée en crise, car la confiance réciproque a été minée. Les symptômes sont nombreux. À l’école, par exemple, à l’école les relations entre parents et enseignants se sont dégradées. Il y a parfois des tensions et une méfiance réciproque ; et naturellement, les conséquences retombent sur les enfants. D’autre part, se sont multipliés les soi-disant experts, qui ont repris le rôle des parents également dans les aspects les plus intimes de l’éducation. Les experts savent tout sur la vie affective, sur la personnalité et le développement, sur les droits et les devoirs : objectifs, motivations, techniques. Et les parents doivent seulement écouter, apprendre et s’adapter. Privés de leur rôle, ils deviennent souvent excessivement anxieux et possessifs à l’égard de leurs enfants, jusqu’à ne jamais les corriger : « Tu ne peux pas corriger un enfant ». Ils tendent à les confier toujours davantage aux « experts », également en ce qui concerne les aspects les plus délicats et personnels de leur vie, se mettant tout seuls sur la touche. Ainsi les parents courent aujourd’hui le risque de s’auto-exclure de la vie de leurs enfants. Et cela est très grave ! Aujourd’hui, il existe des cas de ce genre. Je ne dis pas que cela arrive toujours, mais il y en a. La maîtresse à l’école gronde un enfant et écrit une note à ses parents. Je me souviens d’une anecdote personnelle. Une fois, quand j’étais à l’école primaire, j’ai dit un vilain mot à la maîtresse et la maîtresse, une brave femme, a fait appeler ma mère. Elle est venue le jour suivant, elles ont parlé entre elles et ensuite j’ai été appelé. Et ma maman m’a expliqué devant la maîtresse que ce que j’avais fait était une vilaine chose, que l’on ne devait pas faire ; mais ma mère l’a fait avec beaucoup de douceur et elle m’a demandé de demander pardon devant elle à la maîtresse. Je l’ai fait et ensuite j’étais content parce que j’ai dit : cette histoire a bien fini. Mais c’était le premier chapitre ! Quand je suis revenu à la maison, le deuxième chapitre a commencé… Imaginez-vous aujourd’hui, si la maîtresse fait quelque chose de ce genre, le lendemain elle retrouve les deux parents ou l’un des deux qui lui fait des reproches, car les « experts » disent que les enfants ne doivent pas être ainsi grondés. Les choses ont changé ! C’est pourquoi les parents ne doivent pas s’auto-exclure de l’éducation des enfants.
Il est évident que cette approche n’est pas la bonne : elle n’est pas harmonieuse, elle ne relève pas du dialogue, et au lieu de favoriser la collaboration entre la famille et les autres structures éducatives, les écoles, les salles de sport… elle les oppose.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Il ne fait pas de doute que les parents, ou mieux, certains modèles éducatifs du passé avaient certaines limites, il n’y a pas de doute. Mais il est aussi vrai qu’il y a des erreurs que seuls les parents sont autorisés à faire, car ils peuvent les compenser d’une manière impossible pour qui que ce soit d’autre. D’autre part, nous le savons bien, la vie est devenues avare de temps pour parler, réfléchir, se confronter. De nombreux parents sont « séquestrés » par le travail — papa et maman doivent travailler — et par d’autres préoccupations, embarrassés par les nouvelles exigences des enfants et par la complexité de la vie actuelle, — qui est ainsi faite, nous devons l’accepter telle qu’elle est — et ils se trouvent comme paralysés par la crainte de commettre une erreur. Le problème, cependant, ne se résout pas uniquement en parlant. Au contraire, un « dialogue » superficiel ne mène pas à une véritable rencontre de l’esprit et du cœur. Demandons-nous plutôt : essayons-nous de comprendre « où » en sont réellement les enfants sur leur chemin ? Où est réellement leur âme, le savons-nous ? Et surtout, cela nous intéresse-t-il de le savoir ? Sommes-nous convaincus que ceux-ci en réalité, n’attendent rien d’autre ?
Les communautés chrétiennes sont appelées à offrir leur soutien à la mission éducative des familles, et elles le font en premier lieu à la lumière de la Parole de Dieu. L’apôtre Paul rappelle la réciprocité des devoirs entre parents et enfants : « Vous les enfants, en toutes choses écoutez vos parents ; dans le Seigneur, c’est cela qui est beau. Et vous les parents n’exaspérez pas vos enfants ; vous risquez de les décourager » (Col 3, 20-21). À la base de tout cela, il y a l’amour, celui que Dieu nous donne, qui « ne fait rien d’inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal… excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (1 Co 13, 5-6). Même dans les meilleures familles, il faut se supporter, et il faut beaucoup de patience pour se supporter ! Mais ainsi va la vie. La vie ne se fait pas en laboratoire, elle se fait dans la réalité. Jésus lui-même est passé par l’éducation familiale.
Dans ce cas aussi, la grâce de l’amour du Christ accomplit ce qui est inscrit dans la nature humaine. Combien d’exemples magnifiques avons-nous de parents chrétiens pétris de sagesse humaine ! Ceux-ci démontrent que la bonne éducation familiale est la colonne vertébrale de l’humanisme. Son irradiation sociale est la ressource qui permet de compenser les lacunes, les blessures, les vides de paternité et de maternité qui touchent les enfants les moins chanceux. Cette irradiation peut faire d’authentiques miracles. Et dans l’Église, ces miracles ont lieu tous les jours !
Je souhaite que le Seigneur donne aux familles chrétiennes la foi, la liberté et le courage nécessaires pour leur mission. Si l’éducation familiale retrouve la fierté de son rôle, beaucoup de choses vont s’améliorer, pour les parents incertains et pour les enfants déçus. Et à présent, que les pères et les mères rentrent de leur exil — parce qu’ils se sont auto-exclus de l’éducation de leurs enfants —, et assument à nouveau pleinement leur rôle éducatif. Espérons que le Seigneur donne aux parents cette grâce de ne pas s’auto-exclure de l’éducation de leurs enfants. Et seuls l’amour, la tendresse et la patience peuvent faire cela.
Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les groupes venus de Côte d’Ivoire et de France. Que le Saint-Esprit demeure sur vous et dans vos familles, et qu’il donne en particulier aux parents la foi, le courage et la liberté pour assumer leur mission éducative auprès de leurs enfants.

Que Dieu vous bénisse !