Archive pour le 20 mai, 2015

Jésus le Seigneur de Tous les Saints.

20 mai, 2015

Jésus le Seigneur de Tous les Saints.  dans images sacrée IMG_8092

L’icône suivante est grec (pas russe) et dépeint Jésus comme le Seigneur de Tous les Saints. Les croyants de tous âges sont disposés autour de lui dans les cieux. D’autres sur la Terre se maintiennent les âmes de ceux qui « se sont endormis ». Ce que nous savons à partir des histoires de l’Ancien Testament comme étant «dans le sein d’Abraham.(Traduction Google)

http://cazalea2.blogspot.it/2013/04/what-is-icon.html

SAINTE THÉRÈSE BÉNÉDICTE DE LA CROIX (EDITH STEIN) – LA DEMEURE DE DIEU PARMI LES HOMMES !

20 mai, 2015

http://www.adoperp.com/adoration/saints/plus_saints/edit_stein.html

SAINTE THÉRÈSE BÉNÉDICTE DE LA CROIX (EDITH STEIN)

LA DEMEURE DE DIEU PARMI LES HOMMES !

Tu dis: tout est accompli et tu inclinas la tête en silence
Il était accompli, ton chemin d’homme sur la terre
Depuis le commencement ton trône de gloire était préparé pour toi
à la droite du Père, et tu y es monté.
Mais tu ne t’es pas séparé de la terre
Tu lui étais uni de tout temps.
Depuis que des hauteurs des cieux tu es descendu
jusqu’à l’extrême anéantissement
Tu aimes vraiment les tiens, ô bon Pasteur,
comme jamais n’a aimé nul autre coeur humain,
et tu n’as pas voulu laisser tes enfants orphelins,
Tu t’es bâti une tente au milieu d’eux.
Tu trouves ton plaisir à y demeurer
Et tu seras là jusqu’à la fin des temps
Ton sang versé avec largesse pour les tiens
doit leur servir de breuvage de vie
Tu le proposes chaque matin qui vient
Chaque matin le son des cloches appelle
à travers toutes les rues, pour inviter au repas des noces.
Les hommes, taciturnes et pressés, se hâtent dans les ruelles
Le son atteint leurs oreilles mais non leur coeur
Seul un petit reste de brebis fidèles entend la voix du Pasteur
Avec une joie paisible, elles suivent l’appel
qui les invite à la tente sainte, à la table que tu disposes.

Leurs yeux ne se rassasient jamais du spectacle sublime
qui s’y renouvelle jour après jour, sens et terme de tout le cours du monde.
Tandis qu’au dehors grondent les orages et les affreux combats
que le sceau de l’abîme est brisé, libérant les monstres des profondeurs
qui combattent avec puissance pour le règne du grand dragon,
ici en revanche c’est la paix, le trône de l’Agneau sur la terre,
la sainte cour qui mène au Ciel et nul esprit créé ne saurait concevoir
les merveilles que ta présence pleine de grâce prépare pour l’éternité
dans les coeurs devenus tes temples par leur consécration.
C’est ici que tu accomplis, cachée aux yeux du monde, l’oeuvre qui renouvelle la face de la terre.
Soustrait au regard des hommes dans la tente paisible
tu tiens le monde dans ta main
et de ses tumultes tu as fixé la mesure et le terme.

Mais vient un jour où s’ouvrent les portes:
le roi sort pour bénir son pays
Des troupes d’enfants sèment les fleurs sur son passage
et chantent en liesse des cantiques de jubilation.

Et lorsque ensuite résonne au loin le son des cloches
la foule s’agenouille en silence
pour recevoir la bénédiction de son Dieu,
tes anges ne passent-ils pas invisiblement parmi les gens
surpris au bord des routes,
pour tracer de ci de là sur le front de l’un ou l’autre
le signe qui le retire de la perdition?
Ils ne le pressentent pas encore mais leur bandeau tombera
lorsque s’engagera le dernier combat
et que tes témoins fidèles combattront pour toi jusqu’à la mort.
Quand, Seigneur, quand ce jour viendra-t-il?
Mon Seigneur et mon Dieu, caché sous l’espèce du pain,
quand te manifesteras-tu dans une gloire visible?
Le monde gît dans les douleurs de l’enfantement
L’Épouse persévère dans l’attente. Viens vite !

PAPE FRANÇOIS – (LA FAMILLE – 14. LES TROIS EXPRESSIONS)

20 mai, 2015

http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2015/documents/papa-francesco_20150513_udienza-generale.html

PAPE FRANÇOIS – (LA FAMILLE – 14. LES TROIS EXPRESSIONS)

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre

Mercredi 13 mai 2015

Chers frères et sœurs, bonjour!

La catéchèse d’aujourd’hui est comme la porte d’entrée d’une série de réflexions sur la vie de la famille, sa vie réelle, avec ses temps et ses événements. Sur cette porte d’entrée, trois mots sont écrits, que j’ai déjà utilisés plusieurs fois sur la Place. Et ces mots sont: «S’il te plaît», «merci», «pardon». En effet, ces mots ouvrent la voie pour bien vivre en famille, pour vivre en paix. Ce sont des mots simples, mais pas si simples à mettre en pratique! Ils contiennent une grande force: la force de protéger la maison, également à travers mille difficultés et épreuves; en revanche leur absence, peu à peu, ouvre des failles qui peuvent aller jusqu’à son effondrement.
Nous les considérons normalement comme les mots de la «bonne éducation». En effet, une personne bien élevée demande la permission, dit merci ou s’excuse si elle s’est trompée. La bonne éducation est effectivement très importante. Un grand évêque, saint François de Sales, avait l’habitude de dire que «la bonne éducation est déjà la moitié de la sainteté». Mais attention, dans l’histoire nous avons aussi connu un formalisme des bonnes manières qui peut devenir un masque qui cache la sécheresse de l’âme et le manque d’intérêt pour l’autre. On a l’habitude dire: «Derrière tant de bonnes manières se cachent de mauvaises habitudes». Même la religion n’est pas à l’abri de ce risque, qui fait glisser l’observance formelle dans la mondanité spirituelle. Le diable qui tente Jésus fait preuve de bonnes manières — c’est vraiment un seigneur, un chevalier — et il cite les Saintes Ecritures, il semble un théologien. Son style apparaît correct, mais son intention est de faire dévier de la vérité de l’amour de Dieu. Nous, en revanche, nous entendons la bonne éducation dans ses termes authentiques, où le style des bonnes relations est solidement enraciné dans l’amour du bien et dans le respect de l’autre. La famille vit de cette finesse de l’amour.
Voyons donc: le premier mot est s’il te plaît. Quand nous nous préoccupons de demander avec gentillesse également ce que nous pensons pouvoir prétendre, nous établissons une véritable base pour l’esprit de la coexistence conjugale et familiale. Entrer dans la vie de l’autre, même quand il fait partie de notre vie, demande la délicatesse d’une attitude qui n’est pas envahissante, qui renouvelle la confiance et le respect. L’intimité, en somme, n’autorise pas à tout considérer comme acquis. Et l’amour, plus il est intime et profond, exige encore davantage le respect de la liberté et la capacité d’attendre que l’autre ouvre la porte de son cœur. A ce propos, rappelons la parole de Jésus dans le livre de l’Apocalypse: «Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi» (3, 20). Le Seigneur aussi demande la permission d’entrer! Ne l’oublions pas. Avant de faire quelque chose en famille: «S’il te plaît, est-ce que je peux le faire?». «Est-ce que cela te plaît si je fais ainsi?». Ce langage vraiment poli mais plein d’amour. Et cela fait beaucoup de bien aux familles.
Le deuxième mot est merci. Parfois on arrive à penser que nous sommes devenus une civilisation des mauvaises manières et des mauvais mots, comme si cela était un signe d’émancipation. Nous l’entendons parfois dire même publiquement. La gentillesse et la capacité de remercier sont vues comme un signe de faiblesse, parfois elles suscitent même la méfiance. On doit s’opposer à cette tendance au sein même de la famille. Nous devons devenir plus intransigeants sur l’éducation à la gratitude, à la reconnaissance: la dignité de la personne et la justice sociale passent toutes les deux par là. Si la vie de famille néglige ce style, la vie sociale le perdra aussi. Ensuite, pour le croyant la gratitude est au cœur même de la foi: un chrétien qui ne sait pas remercier est quelqu’un qui a oublié la langue de Dieu. Cela est laid! Rappelons-nous de la question de Jésus, quand il guérit dix lépreux et que seul l’un d’eux revint le remercier (cf. Lc 17, 18). Une fois j’ai entendu une personne âgée, très sage, très bonne, simple, mais avec cette sagesse de la piété, de la vie, qui disait: «La gratitude est une plante qui ne grandit que dans la terre des âmes nobles». Cette noblesse d’âme, cette grâce de Dieu dans l’âme nous pousse à dire merci à la gratitude. C’est la fleur d’une âme noble. C’est là une belle chose.
Le troisième mot est pardon. Un mot difficile, certes, mais pourtant si nécessaire. Lorsqu’il manque, les petites fissures s’élargissent — même sans le vouloir — jusqu’à devenir des douves profondes. Ce n’est pas pour rien si dans la prière enseignée par Jésus, le «Notre Père», qui résume toutes les questions essentielles de notre vie, nous trouvons cette expression: «Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés» (Mt 6, 12). Reconnaître que l’on a eu un manquement, et être désireux de restituer ce qui a été retiré — le respect, la sincérité, l’amour — rend digne de pardon. Et ainsi se referme l’infection. Si nous ne sommes pas capables de présenter nos excuses, cela signifie que nous ne sommes pas non plus capables de pardonner. Dans une maison où l’on ne demande pas pardon, l’air commence à manquer, les eaux deviennent stagnantes. De nombreuses blessures des sentiments, de nombreux déchirements dans les familles commencent avec la perte de ce mot précieux: «pardonne-moi». Dans la vie conjugale, on se dispute si souvent… «les assiettes volent» aussi, mais je vous donne un conseil: ne finissez jamais la journée sans avoir fait la paix. Ecoutez bien: vous vous êtes disputés, mari et femme? Enfants avec les parents? Vous avez eu une grosse dispute? Ce n’est pas bien, mais là n’est pas le problème. Le problème est que ce sentiment soit encore présent le jour d’après. C’est pour cela que si vous vous êtes disputés, ne finissez jamais la journée sans faire la paix en famille. Et comment dois-je faire la paix? Me mettre à genoux? Non! Seulement un petit geste, une petite chose et l’harmonie familiale revient. Une caresse suffit, sans les mots. Mais ne jamais finir la journée sans faire la paix. Vous avez compris cela? Ce n’est pas facile mais on doit le faire. Et avec cela, la vie sera plus belle.
Ces trois mots-clés de la famille sont des mots simples, et sans doute nous font-ils tout d’abord sourire. Mais quand nous les oublions, il n’y a plus de quoi rire, n’est-ce pas? Sans doute notre éducation les néglige-t-elle trop. Que le Seigneur nous aide à les remettre au bon endroit, dans notre cœur, dans notre maison, et également dans notre cohabitation civile. Ce sont les mots pour entrer réellement dans l’amour de la famille.