Archive pour le 9 avril, 2015

L’arbre de Jesse (image et texte)

9 avril, 2015

L'arbre de Jesse (image et texte) dans image sacré et texte UqFH4EKjaDIPiW7-BpsMZY8U39c

De bas en haut, nous voyons :
-Jessé de Bethléem, le père de David
- David et son instrument de musique
- Salomon le fils de David
- Marie avec les lettres qui signifient « mère de Dieu »
- le Christ avec les 7 colombes qui signifient les 7 dons de l’Esprit : Esprit de sagesse et de discernement, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte du Seigneur, Esprit de crainte du Seigneur.
Il est entouré par les anges et annoncé par les prophètes. Chaque prophète porte un rouleau sur lequel est écrit un verset qui annonce « le germe » de la souche de Jessé.
Isaïe 11,1-3
Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’Esprit du Seigneur.
Jérémie 23,5-6
Voici venir les jours, déclare le Seigneur, où je donnerai à David un germe juste: il règnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice (…) Voici le nom qu’on lui donnera: « le Seigneur-est-notre-justice ».
Zacharie 3,8
Voici que je fais venir mon serviteur « Germe » (rejetons de David).

Michée 5,1
Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que je ferais sortir celui qui gouverne Israël.

http://aimer-jesus01.eklablog.com/icone-c18961421

 

DEMEURONS EN JÉSUS POUR PRODUIRE EN TOUT TEMPS LE FRUIT DE JUSTICE ET DE SAINTETÉ

9 avril, 2015

http://www.sourcedevie.com/html/C088-demeurons-en-jesus-p11.htm

DEMEURONS EN JÉSUS POUR PRODUIRE EN TOUT TEMPS LE FRUIT DE JUSTICE ET DE SAINTETÉ

Dans Proverbes 11:30 : « Le fruit du juste est un arbre de vie ». Ça ne vous rappelle rien l’arbre de vie ? Dans le jardin d’Eden, Dieu avait planté au milieu du jardin un arbre, l’arbre de vie. Il avait aussi planté l’arbre de la connaissance du bien et du mal, et avait prévenu qu’il ne fallait pas en manger. Tandis que l’arbre de vie, ils pouvaient en manger, c’est un arbre de vie éternelle, c’est un arbre qui est le fruit du juste. Dieu appelle le fruit de Sa justice en moi : un arbre de vie. Pour moi, ça me parle de renouvellement complet parce que quand vous plantez une graine dans le sol, ça va produire un arbre, l’arbre va aussi produire des graines qui vont reproduire un arbre qui va reproduire des graines, qui vont se multiplier à l’infini. Parce qu’une graine va en produire cent mille sur un arbre et cent mille vont en produire cent mille autres chacune. Cet arbre de vie va entretenir la vie en lui et autour de lui parce que c’est un arbre qui est planté en Dieu et qui vit par la vie éternelle.

Cet arbre de vie, cité au début de la Bible, dans le livre de la Genèse, on le retrouve aussi au dernier chapitre de la Bible, dans Apocalypse 22, quand il parle de ce fleuve de vie qui sort du trône de Dieu et sur ses bords est planté un arbre de vie qui donne son fruit en sa saison, c’est-à-dire douze fois par an, qui donne son fruit et dont les feuilles servent à la guérison des nations. Et ça c’est le fruit du Juste, le grand Juste, Dieu notre Père, le Saint Esprit, Jésus ! Sa présence en nous nous rend juste et ce fruit de justice nous transforme en arbre de vie. Sur les bords de ce fleuve de vie, cet arbre de vie ce sera nous-mêmes en tant que branches du grand arbre de vie qui est le Seigneur Jésus. Nous peuplerons la Jérusalem céleste de magnifiques arbres de vie qui vont donner leurs fruits. Ce fruit sera le produit de ta recherche de la justice du Seigneur aujourd’hui. Tu vois que tu es investi dans quelque chose d’éternel. Si aujourd’hui tu es attaché à produire ce fruit en disant : « Seigneur, je veux que toute ma vie soit consacrée à produire ce fruit, à ce que Tu produises en moi ce fruit de justice ». Ça va produire du fruit, tu vas retrouver le plan originel de Dieu qui avait planté cet arbre de vie dans le jardin d’Eden où Il avait placé l’homme. Tu vas le retrouver jusque dans l’éternité, dans la Jérusalem céleste où cet arbre de vie se retrouve planté pour l’éternité et qui continue à produire du fruit chaque saison pour l’éternité, pour la gloire de Dieu. Ça ne va pas s’arrêter. L’arbre de vie, que tu es, va produire du fruit pour la gloire de Dieu dans l’éternité, à chaque saison, là-haut. Alléluia !
Ça vaut la peine de se consacrer au Seigneur en disant : « Seigneur fais Ton œuvre, produis en moi ce bon fruit ». Que nous puissions prier sans cesse, pour nous-mêmes et les autres, en disant : « Seigneur, que nous puissions produire ce fruit. Arrange toute chose pour que ce fruit soit produit. C’est ça qui va te glorifier ».

Dans Esaïe 32, au verset 1 : « Alors le roi régnera selon la justice, et les princes gouverneront avec droiture (Ah ! Seigneur, qu’il vienne ce temps où tous les princes de ce monde vont gouverner avec droiture parce que Tu es le Roi de justice sur la terre). Chacun d’eux sera comme un abri contre le vent, et un refuge contre la tempête, comme des courants d’eau dans un lieu desséché, comme l’ombre d’un grand rocher dans une terre altérée. Les yeux de ceux qui voient ne seront plus bouchés, et les oreilles de ceux qui entendent seront attentives. Le cœur des hommes légers sera intelligent pour comprendre ». Ça nous parle du millénium qui vient bientôt par la venue de notre Seigneur merveilleux, et ça parle aussi du règne éternel de Jésus sur la Nouvelle Terre et dans la Nouvelle Jérusalem. A la fin des temps, quand Dieu va rétablir toute chose, il est dit aux versets 16 à 20 : « Alors, la droiture habitera dans le désert, et la justice aura sa demeure dans le verger. L’œuvre de la justice sera la paix (le Prince de Paix), et le fruit de la justice le repos et la sécurité pour toujours (le fruit de la justice, le repos de Dieu et la sécurité de Dieu pour toujours). Mon peuple demeurera dans le séjour de la paix, dans des habitations sûres, dans des asiles tranquilles. Mais la forêt sera précipitée sous la grêle, et la ville profondément abaissée (tout ce qui est humain, charnel). Heureux vous qui partout semez le long des eaux, et qui laissez sans entraves le pied du bœuf et de l’âne ! ». Le fruit de la justice sera le repos et la sécurité ou la tranquillité pour toujours. Et dès maintenant, si tu fais de ta priorité la recherche de ce fruit de justice, ton cœur sera en paix. Et tu reposeras en sécurité à l’ombre du Tout-Puissant. Amen. Alléluia. Pour toujours !

A PROPOS DE LA PAIX INTERIEURE

9 avril, 2015

http://www.orthodoxa.org/FR/orthodoxie/spiritualite/diakrisis2.htm

A PROPOS DE LA PAIX INTERIEURE

Par P. Victor (Higoumène du monastère de La Faurie -F-)

Nous connaissons la parole de saint Séraphin,  » acquiers d’abord la paix intérieure et beaucoup trouveront le repos auprès de toi ». Parole importante aujourd’hui car nous sommes dans une société d’activisme et de consommation. Nous avons de la bonne volonté, de la générosité, mais nous voulons surtout faire. Or l’important, c’est peut-être d’abord d’être.
Interrogeons-nous donc sur cet état de paix intérieure. Nous connaissons habituellement deux sortes de paix: d’abord l’absence de guerres au niveau des états, de conflits au niveau des hommes, -ce qui est bien sûr très positif et aussi, cette attitude tout à fait négative où l’on ne veut pas être dérangé, perturbé. « Fichez-nous la paix, laissez-­nous tranquille » ! Mais il y a une troisième sorte de paix « qui n’est pas une absence de guerres, mais une vertu qui naît de la force de l’âme ». Et c’est un philosophe, Spinoza, qui nous la définit si bien. Une vertu : « Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix, non comme le monde la donne », proclame l’Evangile, confirmant que la paix que nous devons chercher doit s’établir au dedans de nous et procède de « Dieu, le père des lumières ». « Pour la paix qui vient d’en haut et le salut de nos âmes, demande la liturgie de saint jean Chrysostome, prions le Seigneur ».
Cette paix qui vient d’en haut et qui prend possession du cœur humain est bien sûr un don de la Grâce, niais ce qui dépend de nous sera notre disponibilité à la recevoir. C’est cela la synergie, rencontre entre l’effort de l’homme et la Grâce divine : « Dieu qui travaille et l’homme qui transpire », dira-t-on plaisamment. Or cette paix intérieure, qu’est-ce qui, en nous, y fait obstacle ?
Si nous nous penchons vers les pères, comme saint Grégoire de Nysse par exemple, nous y découvrirons que cette paix du cœur, nécessaire à la réception de l’Esprit, est essentiellement troublée par nos pensées. La pensée reste un phénomène ambigu, antinomique, car d’une part elle est bien la marque de Dieu dans l’homme, mais en même temps, elle est ce qui l’en sépare.
Quand nous voulons nous mettre en prière, par exemple, feront alors irruption en nous deux sortes de pensées : phantasmata et logismos qui manifestent des tentations bien définies et demandent chacune un combat spécifique.
« Phantasmata » d’abord, du grec « image sans consistance ». Ce sont des perturbations, des distractions qui viennent nous disperser l’attention. Apparaissent alors un souvenir, un souci, une image …des pensées parasitaires qui, à la limite, nous donnent la pénible impression que « ça pense en nous ».
Mais plus subtils et plus troublants, à côté de ces pensées disparates, viennent les logismoï, pensées passionnelles de peur, de désir, de colère, ou autres, qui vont éveiller en nous tout un bouillonnement émotionnel.
C’est alors, autant qu’il est en notre pouvoir et sans oublier pour autant le recours à la Grâce divine, que nous devons entamer le combat, pour nous rendre disponibles à cette paix intérieure, si propice à recevoir l’Esprit.
Comment ?
Pour ce qui est des phantasmata, ils ne sont guère que le res­surgissement des images mentales produites par les souvenirs. Nous ne le savons que trop, dans la société d’aujourd’hui où nous sommes sollicités sans cesse par toutes sortes d’images, d’opinions, de publicités ou de propagandes, etc… C’est de tous ces embarras que nous devons nous désencombrer et pour ce, un certain jeûne des sens et de la pensée reste indispensable. C’est ce qui fondera la valeur de la solitude, du recueillement, de même que la liturgie qui nous lave et nous purifie de tout un ensemble d’images, de sensations et d’impressions qui ne mènent pas directement à Dieu, même si quelquefois elles peuvent nous illusionner. Nous pouvons croire parfois, par exemple, que nous sentir solidaires du monde souffrant, prier pour la détresse humaine, nous obligeraient à nous tenir au courant, savoir ce qui se passe dans le monde, pour avoir une prière qui soit plus sincère, alors que Dieu sait ce dont l’homme a besoin, ce dont il souffre. Notre intercession implique, certes, que nous soyons à l’écoute des êtres, mais non nécessairement des événements, voire des anecdotes de l’existence quotidienne.
Quant aux « logismoi » : mouvements intérieurs d’émotivité, d’attachement ou de révolte, ils sont, eux, quelque part suscités par des désirs ou par des craintes qui procèdent le plus souvent de l’idolâtrie de soi, crispée sur sa volonté propre. S’en libérer peu à peu, c’est tenter de vivre pleinement cette parole du « Notre Père », qui est l’essence même de l’Evangile : « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».
La Volonté de Dieu, nous l’assimilons aux commandements et c’est juste, en un certain sens, mais nous le faisons d’une manière plus légaliste que spirituelle. Il est important de comprendre ici qu’entre le Décalogue et les Béatitudes il y a un radical changement d’optique : « tu ne tueras pas », par exemple, deviendra « bienheureux les doux ». Or la douceur n’est pas seulement le respect de certaines règles, elle est un état d’être. Il en découle que, pour le chrétien, les commandements ne seront plus des règles de morale mais la description, en mode humain, des qualités de Dieu. Assimiler en soi les qualités divines, non pour imiter le Christ dans ses actes, mais pour agir selon son Esprit, ou mieux le laisser agir, « ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi », tel est le but.
Mais plus incompréhensible, la volonté de Dieu, c’est encore ce qui est. Car rien n’échappe à sa toute-puissance. Or la réalité nous est souvent difficilement acceptable. Il y a une réalité que nous ne voulons pas accepter, mais dont nous nous rendons bien compte que ce refus est dû à nos limites, nos passions et nos faiblesses, et cette prise de conscience éveille en nous, non un véritable repentir, celui du publicain, mais un mécontentement du style : « comment une personne aussi bien que nous peut faire des choses aussi moches ». Et c’est à partir de là, bien évidemment, que naîtront toutes sortes d’angoisses, de culpabilité, de remords et finalement de révoltes et de refus de soi. Alors qu’aimer son prochain comme soi-même implique d’avoir une juste estime de soi.
Nous pouvons donc refuser la réalité par faiblesse et même le savoir, mais nous pouvons aussi refuser la réalité en toute bonne conscience, avec le sentiment que ce refus est vertu ! Comment accepter ces guerres, ces malheurs, ces misères, ce monde qui s’entredéchire ? Comment accepter ces maladies, infirmités, épidémies ?…Tout cela apparaît scandaleux et pourtant ! Il ne s’agit pas de faire l’éloge du mal dans le monde, mais de reconnaître que le Christ ne prêche pas la paix au sens où nous l’entendons, nous : « Il y aura des guerres et des bruits de guerres et les hommes sécheront de frayeur dans l’attente de ce qui les menace, mais vous, réjouissez-vous et relevez la tête car votre délivrance est proche », dit encore l’Evangile. Réjouissez-vous non pas du mal dans le monde, bien évidemment, mais des signes avant-coureurs de ce qui sera le véritable bien, le Royaume à venir: ce Royaume de Dieu qui est au-dedans de nous.
Dans cette perspective, il y a dans l’ordre humain un mal, selon saint Cassien, qui aux yeux de l’Eternité n’est pas nécessairement négatif. Tout est question de libération, de dépouillement et de disponibilité. C’est un lieu commun de dire que beaucoup d’hommes enfermés dans les goulags ont témoigné que c’était dans ces circonstances qu’ils s’étaient sentis le plus pacifiés et proches de Dieu. Et on est obligé de reconnaître que ce n’est peut-être pas dans les circonstances humainement les plus heureuses de notre vie que nous avons eu la vie « intérieure »la plus profonde et la plus riche. Il ne s’agit pas d’être masochiste, de confondre ascèse et mortification, ce qui du point de vue orthodoxe friserait l’hérésie, mais il s’agit de rechercher l’unique nécessaire, sans se préoccuper des difficultés et des problèmes, en sachant que la souffrance qui peut apparaître en cours de route est là comme pierre de touche pour nous révéler l’état intérieur dans lequel nous sommes. Les souffrances encourues seront alors vécues comme les marques de nos combats, de nos défaites et de nos progrès ; épreuves incontournables sur le chemin qui mène à Dieu.
Et pour nous, moines et moniales, il y a peut-être un troisième niveau de la volonté de Dieu. Quelquefois, nous nous sommes mis au service de Dieu sans trop nous rendre compte si nous nous mettions à son service comme il nous appelle ou comme nous désirons le servir. Nous pouvons parfois réaliser qu’au cours de notre existence nous avons, insensiblement, construit un projet spirituel, certes valable, admirable même, mais qui n’était que le nôtre propre. Nous pouvons alors, à ce moment là, nous trouver confrontés à des effondrements, des conflits, des détresses et nous trouver face à une crise spirituelle réelle. Mais c’est alors que nous pouvons aborder le véritable commencement, celui auquel Dieu nous convie.
Et puisque notre propos est celui de la paix intérieure, on pourrait rappeler, pour conclure, que quand le Christ apparaît à ses disciples après sa Résurrection il est précisé qu’il le fait « toutes les portes étant fermées », en leur disant « la Paix soit avec vous ». C’est lorsque nous nous apercevons que toutes les issues, toutes les espérances humaines sont closes et que nous n’avons plus aucun espoir, ceux du monde, ceux de notre raison, ceux de notre vision spirituelle même, c’est au moment de cette grande défaite, de cet échec, si nous savons l’accepter comme la volonté de Dieu, que nous pouvons découvrir que le Christ est bien là et qu’au fond de notre détresse, il nous dit enfin : « la Paix soit avec toi ».