Archive pour le 4 avril, 2015

Joyeuses Pâques

4 avril, 2015

3444273700_54682d521a

 

Résurrection, Église Orthodoxe Grecque

4 avril, 2015

Résurrection, Église Orthodoxe Grecque dans images sacrée 21%20ICONES%20MYRRH%20BEARING%20WOMEN
http://www.artbible.net/3JC/-Mat-28,01_Women_Resurrection_Femmes/17th_21th_Siecle/slides/21%20ICONES%20MYRRH%20BEARING%20WOMEN.html

PAPE FRANÇOIS: N’AYONS PAS PEUR DE LA JOIE (Sanctae Marthae, 2014)

4 avril, 2015

http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/cotidie/2014/documents/papa-francesco-cotidie_20140424.html

PAPE FRANÇOIS

MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE-MARTHE

Jeudi 24 avril 2014

(L’Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 20 du 15 mai 2014)

N’AYONS PAS PEUR DE LA JOIE

Il y a beaucoup de chrétiens qui ont « peur de la joie ». Des chrétiens « chauves-souris », comme les a qualifiés « avec un peu d’humour » le Pape François, qui ont toujours des « têtes d’enterrement » et se déplacent dans l’ombre au lieu de viser « à la lumière de la présence du Seigneur ». Le fil conducteur de la méditation proposée par le Pape a été justement le contraste des sentiments éprouvés par les apôtres après la résurrection du Seigneur : d’un côté, la joie de le penser ressuscité et, de l’autre, la peur de le voir à nouveau au milieu d’eux, d’entrer en contact réel avec le mystère. « Il y a un mot dans ce passage de l’Évangile (Luc 24, 35-48) qui nous explique bien ce qui s’était passé à ce moment-là ». En substance, les disciples « préféraient penser que Jésus était une idée, un fantôme, mais pas la réalité ». Et « tout le travail de Jésus était de faire comprendre qu’il était réalité : “Donnez-moi à manger, touchez-moi, c’est moi ! Un fantôme n’a pas de chair, n’a pas de corps, c’est moi !” ». En outre, « nous pensons que cela advient après que certains d’entre eux l’avaient vu pendant la journée : ils étaient sûrs qu’il était vivant. Que s’est-il passé ensuite, on ne sait pas… ». Le passage évangélique suggère, que « la peur de la joie est une maladie du chrétien ». Nous aussi « nous avons peur de la joie » et nous disons à nous-mêmes qu’« il vaut mieux penser : oui, Dieu existe, mais il est là-bas, Jésus est ressuscité, il est là-bas ! ». Comme pour dire : gardons « un peu de distance ». Et ainsi « nous avons peur de la proximité de Jésus, parce que cela nous donne de la joie ». Cette attitude explique aussi pourquoi il y a « tant de chrétiens d’enterrement », dont « la vie semble un enterrement continuel ». Des chrétiens qui « préfèrent la tristesse et non la joie ; ils se meuvent mieux non pas dans la lumière de la joie, mais dans les ombres ». Tout comme « ces animaux qui ne réussissent à sortir que la nuit mais qui à la lumière du jour ne voient rien. Comme les chauves-souris ! Et avec un peu de sens de l’humour, nous pouvons dire qu’il y a des “chrétiens chauves-souris”, qui préfèrent les ombres à la lumière de la présence du Seigneur ». « Nous avons peur de la joie et Jésus, avec sa résurrection, nous donne la joie : la joie d’être chrétien, la joie de le suivre de près, la joie d’aller sur les routes des béatitudes, la joie d’être avec lui ». C’est pourquoi il faut surmonter « la peur de la joie » et penser à combien de fois « nous ne sommes pas joyeux parce que nous avons peur ». Comme les disciples « avaient été battus par le mystère de la croix ». D’où leur peur. « Et là d’où je viens, il y a un proverbe qui dit : celui qui se brûle avec du lait bouillant, pleure quand il voit une vache ». Et ainsi, les disciples, « brûlés par le drame de la croix, ont dit : non, arrêtons-nous ici! Lui est au ciel, ça va très bien, il est ressuscité, mais qu’il ne vienne pas une autre fois ici parce que nous n’y arrivons pas ! ». Le Pape François a conclu sa méditation en invoquant le Seigneur afin qu’il « fasse avec nous tous ce qu’il a fait avec les disciples qui avaient peur de la joie: ouvrir notre esprit ». Et « qu’il nous fasse comprendre qu’il est une réalité vivante, qu’il a un corps, qu’il est avec nous et qu’il nous accompagne, qu’il a gagné : demandons au Seigneur la grâce de n’avoir pas peur de la joie ». 

ENVOIE TA LUMIÈRE SEIGNEUR! – (Église Orthodoxe Celtique)

4 avril, 2015

http://www.orthodoxie-celtique.net/meditation_pentecote.html

ENVOIE TA LUMIÈRE SEIGNEUR !

(Église Orthodoxe Celtique)

Envoie ta Lumière et ta Fidélité ! Qu’elles me guident, qu’elles me conduisent à ta montagne sainte et à tes demeures (Ps 42, 3) car eu égard au Divin, ténèbre est l’homme, inconstance est l’homme. Bénie es-tu Stabilité suprême et sempiternelle. L’homme contingent, limité, mouvant, perçoit par ta grâce tout le précaire de sa condition terrestre. Sans ton secours et ton intervention magistrale, il ne saurait avoir cette paix que le monde ne sait donner pas plus qu’aucun des habitants du monde, mais Toi seul Très-Haut et Immuable.
Envoie ta Lumière qui seule peut dissiper toutes ténèbres. Sans elle l’homme ne peut y voir clair ; sans Elle il ne saurait progresser vers Toi, sans elle il ne peut être que stagnation et pestilence.
Envoie ta Lumière au vagabond de la nuit terrestre afin qu’elle lui soit un repaire et une direction, autrement tous les pas de sa nuit resteront vains et ne l’approcheront pas de Toi. Seule ta Lumière peut le guider et lui rendre l’espérance, sans Elle il ne sait qu’errer et se morfondre.
Envoie ta Lumière, qu’Elle le guide et le conduise ; sans Elle l’homme ne sait rien, sans Elle l’homme ne sait plus où, ni comment, ni par où, ni vers où se diriger, sans Elle il patauge dans le marécage de la nuit et il titube dans les broussailles des ténèbres.
Envoie ta Lumière parce qu’Elle est une connaissance de Toi, un signe de Toi, une trace de Toi et, qu’en définitive, elle Te révèle, elle Te contient, elle est à Toi.
Envoie ta Lumière, cette connaissance primordiale, qui ne saurait tromper, ni égarer, autrement l’homme n’aura que les feux follets de la nuit de son ignorance pour s’égarer. Il se souvient l’homme, que c’est par ta Lumière que nous voyons ta Lumière, et c’est pourquoi son appel et son cri ne sauraient être que pressants, puisque sans Elle, il est livré à toute son impuissance dans la nuit sombre, il est réduit à grelotter dans la nuit glacée, il est emprisonné dans la nuit de l’angoisse et de la crainte, du doute et de l’effroi, du tremblement et de la peur.
Envoie ta Lumière, Seigneur et ta Fidélité. Que lui servira à l’homme si Tu lui envoies ta Lumière un instant et puis qu’elle se cache. Peut-être aura-t-il avancé quelque peu vers Toi, mais avec tout ce chemin et toute cette nuit, sans Elle il ne pourra absolument plus progresser d’un pas.
Envoie ta Lumière Seigneur, c’est capital, mais envoie La fidèlement, de cette fidélité qui seule est Tienne, ô Toi qui es Fidèle éternellement. À partir de cette pérennité de ta Lumière par une telle nuit, si lentement que ce soit, si difficilement que ce soit, l’homme ne saura plus que se diriger tôt ou tard vers elle.
Envoie ta Lumière et ta Fidélité Seigneur et l’homme viendra à Toi. Qu’Elles le guident et qu’Elles le conduisent, alors il ne risque nullement de s’attarder ou de se tromper de direction. Il parviendra ainsi à ta Montagne Sainte ou Tu trônes dans ta Lumière, il pénétrera dans tes demeures ou Tu sièges dans ta Fidélité.
Envoie ta Lumière et ta Fidélité Seigneur à l’homme ténébreux et faible, à l’homme obscur et chancelant, à l’homme de la nuit et du sable mouvant. Ta Lumière et ta Fidélité lui donneront des ailes d’ange, à l’homme, pour atteindre ta montagne ô Très-Haut et pour entrer dans tes demeures, ô Dieu caché.

Méditation de saint Tugdual, 27 juin 1961.