Archive pour le 25 mars, 2015

Pardonner ne signifie pas oublier ce qui est arrivé, mais la charge de poids de la fragilité, même blessé, une autre personne. (Citation du site)

25 mars, 2015

Pardonner ne signifie pas oublier ce qui est arrivé, mais la charge de poids de la fragilité, même blessé, une autre personne. (Citation du site) dans images sacrée remb_vz_terug1642

http://www.natidallospirito.com/2010/02/19/perdono-e-guarigione/

L’ ARCHE DE NOE – ETUDE

25 mars, 2015

http://prof-themes.blogspot.it/2009/04/l-arche-de-noe.html

(les tresors du Judaisme, par le site)

L’ ARCHE DE NOE

ETUDE

Rabbi Moshé de Kovrin explique ainsi le verset :
« Entre dans l’arche » par « entre dans les mots, ceux de la Torah et de la Tefila ».
 » Fais-toi une arche en bois résineux, tu la feras en roseaux et tu l’enduiras de bitume en dedans et en dehors. Voici comment tu la feras : trois cents coudées pour la longueur de l’arche, cinquante coudées pour sa largeur, trente coudées pour sa hauteur. Tu feras à l’arche un toit et tu l’achèveras une coudée plus haute, tu placeras l’entrée de l’arche sur le côté et tu feras un premier, un second et un troisième étages. »
 » Entre dans l’arche, toi et toute ta famille, car je t’ai vu seul juste à mes yeux parmi cette génération. De tous les animaux purs, tu prendras sept paires, le mâle et sa femelle; des animaux qui ne sont pas purs, tu prendras un couple, le mâle et sa femelle et aussi des oiseaux du ciel, sept paires, le mâle et sa femelle, pour perpétuer la race sur toute la terre. Car encore sept jours et je ferai pleuvoir sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits et j’effacerai de la surface du sol tous les êtres que j’ai faits. » Genese
Noé peut-il nous servir de modèle ?
Voici les chroniques de Noé : Noé était un homme juste et parfait dans sa génération” (Genèse 6, 9).
“Dans sa génération” mais dans les autres générations, comme celles d’Avraham, Moïse et David, il ne compte pour rien…(Zohar I, 60a)
Lorsque la Torah met l’accent sur le fait que Noé était un homme juste dans sa génération, ce n’est pas pour diminuer sa grandeur. Au contraire, à son époque, quand le monde était dans son enfance spirituelle, ses actions représentaient l’apogée du potentiel humain. La Torah vient plutôt nous dire qu’après les progrès accomplis par Avraham, Moïse et David, nous ne devons pas considérer Noé comme notre modèle : dans un monde qui a mûri jusqu’à dépasser la morale utilitaire de son enfance, la droiture de Noé ne compte plus.

Alain Goldmann – Grand Rabbin
« Certes, je ferai en cela comme pour les eaux de NOE : de même que j’ai juré que le déluge de NOE ne désolerait plus terre, ainsi je jure de ne plus m’irriter contre toi. » ( ISAÏE LIV, 9 ). Ainsi, pour sceller la dernière alliance avec son peuple, D.ieu évoque la première, qui fut conclue avec l’humanité naissante. (voir Genèse XI, 9). Selon RADAK, nos Sages voient dans le texte repris par notre Haphtara, une preuve du pardon définitif, car l’exil dans lequel nous nous trouvons encore, fut pour ISRAËL ce que le déluge fut pour l’humanité.
Cette nouvelle alliance sera plus durable que la NATURE qui nous semble immuable. Il est dit : « Que les montagnes chancellent, que les collines s’ébranlent, ma tendresse pour toi ne chancellera pas, ni mon alliance de paix ne sera ébranlée, dit Celui qui t’aime, l’Eternel. » (verset 10).
Par ces termes, nous prenons connaissance des promesses messianiques selon lesquelles ISRAËL n’aura plus rien à craindre. Il deviendra intouchable, inattaquable. « Que si l’on se mettait contre toi, ce serait sans mon aveu ; quiconque se mettra contre toi succombera sur ton sol. » ( verset 15). Ces paroles de consolation et d’espoir nous permettent de mieux comprendre le caractère miraculeux de toutes les victoires remportées par l’Etat ISRAËL lors de toutes les attaques dont il fut l’objet depuis son indépendance.
Nous pouvons considérer comme le pensent de nombreux maîtres, que nous avons là le signe intangible de la préparation à la période messianique. Viendra un jour enfin où le mépris des peuples changera en vénération, car ils auront reconnu la vérité seule et éternelle dont le peuple juif dans son ensemble était depuis toujours le gardien. Elle nous paraît très forte cette autre affirmation du prophète ISAÏE disant : « Tout instrument forgé contre toi sera impuissant, toute langue qui se dressera contre toi pour t’accuser sera convaincue d’injustice » (verset 17). N’est-ce pas en fin de compte, ce qui s’est produit lors du Concile VATICAN II ? Celui-ci a en effet reconnu dans la déclaration NOSTRA AETATE publiée il y a quarante ans, que les Juifs ne pouvaient accusés d’être déicides, accusation dont nous avons tant soufferts durant des millénaires.

Tradition rabbinique sur wiki
L’histoire de Noé et de l’arche fit l’objet de nombreux embellissements dans la littérature rabbinique juive tardive. En premier lieu, le fait que Noé n’ait pas jugé utile de prévenir ses contemporains du danger qui les guettait a été largement interprété comme une limite de sa supposée rectitude – peut-être cet homme ne semblait-il juste que par contraste avec une génération particulièrement corrompue ? D’après une autre tradition, il aurait en réalité répandu l’avertissement divin, et planté des cèdres près de cent vingt ans avant le Déluge pour que les pécheurs aient le temps de prendre conscience de leurs fautes et de s’amender. Afin de protéger Noé et sa famille des malfaisants qui les raillaient et les malmenaient, Dieu aurait également placé des lions et d’autres animaux féroces à l’entrée de l’arche. Selon un midrash, c’est à Dieu ou aux anges que l’on doit d’avoir réuni les animaux autour de l’arche, avec leur nourriture. Étant donné que jamais encore ne s’était fait sentir le besoin de distinguer les animaux impurs des animaux purs, ces derniers se firent connaître en s’agenouillant devant Noé lorsqu’ils entraient dans l’arche. Une autre source affirme que c’est l’arche elle-même qui a distingué le pur de l’impur, en admettant en son sein sept couples des premiers et seulement deux des seconds.

Quand vient l’arc-en-ciel
De quoi est-il le signe ?
La Torah enseigne (Gen. 9, 13-15) que c’est après le déluge qu’apparut l’arc-en-ciel. D.ieu le créa en signe d’alliance avec les hommes, promettant qu’Il ne détruirait plus le monde par un tel cataclysme. Quel est donc le lien particulier entre l’apparition de l’arc-en-ciel et le fait qu’un nouveau déluge soit exclu ?
Avant le déluge, les nuages étaient si matériels et grossiers que les rayons du soleil ne parvenaient pas à s’y réfléchir. L’arc-en-ciel était donc impossible. Le déluge eut pour effet de raffiner les éléments constitutifs du monde, permettant ainsi à l’arc-en-ciel de surgir.
L’arc-en-ciel étant donc le signe d’un certain raffinement du monde, il l’est également de la Délivrance. C’est ainsi que le Zohar affirme : « Si tu vois un arc-en-ciel aux couleurs lumineuses, attends la venue de Machia’h ». Car, alors le monde aura atteint un nouveau degré de raffinement et sera digne de cette nouvelle époque.

- Les 7 lois noa’hides.
Adam a reçu six mitsvoth :
1. Ne pas pratiquer l’idolâtrie.
2. Respecter le nom de D-ieu, c’est-à-dire l’interdiction de le profaner, de maudir le nom de D-ieu.
3. Ne pas commettre l’inceste, et s’éloigner de toute relation interdite.
4. Ne pas tuer.
5. Ne pas voler.
6. Avoir des juges, des tribunaux.
Et Noé, reçut une nouvelle mitvsa :
7. Celle de ne pas manger le membre d’un animal encore vivant.
Rambam, Loi sur les rois, 9, 1.

Tout celui qui prend sur lui ces lois et qui fait attention de les accomplir fait parti des justes du monde, il aura droit au monde futur. Idem, 6, 11.
Le judaïsme n’est pas un peuple missionnaire, et ne fait pas de prosélytisme. Il ne considère pas que tous doivent vivre de la même manière, ni que le principe de l’universalité qu’il reconnaît comme un des fondements du monothéisme devrait obliger les autres à s’y conformer. Au contraire, il affirme que chacun peut avoir une place méritante en accomplissant ce qui lui est demandé à son propre niveau.

7 commandements pour toutes les nations du monde, 613 pour Israël.

« JE NE SUIS PAS VENU APPELER LES JUSTES, MAIS LES PÉCHEURS » – LETTRE DE SAINT MAXIME LE CONFESSEUR

25 mars, 2015

http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010328_massimo-confessore_fr.html

« JE NE SUIS PAS VENU APPELER LES JUSTES, MAIS LES PÉCHEURS »

LETTRE DE SAINT MAXIME LE CONFESSEUR

« Les prédicateurs de la vérité, ceux qui sont les officiants de la grâce divine, nous ont appris, depuis le commencement et chacun à son époque jusqu’à la nôtre, que Dieu veut notre salut. Et ils nous disent que Dieu n’aime, ne désire rien davantage que de voir les hommes se tourner vers lui par une véritable conversion.
Et le Verbe divin de Dieu le Père a voulu montrer qu’un tel désir était beaucoup plus divin que tout autre. Bien plus, il est lui-même le premier et incomparable témoignage de la bonté infinie. Par un abaissement en notre faveur qui défie toute expression, il a daigné partager notre vie par l’Incarnation. Par ses actes, ses souffrances, ses paroles, adaptés à notre condition, il nous a réconciliés avec Dieu le Père, alors que nous étions des ennemis en guerre avec lui ; et alors que nous étions exilés de la vie bienheureuse, il nous y a ramenés.
En effet, il ne s’est pas contenté de guérir nos maladies par ses miracles, en prenant sur lui nos souffrances et nos faiblesses; non seulement, en acceptant la mort comme s’il y était astreint, lui qui est sans péché, il a payé notre dette et nous a libérés de nos fautes nombreuses et redoutables. En outre, il nous a instruits de mille manières pour que nous ayons une bonté pareille à la sienne et il nous a invités à un parfait amour mutuel.
C’est pourquoi il s’écriait: Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs, pour gu’ils se convertissent. Et aussi: Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Il a dit aussi qu’il était venu chercher et sauver ce qui était perdu. Et aussi qu’il avait été envoyé aux brebis perdues de la maison d’Israël. Il a encore suggéré par la parabole de la drachme perdue qu’il était venu récupérer l’effigie royale souillée par l’ordure des vices. Et il a dit encore : Vraiment, je vous le dis, on se réjouira dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit.
C’est pourquoi l’homme qui était tombé sur des bandits, qui avait été dépouillé de tous ses vêtements, et qui avait été abandonné à demi-mort, du fait de ses blessures, il l’a réconforté avec du vin, de l’huile, et lui a fait des pansements; après l’avoir mis sur sa monture, il l’a confié à une auberge et, après avoir pourvu à ses besoins, il lui promit de régler à son retour les dépenses supplémentaires. C’est pour cela encore qu’il nous montre le Père très bon se penchant vers son fils prodigue de retour, l’embrassant alors qu’il revient vers lui par la conversion, pour lui rendre toutes les parures de la gloire paternelle, sans lui faire aucun reproche pour le passé.
C’est pour cela qu’il a ramené au bercail la brebis qui avait abandonné le troupeau divin, après l’avoir trouvée errante par les montagnes et les collines; sans la chasser devant lui, sans l’épuiser de fatigue, mais en la mettant sur ses épaules, il la réintroduit miséricordieusement parrnï ses pareilles.
C’est pourquoi il a crié: Venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau, dont le eceur est accablé, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug. Ce qu’il appelle joug, ce sont les commandements, c’est une vie conforme à l’Evangile ; il appelle fardeau ce qui semble pesant dans la pénitence: Oui, dit-il, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger.
En outre, en montrant la justice et la bonté divines, il prescrit: Soyez saints, soyez parfaits, soyez miséricordieux comme votre Père des cieux. Et aussi : Pardonnez, et vous serez pardonnés. Et enfin: Tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. »

Prière

Notre Père
Dieu qui réponds à la pénitence en récompensant les justes et en pardonnant aux pécheurs, prends pitié de nous, écoute-nous: que l’aveu de nos fautes nous obtienne la grâce de ton pardon.

Préparé par l’Institut de Spiritualité:
Université Pontificale Saint Thomas d’Aquin