Archive pour le 18 février, 2015

Beato Angelico, Tabernacle Linaioli, Florence

18 février, 2015

Beato Angelico, Tabernacle Linaioli, Florence dans images sacrée Tabernacolo%20linaioli
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BX FRA’ ANGELICO (GIOVANNI DE FIESOLE) – PRÊTRE O.P. ET PEINTRE († 1455)

18 février, 2015

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BX FRA’ ANGELICO (GIOVANNI DE FIESOLE)

PRÊTRE O.P. ET PEINTRE († 1455)

Fra’ Angelico, dans le siècle Guido di Pietro, naît en 1387 à Vicchio di Mugello (Toscane, Italie).
Son éducation artistique se déroule à Florence à l’époque de Lorenzo Monaco et Gherardo Starnina.
Du premier, il reprend l’usage de couleurs accentuées et peu naturelles, mais aussi une lumière très forte qui annule les ombres et participe au mysticisme des scènes sacrées, thèmes qu’on retrouve dans ses miniatures et dans ses premières compositions.
En 1418 il entre chez les Dominicains Observants au Couvent Saint-Dominique à Fiesole. Il commence sa carrière comme enlumineur dans le scriptorium du Couvent.
Il réalise la décoration d’un autel pour la chapelle Gherardini de l’église Santo Stefano à Florence.
Le triptyque de Saint Pierre Martyr est daté d’environ 1425.
En 1427, il est ordonné Prêtre.
En 1430 il peint l’Annonciation, une œuvre où apparaissent de nouvelles techniques inspirées de Masaccio.
Pour la première fois est utilisée une lumière diaphane qui enveloppe la composition, exaltant les couleurs et les masses plastiques des figures, et unifie l’image.
Entre 1430 et 1433 il réalise le Jugement Dernier, encore très influencé par le style de Lorenzo Monaco, mais le rythme des plans démontre un intérêt naissant pour l’organisation en perspective de l’espace.
Entre 1434 et 1435 il peint a tempera sur bois.
En 1436, les Dominicains de Fiesole s’installent au Couvent San Marco à Florence, récemment reconstruit par Michelozzo.
L’Angelico, aidé parfois d’assistants, peint de nombreuses fresques pour le cloître, le chapitre et une vingtaine de cellules.
Les travaux sont dirigés par son ami St Antonin de Florence.
Invité à Rome par le Pape Eugène IV, il peint une chapelle. En 1447 il se rend à Orvieto pour peindre la nouvelle chapelle de la Cathédrale en collaboration avec son élève Benozzo Gozzoli.
De 1449 à 1452, Fra’ Angelico est Prieur de son Couvent.
Il meurt à Rome le 18 Février 1455 dans le Couvent de Santa Maria sur la Minerve, où il est enterré.
C’est seulement après sa mort qu’il est appelé ‘Beato Angelico’.
« Fra’ Giovanni fut un homme simple et de mœurs très saintes. Il ne cessa de pratiquer la peinture et ne voulut jamais faire que des sujets religieux.
Il aurait pu être riche mais il ne s’en soucia point. Il fut d’une profonde humanité, sobre, menant une vie chaste, et échappa ainsi aux pièges du monde.
Jamais les frères ne l’ont vu en colère; il avait coutume d’admonester ses amis avec un simple sourire.
Avec une gentillesse incroyable, il disait à tous ceux qui lui demandaient une œuvre de se mettre d’accord avec le Prieur, et qu’ensuite il ne manquerait pas de les satisfaire.
Nul autre n’offre des Saints qui aient autant l’air de Saints. Il ne retoucha et ne transforma jamais aucune de ses peintures.
Il n’aurait jamais touché ses pinceaux sans avoir auparavant récité une Prière. » (Giorgio Vasari).
La représentation du mystère pour l’Angelico ne peut se réduire à une simple figuration, car la finalité de la peinture, objet matériel en soi, est contradictoire avec le désir de représenter l’immatériel absolu, c’est-à-dire le Divin.
La peinture de l’Angelico est profondément liée aux réflexions théologiques menées à l’époque autour de l’œuvre de Saint Thomas d’Aquin par les Dominicains florentins.
Il ne peignit jamais d’autres visages que ceux du Seigneur, de la Vierge, des Saints et des anges.
Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyla, 1978-2005), qui l’a Béatifié le 03 Octobre 1982, et déclaré Patron Universel des artistes le 18 Février 1984, a défini son œuvre comme “une Prière peinte”.
Lecture.
Fra Angelico chanta la gloire de Dieu par toute sa vie, ce Dieu qu’il portait comme un trésor au plus profond de son cœur et qu’il exprimait dans ses œuvres d’art.
Il est resté dans la mémoire de l’Église et dans l’histoire de la culture comme un extraordinaire artiste-religieux.
Fils spirituel de saint Dominique, par son pinceau il exprima sa « somme » des mystères divins, comme Thomas d’Aquin l’énonça en langage théologique.
Dans ses œuvres les couleurs et les formes « se prosternent vers le temple saint de Dieu » et proclament une exceptionnelle action de grâces à son Nom.
La fascination particulièrement mystique de la peinture de fra Angelico nous oblige à nous arrêter émerveillés devant son génie et à nous exclamer avec le psalmiste :
« Que Dieu est bon pour les hommes au cœur pur ! » (Jean-Paul II, Homélie du 18 Février 1984).

Prière.
 » Par un don merveilleux de ton Amour, ô Dieu, le Bienheureux Fra Angelico a contemplé et enseigné avec une active ferveur les mystères de ton Verbe.
Par son intercession, accorde-nous à nous qui t’avons déjà connu par la Foi, de Contempler la Beauté de ta Gloire. Par Notre Seigneur Jésus-Christ. « 

MEDITATIONS POUR LE CAREME

18 février, 2015

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MEDITATIONS POUR LE CAREME

Le carême : une chance pour notre vie chrétienne !

Ce mercredi 5 mars, nous « entrons en Carême ». Quelle chance ! Une nouvelle fois, l’Église nous invite à un beau et grand parcours de foi et de charité. « En effet, c’est un temps favorable pour renouveler, à l’aide de la Parole de Dieu et des Sacrements, notre itinéraire de foi, aussi bien personnel que communautaire. C’est un cheminement marqué par la prière et le partage, par le silence et le jeûne, dans l’attente de vivre la joie pascale » (message de Benoît XVI pour le Carême 2012). Quelle chance de pouvoir vivre, de plus en plus intensément, de manière de plus en plus intérieure, ce beau parcours qui va nous mener jusqu’à la Résurrection, la nôtre, celle de toute l’humanité, en Jésus-Christ mort et ressuscité. Nous avons laissé derrière nous Noël et l’Incarnation, le Baptême de Jésus, sa présentation au temple, nous avons commencé à cheminer personnellement et en Église sur la belle et lumineuse route qui, année après année, nous rapproche du Père et de la pleine communion avec notre Créateur. C’est la route du Salut, c’est le chemin de la sainteté, c’est la voie de la charité.
Le Carême, ce sont quarante jours durant lesquels nous sommes invités à nous dépouiller de nous-mêmes, de notre suffisance, de nos encombrements, quarante jours pour faire le « nettoyage de printemps », pour rendre notre cœur propre et accueillant, pour nous ouvrir à l’Amour de Celui qui, par amour pour nous, s’est offert sur la Croix, donnant sa vie par amour. Nous l’invitons ainsi à « faire sa demeure en nous » ; nous acceptons ainsi de nous laisser transformer par Lui. Se laisser transformer par Jésus, c’est entrer dans son parcours d’amour envers le Père et envers chaque frère et sœur que nous rencontrerons dans notre vie. Guidés par notre foi, nous, chrétiens, devons tout faire pour nous stimuler dans la charité, « dans le service et les œuvres bonnes » (He 10,24).
Croître dans la foi et, dans le même temps, croître dans la charité. Y arriverons-nous par nos propres moyens? Nous savons bien que non. Mais ce que nous pouvons faire, c’est, humblement et avec courage, nous tourner vers le Seigneur : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (rite de l’imposition des cendres).
Pour nous aider à avancer, l’Église met sur notre chemin au cours du carême de grands témoins de foi : Saint Joseph, « serviteur fidèle et prudent » (fêté le 19 mars), à qui est confié « la garde des mystères du salut » ; la Vierge Marie, qui, « à l’ombre de l’Esprit Saint, accueille le Christ dans la foi et qu’elle porte avec tendresse dans sa chair » (Annonciation le 25 mars). La route est ouverte et balisée : nous pouvons nous y engager en toute confiance et surtout sans tarder, car « c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut ! »

Réflexion pour entrer en carême : faire pénitence (*)
(avec Mgr Jacques Perrier, ancien évêque de Lourdes)
A la Salette, la Vierge Marie nous invite à la conversion et à la pénitence. A Lourdes, lors de sa huitième apparition à Bernadette, Marie a répété trois fois le mot « pénitence ». Un mot répété trois fois, c’est rare. Il faut vraiment que la chose soit d’importance. Mais que veut-il dire, d’ailleurs, ce mot ? En Français, on peut utiliser deux mots qui sonnent assez différemment : pénitence et conversion. Conversion paraît beaucoup plus positif que pénitence. L’histoire de l’Eglise est jalonnée d’innombrables « convertis », depuis saint Paul sur le chemin de Damas jusqu’aux adultes baptisés de nos jours. Le danger serait que, étant chrétiens, nous pensions n’avoir pas besoin de conversion. Evidemment, nous n’allons pas passer notre vie à prendre chaque jour un virage à 180 degrés. Mais, comme un bateau dans sa traversée a, sans cesse, besoin de corriger sa trajectoire, de même nous devons chaque jour nous replacer dans le sillage du Christ. Se convertir, c’est prendre plus au sérieux les appels du Christ, pour aller plus loin. Nous constatons combien nous nous sommes écartés du chemin de l’Evangile, parfois nous en sommes complètement sortis ou bien nous nous sommes arrêtés. Repartir ne se fera pas sans peine. Reconnaître ses péchés, pleurer sur ses péchés est déjà une grâce. Il faut demander le don des larmes.
Marie, l’Immaculée Conception, est indemne de tout péché. C’est pour cela qu’elle en voit l’horreur, bien mieux que nous. Comme elle est notre mère, elle n’est pas là pour nous accuser. Elle est le « refuge des pécheurs ». Unie à son Fils, elle porte la croix de nos péchés. Elle est Notre-Dame des Douleurs, fêtée le lendemain de la Croix glorieuse.
Chaque site d’apparition mariale a ses caractères propres. La Salette et Lourdes ne se ressemblent pas. Mais un trait réunit tous ces sanctuaires, c’est l’appel à la pénitence. La pénitence peut prendre de multiples visages. Sa forme la plus haute est le sacrement de pénitence, largement célébré dans les sanctuaires marials et demandé par l’Eglise dans le temps du Carême.
Prière : O Marie, Toi, la disciple parfaite de ton Fils : Aide-moi à voir mon péché, donne-moi de pleurer sur tout le mal dont je suis coupable. Réveille ma foi, ranime mon espérance, ravive ma charité. Tu es le refuge des pécheurs. Parce que tu connais l’infinie miséricorde de ton Fils, sois pour nous une mère énergique et attentive. Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen !
(*) Le premier sens du mot « pénitence » signifie : « regret d’avoir offensé Dieu, accompagné de la ferme intention de ne plus recommencer ». Dans un deuxième sens, on peut l’entendre comme « le travail, les efforts que nous avons à faire sur nous-mêmes pour ne plus retomber dans nos péchés ». La notion de mortification, de « réparation » des péchés que l’on attribue souvent à ce mot n’est sans doute pas la plus adéquate, car dans sa grande miséricorde, si nous reconnaissons humblement notre péché, Dieu nous a déjà pardonné. « Va et ne pèche plus », a dit simplement Jésus à la femme adultère !