Archive pour le 4 février, 2015

L’ANNONCE DE L’ANGE À MARIE

4 février, 2015

L'ANNONCE DE L'ANGE À MARIE dans images sacrée 2732

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DANS TOUTE LA BIBLE, L’ÉTOILE PARLE DE DIEU…

4 février, 2015

http://www.bible-service.net/extranet/current/pages/1497.html

L’ÉTOILE DANS LA BIBLE

DANS TOUTE LA BIBLE, L’ÉTOILE PARLE DE DIEU…

Au temps de Noël, il y a des étoiles partout : elles font, en quelque sorte, partie de la fête et rares sont ceux qui s’en étonnent. L’étoile de la crèche vient, en fait, de la Bible, et c’est toute une histoire.
On a souvent voulu savoir ce qu’était réellement l’étoile de Bethléem, qui d’ailleurs, au dire des mages, est d’abord apparue en Orient. Des savants ont fait des calculs compliqués pour essayer de faire coïncider la date présumée de la naissance de Jésus et l’apparition de quelque comète ou étoile nouvelle. Aucune conclusion ne s’est imposée de façon définitive. Sans doute ne faut-il pas trop le regretter, car le message de l’étoile en Matthieu est d’un autre ordre : dans toute la Bible, l’étoile parle de Dieu,

Étoiles des idolâtres
Les auteurs bibliques condamnent sévèrement tous ceux, païens ou Israélites, qui font des astres leurs idoles. Ainsi le Deuxième Livre des Rois dénonce les fils d’Israël qui « ont abandonné tous les commandements du Seigneur, leur Dieu, et…se sont prosternés devant toute l’armée des cieux et ont servi le Baal » (2 R 17,16). Pire, le roi Manassé « bâtit des autels à toute l’armée des cieux dans les deux parvis de la maison du Seigneur » (2 R 21,5), ce qui constituait le plus grand sacrilège. Ils imitaient tout simplement les peuples environnants, surtout l’Égypte et la Babylonie, qui rendaient un culte au soleil, à la lune appelée « reine du ciel » et aux étoiles désignées comme « l’armée des cieux ». L’astronomie se confondait avec l’astrologie et entretenait la crainte des astres et de leur influence sur les destinées humaines.
Comme toutes les idoles, les étoiles sont mises à leur juste place par les croyants de la Bible. Ainsi le Deuxième Isaïe ironise en s’adressant à Babylone: « Qu’ils se présentent et qu’ils te sauvent, ceux qui compartimentent les cieux, lisent dans les étoiles et font connaître à chaque nouvelle lune ce qui doit t’arriver ! » (Is 47,13). Jérémie supplie : « Devant les signes du ciel, ne vous laissez pas accabler ! » (Jr 10,2). Bien plus tard Paul doit rappeler aux Galates qu’ils ne sont plus « des enfants soumis aux éléments du monde » que sont, entre autres, les astres ( Ga 4, 3 ).

Oeuvres du créateur
Dans l’Écriture, loin d’être des divinités, les étoiles sont vues comme œuvres du Créateur. C’est lui qui les a faites pour servir de luminaires et de repères dans le calendrier. Ainsi parlent avec une belle unanimité le début de la Genèse, le livre de Job, les psaumes 8 et 19, et des prophètes comme Amos ou Baruch. De même le Livre de la Sagesse parle de « luminaires du ciel réglant le cours du monde », dont « la grandeur et la beauté conduisent à contempler leur Créateur » (Sg 13,2.5). Le Seigneur dispose à son gré de ses oeuvres: « Les étoiles ont brillé en leurs veilles, et se sont réjouies, il les a appelées et elles ont répondu: nous voici » (Ba 3,33). Isaïe exalte, lui aussi, l’autorité divine: « Voyez, qui a créé ces êtres ? Celui qui mobilise au complet leur armée et qui les convoque tous par leur nom: si amples sont ses forces et si ferme son énergie que pas un n’est porté manquant » ( Is 40,26). Les astres peuvent donc cesser de briller sur son ordre, « pour punir le monde de sa méchanceté » (Is 13,10-11). En tout temps leur splendeur chante la louange de Dieu: « Louez-le, vous toute son armée, louez-le, soleil et lune, louez-le, vous toutes, les étoiles brillantes » (Ps 148,2-3). Oeuvres de ses mains, les astres sont soumis au Seigneur, serviteurs fidèles et reflets de sa gloire.

Symboles des humains
Lorsque le Seigneur veut donner à Abraham une idée de sa descendance à venir, il l’invite à lever les yeux vers le fourmillement du ciel nocturne: « Compte les étoiles si tu peux les compter…, telle sera ta descendance ». Dans ses songes d’adolescent prédestiné, Joseph voit ses onze frères sous l’image de onze étoiles; or ils seront les pères des tribus d’Israël. Isaïe compare le roi de Babylone à « un astre brillant, fils de l’aurore ». Dans le Livre de Daniel, nous lisons que ceux qui « ont rendu la multitude juste », resplendiront « comme les étoiles à tout jamais » (Dn 12,3). Et le Siracide fait l’éloge du grand-prêtre Simon II en le présentant « comme l’étoile du matin au milieu d’un nuage » (Si 50,6).

Jésus, étoile brillante du matin
Quand Isaïe écrit que « le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière », il évoque la lumière que Dieu apporte et qu’il est lui-même. L’Apocalypse est tout à fait explicite: « La cité n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine, et son flambeau c’est l’Agneau » (Ap 21,23 ). Un peu plus loin on lit: « Moi, Jésus…, je suis le rejeton et la lignée de David, l’étoile brillante du matin » (Ap 22,16). Même langage en Luc 1,78 : « C’est l’effet de la bonté profonde de notre Dieu; grâce à elle nous a visité l’astre levant venu d’en haut, il est apparu à ceux qui se trouvent dans les ténèbres et l’ombre de la mort ».
C’est clair pour les auteurs du Nouveau Testament: quand Jésus est venu, une étoile est apparue. Non seulement un astre s’est levé pour lui et pour mener à lui, mais c’est lui l’étoile par excellence de notre humanité. Devant cette étoile-là des hommes pouvaient se prosterner.

MARIE, ÉTOILE DE L’ESPÉRANCE (BENOÎT XVI)

4 février, 2015

http://www.mariedenazareth.com/qui-est-marie/marie-etoile-de-la-mer-etoile-de-lesperance-benoit-xvi

MARIE, ÉTOILE DE L’ESPÉRANCE (BENOÎT XVI)

Par une hymne du VIIe-IXe siècle, donc depuis plus de mille ans, l’Église salue Marie, Mère de Dieu, comme « étoile de la mer »: Ave maris stella.
La vie humaine est un chemin. Vers quelle fin? Comment en trouvons-nous la route?
La vie est comme un voyage sur la mer de l’histoire, souvent obscur et dans l’orage, un voyage dans lequel nous scrutons les astres qui nous indiquent la route.
Les vraies étoiles de notre vie sont les personnes qui ont su vivre dans la droiture. Elles sont des lumières d’espérance.
Certes, Jésus Christ est la lumière par antonomase, le soleil qui se lève sur toutes les ténèbres de l’histoire. Mais pour arriver jusqu’à Lui nous avons besoin aussi de lumières proches – de personnes qui donnent une lumière en la tirant de sa lumière et qui offrent ainsi une orientation pour notre traversée.
Et quelle personne pourrait plus que Marie être pour nous l’étoile de l’espérance – elle qui par son « oui » ouvrit à Dieu lui-même la porte de notre monde; elle qui devint la vivante Arche de l’Alliance, dans laquelle Dieu se fit chair, devint l’un de nous, planta sa tente au milieu de nous (cf. Jn 1, 14)? C’est ainsi que nous nous adressons à elle:
Sainte Marie, tu appartenais aux âmes humbles et grandes en Israël qui, comme Syméon, attendaient « la consolation d’Israël » (Lc 2, 25) et qui, comme Anne, attendaient « la délivrance de Jérusalem » (Lc 2, 38). Tu vivais en contact intime avec les Saintes Écritures d’Israël, qui parlaient de l’espérance – de la promesse faite à Abraham et à sa descendance (cf. Lc 1, 55).
Ainsi nous comprenons la sainte crainte qui t’assaillit quand l’ange du Seigneur entra dans ta maison et te dit que tu mettrais au jour Celui qui était l’espérance d’Israël et l’attente du monde. Par toi, par ton « oui », l’espérance des millénaires devait devenir réalité, entrer dans ce monde et dans son histoire.
Toi tu t’es inclinée devant la grandeur de cette mission et tu as dit « oui »: « Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38).
Quand remplie d’une sainte joie tu as traversé en hâte les monts de Judée pour rejoindre ta parente Élisabeth, tu devins l’image de l’Église à venir qui, dans son sein, porte l’espérance du monde à travers les monts de l’histoire.
Mais à côté de la joie que, dans ton Magnificat, par les paroles et par le chant tu as répandue dans les siècles, tu connaissais également les affirmations obscures des prophètes sur la souffrance du serviteur de Dieu en ce monde. Sur la naissance dans l’étable de Bethléem brilla la splendeur des anges qui portaient la bonne nouvelle aux bergers, mais en même temps on a par trop fait en ce monde l’expérience de la pauvreté de Dieu. Le vieillard Syméon te parla de l’épée qui transpercerait ton cœur (cf. Lc 2, 35), du signe de contradiction que ton Fils serait dans ce monde.
Quand ensuite commença l’activité publique de Jésus, tu as dû te mettre à l’écart, afin que puisse grandir la nouvelle famille, pour la constitution de laquelle Il était venu et qui devait se développer avec l’apport de ceux qui écouteraient et observeraient sa parole (cf. Lc 11, 27s.).
Malgré toute la grandeur et la joie des tout débuts de l’activité de Jésus, toi, tu as dû faire, déjà dans la synagogue de Nazareth, l’expérience de la vérité de la parole sur le « signe de contradiction » (cf. Lc 4, 28ss). Ainsi tu as vu le pouvoir grandissant de l’hostilité et du refus qui progressivement allait s’affirmant autour de Jésus jusqu’à l’heure de la croix, où tu devais voir le Sauveur du monde, l’héritier de David, le Fils de Dieu mourir comme quelqu’un qui a échoué, exposé à la risée, parmi les délinquants. Tu as alors accueilli la parole: « Femme, voici ton fils! » (Jn 19, 26).
De la croix tu reçus une nouvelle mission. À partir de la croix tu es devenue mère d’une manière nouvelle: mère de tous ceux qui veulent croire en ton Fils Jésus et le suivre. L’épée de douleur transperça ton cœur.
L’espérance était-elle morte? Le monde était-il resté définitivement sans lumière, la vie sans but?
À cette heure, probablement, au plus intime de toi-même, tu auras écouté de nouveau la parole de l’ange, par laquelle il avait répondu à ta crainte au moment de l’Annonciation: « Sois sans crainte, Marie! » (Lc 1, 30). Que de fois le Seigneur, ton fils, avait dit la même chose à ses disciples: N’ayez pas peur! Dans la nuit du Golgotha, tu as entendu de nouveau cette parole. À ses disciples, avant l’heure de la trahison, il avait dit: « Ayez confiance: moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 33). « Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés » (Jn 14, 27). « Sois sans crainte, Marie! » À l’heure de Nazareth l’ange t’avait dit aussi: « Son règne n’aura pas de fin » (Lc 1, 33). Il était peut-être fini avant de commencer ?
Non, près de la croix, sur la base de la parole même de Jésus, tu étais devenue la mère des croyants. Dans cette foi, qui était aussi, dans l’obscurité du Samedi Saint, certitude de l’espérance, tu es allée à la rencontre du matin de Pâques.
La joie de la résurrection a touché ton cœur et t’a unie de manière nouvelle aux disciples, appelés à devenir la famille de Jésus par la foi. Ainsi, tu fus au milieu de la communauté des croyants qui, les jours après l’Ascension, priaient d’un seul cœur pour le don du Saint-Esprit (cf. Ac 1, 14) et qui le reçurent au jour de la Pentecôte.
Le « règne » de Jésus était différent de ce que les hommes avaient pu imaginer. Ce « règne » commençait à cette heure et n’aurait jamais de fin. Ainsi tu demeures au milieu des disciples comme leur Mère, comme Mère de l’espérance.
Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer et à aimer avec toi. Indique-nous le chemin vers son règne! Étoile de la mer, brille sur nous et conduis-nous sur notre route!

Encyclique Spe salvi § 49-50