LE JARDIN D’EDEN
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LE JARDIN D’EDEN
Qu’est ce que le Jardin d’Eden ?
Il s’agit d’un lieu où les âmes méritantes ayant quitté ce monde jouissent de la lumière de la présence divine en attendant d’accéder au monde futur, c’est-à-dire l’époque post-messianique
(Talmud Chabbat 152 b ; Derekh Hachem 1 :3 :11)
Éden abritait l’Arbre de la Vie, l’Arbre de la connaissance du bien et du mal , ainsi qu’une végétation luxuriante et variée, suffisant à pourvoir aux besoins d’Adam et Ève.
Les versets 2:10-14 semblent contenir un indice assez vague quant à la localisation :
Un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras.
Le nom du premier est Pishôn; c’est celui qui entoure tout le pays de Havilah, où se trouve l’or.
L’or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx.
Le nom du second fleuve est Guihôn; c’est celui qui entoure tout le pays de Coush (Éthiopie ? Hindi Kush ).
Le nom du troisième est Hiddèkel; c’est celui qui coule à l’orient d’Ashour (l’Assyrie, donc le Tigre). Le quatrième fleuve, c’est l’Euphrate.
Dire de RABBI ELIÉZER,
« Dieu aima le premier homme d’un amour excessif… Il l’introduisit dans Son palais…Adam flânait tranquillement dans le jardin d’Éden comme l’un des anges du Service.Dieu Se dit : je suis unique en Mon monde et l’homme est unique dans le sien. Il n’y a devant Moi ni fructification, ni accroissement et l’homme connaît la même situation. par la suite, les créatures pourraient se dire, désignant l’homme : Puisque celui – là n’a devant lui ni fructification, ni accroissement, c’est lui qui nous a créés.
C’est pourquoi il n’est pas bon que l’homme soit seul selon le verset : « YHVH Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide face à lui »(GEN. 2.18). Rabbi Juda dit : ne lis pas « face à lui » (kenégdo) mais « contre lui » (lenagdo) – si l’homme est méritant, elle sera une aide pour lui, sinon elle sera contre lui, pour lui faire la guerre ».
Que faisait Adam au jardin d’Eden?
Et Elokim prit l’homme et il le fit reposer dans le jardin d’Eden pour le travailler et pour le garder (Genèse II, 15). Quel travail y avait-il donc à faire dans le jardin,puisqu’il est dit: pour le travailler et le garder? Peut-être diras-tu qu’il y avait à y travailler, comme, par exemple, tailler les vignes, labourer et herser la terre, faire les gerbes et moissonner. Tous les arbres, cependant, ne croissaient-ils pas d’eux-mêmes? Tu diras sans doute qu’il y avait tout de même du travail, par exemple, arroser. Mais un fleuve s’y répandait et en sortait. N’est-il pas écrit en effet: Et un fleuve sortait de l’Eden (Genèse II, 10)? Pourquoi alors: le travailler et le garder?
C’était vaquer aux paroles de la Torah et garder le chemin de l’arbre de vie. Et il n’y a pas d’autre arbre de vie que la Torah elle-même, selon qu’il est écrit: C’est l’arbre de vie pour ceux qui la saisissent (Proverbes III, 18)12.»
Le Premier Sabbat
«Et Il chassa l’homme (Genèse III, 24). Chassé, il sortit du jardin d’Eden et il se reposa au Mont Moriah, car la porte du jardin d’Eden s’appuie sur le Mont Moriah. De là Il l’avait pris, et là, Il le fit revenir, c’est-à-dire, au lieu d’où il avait été pris, selon le verset disant: Et Elokim prit l’homme (Genèse II,15). Et de quel lieu le prit-Il? Du lieu du Temple dont il est dit: Pour travailler la terre d’où il avait été pris (Genèse III, 23)
Le Paradis selon le Talmud
Ce jardin dl’Éden, disent les talmudistes, est soixante fois plus grand que l’Égypte; il est placé dans la septième sphère du firmament II a deux portes où entrent soixante myriades d’anges dont les figures brillent comme le firmament. Au moment où le juste arrive devant eux, ils le dépouillent de ses vêtements, placent sur sa tête deux couronnes, l’une d’or et l’autre de pierres précieuses, lui donnent huit bâtons de myrte, et dansent devant lui, en lui disant : mange ton pain en te réjouissant. Alors, ils le font entrer dans un lieu entouré d’eau; quatre fleuves y coulent, un de miel, un de lait, un de vin, et un d’encens; il y a aussi des tables de pierres précieuses; quatre-vingts myriades d’arbres s’élèvent de chacun des angles; dans chacun de qes angles sont placés soixante myriades qui chantent continuellement d’une voix agréable, des louanges à Dieu; au milieu du jardin, est planté, l’arbre de la vie; son feuillage ombrage tout le jardin.
Au sujet du Jardin d’Eden, le Zohar (Tikouné 14) nous enseigne :
le Jardin (le Gan) c’est la Torah. Les âmes du peuple d’Israël qui étudient et comprennent la Torah, ce sont les herbes et les fleurs qui poussent dans ce Jardin, grandissent et se développent grâce au fleuve, qui est la Source, la Sagesse comme il est dit: » la Source des Jardins, une Source d’eaux vives… » (Cantique des Cantiques 4:15). Et comment puiser à cette Source, à cette Sagesse? grâce à la prière, comme il est écrit
« …et une Source jaillit de la Maison de l’Eter-nel… » (Joël 4) qui est « …la maison de prières… » (Isaïe 56). L’essentiel du Jardin d’Eden (Gan Eden) réside donc dans le fait de lier l’étude à la prière.
Il en résulte qu’il faut comprendre le verset du chapitre 2 de la Génèse de la manière suivante: un fleuve (la Sagesse) sortait d’Eden (la prière) pour arroser le Jardin (la Torah) dans lequel les âmes juives grandissent, se développent et acquièrent la compréhension de la Torah. De là, il (le fleuve) se divisait (les âmes peuvent alors distinguer le permis de l’interdit, le pur etc… et séparer ainsi le bien du mal), et formait quatre bras (qui sont les quatre lettres du Nom de D-ieu qui sont la sainte racine des 4 éléments fondamentaux voir IV-5 et note 64,66). C’est pourquoi, il faut multiplier les prières afin de parvenir à l’interprétation authentique des Textes sacrés. Il est donc interdit de s’appuyer uniquement sur ses capacités intellectuelles et sur son érudition dans la Torah, car une pareille étude peut mener à une interprétation erronée des Textes et ne plait pas du tout à D-ieu..! (Etsoth mévouharoth Téfilah 14)
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