Archive pour le 21 janvier, 2015
PRIÈRE DANS LA SOUFFRANCE
21 janvier, 2015http://pastoralesante.aix.free.fr/pr_souffrance.html
PRIÈRE DANS LA SOUFFRANCE
J’ai mal, Seigneur, j’ai mal !
Comment dire : » Que Ta volonté soit faite «
Alors que tout en moi
Est révolte et blasphème ?
Mes frères s’agitent à mes côtés,
Mais leurs paroles sont sans échos chez moi
Et leur pitié attise ma souffrance.
A qui parler ? A qui crier ma détresse
Quand personne ne peut la comprendre ?
Si encore, Tu pouvais m’expliquer,
Me dire le » pourquoi » ?
Mais tu Te tais, Tu Te caches,
Comme un coupable…
Et pourtant, je le sais, Tu es là,
Tapi dans un creux de mon âme.
A travers ces cris de révolte,
Découvre, Seigneur, ma prière.
Je ne suis pas un Saint,
Capable de porter sa croix de Rédemption.
Je ne suis qu’un enfant déchiré par la vie
Et qui a perdu l’espérance.
Alors, si Tu m’entends, réveille ta puissance.
N’es-tu pas Dieu, mon Dieu ?
Si l’épreuve, hélas, me fait douter de Toi,
Elle m’apprend aussi que tout est vanité,
Que rien n’a d’importance
Quand ta Face se cache.
J’ai mal Seigneur, j’ai mal !
Veux-tu donc, en plus m’obliger à Te dire :
» Non pas ma volonté… la tienne ! «
H. Léonard – Etienne
“LE TRAVAIL EST UNE BÉNÉDICTION DE DIEU”
21 janvier, 2015http://www.opusdei.fr/fr-fr/dailytext/le-travail-est-une-benediction-de-dieu/
“LE TRAVAIL EST UNE BÉNÉDICTION DE DIEU”
(Opus Dei)
Le travail est la vocation initiale de l’homme; c’est une bénédiction de Dieu, et ceux qui le considèrent comme un châtiment se trompent lamentablement. Le Seigneur, qui est le meilleur des pères, a placé le premier homme au Paradis, « ut operaretur » — pour qu’il travaille. (Sillon, 482)
Le travail est l’inévitable compagnon de la vie de l’homme sur terre. Il s’accompagne d’effort, de lassitude, de fatigue, manifestations de la douleur et de la lutte, qui font partie de notre vie présente et qui sont les signes de la réalité du péché et de la nécessité de la Rédemption. Mais le travail en soi n’est ni peine, ni malédiction, ni châtiment. Ceux qui le prétendent n’ont pas bien lu la Sainte Ecriture.
Il est temps que nous, les chrétiens, nous proclamions bien haut que le travail est un don de Dieu, et qu’il n’est pas sensé de diviser les hommes en diverses catégories selon le travail qu’ils réalisent, en considérant certaines tâches plus nobles que d’autres. Le travail — tout travail — est témoignage de la dignité de l’homme et de son emprise sur la création. C’est une occasion de perfectionner sa personnalité. C’est un lien qui nous unit aux autres êtres, une source de revenus pour assurer la subsistance de sa famille, un moyen de contribuer à l’amélioration de la société et au progrès de l’humanité tout entière.
Pour un chrétien, ces perspectives s’élargissent et s’amplifient, car le travail lui apparaît comme une participation à l’œuvre créatrice de Dieu, qui, en créant l’homme, le bénit en lui disant: Soyez féconds, multipliez-vous, emplissez la terre et soumettez-la; dominez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, et tous les animaux qui rampent sur la terre. (Quand le Christ passe, 47)