LECTURE SAINTE DE ISAÏE 9,1-6. : UNE LUMIÈRE A RESPLENDI

http://www.bible-service.net/extranet/current/pages/1435.html

UNE LUMIÈRE A RESPLENDI

LECTURE SAINTE DE ISAÏE 9,1-6.

Regarder – méditer – prier : nous respectons les trois temps de la « lectio divina » ou lecture sainte afin que méditation et prière, pour ceux et celles qui le souhaitent, s’appuient sur une écoute attentive du texte biblique.
De par son usage liturgique dans la nuit de Noël, il est difficile de lire le poème d’Isaïe 9,1-6 sans l’appliquer immédiatement à Jésus. Essayons cependant de le relire d’un œil neuf en nous laissant étonner.

Regarder
1– Strophe par strophe, repérons les verbes. À quel temps sont-ils conjugués ? Passé, présent, futur… Un mouvement se dégage du texte. Lequel ?
2 – Regardons les personnages. Si le personnage central semble être « l’enfant » royal, il n’est pas pour autant le personnage principal. À qui le poète parle-t-il aux v. 2 et 3 (il le nomme à la fin du v. 6) ?
- Qu’a-t-il fait dans le passé ? Que fait-il aujourd’hui ? Que fera-t-il demain ?
- Observons comment le poète parle parfois de lui et parfois à lui.
Quels sont les autres personnages, singuliers ou collectifs, nommés ou évoqués ? Repérons ce qui change pour chacun d’eux. On peut s’aider :
- des oppositions d’images, des temps des verbes,
- de la manifestation des sentiments.

Qu’apprenons-nous sur « l’enfant » ?
- Par qui est-il donné ? À qui ?
- Qu’attend le peuple de lui ? (Regardons les verbes au futur qui expriment cette attente).
- Essayons de comprendre les titres extraordinaires qui lui sont attribués.
3 – Ce poème chante une figure royale. Que percevons-nous du rôle du roi ? (Rôle à l’extérieur vis-à-vis des autres nations; rôle à l’intérieur vis-à-vis du peuple; rôle vis-à-vis de Dieu).
Dans l’histoire, cela a-t-il été mis en pratique ? Feuilletons le 2e livre des Rois et relevons l’opinion de son auteur sur les rois d’Israël et de Juda. D’après ce que nous savons de son identité, le « Prince de la Paix » célébré par Isaïe a-t-il accompli sa mission ?

Méditer
Le vieux monde, attaché aux ténèbres, est un monde de violence. De l’Égypte à Madiân et à l’Assyrie, les coups de bâton pleuvent, les cultures sont pillées, les soldats versent le sang. Dans le peuple de Dieu lui-même il arrive au frère de haïr son frère.

« Un pauvre crie et le Seigneur entend » dit un psaume. Quelqu’un a dû crier puisque l’amour brûlant du Seigneur a répondu. Il s’est choisi un homme pour que s’étendent la justice et le droit, la paix et la fraternité. Pour cette action, cet avenir ouvert, cette lumière qui se lève, il faut le louer. Le Seigneur n’a pas fini de nous étonner.
À cet homme maintenant de devenir ce qu’il est. Sa mission est tout entière dans ses noms de règne. La parole du prophète la lui rappelle. Or cette parole ne peut pas échouer. Si le roi a pu décevoir nous savons que, plus tard, Jésus – le fils unique de Dieu – ne décevra pas. En tuant la haine sur la Croix, il devient notre paix définitive.

Prier
Nous te remercions, Père, Toi qui nous as donné ton fils. Il est mort sur la Croix, brisant le mur de la haine. Tu l’as ressuscité et exalté par ta droite comme Prince et Sauveur. Permets que nous soyons des membres actifs de ton royaume. Que le droit et la justice règnent sur cette terre ! Que la bonne nouvelle de ton salut soit annoncé à tous les hommes !

C’est toi, Seigneur, qui nous as choisis
Tu nous appelles tes amis
Fais de nous les témoins de ton amour.

 

Laisser un commentaire