Archive pour le 27 novembre, 2014

Saint-François et le loup

27 novembre, 2014

Saint-François et le loup dans images sacrée FrancisOfAssisiAndTheWolf

http://www.richardpgibbs.org/2013/10/saint-francis-of-assisi.html

LA BIBLE ET LE RESPECT DU MONDE ANIMAL

27 novembre, 2014

http://www.francelecture.net/article_19_bible_et_animal_francelecture_esoterisme_voyance_spiritualite.htm

LA BIBLE ET LE RESPECT DU MONDE ANIMAL

La lecture de la bible nous apprend que Dieu forma les animaux et les fit venir vers l’homme afin que ce dernier ne soit pas seul. Genèse 2,18-19. Cela montre bien qu’à partir de l’instant où Adam donne un nom à chaque espèce animale il se crée entre elle et lui une cohésion si profonde que l’Eternel englobera désormais l’homme et l’animal dans un même jugement…

Je te salue mon frère le chien, je te salue mon frère le loup. Saint François
Au moment du Déluge, l’Eternel dit: « J’exterminerai de la face de la Terre l’être humain que j’ai créé depuis l’homme jusqu’au bétail » (Genèse 6,7) et plus loin, nous lisons que : « Dieu se souvint de Noé, de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’Arche ».
Plus explicitement encore, après le Déluge, Dieu dit qu’il établit son alliance avec Noé et les siens et avec tous les êtres vivants « tant les oiseaux que le bétail, que tous les animaux de la terre » (Genèse 9,10).
Tout au long de la Bible, l’Eternel considère le monde animal comme un interlocuteur valable:
« En ces jours là, je traiterai pour eux une alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre », dit-il au prophète Osée (2,20) et il dicte à Moise des préceptes interdisant de maltraiter les animaux dont le peuple hébreux a la charge :
« Ne pas faire travailler aucune de ses bêtes le jour du repos » (Deutéronome 5,12-14).
« Ne pas mettre de muselière au boeuf quand il foule le grain » (Deutéronome 25,4).
Certains préceptes ont même pour fondement le respect de l’affectivité animale :
« Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère » (Deutéronome 14,15).
Entre l’homme et l’animal Dieu établit un code qui lui permettra au jour du jugement de demander au premier des comptes de son attitude envers le second:
« Vous n’avez pas fait paître les brebis, vous n’avez pas fortifié celles qui étaient faibles, guéri celles qui étaient malades, pansé celles qui étaient blessées; vous n’avez pas ramené celles qui s’égaraient, cherché celles qui étaient perdues, mais vous les avez dominées avec violence et dureté » (Ezechiel 34,4).
La vanité de l’homme est de se considérer comme isolé de l’animal dans l’équilibre cosmique en vertu de son intellect plus développé ou des vues particulières que Dieu a sur lui; pourtant Dieu s’insurge contre cette optique: –  » Voici l’hippopotame à qui j’ai donné la vie comme toi ».
L’Ecclésiaste, méditant sur cette vanité de l’homme à l’égard de l’animal écrit:
« J’ai dit en mon coeur, au sujet des fils de l’homme, que Dieu les éprouverait, et qu’eux-mêmes verraient qu’ils ne sont que bêtes, car le sort des fils de l’homme et celui de la bête sont pour eux un même sort; comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle car tout est vanité »… (Ecclésiaste 3,18-19).
Ce n’est pas pour l’homme se ravaler aux rangs inférieurs que de réaliser que, pièce maîtresse sur l’échiquier de la vie, il ne peut gagner la partie qu’en union fraternelle avec les autres pièces; il tire de la contemplation de l’animal des clichés qui imprègnent son psychisme, éveillant en lui les archétypes de la beauté, de l’harmonie, des arts et de la philosophie.
Et la civilisation sera à l’échelle même du respect de la vie et du bonheur animal.
« Maudit soit l’homme qui n’écoute pas les paroles de cette alliance » (Deutéronome 27,26).
L’Eternel ne veut donc pas de sacrifices d’animaux:
« Je déteste et méprise vos fêtes, je ne puis sentir vos assemblées. Quand vous me présentez des sacrifices et des offrandes, je n’y prends aucun plaisir et les veaux engraissés que vous sacrifiez en actions de grâces, je ne les regarde pas » (Amos 5,21).
« Car je n’ai pas parlé avec vos Pères, je ne leur ai donné aucun ordre le jour où je les ai fait sortir du pays d’Egypte, au sujet des holocaustes et des sacrifices » (Jérémie 7,21).
« Je ne prendrai pas un taureau dans ta maison, ni des boucs dans tes bergeries car tous les animaux des forêts sont à moi, toutes les bêtes des montagnes par milliers; je connais tous les animaux des montagnes et tout ce qui se meut dans les champs m’appartient » (Psaume 50,9),
et plus loin :
« Si j’avais faim, je ne te le dirai pas car le monde est à moi et tout ce qu’il renferme. Est-ce que je mange la chair des taureaux. est-ce que je bois le sang des boucs ?  » (Psaume 50-12).
Peut-on de façon plus complète, plus totale, faire connaître sa volonté :
« Je ne puis voir le crime s’associer aux solennités… Quand vous multipliez vos prières, je n’écoute pas: vos mains sont pleines de sang » (Isaie 1,15).
Et refuser un culte de cette sorte:
« Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions, apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve » (Isaie 1,17).
Concernant les hommes, nous savons de façon très claire que la volonté divine réside dans le commandement: « Aimez-vous les uns les autres « . L’animal est-il exclu de ce commandement ?Comment l’Eternel l’aurait-il oublié lui qui annonce pour les temps futurs:
« En ce temps là, je traiterai pour eux une alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre, je briserai dans le pays l’arc, l’épée et la guerre, et je les ferai reposer avec sécurité » (Osée 3,20).
Alors, la chasse cessant, l’homme retrouvera la compréhension de l’animal, par ce langage des oiseaux que parlait le Roi Salomon; télépathie rendue possible par le rayonnement de la bonté et les animaux eux-mêmes cesseront de se craindre et de se combattre:
« Le loup et l’agneau paîtront ensemble, le lion comme le boeuf mangera des herbages » (Isaie 65,25).
Là se déroulera une oeuvre de pleine croissance spirituelle de l’homme et même de l’animal dont l’intellect s’ouvrira à la connaissance de l’être suprême:
« Les bêtes des champs me glorifieront, les chacals et les autruches » (Isaie 43,20).
Voici ce que dit la Bible des rapports entre l’humanité et l’animalité; bien des points seraient à examiner plus profondément, à approfondir en fonction de l’évolution du peuple biblique. Mais de ce court examen, nous pouvons facilement constater:
1) Le sort de l’homme et de l’animal sont liés aux yeux de la Providence.
2) Toute attitude de non-assistance ou de cruauté de l’homme envers l’animal est un péché dont la gravité est équivalente à l’homicide dans certains cas.
3) Tout acte de bonté envers l’animal est béni de l’Eternel et sera récompensé.
Il est à noter également que la forme animale ne doit pas être dédaignée et qu’elle semble parfaitement apte, d’après la Bible, à abriter des intelligences supérieures. L’Esprit-Saint affectionne de revêtir la forme de la colombe et le Christ est présent dans l’Apocalypse sous les apparences de l’agneau. De même, dans la vision d’Ezechiel, les êtres étrangers à la terre qui se présentent à lui ont des corps composés d’éléments humains et d’éléments animaux et quatre faces: l’une d’homme, l’autre de lion, l’autre de taureau, l’autre d’aigle, comme si à un niveau supérieur d’évolution les structures animales et humaines s’étaient fondues

PAPE FRANÇOIS – AUDIENCE GÉNÉRALE – 19 novembre

27 novembre, 2014

http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2014/documents/papa-francesco_20141119_udienza-generale.html

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre

Mercredi 19 novembre 2014

Chers frères et sœurs, bonjour.

Un grand don du Concile Vatican ii est d’avoir retrouvé une vision d’Église fondée sur la communion, et d’avoir inclus également le principe de l’autorité et de la hiérarchie dans cette perspective. Cela nous a aidés à mieux comprendre que tous les chrétiens, en tant que baptisés, ont une dignité égale devant le Seigneur et qu’ils sont liés par la même vocation, qui est celle à la sainteté (cf. Const. Lumen gentium, 39-42). À présent, nous nous demandons : en quoi consiste cette vocation universelle à être saints ? Et comment pouvons-nous la réaliser ?
Avant tout, nous devons avoir bien à l’esprit que la sainteté n’est pas quelque chose que nous nous procurons, que nous obtenons par nos qualités et nos capacités. La sainteté est un don, c’est le don que nous fait le Seigneur Jésus, lorsqu’il nous prend avec lui et qu’il nous revêt de lui-même, il nous rend comme lui. Dans la Lettre aux Éphésiens, l’apôtre Paul affirme que « le Christ a aimé l’Église et s’est donné lui-même pour elle, pour la rendre sainte » (Ep 5, 25-26). Voilà, la sainteté est véritablement le visage le plus beau de l’Église, le visage le plus beau: c’est se redécouvrir en communion avec Dieu, dans la plénitude de sa vie et de son amour. On comprend alors que la sainteté n’est pas une prérogative uniquement de certains: la sainteté est un don qui est offert à tous, sans exclure personne, et qui constitue ainsi le caractère distinctif de chaque chrétien.
Tout cela nous fait comprendre que pour être saints, il ne faut pas nécessairement être évêques, prêtres ou religieux: non, nous sommes tous appelés à devenir saints ! Tant de fois également, nous sommes tentés de penser que la sainteté est réservée uniquement à ceux qui ont la possibilité de se détacher des affaires ordinaires, pour se consacrer exclusivement à la prière. Mais il n’en est pas ainsi ! Certains pensent que la sainteté signifie fermer les yeux et prendre l’expression des images pieuses. Non ! Cela n’est pas la sainteté ! La sainteté est quelque chose de plus grand, de plus profond, que nous donne Dieu. Au contraire, c’est en vivant avec amour et en offrant son témoignage chrétien dans les tâches quotidiennes que nous sommes appelés à devenir saints. Et chacun dans les conditions et dans l’état de vie dans lequel il se trouve. Mais toi tu es consacré, tu es consacrée ? Sois saint en vivant avec joie ton don et ton ministère. Tu es marié ? Sois saint en aimant et en prenant soin de ton mari, de ta femme, comme le Christ l’a fait avec l’Église. Tu est baptisé et pas marié ? Sois saint en accomplissant avec honnêteté et compétence ton travail et en offrant du temps au service de tes frères. « Mais père, je travaille dans une usine ; je suis comptable, toujours entouré de chiffres, là, on ne peut pas être saint… ». « Oui, oui, là on peut ! Là où tu travailles, tu peux devenir saint. Dieu te donne la grâce de devenir saint. Dieu se communique à toi ». On peut devenir saint toujours en tout lieu, c’est-à-dire que l’on peut s’ouvrir à cette grâce qui œuvre en nous et nous conduit à la sainteté. Tu es parent ou grand-parent ? Sois saint en enseignant avec passion aux enfants ou aux petits-enfants à reconnaître et à suivre Jésus. Et il faut beaucoup de patience pour cela, pour être un bon parent, un bon grand-père, une bonne mère, une bonne grand-mère, il faut beaucoup de patience et dans cette patience, vient la sainteté : en exerçant la patience. Tu es catéchiste, éducateur ou volontaire ? Sois saint en devenant un signe visible de l’amour de Dieu et de sa présence à nos côtés. Voilà : chaque état de vie conduit à la sainteté, toujours ! Chez toi, dans la rue, au travail, dans l’Église, à ce moment et dans ton état de vie a été ouverte la voie vers la sainteté. Ne vous découragez pas et allez sur cette voie. C’est vraiment Dieu qui nous donne la grâce. Le Seigneur ne demande que cela : que nous soyons en communion avec Lui et au service de nos frères.
Dès lors, chacun de nous peut faire un petit examen de conscience ; à présent, nous pouvons le faire, que chacun réponde à soi-même, en silence : comment avons-nous répondu jusqu’à présent à l’appel du Seigneur à la sainteté ? Ai-je envie de devenir un peu meilleur, d’être plus chrétien, plus chrétienne ? Telle est a voie de la sainteté. Lorsque le Seigneur nous invite à devenir saints, il ne nous appelle pas à quelque chose de lourd, de triste… Au contraire ! C’est l’invitation à partager sa joie, à vivre et à offrir avec joie chaque moment de notre vie, en le faisant devenir dans le même temps un don d’amour pour les personnes qui sont à nos côtés. Si nous comprenons cela, tout change et acquiert un sens nouveau, un beau sens, un sens qui commence avec les petites choses de chaque jour. Un exemple. Une dame va au marché faire les courses et rencontre une voisine et elles commencent à parler, puis arrivent les commérages et cette dame dit : « Non, non, moi, je ne parlerai mal de personne ». Cela est un pas vers la sainteté, cela nous aide à devenir plus saint. Puis, à la maison, ton enfant te demande de parler un peu de ses histoires : « Oh non, je suis si fatigué, j’ai beaucoup travaillé aujourd’hui… » — « Mais toi, installe-toi et écoute ton enfant, qui en a besoin ! ». Et on s’installe, on écoute avec patience: cela est un pas vers la sainteté. Puis finit la journée, nous sommes tous fatigués, mais il y a la prière. Faisons la prière : cela aussi est un pas vers la sainteté. Puis arrive le dimanche et nous allons à la Messe, nous faisons la communion, parfois précédée d’une belle confession qui nous purifie un peu. Cela est un pas vers la sainteté. Puis, nous pensons à la Vierge, si bonne, si belle, et nous prenons le chapelet et nous la prions. Cela est un pas vers la sainteté. Puis je vais dans la rue, je vois un pauvre, quelqu’un dans le besoin, je m’arrête, je l’interroge, je lui donne quelque chose : cela est un pas vers la sainteté. Ce sont de petites choses, mais tant de petits pas vers la sainteté. Chaque pas vers la sainteté fera de nous des personnes meilleures, libérées de l’égoïsme et de la fermeture sur soi, et ouvertes aux frères et à leurs nécessités.
Chers amis, dans la première Lettre de saint Pierre nous est adressée cette exhortation : « Chacun selon la grâce reçue, mettez-vous au service les uns des autres, comme de bons intendants d’une multiple grâce de Dieu. Si quelqu’un parle, que ce soit comme les paroles de Dieu ; si quelqu’un assure le service, que ce soit comme par un mandat reçu de Dieu, afin qu’en tout Dieu soit glorifié par Jésus Christ » (4, 10-11). Voici l’invitation à la sainteté ! Accueillons-la avec joie, et soutenons-nous les uns les autres, afin que le chemin vers la sainteté ne se parcoure pas seul, chacun pour soi, mais se parcoure ensemble, dans l’unique corps qui est l’Église, bien-aimée et rendue sainte par le Seigneur Jésus Christ. Allons de l’avant avec courage, sur ce chemin de la sainteté.
Vendredi 21 novembre, mémoire liturgique de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple, nous célébrerons la Journée pro Orantibus, consacrée aux communautés religieuses de clôture. C’est une occasion opportune pour rendre grâce au Seigneur pour le don de tant de personnes qui, dans les monastères et les ermitages, se consacrent à Dieu dans la prière et dans le silence fécond, reconnaissant en lui le primat qui revient à Lui seul. Rendons grâce au Seigneur pour les témoignages de vie de clôture et apportons-leur notre soutien spirituel et matériel, pour accomplir cette mission importante.
Je salue bien cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venant de France et du Cameroun.
J’invite chacun d’entre vous à s’interroger sur la manière dont il a déjà répondu à l’appel du Seigneur à la sainteté. Accueillons-le avec joie et soutenons-nous les uns les autres sur ce chemin.

Bon pèlerinage !