Archive pour le 19 novembre, 2014

Ministry of the Apostles: Russian icon by Fyodor Zubov, 1660

19 novembre, 2014

 Ministry of the Apostles: Russian icon by Fyodor Zubov, 1660 dans images sacrée 800px-ApostleFedorZubov

http://en.wikipedia.org/wiki/Acts_of_the_Apostles

BENOÎT XVI: LE CHRIST FUT ENGENDRÉ AVANT TOUTE CRÉATURE – Col 1, 3.12.18-20

19 novembre, 2014

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20060104_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 4 janvier 2006

LE CHRIST FUT ENGENDRÉ AVANT TOUTE CRÉATURE
Il est le premier-né de ceux qui ressuscitent d’entre les morts
Lecture: Col 1, 3.12.18-20

Chers frères et soeurs,
1. En cette première Audience générale de la nouvelle année, nous nous arrêtons pour méditer sur le célèbre hymne christologique contenu dans la Lettre aux Colossiens, qui est comme le solennel portail d’entrée de ce riche texte paulinien, ainsi qu’un portail d’entrée pour cette année. L’Hymne proposé à notre réflexion est encadré par une longue formule de remerciement (cf. vv. 3.12-14). Celle-ci nous aide à créer l’atmosphère spirituelle pour bien vivre ces premiers jours de 2006, ainsi que notre chemin tout au long de la nouvelle année (cf. vv. 15-20).
La louange de l’Apôtre, de même que la nôtre, s’élève vers « Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ » (v. 3), source de ce salut qui est décrit du point de vue négatif comme « arrachement à l’empire des ténèbres » (cf. v. 13), c’est-à-dire comme « rédemption et rémission des péchés » (v. 14). Il est ensuite proposé de manière positive comme « participation au sort des saints dans la lumière » (cf. v. 12) et comme entrée « dans le Royaume de son Fils bien-aimé » (v. 13).
2. C’est à ce point que s’ouvre l’Hymne, profond et intense, qui a comme centre le Christ, dont on exalte le primat et l’oeuvre, que ce soit dans la création ou dans l’histoire de la rédemption (cf. vv. 15-20). L’on trouve donc deux mouvements dans le chant. Dans le premier est présenté le premier-né de toute la création, le Christ, « Premier-né de toute créature » (v. 15). Il est, en effet, l’ »image du Dieu invisible », et cette expression est chargée de toute la signification que l’ »icône » possède dans la culture de l’Orient: on ne souligne pas tant la ressemblance, mais l’intimité profonde avec le sujet représenté.
Le Christ repropose parmi nous de manière visible le « Dieu invisible ». En Lui nous voyons le visage de Dieu, à travers la nature commune qui les unit. Le Christ, en raison de sa très haute dignité, précède « toutes les choses » non seulement à cause de son éternité, mais également et surtout à travers son oeuvre créatrice et providentielle: « car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles… et tout subsiste en lui » (vv. 16-17). Elles ont même également été créées « pour lui » (v. 16). Et ainsi saint Paul nous indique une vérité très importante: l’histoire a un objectif, elle a une direction. L’histoire va vers l’humanité unie dans le Christ, elle va ainsi vers l’homme parfait, vers l’humanisme parfait. En d’autres termes, saint Paul nous dit: oui, il y a un progrès dans l’histoire. Il y a – si l’on veut – une évolution de l’histoire. Le progrès est tout ce qui nous rapproche du Christ et nous rapproche ainsi de l’humanité unie, du véritable humanisme. Dans ces indications, se cache donc également un impératif pour nous: travailler pour le progrès, une chose que nous voulons tous; nous pouvons le faire en travaillant pour le rapprochement des hommes au Christ; nous pouvons le faire en nous conformant personnellement au Christ, en allant ainsi dans la direction du véritable progrès.
3. Le deuxième mouvement de l’Hymne (cf. Col 1, 18-20) est dominé par la figure du Christ sauveur au sein même de l’histoire du salut. Son oeuvre se révèle tout d’abord dans le fait d’être « Tête du Corps, c’est-à-dire de l’Eglise » (v. 18): tel est l’horizon salvifique privilégié dans lequel se manifestent en plénitude la libération et la rédemption, la communion vitale qui existe entre la tête et les membres du corps, c’est-à-dire entre le Christ et les chrétiens. Le regard de l’Apôtre se tourne vers l’objectif ultime vers lequel converge l’histoire: le Christ est le « Premier-né d’entre les morts » (v. 18), il est celui qui ouvre les portes à la vie éternelle, en nous arrachant aux limites de la mort et du mal.
Voilà, en effet, ce pleroma, cette « plénitude » de vie et de grâce qui est dans le Christ lui-même et qui nous est donné et communiquée (cf. v. 19). Avec cette présence vitale, qui nous fait participer à la divinité, nous sommes transformés intérieurement, réconciliés, pacifiés: il s’agit là d’une harmonie de tout l’être racheté, dans lequel Dieu est désormais « tout en tous » (1 Co 15, 28), et vivre en chrétien signifie se laisser ainsi transformer intérieurement vers la forme du Christ. C’est alors que se réalise la réconciliation, la pacification.
4. Consacrons à présent un regard contemplatif à ce mystère grandiose de la rédemption, en reprenant les paroles de saint Proclus de Constantinople, mort en 446. Dans sa Première homélie sur la Mère de Dieu Marie, il repropose le mystère de la Rédemption comme une conséquence de l’Incarnation.
En effet, Dieu, rappelle l’Evêque, s’est fait homme pour nous sauver et nous arracher ainsi au pouvoir des ténèbres et nous reconduire dans le royaume du Fils bien-aimé, comme le rappelle précisément l’hymne de la Lettre aux Colossiens. « Celui qui nous a rachetés – observe Proclus – n’est pas un pur homme: en effet, tout le genre humain était asservi au péché; mais il n’était pas non plus un Dieu privé de nature humaine: il avait en effet un corps qui, s’il ne s’était pas revêtu de moi, ne m’aurait pas sauvé. Apparu dans le sein de la Vierge, Il revêtit l’habit du condamné. C’est là qu’eut lieu le terrible échange, il donna l’esprit et prit la chair » (8: Textes mariaux du premier millénaire, I Rome 1988, p. 561).
Nous nous trouvons donc devant l’oeuvre de Dieu, qui a accompli la Rédemption précisément parce qu’il était également un homme. Il est à la fois le Fils de Dieu, sauveur, mais également notre frère et c’est grâce à cette proximité qu’Il diffuse en nous le don divin.
Il est réellement le Dieu avec nous. Amen!

NE VOUS INQUIÉTEZ DE RIEN

19 novembre, 2014

http://www.rosee.org/page81.html

ARTICLE MENSUEL : NE VOUS INQUIÉTEZ DE RIEN

Par Edouard Kowalski

Réjouissez-vous en tout temps de tout ce que le Seigneur est pour vous. Oui, je le répète, soyez dans la joie. Faites-vous connaître par votre amabilité envers tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous mettez en souci pour rien, mais, en toute chose, exposez vos besoins à Dieu. Adressez-lui vos prières et vos requêtes, en lui disant aussi votre reconnaissance. Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de Jésus-Christ. Enfin, frères, nourrissez vos pensées de tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d’amour ou d’approbation, de tout ce qui mérite respect et louange. Ce que vous avez appris et reçu de moi, ce que vous m’avez entendu dire et vu faire, mettez-le en pratique. Alors le Dieu qui donne la paix sera avec vous. Philippiens 4 : 4 à 9
Il est facile de dire Ne vous inquiétez de rien Philippiens 4 : 6 et pourtant, c’est la Parole de Dieu qui nous le dit. Est-ce un conseil ? Est-ce un ordre ? De toute manière, si Dieu nous le conseille ou nous l’ordonne, c’est à notre portée. Le Seigneur ne demande jamais des choses hors de notre portée. Il connaît nos limites, nos faiblesses et pourtant c’est bien ce qu’il nous demande.
L’inquiétude est négative : elle enlève notre paix, elle nous empêche de dormir, elle peut même provoquer des maladies physiques ou des dépressions nerveuses. L’inquiétude est un fardeau qui nous enlève la paix. Bien sûr, nous voulons nous débarrasser de nos inquiétudes, mais comment ?
Paul a écrit aux Philippiens, alors qu’il était en prison. Il vivait ces choses voilà pourquoi, il les recommande et voilà pourquoi nous voulons les recevoir et les vivre.
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, je le répète réjouissez-vous Philippiens 4 : 3 Paul précise bien que c’est dans le Seigneur. Regardons vers le Seigneur. Nous avons la foi en lui et Pierre nous dit que notre foi est beaucoup plus précieuse que l’or. Nous pouvons avoir des soucis matériels, perdre nos biens, même notre santé mais il nous reste la foi en Christ, plus précieuse que les trésors de la terre.
Jésus dans ses temps difficiles a su garder la joie ; comment ? Ayant les regards sur Jésus, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite de Dieu. Hébreux 12 : 2 Ce qui faisait la joie de Jésus, c’était de savoir qu’il allait se retrouver à la droite de Dieu et que par sa mort, des multitudes seraient avec lui dans l’éternité.
Notre joie vient de notre regard porté sur Jésus. Le psalmiste dit : Quand on tourne vers lui nos regards, on est rayonnant de joie. Cherchons la face de Dieu, la communion avec Jésus qui a vaincu et qui s’est assis à la droite de Dieu.
Si nous voulons vivre dans la joie, il faut nous débarrasser de nos inquiétudes. Comment ?
La prière avec l’action de grâces
Mais en toutes choses Nous pouvons prier pour toutes choses. Certains n’osent pas prier pour des tracas quotidiens, pour leurs petits soucis. Il pense que le grand Dieu de l’univers ne s’intéresse pas à nos petits tracas. N’oubliez pas que Dieu est notre père et toute notre vie l’intéresse. Dieu n’a-t-il pas créé aussi les petits insectes et il ne voudrait pas nous aider dans nos petits tracas. Et puis, tout partager avec lui, c’est avoir davantage de communion avec lui.
Faites connaître vos besoins à Dieu Une bonne question à se poser : est-ce que c’est un besoin ou c’est un caprice ? Dieu parle bien de nos besoins. Parfois, nous sommes inquiets pour des choses inutiles, alors laissez tomber. Mais si c’est un besoin, faites le connaître à Dieu. Certains ne demandent pas à Dieu et dans leur raisonnement humain, ils disent que Dieu connaît tous nos besoins, alors ils attendent sans jamais recevoir. Dieu veut que nous ayons contact avec lui, que nous lui parlions. Nous parlons de nos besoins avec les étrangers, pourquoi ne pas en parler à votre Père céleste. Vous ne recevez pas, parce que vous ne demandez pas dit Jacques dans son épître.
Par des prières et des supplications Vous savez ce que dit Jésus de la prière. Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est dans le lieu secret ; et ton Père qui voit dans le lieu secret, te le rendra. Matthieu 6 : 6 Le Père céleste est là dans le lieu secret, Il t’attend et quand Il te voit arrivé, il voit son enfant qui vient vers lui pour lui parler. Voilà ce le Père aime, la présence et la confiance de son enfant. Vous comprenez pourquoi l’inquiétude s’en va ? C’est la présence du Père qui nous rassure. Les supplications, ce sont des prières répétées. N’ayez pas peur de revenir à Dieu avec la même prière jusqu’à ce qu’Il vous exauce.
Avec des actions de grâces. Dieu attend la reconnaissance de son enfant. Les parents s’appliquent à faire dire merci à leur enfant. Dieu attend notre merci et il n’est pas défendu de lui dire merci d’avance pour ce qu’il va nous accorder. La paix de Dieu garde nos cœurs et nos pensées Si nous sommes attentifs à ce que dit la Parole, voici comment la paix sera en nous pour nous garder : au lieu de vous inquiéter, mais priez donc, rendez grâce à Dieu. Le résultat : la paix de Dieu viendra en vous pour vous garder. Elle sera comme une barrière entre vous et les soucis.
Elle sera comme un gardien devant votre cœur afin que les mauvaises pensées et les mauvais sentiments n’entrent plus en vous. Vous ne comprendrez pas pourquoi devant les problèmes, vous serez dans la paix. Cette paix surpasse notre intelligence. Faites confiance à la paix de Dieu plutôt qu’à votre intelligence. Il faut de l’humilité pour en arriver et il faut avoir l’attitude d’un enfant qui ne se fait pas de soucis, il sait que son papa et sa maman s’occupe de tout. Vos pensées et vos cœurs seront gardés en Jésus Christ, en communion avec lui. Les inquiétudes nous éloignent de la présence de Christ, sa paix nous ramène à Lui.
Ne pensons pas au mal, mais à ce qui est bien
Au reste frères, que tout ce qui est vrai, honorable, juste, pur, aimable, qui mérite l’approbation, vertueux et digne de louange, soit l’objet de nos pensées. Les pensées sont l’aliment de notre cœur et de notre vie spirituelle. Il ne faut pas que nos pensées nous dominent mais la Parole de Dieu nous dit de bien orienter nos pensées, de les nourrir de ce qui est bon. Si j’ai passé une heure à regarder un film violent ou impur, c’est sûr que de mauvaises pensées vont venir habiter dans mon cœur et même mes rêves. Parlant de Jésus, le prophète Esaïe pouvait dire : Qui est aveugle, qui est sourd comme mon serviteur ! Il y a des choses que Jésus ne voulait pas entendre, ni voir. Elles étaient impures. Il y a des choses qu’un chrétien ne doit pas regarder, ne doit pas écouter. Dans l’Ancien Testament, la loi demandait de ne pas manger certaines viandes parce qu’elles étaient impures. Mais Jésus va dire que ce ne sont pas les aliments qui nous souillent mais les pensées qui sortent de notre cœur. Nous n’accepterions pas de manger de manger dans une assiette sale, des aliments sales. N’acceptons pas de nourrir nos pensées avec la corruption de notre monde.
La mise en pratique de la Parole de Dieu Paul cite quatre manières d’enrichir sa vie spirituelle : Ce que vous avez appris : Nous ouvrons la Parole, nous écoutons un prédicateur pour apprendre des choses concernant notre marche avec Dieu. Un enfant de Dieu est appelé à toujours apprendre de la part de Dieu.
Ce que vous avez reçu : Lorsque nous écoutons le message de la Parole de Dieu, nous pouvons le refuser en pensant que ce n’est pas pour nous. Il faut accepter de tout cœur ce que nous dit la Parole, il faut faire un bon accueil au message de la Parole de Dieu, même quand il nous reprend dans notre manière d’agir.
Ce que vous avez entendu : « Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre » dit un proverbe. Nous pouvons écouter sans entendre. Quand on apprend, il faut garder dans la mémoire, dans le cœur. Il faut repasser dans son cœur la Parole.
Et ce que vous avez vu en moi : Il y a des messages qui passent plus forts car ils sont vus. L’exemple vécu de Paul, ses combats, son amour pour les croyants, sa sincère affection pour le peuple de Dieu étaient visibles. Sa vie pratique et vécue, son témoignage étaient des messages pour les enfants de Dieu.
Pratiquez le. Ce n’est pas nouveau, il y a des enfants de Dieu qui aiment lire la Parole, ils sont heureux quand ils ont lu un bon livre chrétien, entendu un bon prédicateur. Ils se contentent de ce plaisir, mais ils sont étonnés que les inquiétudes et les soucis sont toujours là et qu’ils ne reçoivent aucun secours de Dieu. Paul insiste et termine cette exhortation en donnant un ordre : Pratiquez le. Le médecin écrit une ordonnance pour soigner votre maladie, vous achetez les médicaments. C’est bien, mais si vous ne les prenez pas régulièrement comme c’est écrit sur l’ordonnance, à quoi cela sert-il ? Il en va de même avec les conseils de la Parole. Jacques combat cette attitude dans l’église primitive : Mettez en pratique la Parole de Dieu, et ne vous bornez pas à l’écouter. Car si quelqu’un écoute la parole de Dieu et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie comment il est. Jacques 1 : 22 à 24. Imaginez, le matin vous entrez dans la salle de bain, vous vous regardez dans le miroir, et vous partez sans vous laver, sans vous peigner… Oseriez-vous, vous rendre ainsi à votre travail ou sortir en ville ?
Le Dieu de Paix qui marche avec nous
ET LE DIEU DE PAIX SERA AVEC VOUS. Quelle meilleure protection contre nos inquiétudes. Quand Dieu verra que nous avons mis en pratique toutes ces choses, le Dieu qui nous a réconciliés avec Christ, Celui qui a fait la paix avec nous par le sacrifice de Jésus, nous accompagnera. Ce Dieu que nous aimons, qui est notre Père est toujours dans la paix. Si je tourne mon regard vers mon Père Céleste, vers le Dieu de Paix, je vois que mon Dieu qui connaît ma situation mieux que moi, reste dans la paix, alors pourquoi vais-je m’inquiéter. Je me décharge sur lui de mes soucis, je sais qu’il veille sur moi, alors je partage la paix de Dieu.
Nous laissons la Parole à Jésus pour conclure :Qui de vous par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? Ne vous inquiétez donc pas du lendemain. A chaque jour, suffit sa peine. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous serons données en plus. Matthieu 6 : 25 à 34.