Archive pour octobre, 2014

20. MÉTHODE DE TRAVAIL DE PAUL

2 octobre, 2014

http://www.cursillos.ca/action/st-paul/paul20-methode.htm

20. MÉTHODE DE TRAVAIL DE PAUL

Nous pouvons nous demander si Paul avait une méthode de travail qu’il utilisait de façon systématique dans ses voyages missionnaires. Bien qu’il n’eût pas toujours un plan déterminé, il savait bien ce qu’il voulait et où il allait. Nous retrouvons deux constantes dans ses déplacements.

Juifs priant à la synagogue
Juifs de la diaspora
priant dans une synagogue.
Paul y retrouvait
une ambiance familière.
En premier lieu, il suivait le chemin des émigrants juifs, ceux qu’on appelait les Juifs de la diaspora. Des colonies étaient établies dans différentes villes de l’empire romain et avaient développé tout un réseau de synagogues. Cela permettait à Paul de retrouver rapidement une ambiance familière.

Ensuite, il choisissait les endroits où il pouvait exercer son métier. Cela lui permettait de vivre au milieu d’artisans laborieux, de les mieux connaître et de rester indépendant au point de vue financier. Barnabé agissait de la même manière.
En arrivant dans une ville, Paul et Barnabé se rendaient dans le quartier juif et y cherchaient du travail. Selon la coutume orientale, on les recevait dans la communauté, et Paul commençait tout de suite à exercer son métier de tissage. Les jours de sabbat, les deux missionnaires se rendaient à la synagogue.
La loi impériale interdisait de prêcher ouvertement une nouvelle religion (religio illicita). Seule la Synagogue avait la permission expresse de faire des prosélytes. Ceci favorisait les chrétiens car pendant des dizaines d’années, les non-Juifs ne distinguaient pas entre le christianisme et le judaïsme. Ça leur semblait être la même religion.
Dans le quartier juif d’Antioche, le jour du Sabbat, tous les bazars étaient fermés. De nombreux Juifs et de nombreux «craignant-Dieu» (sympathisants non-Juifs) se rendaient à la synagogue. Au-dessus de la porte d’entrée, on voyait deux branches d’olivier encadrant l’inscription : «Temple des Hébreux.» Dans le sous-sol étaient aménagées des salles de bain. Quiconque avait touché à de la viande interdite ou à un cadavre, devait d’abord faire les ablutions de purification rituelle. À l’étage, il y avait la salle de prières, où se dressait le candélabre à sept branches. Au milieu de la salle se trouvait le pupitre de lecture et, derrière un rideau, on conservait les rouleaux de la Bible. Pendant les prières et les réflexions, les femmes étaient assises sur le côté, derrière une grille de bois.
Paul prêchant à la synagogueLa nouvelle de l’arrivée de deux scribes se répandit rapidement. Paul et Barnabé portaient le manteau blanc et brun (le talith) qui les distinguait des prosélytes. Paul se présenta comme docteur de la Loi et Barnabé comme lévite. Après la lecture du texte des Écritures, on invita Paul à adresser la parole à l’assemblée.
Ben-Chorin, un écrivain Juif, estime qu’il était conforme à la tradition d’inviter Paul, un disciple de Gamaliel, à prononcer la réflexion du jour. Il commence alors par présenter une interprétation traditionnelle de l’Écriture; puis il annonce le message de Jésus, ce qui est régulièrement ressenti comme un scandale par ses auditeurs juifs.
Paul disposait d’un double schéma de prédication missionnaire : le premier à l’usage des Juifs, l’autre à l’usage des non-Juifs. Dans les Actes des Apôtres (13, 15) Luc nous a conservé les grands traits d’une réflexion missionnaire adressée à un public de synagogue.
Tous les jours de sabbat, les Juifs lisaient le Psaume 22. Ils le savaient par coeur et le considéraient comme un psaume messianique. L’ancêtre inspiré a peint, mille ans avant Paul, un tableau grandiose des souffrances du Messie. C’est le psaume que Jésus a récité sur la Croix : «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?» (Ps 22, 2)
Faisant référence à ce psaume, Paul disait aux Juifs que ce n’est pas leur rêve de domination mondiale que le Messie réalisera, mais cet autre rêve des prophètes : la conversion et la réunion de tous les peuples et la constitution du royaume universel de Dieu, à travers les souffrances du Messie. Le psaume 22 se termine par cette vision d’avenir : «Toutes les extrémités de la terre se souviendront et se tourneront vers Yahvé. Toutes les familles des nations païennes se prosterneront devant sa face. Car au Seigneur appartient l’empire, et il domine sur les nations.»

L’affrontement est dû au
fait que Paul semble
déprécier la Loi de Moïse
et que, d’autre part,
il prône l’égalité absolue
entre païens et juifs,
ce qui revient à supprimer l’Élection d’Israël.

Dans son exposé, Paul en appelle à l’expérience intime de chacun : «Vous savez bien que la Loi de Moïse ne vous a pas rendus justes (ne vous a pas justifiés). C’est en Jésus que vous trouverez la rémission des péchés, la paix et la réconciliation avec Dieu.»
Paul s’aventurait en terrain miné en affirmant que la Loi de Moïse comportait des limites et que ces limites pouvaient être franchies ? Un seul l’avait fait avant lui : Etienne, et on l’avait mis à mort. Non seulement Paul lui emboîte le pas mais il va encore plus loin.
Les lettres de Paul sont pleines de citations qu’il puise dans la version grecque de la Septante. Il a été le premier à qualifier les Écritures «d’Ancien Testament» (2 Co 3, 14). Il a compris que le Christ était venu accomplir la promesse. Pour lui, le christianisme est dans la continuité de cette histoire extraordinaire du salut qui a commencé avec Abraham et qui s’est réalisée en Jésus Christ.
Les discours de Paul a l’habitude de remuer profondément ses auditeurs, Juifs et Païens. À Antioche de Pisidie, on en parle tout au long de la semaine, et le samedi suivant, la synagogue est pleine à capacité. Au milieu des païens avides d’écouter les prédicateurs étrangers, les juifs se découvrent en minorité et ils sont furieux : «À la vue de cette foule, les Juifs furent pris de fureur, et c’était des injures qu’ils opposaient aux paroles de Paul. Paul et Barnabé eurent alors la hardiesse de déclarer : C’est à vous d’abord que devait être adressée la parole de Dieu ! Puisque vous la repoussez et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, alors nous nous tournons vers les païens. Car tel est bien l’ordre que nous tenons du Seigneur: «Je t’ai établi lumière des nations, pour que tu apportes le salut aux extrémités de la terre». (Actes, 13, 44-46)
Selon Ben-Chorin, «si Paul s’était contenté d’annoncer le Messie en la personne de Jésus de Nazareth, il n’aurait pas provoqué un tel conflit avec la synagogue. L’affrontement est dû au fait que d’une part, il semble déprécier la Loi de Moïse et que, d’autre part, il prône l’égalité absolue entre païens et juifs, ce qui revient à supprimer l’Élection d’Israël.» Paul explique que la situation privilégiée d’Israël a joué son rôle, mais avec la venue du Christ, elle a pris fin. Ce n’est pas l’appartenance au peuple élu qui décide du salut, mais la foi en Jésus Christ. Le Messie est venu pour renverser le mur qui séparait les Juifs et les païens : «Dans le Christ il n’y a pas de différence entre Juifs et païens, entre hommes libres et esclaves, entre hommes et femmes.»
Paul et Barnabé ne cessent de marquer des points et la colère des juifs atteint son paroxysme. Les femmes se montrent les plus exaltées. Elles assaillent de leurs plaintes les notables de la ville. Le résultat ne se fait pas attendre : c’est aux faiseurs de troubles que s’en prennent les dirigeants. Ils sont chassés de la ville. «Ceux-ci, ayant secoué contre eux la poussière de leurs pieds, gagnèrent Iconium ; quant aux disciples, ils restaient remplis de joie et d’Esprit Saint.» (Actes 13, 51-52)
Parmi les chrétiens, Paul est celui qui a le mieux compris l’esprit universaliste du Christ. Pour avoir prêché le salut pour tous, il sera persécuté comme apostat et la haine de son peuple le poursuivra sans relâche, partout où il ira.

Ange Gardien, Pietro da Cortona

1 octobre, 2014

Ange Gardien, Pietro da Cortona dans images sacrée 640px-Cortona_Guardian_Angel_01
http://en.wikipedia.org/wiki/Guardian_angel

ABBÉ G. CHARDON « MÉMOIRES D’UN ANGE GARDIEN » (1868)

1 octobre, 2014

http://www.spiritualite-chretienne.com/anges/ange-gardien/ref-07.html

ABBÉ G. CHARDON « MÉMOIRES D’UN ANGE GARDIEN »

CLERMONT-FERRAND, LIBRAIRIE CATHOLIQUE, .

CHAPITRE L : LA CORBEILLE

Quand, matin et soir, les membres de la famille étaient à genoux, ne formant qu’une âme et qu’un cœur, pour prier Dieu, nous étions, nous aussi, prosternés en adoration (1).
Nous unissions nos accents à ce beau mélange de voix graves et enfantines. Aucun ne manquait à la pieuse couronne. L’ange même de celui qui dormait dans son berceau se joignait à nous et priait pour son petit frère (2).
Les démons cherchaient à troubler le saint exercice. Ils venaient se poser sur la tête, sur la bouche, sur les yeux de nos amis. C’était alors, ou la fatigue, ou le sommeil, ou le dégoût, ou de folles imaginations qui arrêtaient l’action du cœur. Nous chassions les tentateurs et la ferveur reparaissait (3).
Nous recueillions avec un grand soin les prières. Elles étaient pour nous comme des fleurs qui naissaient dans l’âme et s’épanouissaient au dehors par la parole. Nous en formions une corbeille.
Celles qui n’avaient été effeuillées par aucune distraction, ni souillées par aucun sentiment profane, celles qui étaient fraîches et pures, intactes et complètes, obtenaient la place d’honneur.
Pour relever l’éclat de ces fleurs cueillies dans les vallées de l’exil, nous en empruntions de plus riches aux jardins de la patrie. Les fleurs du ciel venaient se marier aux fleurs de la terre et leur communiquaient leurs émanations et leurs beautés (4).
Comblés des biens de la gloire, nous n’avions rien à demander pour nous. Avec quelle joie nous demandions pour ceux qui nous étaient chers ! Nous éprouvions un égal besoin de louer en notre nom et de prier au nom de nos frères. Leurs infirmités, leurs douleurs, leurs périls devenaient notre partage. Par un échange touchant, l’amour nous donnait leurs misères et leur conférait nos privilèges.
Embellie par notre ferveur et soutenue par nos mains, la corbeille était acceptée, comme venant de nos amis, et leur obtenait les faveurs qu’ils désiraient (5).
Quand, trois fois le jour et plus souvent, ils se tournaient vers Marie et la saluaient par les paroles de Gabriel, à nous de recueillir les pieux Ave et de les offrir.
Marie s’inclinait avec l’expression d’un tendre amour. Elle retrouvait pour cette ambassade venue de la terre le sourire qu’elle eut jadis pour celle du ciel. Elle accueillait l’humble enfant, comme elle accueillit le glorieux archange. Son émotion était celle qu’elle éprouva au jour où il lui fut annoncé qu’elle allait être la mère de son Dieu.

1. Saint Nil, De la prière. – Louis de Blois, Appendice de la Vie ascétique.
2. Saint Bernard, Méditations, chap. VI.
3. Saint Thomas de Villeneuve, Sur les Anges. – Vie de saint Macaire d’Egypte, Boll.
4. Saint Jean Climaque, Echelle du ciel.
5. Saint Thomas de Villeneuve, Sur les Anges. – Vies de sainte Dorothée, de saint Arrigius, de saint Annowaredh, Boll.

Chapitre LXIX : Les Anges supérieurs
Notre ministère d’anges gardiens n’avait point suspendu nos relations avec nos frères du ciel. Il les avaient rendues, au contraire, plus fréquentes. Nous devions recourir à leur médiation non plus pour nous seuls, mais encore pour les âmes que nous conduisions (1).
Dans cette vaste hiérarchie que Dieu forma parmi les esprits, la grâce est transmise des plus élevés aux inférieurs. Le Rédempteur en est le principe. Elle coule de son cœur au cœur de Marie, descend par les séraphins, les chérubins, les Trônes, les Dominations, les Vertus, les Puissances, les Principautés, les Archanges, les Anges, et arrive jusqu’à l’homme (2).
Tout se lie dans cette sublime intendance ; et c’est de la sorte que nous formons la vivante Providence de Dieu.
Les hommes considèrent avec admiration la source d’où émane la grâce et en voient jaillir la beauté, la vie, le salut. Mais songent-ils au brillant canal par lequel arrivent ces eaux fécondes ?
Quel ravissement pour le père de famille, le jour où il aperçut cette immense chaîne dont le premier anneau était au cœur de Dieu et le dernier dans la main que lui tendait son bon ange (3) !
Sans ces relations de la terre et du ciel, que deviendraient les hommes ?
Pour s’emparer des âmes qu’il assiège, le démon n’aurait pas besoin de violents assauts. La stérilité et la famine les lui auraient bientôt livrées.
Bannir les anges du monde inférieur serait le dépouiller de sa gloire et de ses ornements. Au lieu de resplendir de lumière et de vie, il n’aurait en partage que les ténèbres et la mort. Les hommes cesseraient les magnifiques ascensions auxquelles président les purs esprits, et ne songeraient qu’à s’ensevelir dans les profondeurs de la matière (4).
Sans les anges, le monde inférieur n’aurait ni poésie, ni grandeur, et nulle part on ne pourrait y saluer l’espérance. Il le sait bien celui qui sème partout le rationalisme flétrissant que respirent un si grand nombre d’âmes. Il ne détruit point les réalités spirituelles et surnaturelles, mais il en dérobe la vue et empêche les cœurs de s’y élever.

1. Saint Denis, De la Hiérarchie céleste, ch. III et V. – Saint Thomas, Des Anges, quest. 107 et 111.
2. Nicétas Choniate, Trésor de la vraie foi, livre 2, ch. LX.
3. Saint Hilaire, Comm. Sur le Ps. 118.
4. Saint Clément d’Alexandrie, Stromates, 4. – Saint Ambroise, Comm. sur saint Luc.

L’EXISTENCE DES ANGES GARDIENS – JEAN XXIII ET JEAN-PAUL II.

1 octobre, 2014

http://www.croire.com/Definitions/Mots-de-la-foi/Anges/L-existence-des-anges-gardiens

L’EXISTENCE DES ANGES GARDIENS – JEAN XXIII ET JEAN-PAUL II.

« Avons-nous un ange gardien ? » La rédaction de Croire.com répond à la question posée par un lecteur à partir d’extraits de discours des papes Jean XXIII et Jean-Paul II.

« Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits : car je vous le dis, leurs anges aux cieux voient constamment la face de mon Père qui est aux cieux » (Matthieu, chapitre 18, verset 10).
Dans l’Ancien Testament, les juifs croyaient déjà que chacun est confié à la protection particulière d’un ange. Cette conviction n’a jamais été démentie par l’Eglise, qui continue de célébrer la fête des Anges gardiens le 2 octobre. Quant aux saints qui auraient eu la vision de leur ange gardien, ils sont nombreux.
Citons tout particulièrement sainte Françoise Romaine qui remplissait ses devoirs de mère, d’épouse et de fidèle servante du seigneur, en présence de son ange ! Jean XXIII puis à son tour Jean-Paul II ont chacun, à leur façon, évoqué la présence de ces anges protecteurs, rappelant aussi leur fonction de « témoin de notre vie » lors du jugement dernier !

Discours de Jean XXIII, 2 octobre 1960, Discorsi
« Voici le 2 octobre : la fête des saints anges gardiens. [...] Sur la foi de tout ce qu’enseigne le Catéchisme romain, nous allons rappeler combien est admirable la disposition de la divine providence qui a confié aux anges l’office de veiller à ce que le genre humain et chaque être humain ne soit pas victime de graves périls.
De même en effet que, en cette existence terrestre, les parents, quand leurs enfants doivent entreprendre un voyage hérissé d’obstacles et d’embûches, se préoccupent d’appeler auprès d’eux quelqu’un qui puisse prendre soin d’eux et les aider dans l’adversité, ainsi le Père des cieux, pour chacun de nous, durant notre voyage vers la patrie céleste, a chargé les saints anges de nous aider et de nous protéger avec sollicitude afin que nous puissions éviter les embûches, surmonter les passions, et, sous leur conduite, ne jamais abandonner la voie droite et sûre qui conduit au paradis. [...]
Que la dévotion aux saints anges nous accompagne donc toujours ! Durant notre pèlerinage terrestre, combien de risques n’avons-nous pas à affronter soit de la part des éléments de la nature en révolution soit de la colère des hommes enfoncés dans le mal ! Eh bien, notre Ange gardien est toujours présent. Ne l’oublions jamais, invoquons-le toujours. « 

Discours de Jean-Paul II, Rome, 6 août 1986
« L’Ecriture Sainte et la Tradition nomment anges ces purs esprits qui dans l’épreuve fondamentale de la liberté ont choisi Dieu, sa gloire et son règne. Ils sont unis à Dieu à travers l’amour total qui jaillit de la béatifiante vision face à face de la Sainte Trinité. Jésus lui-même le dit : « Les anges aux cieux voient contamment la face de mon Père qui est aux cieux ». Ce « voient constamment la face du Père » est la manifestation la plus élevée de l’adoration de Dieu. On peut dire qu’elle constitue cette « liturgie céleste » accomplie au nom de tout l’univers, à laquelle s’associe incessamment la liturgie terrestre de l’Eglise, en particulier dans ses moments culminants.
Il suffit de rappeler l’acte par lequel l’Église, chaque jour et à toute heure, dans le monde entier, au début de la prière eucharistique, au cœur de la sainte messe, rappelle « les anges et les archanges » pour chanter la gloire de Dieu trois fois saint, s’unissant par là à ces premiers adorateurs de Dieu, dans le culte et dans l’amoureuse connaissance du mystère ineffable de sa sainteté. Toujours selon la Révélation, les anges qui participent à la vie de la Trinité dans la lumière de la gloire, sont également appelés à participer à l’histoire du salut des hommes, dans les moments établis par le dessein de la Providence divine. « Est-ce que tous ne sont pas des esprits chargés d’un ministère, envoyés en service pour ceux qui doivent hériter du salut ? » demande l’auteur de la lettre aux Hébreux. Et cela l’Église le croit et l’enseigne, sur la base de l’Ecriture sainte dont nous apprenons que la tâche des bons anges est la protection des hommes et la sollicitude pour leur salut.
Nous trouvons ces expressions en divers passages de l’Ecriture, par exemple au Psaume 91, plusieurs fois cité : « Il a donné pour toi ordre à ses anges de te garder en toutes tes voies. Eux sur leurs mains te porteront pour qu’à la pierre, ton pied ne heurte ». Jésus lui-même, parlant des enfants et avertissant de ne pas les scandaliser, se réfère à « leurs anges ». Il attribue de plus aux anges la fonction de témoins au suprême jugement divin sur le sort de celui qui a reconnu ou nié le Christ : « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme à son tour se déclarera pour lui devant les anges de Dieu ».

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