Archive pour le 21 octobre, 2014
L’AMITIÉ DANS LA BIBLE
21 octobre, 2014http://www.mabible.net/reflexions-sur-la-foi/amitie-dans-la-bible
L’AMITIÉ DANS LA BIBLE
De manière surprenante, la Bible parle relativement peu de l’amitié, telle que nous la comprenons généralement aujourd’hui, c’est-à-dire comme d’un rapport privilégié entre deux êtres. Néanmoins, même si cette notion est peu développée, elle n’en est pourtant pas absente.
Celle-ci y est développée en étant abordée sous deux angles différents: En premier lieu, elle parle de l’amitié de Dieu avec l’homme et de l’homme avec Dieu, et en second, bien évidemment du rapport particulier qu’une personne entretient avec un autre de ses congénères.
Alors voyons comment les Ecritures parlent et définissent l’amitié sur ces deux plans particuliers. Qu’est ce que l’amitié, comment se définit-elle et comment s’applique-t-elle dans la relation?
Abordons premièrement l’amitié de Dieu envers les hommes. La première question que nous pourrions nous poser est celle-ci? Est-il possible que Dieu puisse avoir des «chouchous»? Oui et non!
Romains 2.11 et Galates 2.6 nous disent que le Seigneur ne fait pas de favoritisme; devant lui, tous les hommes sont égaux et aimés de Lui de même façon et de la même intensité.
On voit également cela dans 1 Timothée 2.3-4 qui nous dit que «Dieu désire que tous les hommes soient sauvés».
Jean 3.16 nous affirme que « Dieu a tant aimé le monde (les hommes) qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle ». Dans ce «quiconque» que Dieu aime, est contenue l’humanité dans sa généralité, mais aussi de chacun en particulier, c’est-à-dire: toi, lui et moi.
Mais pourtant, outre le fait de l’amour de Dieu est égal pour chacun d’entre nous, la Parole relève tout de même que Dieu fut l’ami de certains hommes en particulier. Ce fut, entre autres exemples, le cas d’hommes comme Abraham, Moïse et David, sans oublier Jean, le disciple que Jésus aimait! N’oublions les femmes, comme Marthe et Marie…
Si la Parole nous affirme d’un côté que Dieu aime indistinctement tous les êtres humains, mais qu’en même temps, il y a en a tout de même certains qui sont l’objet de son attention particulière, nous pouvons alors naturellement en déduire que la différenciation se trouve du côté de l’homme. En clair, que c’est la réponse du cœur de l’homme à l’amour de Dieu qui scelle un lien d’amitié particulier entre lui et Dieu.
Pourquoi Abraham fut-il appelé l’ami de Dieu selon ce qu’il nous est dit en Jacques 2.23? Tout simplement parce qu’il crut en Dieu! Mais dans cette optique, croire en Dieu ne consiste pas simplement à dire: «Je crois que Dieu existe!» Non! (même si c’est déjà bien) Croire, en prenant l’exemple d’Abraham, c’est mettre sa confiance en Dieu de manière absolue, dans ce qu’il nous dit et dans ce qu’il nous demande. C’est accepter de croire que Dieu sait mieux que nous-mêmes ce qui est bon pour nous et au travers de nous. «Abraham crut» et cela a suffit pour engendrer la naissance d’un peuple (Israël) de qui est sorti Jésus-Christ, le sauveur de l’humanité. La foi n’est pas une attitude béate et statique, la foi se met en mouvement et produit quelque chose. Et chose très importante à comprendre, la foi est liée à l’obéissance.
Pour Moïse, ce sont les mêmes dispositions de son cœur qui lui ont permis à entrer dans une relation intime avec le Seigneur: «L’Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami.». Moïse était, comme Abraham, un homme qui a accepté de se défaire de la gloire humaine et d’obéir à la voix de Dieu. A cause de cela, il fut défini comme étant la personne la plus humble que la terre est jamais portée (Nombres 12.3). Cette amitié liée à la foi, à l’humilité qui la aussi se traduit par l’obéissance à la Parole de Dieu. Le fruit de cette attitude intérieure a permis à un homme cœur de vivre une dimension de cœur à cœur avec le Dieu Tout-Puissant.
David nous est dépeint comme un homme selon le cœur de Dieu! Cela veut-il dire que David était parfait, qu’il ne commettait jamais d’erreurs? Non, David a commis beaucoup d’erreurs durant sa vie. La grande différence fut qu’il aimait Dieu et qu’il le connaissait comme un Dieu bon, miséricordieux et Saint. Il savait quel en était la grandeur, mais connaissait également sa propre misère. C’est pour cela qu’il pouvait se présenter devant lui pour lui demander grâce, droit et justice; ce que le Seigneur lui accorda sans cesse, sans pour autant passer sous silence ces péchés.
Malgré ces travers, David était un homme qui aimait le droit, l’équité, il était un homme respectueux et tentait constamment de marcher dans l’intégrité demandée par Dieu.
Pourquoi le Nouveau Testament présente-t-il à son tour l’apôtre Jean comme étant l’objet d’une apparente attention amicale de la part de Jésus? En effet, par quatre fois, l’Evangile de jean nous rapporte qu’il était «le disciple que Jésus aimait». Encore un fois, on ne peut pas avancer que Jésus en tant que Dieu avait plus d’amour pour lui que pour les autres.
La solution est encore ici du côté de l’homme. En effet, un simple regard sur le 4ème Evangile et sur les trois épîtres de Jean pour nous faire comprendre que l’appellation d’ «apôtre de l’amour». Si Jésus semble apporter une préférence à Jean, ce n’est certainement pas par préférence personnelle. Non c’est simplement parce que le cœur de Jean répond plus particulièrement au cœur même de Dieu; c’est-à-dire l’amour.
Comme le résume le Seigneur Jésus, toute la Loi et les Prophètes se trouvent résumés dans ces deux commandements: «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même.»
La parole de 1 Jean 5.3: «En effet, l’amour envers Dieu consiste à respecter ses commandements» donne écho à celle du Seigneur: «Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.» Jean 15.14
En résumé, l’amitié de Dieu se donne se manière particulière aux personnes de foi sachant demeurer dans l’obéissance et l’humilité dans une relation d’amour. Proverbes 3.32 «Car l’Eternel a horreur de l’homme perverti, mais il est un ami pour les hommes droits.»
L’amitié entre les hommes se base dans une forme de relations. En tant qu’individus ayant été créés avec des sentiments et une sensibilité propres à chacun. Dans ces conditions, bien que le chrétien soit appelé à aimer son prochain comme lui-même, il est naturel pour lui de fonctionner par affinités caractérielles et de sentir plus en phase avec une personne plutôt qu’avec une autre.
La langue grecque, langue originale dans laquelle fut écrit le Nouveau Testament, emploie quatre termes nuancés pour définir l’amour.
L’amour agape : Cet amour est l’amour dont Dieu nous aime. Un amour absolu et inconditionnel.
L’amour storge : Cet amour est celui dont on aime sa propre famille.
L’amour eros : Concerne l’amour spécifiquement sexuel.
Et l’amour phileo : Relatif à l’amour qu’on peut avoir pour un ami.
Si l’Ecriture établit ces nuances linguistiques, c’est donc qu’elle reconnait ces réalités et les reconnait donc comme saines.
La Bible nous donne dans ce domaine de précieux renseignements qui nous aideront à définir sur quels critères nous devons nous baser pour entretenir une relation amicale saine.
Le Psaume 35.14 nous dit: «Comme pour un ami, pour un frère, je marchais lentement, comme pour le deuil d’une mère, j’étais accablé de tristesse.»
Dans ce texte, nous voyons que la vraie amitié est compatissante. La compassion n’est pas de la pitié, la compassion «souffre avec». L’ami vit les douleurs de l’autre comme lui, il pleure avec celui qui pleure, souffre avec celui qui souffre, mais également se réjouit à cause du bonheur de l’autre.
Psaume 119.63 «Je suis l’ami de tous ceux qui te craignent et qui se conforment à tes décrets.»
David, de son côté, sélectionne son amitié selon des critères d’obéissance au Seigneur. Et comme cette amitié est tributaire de la crainte de Dieu, le véritable ami ne se contente pas de choisir ses amis de cette manière mais il s’implique également dans un rôle de directeur de conscience. Comme le souligne le Proverbes 12.26: «Le juste apprend de son prochain, mais la voie qu’empruntent les méchants les égare.»
La véritable amitié se confirme dans toutes les situations, bonnes ou mauvaises. L’amitié n’est pas tributaire des circonstances, pour être vraie, elle doit être désintéressée. Proverbes 17.17 «L’ami aime en toute circonstance, et dans le malheur il se montre un frère.»
Mais la véritable amitié ne se borne pas dans une attitude silencieuse quand l’ami court un danger ou semble agir de mauvaise façon même si parfois, afin de dire la vérité implique de faire du mal à celui qu’on aime . Proverbes 27.6 «Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité.»
Mais l’ami doit être perçu comme quelqu’un qui cherche à être de bon conseil Proverbes 27.9: «La douceur d’un ami vaut mieux que nos propres conseils.»
NEWMAN A PARLÉ CE SOIR À HYDE PARK – PAR BENOÎT XVI
21 octobre, 2014http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1344796?fr=y
NEWMAN A PARLÉ CE SOIR À HYDE PARK
Hyde Park, le 18 septembre 2010
L’enseignement du grand converti dans la méditation du pape à la veille de sa béatification. « La passion pour la vérité a un prix élevé: cela entraine souvent d’être exclus, ridiculisés ou caricaturés »
PAR BENOÎT XVI
Chers frères et soeurs dans le Christ,
C’est une soirée pleine de joie, d’une immense joie spirituelle, pour nous tous. Nous sommes rassemblés ici en veillée de prière pour nous préparer à la Messe de demain, au cours de laquelle un fils éminent de ce pays, le Cardinal John Henry Newman, sera béatifié. Combien de personnes, en Angleterre et dans le monde entier, ont attendu ce moment ! C’est aussi une grande joie pour moi, personnellement, de partager cette expérience avec vous. Comme vous le savez, Newman a longtemps exercé une influence importante dans ma vie et ma pensée, comme il l’a exercée dans la vie de nombreuses personnes bien au-delà de ces îles.
L’histoire de la vie de Newman nous invite à examiner nos vies, à les confronter au vaste horizon du plan de Dieu, et à grandir dans la communion avec l’Église de tout temps et de tout lieu : l’Église des Apôtres, l’Église des martyrs, l’Église des saints, l’Église que Newman aimait et à la mission de laquelle il a consacré toute sa vie. [...] Ce soir, dans le contexte de notre prière commune, je voudrais réfléchir avec vous sur certains aspects de la vie de Newman que je considère très importants pour notre vie de croyants et pour la vie de l’Église aujourd’hui.
Permettez-moi de commencer en rappelant que Newman, selon son propre récit, fait remonter l’histoire de sa vie entière à une forte expérience de conversion qu’il a faite quand il était jeune homme. Il s’agit d’une expérience immédiate de la vérité de la Parole de Dieu, de la réalité objective de la Révélation chrétienne telle qu’elle a été transmise dans l’Église. C’est cette expérience, à la fois religieuse et intellectuelle, qui devait inspirer sa vocation à devenir un ministre de l’Évangile, lui donner de discerner la source de l’enseignement magistériel dans l’Église de Dieu, et stimuler son zèle pour un renouveau de la vie ecclésiale dans la fidélité à la tradition apostolique. À la fin de sa vie, Newman a pu décrire l’oeuvre de sa vie comme une lutte contre la tendance croissante, qui se répandait alors, à considérer la religion comme une affaire purement privée et subjective, comme une question d’opinion personnelle.
C’est la première leçon que nous pouvons tirer de sa vie : de nos jours, là où un relativisme intellectuel et moral menace de saper les fondements-mêmes de notre société, Newman nous rappelle que, en tant qu’hommes et femmes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, nous sommes faits pour connaître la vérité, pour trouver dans cette vérité notre ultime liberté et l’accomplissement de nos aspirations humaines les plus profondes. En un mot, nous avons été destinés à connaître le Christ, qui est lui-même « le Chemin, la Vérité, et la Vie » (Jn 14,6).
La vie de Newman nous enseigne aussi que la passion pour la vérité, l’honnêteté intellectuelle et la conversion authentique ont un prix élevé. Nous ne pouvons garder pour nousmêmes la vérité qui rend libres ; celle-ci exige le témoignage, elle demande à être entendue, et finalement sa force de conviction vient d’elle-même et non pas de l’éloquence humaine ni des arguments avec lesquelles elle peut être formulée. Non loin d’ici, à Tyburn, un grand nombre de nos frères et soeurs sont morts pour leur foi ; le témoignage de leur fidélité jusqu’au bout a été plus fort que les mots inspirés que beaucoup d’entre eux ont prononcés avant de s’en remettre totalement au Seigneur. À notre époque, le prix à payer pour la fidélité à l’Évangile n’est plus la condamnation à mort par pendaison ou par écartèlement, mais cela entraine souvent d’être exclus, ridiculisés ou caricaturés. Et cependant, l’Église ne peut renoncer à sa tâche : proclamer le Christ et son Évangile comme vérité salvifique, source de notre bonheur individuel ultime et fondement d’une société juste et humaine.
Finalement, Newman nous enseigne que, si nous avons accepté la vérité du Christ et lui avons donné notre vie, il ne peut y avoir de différence entre ce que nous croyons et notre manière de vivre. Toutes nos pensées, nos paroles et nos actions doivent être pour la gloire de Dieu et pour l’avènement de son Royaume. Newman a compris cela et il a été le grand défenseur de la mission prophétique des laïcs chrétiens. Il a vu clairement qu’il ne s’agissait pas tant d’accepter la vérité par un acte purement intellectuel que de l’embrasser dans une dynamique spirituelle qui pénètre jusqu’au coeur de notre être. La vérité est transmise non seulement par un enseignement en bonne et due forme, aussi important soit-il, mais aussi par le témoignage de vies vécues dans l’intégrité, la fidélité et la sainteté. Ceux qui vivent dans et par la vérité reconnaissent instinctivement ce qui est faux et, précisément parce que faux, hostile à la beauté et à la bonté qui sont inhérentes à la splendeur de la vérité, « veritatis splendor ».
La première lecture de ce soir est la magnifique prière dans laquelle saint Paul demande qu’il nous soit accordé de connaître « l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance » (Ep 3, 14- 21). L’Apôtre prie pour que le Christ puisse habiter dans nos coeurs par la foi (Cf. Ep 3, 17) et que nous puissions arriver à « comprendre, avec tous les saints, ce qu’est la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur » de cet amour. Par la foi, la Parole de Dieu devient pour nous une lampe sur nos pas et une lumière sur notre route (Cf. Ps 119, 105). Newman, comme les innombrables saints qui l’ont précédé à la suite du Christ, enseignait que la « douce lumière » de la foi nous amène à comprendre la vérité sur nous-mêmes, sur notre dignité d’enfants de Dieu, et sur la destinée sublime qui nous attend au ciel.
En laissant la lumière de la foi briller dans nos coeurs, et en demeurant dans cette lumière par notre union quotidienne avec le Seigneur, par la prière et par notre participation aux sacrements de l’Église qui donnent la vie, nous devenons nous-mêmes lumière pour ceux qui nous entourent ; nous exerçons notre « mission prophétique ». Souvent, sans même le savoir, nous amenons les personnes un peu plus près du Seigneur et de sa vérité. Sans une vie de prière, sans une transformation intérieure, fruit de la grâce des sacrements, nous ne pouvons, selon les paroles de Newman, « irradier le Christ » ; nous ne devenons qu’une « cymbale » de plus « qui retentit » (1 Co 13,1), dans un monde de plus en plus bruyant et confus, où abondent les chemins erronés ne mènant qu’à la déception et à l’illusion.
Dans l’une des méditations préférées du Cardinal se trouvent ces mots : « Dieu m’a créé pour un service précis. Il m’a confié un travail qu’il n’a confié à personne d’autre » (Méditations sur la Doctrine chrétienne). Nous voyons là la fine pointe du réalisme chrétien de Newman, le lieu où la foi et la vie se rencontrent inévitablement. La foi nous est donnée pour transformer le monde et lui faire porter du fruit par la puissance de l’Esprit Saint qui agit dans la vie et l’activité des croyants.
Pour qui regarde avec réalisme notre monde d’aujourd’hui, il est manifeste que les Chrétiens ne peuvent plus se permettre de mener leurs affaires comme avant. Ils ne peuvent ignorer la profonde crise de la foi qui a ébranlé notre société, ni même être sûrs que le patrimoine des valeurs transmises par des siècles de chrétienté, va continuer d’inspirer et de modeler l’avenir de notre société. Nous savons qu’en des temps de crise et de bouleversement, Dieu a suscité de grands saints et prophètes pour le renouveau de l’Église et de la société chrétienne ; nous comptons sur sa Providence et nous prions pour qu’il continue de nous guider. Mais chacun de nous, selon son propre état de vie, est appelé à oeuvrer pour l’avènement du Royaume de Dieu en imprégnant la vie temporelle des valeurs de l’Évangile. Chacun de nous a une mission, chacun de nous est appelé à changer le monde, à travailler pour une culture de la vie, une culture façonnée par l’amour et le respect de la dignité de toute personne humaine. Comme notre Seigneur nous le dit dans l’Évangile que nous venons d’entendre, notre lumière doit briller auxles cieux (Cf. Mt 5, 16).
À ce point, je désire m’adresser spécialement aux nombreux jeunes ici présents. Chers jeunes amis : seul Jésus sait quel « service précis » il a pensé pour vous. Soyez ouverts à sa voix qui résonne au fond de votre coeur : maintenant encore son coeur parle à votre coeur. Le Christ a besoin de familles qui rappellent au monde la dignité de l’amour humain et la beauté de la vie de famille. Il a besoin d’hommes et de femmes qui consacrent leur vie à la noble tâche de l’éducation, veillant sur les jeunes et les entraînant sur les chemins de l’Évangile. Il a besoin de personnes qui consacrent leur vie à s’efforcer de vivre la charité parfaite, en le suivant dans la chasteté, la pauvreté et l’obéissance, et en le servant dans le plus petit de nos frères et soeurs. Il a besoin de la force de l’amour des religieux contemplatifs qui soutiennent le témoignage et l’activité de l’Église par leur prière constante. Et il a besoin de prêtres, de bons et saints prêtres, d’hommes prêts à offrir leur vie pour leurs brebis. Demandez au Seigneur ce qu’il a désiré pour vous ! Demandez-lui la générosité pour dire oui ! N’ayez pas peur de vous donner totalement à Jésus. Il vous donnera la grâce dont vous avez besoin pour réaliser votre vocation. [...]
Et maintenant, chers amis, continuons notre veillée de prière en nous préparant à rencontrer le Christ, présent au milieu de nous dans le Saint Sacrement de l’Autel. Ensemble, dans le silence de notre adoration commune, ouvrons nos esprits et nos coeurs à sa présence, à son amour, et à la force convaincante de sa vérité. En particulier, remercions-le pour le témoignage constant rendu par le Cardinal John Henry Newman à cette vérité. Confiants en sa prière, demandons au Seigneur d’éclairer notre chemin, et le chemin de la société britannique, dans la « douce lumière » de sa vérité, de son amour et de sa paix. Amen.