9 OCTOBRE: SAINT DENIS – PREMIER ÉVÊQUE DE PARIS (IIIE SIÈCLE)
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SAINT DENIS – 9 OCTOBRE
Premier évêque de Paris (IIIe siècle).
Fête liturgique: le 9 octobre
Qui est saint Denis ? Saint Denis est resté au cours des 17 siècles écoulés un personnage important dans l’histoire parisienne, voire de France, puisqu’il amena le christianisme dans la capitale et que cette religion eût un rôle considérable sur la manière dont la ville s’est développée. Son histoire est d’ailleurs très liée à celle de Montmartre, dont l’etymologie serait liée à la fin tragique de cet évêque missionnaire (« Mons martyrum »).
Saint Grégoire de Tours, historien et évêque de Tours, raconte que vers 250, l’évêque de Rome envoie Denis en Gaule avec six autres évêques, pour y porter l’Evangile.
Denis se rend à Lutèce et devient ainsi le premier évêque de la ville . Il est mis à mort, décapité, avec deux de ses compagnons Rustique et Éleuthère, sans doute sous la persécution de Valérien (253-260) sur les pentes de la colline qui porte aujourd’hui le nom de Montmartre, à Paris.
Une légende raconte (voir plus loin l’origine de cette légende) qu’après sa décapitation, il porta sa tête de Montmartre jusqu’ au « vicus Catulliacus », situé à six kilomètres au nord de Lutèce, devenu la ville qui nous connaissons sous le nom de Saint-Denis.
Il aurait été enseveli là où s’élève la basilique de Saint Denis.
Le nom de saint Denis apparaît vers 520 dans la « Vie de sainte Geneviève » qui témoigne de la dévotion de la sainte envers l’évêque martyr.
Elle obtint du clergé parisien l’érection d’une église sur sa tombe .
Elle se rendait également et souvent dans une église de la Cité dont il était le titulaire.
Un demi-siècle plus tard, le « Martyrologe hieronymien » mentionne la fête au 9 octobre de saint Denis et de ses compagnons Eleuthère, le prêtre, et Rustique, le diacre.
Saint Venance Fortunat atteste la diffusion de son culte jusqu’à Bordeaux.
Au VIIe siècle, une abbaye est fondée près de l’église où reposent les reliques de saint Denis.
Elle devient prestigieuse grâce aux largesses royales depuis Dagobert.
Elle contribue au rayonnement de son saint patron en le dotant d’une merveilleuse légende. À partir de 835, Hilduin, abbé du monastère, se met à propager en Occident un récit selon lequel Denis de Paris ne ferait qu’un même personnage avec Denys l’Aréopagite, converti par saint Paul. Comme ce Denys vécut au Ier siècle, cette légende n’a pas tenu.
Une autre légende, plus tenace, apparaît vers le Vè siècle. La version habituelle de la légende est celle qui figure dans la « Vie des Saints » de Jacques de Voragine (XIIIè siècle). Voici l’essentiel.
Denis, Éleuthère et Rustique sont torturés puis condamnés à être décapités devant le temple de Mercure, au sommet de la butte Montmartre. Les soldats renonçant à monter jusqu’au sommet exécutent leurs victimes à mi-chemin de la pente (au niveau de l’actuelle rue Yvonne-le-Tac).
Une fois décapité, saint Denis se relève, ramasse sa tête et continue à grimper la butte guidé par un ange. Puis poursuit sa route jusqu’à l’actuelle ville de Saint-Denis où il tombe. Une noble dame chrétienne, Catulla, le fit alors inhumer à l’endroit même selon les rites chrétiens.
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