Archive pour septembre, 2014

The Resurrection

15 septembre, 2014

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MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA LIe JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

15 septembre, 2014

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MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA LIe JOURNÉE MONDIALE
DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

11 MAI 2014 – IV DIMANCHE DE PÂQUES

Les vocations, témoignage de la vérité

Chers frères et sœurs !

1. L’Évangile raconte que « Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages… Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Alors il dit à ses disciples : “La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson” » (Mt 9, 35-38). Ces paroles nous surprennent, car nous savons tous qu’il faut d’abord labourer, semer et cultiver pour pouvoir ensuite, le moment venu, moissonner une récolte abondante. Jésus affirme en revanche que « la moisson est abondante ». Mais qui a travaillé pour que le résultat soit tel ? Il n’y a qu’une seule réponse : Dieu. Évidemment, le champ dont parle Jésus est l’humanité, c’est nous. Et l’action efficace qui est à l’origine du « beaucoup de fruit » est la grâce de Dieu, la communion avec lui (cf. Jn 15, 5). La prière que Jésus sollicite de l’Église concerne donc la demande d’accroître le nombre de ceux qui sont au service de son Royaume. Saint Paul, qui a été l’un de ces “collaborateurs de Dieu”, s’est prodigué inlassablement pour la cause de l’Évangile et de l’Église. Avec la conscience de celui qui a personnellement expérimenté à quel point la volonté salvifique de Dieu est insondable, et l’initiative de la grâce est à l’origine de toute vocation, l’apôtre rappelle aux chrétiens de Corinthe : « Vous êtes le champ de Dieu » (1 Co 3, 9). C’est pourquoi naît tout d’abord dans notre cœur l’étonnement pour une moisson abondante que Dieu seul peut accorder ; ensuite la gratitude pour un amour qui nous précède toujours ; enfin, l’adoration pour l’œuvre qu’il a accomplie, qui demande notre libre adhésion pour agir avec lui et pour lui.
2. Bien des fois nous avons prié avec les paroles du Psalmiste : « Il nous a faits et nous sommes à lui, nous son peuple, son troupeau » (Ps 100, 3) ; ou encore : « C’est Jacob que le Seigneur a choisi, Israël dont il a fait son bien » (Ps 135, 4). Eh bien, nous sommes la “propriété” de Dieu non pas au sens de la possession qui rend esclaves, mais d’un lien fort qui nous unit à Dieu et entre nous, selon un pacte d’alliance qui demeure pour l’éternité « car éternel est son amour » (Ps 136). Dans le récit de la vocation du prophète Jérémie, par exemple, Dieu rappelle qu’il veille continuellement sur chacun, afin que sa Parole se réalise en nous. L’image adoptée est celle de la branche d’amandier qui fleurit avant tous les autres, annonçant la renaissance de la vie au printemps (cf. Jr 1, 11-12). Tout provient de lui et est don de lui ; le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir, mais — rassure l’apôtre — « vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu » (1 Co 3, 23). Voilà expliquée la modalité d’appartenance à Dieu : à travers le rapport unique et personnel avec Jésus, que le baptême nous a conféré dès le début de notre renaissance à une vie nouvelle. C’est donc le Christ qui nous interpelle sans cesse par sa Parole afin que nous mettions notre confiance en lui, en l’aimant « de tout notre cœur, de toute notre intelligence et de toute notre force » (cf. Mc 12, 33). C’est pourquoi chaque vocation, malgré la pluralité des voies, demande toujours un exode de soi-même pour centrer sa propre existence sur le Christ et sur son Évangile. Que ce soit dans la vie conjugale, que ce soit dans les formes de consécration religieuse, que ce soit dans la vie sacerdotale, il faut dépasser les manières de penser et d’agir qui ne sont pas conformes à la volonté de Dieu. C’est un exode « qui nous conduit à un chemin d’adoration du Seigneur et de service à lui dans nos frères et sœurs » (Discours à l’Union internationale des supérieures générales, 8 mai 2013). C’est pourquoi nous sommes tous appelés à adorer le Christ dans nos cœurs (cf. 1 P 3, 15), pour nous laisser rejoindre par l’impulsion de la grâce contenue dans la semence de la Parole, qui doit croître en nous et se transformer en service concret de notre prochain. Nous ne devons pas avoir peur : Dieu suit avec passion et habileté l’œuvre sortie de ses mains, à chaque saison de la vie. Il ne nous abandonne jamais ! Il a à cœur la réalisation de son projet sur nous, mais il entend cependant l’obtenir avec notre assentiment et notre collaboration.
3. Aujourd’hui aussi, Jésus vit et chemine dans les réalités de la vie ordinaire pour s’approcher de tous, à commencer par les derniers, et nous guérir de nos infirmités et de nos maladies. Je m’adresse à présent à ceux qui sont bien disposés à se mettre à l’écoute de la voix du Christ qui retentit dans l’Église, pour comprendre quelle est leur vocation propre. Je vous invite à écouter et à suivre Jésus, à vous laisser transformer intérieurement par ses paroles qui « sont esprit et sont vie » (Jn 6, 63). Marie, la Mère de Jésus et la nôtre, nous répète à nous aussi : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2, 5). Cela vous fera du bien de participer avec confiance à un chemin communautaire qui sache libérer en vous et autour de vous les meilleures énergies. La vocation est un fruit qui mûrit dans le champ bien cultivé de l’amour réciproque qui se fait service mutuel, dans le contexte d’une authentique vie ecclésiale. Aucune vocation ne naît toute seule ou ne vit pour elle-même. La vocation jaillit du cœur de Dieu et germe dans la bonne terre du peuple fidèle, dans l’expérience de l’amour fraternel. Jésus n’a-t-il peut-être pas dit : « À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jn 13, 35) ?
4. Chers frères et sœurs, vivre cette « haute mesure de la vie chrétienne ordinaire » (cf. Jean-Paul II, Lett. apost. Novo millennio ineunte, n. 31), signifie parfois aller à contre-courant et comporte de rencontrer également des obstacles, en dehors de nous et en nous. Jésus lui-même nous avertit : la bonne semence de la Parole de Dieu est souvent volée par le Malin, bloquée par les difficultés, étouffée par des préoccupations et des séductions mondaines (cf. Mt 13, 19-22). Toutes ces difficultés pourraient nous décourager, en nous faisant nous replier sur des voies apparemment plus commodes. Mais la véritable joie des appelés consiste à croire et à faire l’expérience que le Seigneur, lui, est fidèle, et qu’avec lui nous pouvons marcher, être des disciples et des témoins de l’amour de Dieu, ouvrir notre cœur à de grands idéaux, à de grandes choses. « Nous chrétiens nous ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles, allez toujours au-delà, vers les grandes choses. Jouez votre vie pour de grands idéaux ! » (Homélie lors de la messe pour les confirmations, 28 avril 2013). À vous évêques, prêtres, religieux, communautés et familles chrétiennes, je demande d’orienter la pastorale des vocations dans cette direction, en accompagnant les jeunes sur des itinéraires de sainteté qui, étant personnels, « exigent une vraie pédagogie de la sainteté qui soit capable de s’adapter aux rythmes des personnes. Cette pédagogie devra intégrer aux richesses de la proposition adressée à tous les formes traditionnelles d’aide personnelle et de groupe, et les formes plus récentes apportées par les associations et par les mouvements reconnus par l’Église » (Jean-Paul II, Lett. apost. Novo millennio ineunte, n. 31).
Disposons donc notre cœur à être une “bonne terre” pour écouter, accueillir et vivre la Parole et porter ainsi du fruit. Plus nous saurons nous unir à Jésus par la prière, la Sainte Écriture, l’Eucharistie, les Sacrements célébrés et vécus dans l’Église, par la fraternité vécue, plus grandira en nous la joie de collaborer avec Dieu au service du Royaume de miséricorde et de vérité, de justice et de paix. Et la récolte sera abondante, proportionnée à la grâce qu’avec docilité nous aurons su accueillir en nous. Avec ce vœu, et en vous demandant de prier pour moi, je donne de tout cœur à tous ma Bénédiction apostolique.

Du Vatican, le 15 janvier 2014

 

LAISSEZ-VOUS RÉCONCILIER PAR LE CHRIST – RÉCONCILIATION CHEZ SAINT PAUL)

15 septembre, 2014

http://www.africamission-mafr.org/reconciliation_paul.htm

Missionnaires d’Afrique
Spiritualité
Innocent Maganya M.Afr.

LAISSEZ-VOUS RÉCONCILIER PAR LE CHRIST – RÉCONCILIATION CHEZ SAINT PAUL)

Innocent Maganya -Cette année du bimillénaire de la naissance de Paul, apôtre des nations, nous a permis de revisiter certains de ses enseignements et de les approfondir. Un aspect important de sa pensée est celui de la réconciliation. Le monde dans lequel nous vivons est un monde en crise à tous les niveaux ; c’est un monde marqué par des conflits sociaux, politiques et religieux. Saint Paul peut nous aider à affronter ces conflits dans un esprit chrétien. Il y a chez saint Paul quatre textes principaux qui parlent de la réconciliation. Évidemment, chaque texte doit être lu dans son contexte. Il s’agit de 2 Co 5, 11-21 ; Col 1, 12-23 ; Eph 2, 11-22 ; Rm 5, 6-11. Ces textes nous offrent une base solide, non seulement pour une théologie et une spiritualité de la réconciliation, mais aussi pour un ministère de la réconciliation. Nous allons concentrer notre attention sur la relation entre Paul et la communauté de Corinthe.
Paul débarque dans cette communauté après son expérience d’Athènes où le discours philosophique à l’aréopage n’a pas été un succès. Paul décide de partir de son expérience personnelle avec le Christ afin de pouvoir toucher le cœur des Corinthiens. C’est tout tremblant de peur qu’il entre à Corinthe (1 Co 2, 3-4). Dans sa première lettre, il traite de problèmes d’ordre pastoral : divisions et factions entre groupes rivaux, etc. Les chrétiens prennent parti et se rangent derrière tel ou tel apôtre. Il y a des jalousies et des calomnies au sein de la communauté. Toutes ces questions peuvent nuire à la cohésion de la communauté. La deuxième lettre est motivée par une remise en question de son autorité apostolique. On le qualifie d’homme qui ne sait pas tenir sa parole, d’homme qui change facilement de décision. Il est insulté par certains membres de la communauté. Son message sur le Christ crucifié est rejeté. Paul se défend et appelle la communauté à se réconcilier.
Paul se présente à la communauté de Corinthe comme un apôtre itinérant, persécuté et malade, un homme tremblant, un apôtre qui souffre la passion du Christ. Mais il a été réconforté par le Christ de qui il a reçu son mandat. Il ne cherche pas sa propre gloire, il ne prêche rien d’autre que le Christ, le Christ crucifié, mort pour tous. Il insiste sur le fait qu’il est ministre au service de l’Évangile et du Christ (2 Co 3,6). L’annonce de l’Évangile est pour lui un devoir : « Si j’annonce l’Évangile, je ne peux pas m’en vanter : je le fais par contrainte, et malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile » (1 Co 9, 17-18). Le Christ est le fondement sur lequel Paul se base pour appeler les Corinthiens à la réconciliation. « Frères, je vous en prie au nom de Jésus Christ, notre Seigneur : mettez-vous d’accord au lieu d’être divisés. Soyez unis, ayez un même esprit et la même façon de voir » (1 Co 1, 10-11).
La voie de l’abaissement est une stratégie délibérément choisie par Paul pour laisser transparaître le message du Christ. Il me semble que nous devons redécouvrir cette stratégie missionnaire de Paul. Il nous invite à une attitude humble, dépouillée de toute prétention, centrée sur le Christ. Ce n’est pas nous qui agissons, mais c’est le Christ qui agit et nous, nous sommes ses collaborateurs. Nous sommes des ambassadeurs du Christ. Aux Corinthiens, Paul ne donne pas des ordres. Il supplie, comme un mendiant. C’est là que réside toute la force persuasive de saint Paul. Dans un processus de réconciliation, il faut parfois cette attitude d’abaissement : ne pas tenir à ses certitudes, même si nous pensons que nous avons raison. Ce qui est important, c’est de créer un climat qui favorise le dialogue et l’harmonie, afin de retrouver la paix.
Au milieu des divisions, des rivalités, des querelles d’influence, Paul se présente comme un ambassadeur qui apporte un message de paix et de réconciliation. C’est par sa mort et sa résurrection que le Christ nous a réconciliés avec Dieu. Selon Paul, nous sommes aussi des agents de la réconciliation. Les prédicateurs de l’Évangile ne doivent pas être sources de divisions. La communauté ne doit pas non plus les considérer comme tels. Il dit aux pasteurs : « Vous êtes des administrateurs du mystère de Dieu. » Et aux communautés chrétiennes il dit : « Apprenez à ne pas vous servir de l’un ou l’autre de nous pour vous enfler vous-mêmes ».
Théologie de la réconciliation
Paul développe sa théologie de la réconciliation autour de trois arguments, à savoir l’unicité du baptême, la folie du message évangélique et la mort du Christ. Tous les chrétiens ont été baptisés dans le Christ. Les querelles entre les Corinthiens n’ont pas de sens. Paul essaie de montrer que la seule personne à qui ils appartiennent, c’est le Christ. Le chapitre 12 de la première lettre aux Corinthiens insiste beaucoup sur la communauté comme corps. « Que vous soyez Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, l’Esprit, qui est un, a fait de nous un seul corps au moment de notre baptême. Et nous avons bu de l’Esprit qui est un » (1 Co 12,12).
Le deuxième argument autour duquel Paul développe sa théologie est la folie du message évangélique, c’est-à-dire le paradoxe de la croix. « Alors que les Juifs attendent des miracles et que les Grecs veulent la sagesse, nous proclamons un messie crucifié » (1Co 1, 22-23). Aux yeux du monde, la croix est signe de faiblesse, d’impuissance de Dieu. Mais pour ceux qui ont été appelés, elle est signe de sa puissance. Nul ne peut comprendre ce langage de la folie de la croix, si ce n’est par l’Esprit et dans l’Esprit (1 Co 2, 2-16). Sans l’aide de l’Esprit de Dieu, on peut se laisser facilement entraîner par une mentalité sectaire qui pousse à diviser plutôt qu’à unir et à réconcilier.
Le troisième argument est celui de la mort du Christ : « L’amour du Christ nous obsède et nous disons : si lui est mort pour tous, nécessairement tous sont morts. Et il est mort pour tous afin que, s’ils vivent, ils ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Co 5, 14-15). Il y a, chez saint Paul, un lien étroit entre la mort du Christ et la réconciliation. Dans la lettre aux Corinthiens, tout comme dans la lettre aux Romains, les affirmations sur la mort du Christ précèdent toujours celles sur la réconciliation.
Notre monde a besoin de témoins authentiques de la réconciliation entre Dieu et les hommes. L’appel à la réconciliation reste pour nous un défi, mais aussi une vocation à vivre en ambassadeurs du Christ. Nous sommes appelés à être des ambassadeurs de la paix et de la réconciliation. Comme saint Paul, nous sommes appelés à vivre la réconciliation et à nous engager dans cette noble œuvre dans un monde de haine, de violence, d’inimitié, d’exclusion, de lutte pour le pouvoir.
Nous sommes des ambassadeurs du Christ, des ambassadeurs de paix dans un monde sans paix, des ambassadeurs de la réconciliation. Pour mieux vivre ce ministère, Paul nous invite à contempler la croix, signe par excellence de la réconciliation entre Dieu et les hommes, et à imiter l’expérience kénotique du Christ. C’est là qu’il a puisé toute la sagesse et toute la force pour appeler et interpeller la communauté à la réconciliation. Puissions-nous, à notre tour, être des ambassadeurs de paix et de réconciliation en commençant dans nos propres communautés.
Innocent Maganya M.Afr.

Tiré du Petit Echo N° 1004 2009/8

Exaltation de la Sainte-Croix, Les Très Riches Heures du duc de Berry (Musée Condé, Chantilly)

12 septembre, 2014

Exaltation de la Sainte-Croix, Les Très Riches Heures du duc de Berry (Musée Condé, Chantilly) dans images sacrée 640px-Folio_193r_-_The_Exaltation_of_the_Cross

http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAtes_de_la_Croix

AUDIENCE GÉNÉRALE DE JEAN-PAUL II : LECTURE: PH 2, 6-9 (2003)

12 septembre, 2014

http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/audiences/2003/documents/hf_jp-ii_aud_20031119_fr.html

AUDIENCE GÉNÉRALE DE JEAN-PAUL II

Mercredi 19 novembre 2003

CHRIST, SERVITEUR DE DIEU – LECTURE: PH 2, 6-9

1. La Liturgie des Vêpres comprend, outre les Psaumes, également quelques cantiques bibliques. Celui qui vient d’être proclamé est certainement l’un des plus significatifs et de forte teneur théologique. Il s’agit d’un hymne inséré dans le deuxième chapitre de la Lettre de saint Paul aux chrétiens de Philippes, la ville grecque qui fut la première étape de l’annonce missionnaire de l’Apôtre en Europe. Le Cantique est considéré comme l’expression de la liturgie chrétienne des origines et c’est une joie pour notre génération de pouvoir s’associer, après deux millénaires, à la prière de l’Eglise apostolique.
Le Cantique révèle une double trajectoire verticale, un mouvement tout d’abord descendant, puis ascendant. En effet, d’un côté, il y a la descente humiliante du Fils de Dieu quand, dans l’Incarnation, il devient homme par amour des hommes. Il tombe dans la kenosis, c’est-à-dire dans le « dépouillement » de sa gloire divine, poussé jusqu’à la mort sur la croix, le supplice des esclaves qui en a fait le dernier des hommes, le transformant en véritable frère de l’humanité souffrante, pécheresse et rejetée.
2. De l’autre côté, voilà l’ascension triomphale qui s’accomplit dans la Pâque, lorsque le Christ est rétabli par le Père dans la splendeur de la divinité et est célébré comme le Seigneur par tout l’univers et par tous les hommes désormais rachetés. Nous nous trouvons face à une grandiose relecture du mystère du Christ, en particulier du mystère pascal. Saint Paul, outre à proclamer la résurrection (cf. 1 Co 15, 3-5), a également recours à la définition de la Pâque du Christ comme « exaltation », « élévation », « glorification ».
De l’horizon lumineux de la transcendance divine, le Fils de Dieu a donc franchi la distance infinie qui existe entre le Créateur et la créature. Il ne s’est pas accroché comme à une proie à sa « nature égale à Dieu », qui lui revient par nature et non par usurpation: il n’a pas voulu conserver jalousement cette prérogative comme un trésor, ni l’utiliser à son propre avantage. Au contraire, le Christ « dépouilla », « humilia » sa propre personne et apparut pauvre, faible, destiné à la mort infamante de la crucifixion. C’est précisément de cette humiliation extrême que part le grand mouvement ascensionnel décrit dans la deuxième partie de l’hymne paulinien (cf. Ph 2, 9-11).
3. Dieu « exalte » à présent son Fils en lui conférant un « nom » glorieux, qui, dans le langage biblique, indique la personne elle-même et sa dignité. Or, ce nom est « Kyrios », « Seigneur », le nom sacré du Dieu biblique, appliqué à présent au Christ ressuscité. Celui-ci place dans une attitude d’adoration l’univers, décrit selon la tripartition du ciel, de la terre et des enfers.
Dans le final de l’hymne, le Christ glorieux apparaît ainsi comme le Pantokrator, c’est-à-dire le Seigneur tout-puissant qui trône de manière triomphale dans les absides des basiliques paléochrétiennes et byzantines. Il porte encore les signes de la passion, c’est-à-dire de sa véritable humanité, mais il se révèle à présent dans la splendeur de la divinité. Proche de nous dans la souffrance et dans la mort, le Christ nous attire à présent à Lui dans la gloire, en nous bénissant et en nous faisant participer à son éternité.
4. Nous concluons notre réflexion sur l’hymne paulinien en laissant la parole à saint Ambroise, qui reprend souvent l’image du Christ qui « se dépouilla lui-même », en s’humiliant et comme en s’annulant (exinanivit semetipsum) dans l’incarnation et dans l’offrande de sa propre personne sur la croix.
En particulier, dans le Commentaire du Psaume CXVIII, l’Evêque de Milan s’exprime ainsi: « Le Christ, pendu sur la croix… fut transpercé par la lance et il s’en écoula du sang et de l’eau plus doux que tout onguent, victime agréable à Dieu, répandant dans le monde entier le parfum de la sanctification… Alors Jésus, transpercé, répandit le parfum du pardon des péchés et de la rédemption. En effet, devenu homme, de Verbe qu’il était, il avait été profondément limité, et il est devenu pauvre, bien qu’étant riche, pour nous enrichir de sa misère (cf. 2 Co 8, 9); il était puissant, il s’est manifesté comme un misérable, si bien qu’Hérode le méprisait et se moquait de lui; il savait ébranler la terre, et pourtant, il restait accroché à ce tronc; il enfermait le ciel dans une étreinte de ténèbres, il mettait le monde en croix, et pourtant, il avait été mis en croix; il baissait la tête, et pourtant, le Verbe en sortait; il avait été anéanti, et pourtant, il remplissait toute chose. Il est descendu étant Dieu, il est monté étant un homme; le Verbe est devenu chair afin que la chair puisse revendiquer pour elle le trône du Verbe à la droite de Dieu; il était entièrement couvert de plaies, et pourtant, un onguent s’en écoulait, il apparaissait déchu, et pourtant, on le reconnaissait comme Dieu » (III, 8, SAEMO IX, Milan-Rome 1987, pp. 131.133).

HOMÉLIE : LA CROIX GLORIEUSE – DIMANCHE 14 SEPTEMBRE 2014

12 septembre, 2014

http://www.homelies.fr/homelie,,3955.html

LA CROIX GLORIEUSE

DIMANCHE 14 SEPTEMBRE 2014

FAMILLE DE SAINT JOSEPH

HOMÉLIE – MESSE

Cette fête de la Croix glorieuse que la liturgie nous invite à célébrer aujourd’hui nous place au cœur du paradoxe chrétien : comment ce signe de malédiction qu’est la croix a-t-il pu devenir une source de bénédiction et de salut ? Comment la vie peut-elle jaillir de la mort ? La douceur de l’amertume ? La joie de la souffrance ? Ces questions nous minent tellement que nous préférons souvent faire comme si nous ne les entendions pas en essayant de nous raccrocher aux rives apparemment plus solides du quotidien de notre vie. Pourtant, elles sont tellement existentielles qu’on ne peut les occulter totalement. Elles reviennent lancinantes, attendant une réponse d’une intensité égale à celle avec laquelle elles se posent à nous.
L’Evangile nous ouvre un chemin lorsque nous entendons Jésus nous dire : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle ». Nous comprenons alors que la Croix ne devient salutaire que par le poids d’amour qui s’y révèle. L’amour vécu jusqu’au bout a pouvoir de sauver, réparer, donner un sens à ce qui semble à vue humaine insensé, illuminer les ténèbres les plus épaisses.
En haut du mât de la Croix, ce n’est plus un serpent d’airain que nous contemplons mais le Fils de Dieu qui s’est livré pour nous dans une passion, qui passa certes par la souffrance, mais une passion d’amour. Le christianisme est bien la religion de l’amour. Et cela, nous le contemplons dans le cœur transpercé de Jésus qui est comme un livre ouvert où se lit le message d’amour d’un Dieu qui se révèle en se livrant sans réserve. Voilà le centre de notre foi : croire en Jésus, Fils de Dieu, qui m’a aimé et s’est livré par amour pour moi.
Telle est l’Alliance nouvelle et éternelle entre Dieu et les hommes : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. » A cette initiative déconcertante du Père, nous ne pouvons répondre que par l’humble accueil, dans la foi, du salut qu’il nous offre en son Fils. Croire signifie ici tout miser sur « le Christ Jésus ; lui qui, bien qu’étant de condition divine, a néanmoins voulu subir la mort sur la Croix pour nous obtenir la vie éternelle » ; contempler, avec Marie et Jean, le poids d’amour qui se révèle en celui qui « s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir et à mourir sur une croix » (1ère lecture) ; se laisser illuminer par l’Esprit, jailli des lèvres du Crucifié, et discerner la gloire qui resplendit sur son visage défiguré ; recueillir dans les vases d’argile que nous sommes l’eau et le sang jaillis de son côté ouvert.
Dans la blessure du cœur de Jésus nous trouvons bien plus que la simple guérison issue du serpent d’airain. Dans le désert de nos vies, lorsque nous regardons cette blessure d’amour du Crucifié, nous y puisons le salut, la transfiguration totale de nos existences marquées par les souffrances et le péché, la Vie éternelle : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »
« Père, à chaque Eucharistie, tu renouvelles pour nous le même et unique mystère : Dans l’Esprit, tu te donnes totalement en ton Fils bien-aimé. Ranime notre foi, notre espérance et notre charité, pour que nous ne laissions perdre aucune des grâces dont tu veux nous combler. Qu’après avoir cueilli le fruit de la vie sur l’Arbre de la Croix, nous soyons conduits à la gloire de la résurrection par ce même Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Frère Elie

Depiction of God the Father (detail), Pieter de Grebber, 1654.

11 septembre, 2014

Depiction of God the Father (detail), Pieter de Grebber, 1654. dans images sacrée GodInvitingChristDetail

http://en.wikipedia.org/wiki/God_the_Father

PAPE FRANÇOIS, AUDIENCE GÉNÉRALE 3 septembre 2014

11 septembre, 2014

http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2014/documents/papa-francesco_20140903_udienza-generale.html

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre

Mercredi 3 septembre 2014

Chers frères et sœurs, bonjour.

Dans les catéchèses précédentes, nous avons eu l’occasion de souligner à plusieurs reprises que l’on ne devient pas chrétiens tout seul, c’est-à-dire grâce à ses propres forces, de façon autonome, et on ne devient pas non plus chrétiens dans un laboratoire, mais l’on est engendré et éduqué dans la foi au sein de ce grand corps qu’est l’Église. Dans ce sens, l’Église est véritablement mère, notre mère l’Église — c’est beau de l’appeler ainsi : notre mère l’Église — une mère qui nous donne la vie dans le Christ et qui nous fait vivre avec tous les autres frères dans la communion de l’Esprit Saint.
Dans sa maternité, l’Église a comme modèle la Vierge Marie, le modèle le plus beau et le plus élevé qui puisse exister. C’est ce que les premières communautés chrétiennes ont déjà mis en lumière et que le Concile Vatican ii a exprimé de façon admirable (cf. Const. Lumen gentium, nn. 63-64). La maternité de Marie est certainement unique, singulière et elle s’est réalisée dans la plénitude des temps, lorsque la Vierge donna le jour au Fils de Dieu, conçu par l’œuvre de l’Esprit Saint. Et toutefois, la maternité de l’Église se place précisément en continuité avec celle de Marie, comme son prolongement dans l’histoire. L’Église, dans la fécondité de l’Esprit, continue d’engendrer de nouveaux enfants dans le Christ, toujours dans l’écoute de la Parole de Dieu et dans la docilité à son dessein d’amour. L’Église est mère. La naissance de Jésus dans le sein de Marie, en effet, est le prélude de la naissance de chaque chrétien dans le sein de l’Église, à partir du moment où le Christ est l’aîné d’une multitude de frères (cf. Rm 8, 29) et notre premier frère Jésus est né de Marie, il est le modèle et nous sommes tous nés dans l’Église. Nous comprenons alors combien la relation qui unit Marie et l’Église est plus que jamais profonde : en regardant Marie, nous découvrons le visage le plus beau et le plus tendre de l’Église, et en regardant l’Église, nous reconnaissons les traits sublimes de Marie. Nous, chrétiens, nous ne sommes pas orphelins, nous avons une maman, nous avons une mère, et cela est grand ! Nous ne sommes pas orphelins ! L’Église est mère, Marie est mère.
L’Église est notre mère parce qu’elle nous a engendrés dans le baptême. Chaque fois que nous baptisons un enfant, il devient fils de l’Église, il entre dans l’Église. Et à partir de ce jour, comme une mère attentionnée, elle nous fait grandir dans la foi et nous indique, avec la force de la Parole de Dieu, le chemin de salut, en nous défendant du mal.
L’Église a reçu de Jésus le trésor précieux de l’Évangile non pas pour le garder pour elle, mais pour le donner généreusement aux autres, comme le fait une maman. Dans ce service d’évangélisation se manifeste de façon particulière la maternité de l’Église, engagée, comme une mère, à offrir à ses enfants la nourriture spirituelle qui alimente et fait fructifier la vie chrétienne. Nous sommes donc tous appelés à accueillir avec un esprit et un cœur ouverts la Parole de Dieu que l’Église dispense chaque jour, parce que cette Parole a la capacité de nous changer de l’intérieur. Seule la Parole de Dieu a cette capacité de nous changer vraiment de l’intérieur, de nos racines les plus profondes. La Parole de Dieu a ce pouvoir. Et qui nous donne la Parole de Dieu ? La mère Église. Elle nous allaite lorsque nous sommes enfants avec cette Parole, elle nous élève toute la vie avec cette Parole, et cela est grand ! C’est précisément la mère Église qui, à travers la Parole de Dieu, nous change de l’intérieur. La Parole de Dieu que nous donne la mère Église nous transforme, fait que notre humanité vibre non pas selon la mondanité de la chair, mais selon l’Esprit.
Dans sa sollicitude maternelle, l’Église s’efforce de montrer aux croyants le chemin à parcourir pour vivre une existence féconde de joie et de paix. Illuminés par la lumière de l’Évangile et soutenus par la grâce des sacrements, en particulier l’Eucharistie, nous pouvons orienter nos choix vers le bien et traverser avec courage et espérance les moments sombres et les sentiers les plus tortueux. Le chemin de salut, à travers lequel l’Église nous guide et nous accompagne avec la force de l’Évangile et le soutien des sacrements, nous donne la capacité de nous défendre du mal. L’Église a le courage d’une mère qui sait qu’elle doit défendre ses enfants des dangers qui découlent de la présence de satan dans le monde, pour les conduire à la rencontre avec Jésus. Une mère défend toujours ses enfants. Cette défense consiste également à exhorter à la vigilance : veiller contre la tromperie et la séduction du malin. Parce que même si Dieu a vaincu satan, il revient toujours avec ses tentations ; nous le savons, nous sommes tous tentés, nous avons été tentés et nous sommes tentés. Satan vient « comme un lion rugissant » (1 P 5, 8), dit l’apôtre Pierre, et c’est à nous de ne pas être ingénus, mais de veiller et de rester fermes dans la foi. Résister avec les conseils de la mère Église, résister avec l’aide de la mère Église qui, comme une bonne mère, accompagne toujours ses enfants dans les moments difficiles.
Chers amis, telle est l’Église, telle est l’Église que nous aimons tous, telle est l’Église que j’aime : une mère qui a à cœur le bien de ses enfants et qui est capable de donner la vie pour eux. Mais nous ne devons toutefois pas oublier que l’Église, ce ne sont pas seulement les prêtres, ou nous, les évêques, non, c’est nous tous ! L’Église, c’est nous tous ! D’accord ? Et nous aussi, nous sommes enfants, mais également mères d’autres chrétiens. Tous les baptisés, hommes et femmes, nous formons ensemble l’Église. Combien de fois dans notre vie, ne témoignons-nous pas de cette maternité de l’Église, de ce courage maternel de l’Église ! Combien de fois sommes-nous lâches ! Confions-nous alors à Marie, afin que, en tant que mère de notre frère aîné, Jésus, elle nous enseigne à avoir son même esprit maternel à l’égard de nos frères, avec la capacité sincère d’accueillir, de pardonner, de donner la force et d’insuffler confiance et espérance. C’est ce que fait une maman.

 

SOYEZ MISÉRICORDIEUX COMME VOTRE PÈRE EST MISÉRICORDIEUX – LUC, 6, 27-38

11 septembre, 2014

http://viechretienne.catholique.org/meditation/53186-soyez-misericordieux-comme-votre-pere-est

SOYEZ MISÉRICORDIEUX COMME VOTRE PÈRE EST MISÉRICORDIEUX

EVANGILE SELON ST LUC, CHAPITRE 6, 27-38

Jésus déclarait à la foule :
« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre. À celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique.
Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu’on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants.

Prière d’introduction
Jésus, je sais que tu es là. Tu attendais ce moment pour parler à mon cœur, pour m’écouter en toute simplicité et me montrer le chemin de la vie.

Demande
« Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée ; éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur. Vois si je prends le chemin des idoles, et conduis-moi sur le chemin d’éternité » (Ps 138, 23-24).

Points de réflexion

1. « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent » (Lc 6,27). Jésus parle à mon cœur : je t’invite, Philothée, à vivre comme j’ai vécu, à offrir tes souffrances pour ceux-là même qui te font du mal : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23,34). Moi, ton Dieu, je veux te donner cette même vie, demande-la moi, car « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu » (Mc 10,27).

2. « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6,36). Je ne suis pas venu sur terre pour vous compliquer l’existence mais pour vous révéler le chemin qui porte à la vie en plénitude : imiter votre Dieu car vous êtes faits à son image. Soyez bons et miséricordieux comme l’est votre Père, alors vous vivrez, « Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants », alors vraiment, « vous serez comme des dieux » (Gn 3, 5).

3. « Donnez, et vous recevrez » (Lc 6,38). Je t’ai créé, Philothée, pour que tu te donnes aux autres : c’est là la dynamique de l’amour. Tu es comme un lien entre moi et les hommes pour abreuver leur soif d’amour. Si tu fermes le robinet, l’amour ne passera pas, ni pour eux, ni pour toi. Si tu distribue mon amour, je me ferai un plaisir de te ravitailler. Plus tu donnes, plus tu recevras, « car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous » (Lc 6,38).

Dialogue avec le Christ
« C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère » (Ps 138, 13). C’est toi l’auteur de la vie, toi qui en as fixé les règles. Donne-moi la grâce de l’humilité, de la confiance en toi pour répondre ainsi à tes appels et marcher sur le chemin qui porte à la vie.

Résolution
Faire du bien à ceux qui me font du mal.

 

La protezione della Theothokos

10 septembre, 2014

La protezione della Theothokos dans images sacrée 1001BProtection

http://oca.org/saints/lives/2014/10/01/102824-the-protection-of-our-most-holy-lady-the-mother-of-god-and-ever

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