Archive pour le 19 août, 2014

SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX

19 août, 2014

SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX dans images sacrée bernard

http://blueeyedennis-siempre.blogspot.it/2013/08/st-bernard-of-clairvaux-abbot-and.html

BENOÎT XVI : SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX – 20 AOÛT

19 août, 2014

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20091021_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 21 octobre 2009

SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX – 20 AOÛT

Chers frères et sœurs,

Aujourd’hui je voudrais parler de saint Bernard de Clairvaux, appelé le dernier des Pères de l’Eglise, car au XII siècle, il a encore une fois souligné et rendue présente la grande théologie des pères. Nous ne connaissons pas en détail les années de son enfance; nous savons cependant qu’il naquit en 1090 à Fontaines en France, dans une famille nombreuse et assez aisée. Dans son adolescence, il se consacra à l’étude de ce que l’on appelle les arts libéraux – en particulier de la grammaire, de la rhétorique et de la dialectique – à l’école des chanoines de l’église de Saint-Vorles, à Châtillon-sur-Seine et il mûrit lentement la décision d’entrer dans la vie religieuse. Vers vingt ans, il entra à Cîteaux, une fondation monastique nouvelle, plus souple par rapport aux anciens et vénérables monastères de l’époque et, dans le même temps, plus rigoureuse dans la pratique des conseils évangéliques. Quelques années plus tard, en 1115, Bernard fut envoyé par saint Etienne Harding, troisième abbé de Cîteaux, pour fonder le monastère de Clairvaux. C’est là que le jeune abbé (il n’avait que vingt-cinq ans) put affiner sa propre conception de la vie monastique, et s’engager à la traduire dans la pratique. En regardant la discipline des autres monastères, Bernard rappela avec fermeté la nécessité d’une vie sobre et mesurée, à table comme dans l’habillement et dans les édifices monastiques, recommandant de soutenir et de prendre soin des pauvres. Entre temps, la communauté de Clairvaux devenait toujours plus nombreuse et multipliait ses fondations.
Au cours de ces mêmes années, avant 1130, Bernard commença une longue correspondance avec de nombreuses personnes, aussi bien importantes que de conditions sociales modestes. Aux multiples Lettres de cette période, il faut ajouter les nombreux Sermons, ainsi que les Sentences et les Traités. C’est toujours à cette époque que remonte la grande amitié de Bernard avec Guillaume, abbé de Saint-Thierry, et avec Guillaume de Champeaux, des figures parmi les plus importantes du xii siècle. A partir de 1130, il commença à s’occuper de nombreuses et graves questions du Saint-Siège et de l’Eglise. C’est pour cette raison qu’il dut sortir toujours plus souvent de son monastère, et parfois hors de France. Il fonda également quelques monastères féminins, et engagea une vive correspondance avec Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, dont j’ai parlé mercredi dernier. Il dirigea surtout ses écrits polémiques contre Abélard, le grand penseur qui a lancé une nouvelle manière de faire de la théologie en introduisant en particulier la méthode dialectique-philosophique dans la construction de la pensée théologique. Un autre front sur lequel Bernard a lutté était l’hérésie des Cathares, qui méprisaient la matière et le corps humain, méprisant en conséquence le Créateur. En revanche, il sentit le devoir de prendre la défense des juifs, en condamnant les vagues d’antisémitisme toujours plus diffuses. C’est pour ce dernier aspect de son action apostolique que, quelques dizaines d’années plus tard, Ephraïm, rabbin de Bonn, adressa un vibrant hommage à Bernard. Au cours de cette même période, le saint abbé rédigea ses œuvres les plus fameuses, comme les très célèbres Sermons sur le Cantique des Cantiques. Au cours des dernières années de sa vie – sa mort survint en 1153 – Bernard dut limiter les voyages, sans pourtant les interrompre complètement. Il en profita pour revoir définitivement l’ensemble des Lettres, des Sermons, et des Traités. Un ouvrage assez singulier, qu’il termina précisément en cette période, en 1145, quand un de ses élèves Bernardo Pignatelli, fut élu Pape sous le nom d’Eugène III, mérite d’être mentionné. En cette circonstance, Bernard, en qualité de Père spirituel, écrivit à son fils spirituel le texte De Consideratione, qui contient un enseignement en vue d’être un bon Pape. Dans ce livre, qui demeure une lecture intéressante pour les Papes de tous les temps, Bernard n’indique pas seulement comment bien faire le Pape, mais présente également une profonde vision des mystères de l’Eglise et du mystère du Christ, qui se résout, à la fin, dans la contemplation du mystère de Dieu un et trine: « On devrait encore poursuivre la recherche de ce Dieu, qui n’est pas encore assez recherché », écrit le saint abbé: « mais on peut peut-être mieux le chercher et le trouver plus facilement avec la prière qu’avec la discussion. Nous mettons alors ici un terme au livre, mais non à la recherche » (xiv, 32: PL 182, 808), à être en chemin vers Dieu.
Je voudrais à présent m’arrêter sur deux aspects centraux de la riche doctrine de Bernard: elles concernent Jésus Christ et la Très Sainte Vierge Marie, sa Mère. Sa sollicitude à l’égard de la participation intime et vitale du chrétien à l’amour de Dieu en Jésus Christ n’apporte pas d’orientations nouvelles dans le statut scientifique de la théologie. Mais, de manière plus décidée que jamais, l’abbé de Clairvaux configure le théologien au contemplatif et au mystique. Seul Jésus – insiste Bernard face aux raisonnements dialectiques complexes de son temps – seul Jésus est « miel à la bouche, cantique à l’oreille, joie dans le cœur (mel in ore, in aure melos, in corde iubilum) ». C’est précisément de là que vient le titre, que lui attribue la tradition, de Doctor mellifluus: sa louange de Jésus Christ, en effet, « coule comme le miel ». Dans les batailles exténuantes entre nominalistes et réalistes – deux courants philosophiques de l’époque – dans ces batailles, l’Abbé de Clairvaux ne se lasse pas de répéter qu’il n’y a qu’un nom qui compte, celui de Jésus le Nazaréen. « Aride est toute nourriture de l’âme », confesse-t-il, « si elle n’est pas baignée de cette huile; insipide, si elle n’est pas agrémentée de ce sel. Ce que tu écris n’a aucun goût pour moi, si je n’y ai pas lu Jésus ». Et il conclut: « Lorsque tu discutes ou que tu parles, rien n’a de saveur pour moi, si je n’ai pas entendu résonner le nom de Jésus » (Sermones in Cantica Canticorum xv, 6: PL 183, 847). En effet, pour Bernard, la véritable connaissance de Dieu consiste dans l’expérience personnelle et profonde de Jésus Christ et de son amour. Et cela, chers frères et sœurs, vaut pour chaque chrétien: la foi est avant tout une rencontre personnelle, intime avec Jésus, et doit faire l’expérience de sa proximité, de son amitié, de son amour, et ce n’est qu’ainsi que l’on apprend à le connaître toujours plus, à l’aimer et le suivre toujours plus. Que cela puisse advenir pour chacun de nous!
Dans un autre célèbre Sermon le dimanche entre l’octave de l’Assomption, le saint Abbé décrit en termes passionnés l’intime participation de Marie au sacrifice rédempteur du Fils. « O sainte Mère, – s’exclame-t-il – vraiment, une épée a transpercé ton âme!… La violence de la douleur a transpercé à tel point ton âme que nous pouvons t’appeler à juste titre plus que martyr, car en toi, la participation à la passion du Fils dépassa de loin dans l’intensité les souffrances physiques du martyre » (14: PL 183-437-438). Bernard n’a aucun doute: « per Mariam ad Iesum », à travers Marie, nous sommes conduits à Jésus. Il atteste avec clarté l’obéissance de Marie à Jésus, selon les fondements de la mariologie traditionnelle. Mais le corps du Sermon documente également la place privilégiée de la Vierge dans l’économie de salut, à la suite de la participation très particulière de la Mère (compassio) au sacrifice du Fils. Ce n’est pas par hasard qu’un siècle et demi après la mort de Bernard, Dante Alighieri, dans le dernier cantique de la Divine Comédie, placera sur les lèvres du « Doctor mellifluus » la sublime prière à Marie: « Vierge Mère, fille de ton Fils, / humble et élevée plus qu’aucune autre créature / terme fixe d’un éternel conseil,… » (Paradis 33, vv. 1ss).
Ces réflexions, caractéristiques d’un amoureux de Jésus et de Marie comme saint Bernard, interpellent aujourd’hui encore de façon salutaire non seulement les théologiens, mais tous les croyants. On prétend parfois résoudre les questions fondamentales sur Dieu, sur l’homme et sur le monde à travers les seules forces de la raison. Saint Bernard, au contraire, solidement ancré dans la Bible, et dans les Pères de l’Eglise, nous rappelle que sans une profonde foi en Dieu alimentée par la prière et par la contemplation, par un rapport intime avec le Seigneur, nos réflexions sur les mystères divins risquent de devenir un vain exercice intellectuel, et perdent leur crédibilité. La théologie renvoie à la « science des saints », à leur intuition des mystères du Dieu vivant, à leur sagesse, don de l’Esprit Saint, qui deviennent un point de référence de la pensée théologique. Avec Bernard de Clairvaux, nous aussi nous devons reconnaître que l’homme cherche mieux et trouve plus facilement Dieu « avec la prière qu’avec la discussion ». A la fin, la figure la plus authentique du théologien et de toute évangélisation demeure celle de l’apôtre Jean, qui a appuyé sa tête sur le cœur du Maître.
Je voudrais conclure ces réflexions sur saint Bernard par les invocations à Marie, que nous lisons dans une belle homélie. « Dans les dangers, les difficultés, les incertitudes – dit-il – pense à Marie, invoque Marie. Qu’elle ne se détache jamais de tes lèvres, qu’elle ne se détache jamais de ton cœur; et afin que tu puisses obtenir l’aide de sa prière, n’oublie jamais l’exemple de sa vie. Si tu la suis, tu ne te tromperas pas de chemin; si tu la pries, tu ne désespéreras pas; si tu penses à elle, tu ne peux pas te tromper. Si elle te soutient, tu ne tombes pas; si elle te protège, tu n’as rien à craindre; si elle te guide, tu ne te fatigues pas; si elle t’est propice, tu arriveras à destination… » (Hom. II super « Missus est », 17: PL 183, 70-71).

LIVRE DE LA SAGESSE, LA SAGESSE DE SALOMON -ÉTUDE CATHOLIQUE ET JUIVE

19 août, 2014

http://mb-soft.com/believe/tfsm/wisdom.htm

LIVRE DE LA SAGESSE, LA SAGESSE DE SALOMON -ÉTUDE CATHOLIQUE ET JUIVE

UN LIVRE DANS L’ANCIEN TESTAMENT APOCRYPHE

Informations générales

Sagesse, une défense de la vie juive, est l’un des livres de la apocryphes; dans la Septante et la Vulgate, il est inclus dans l’Ancien Testament. Le livre est attribué au roi Salomon et se trouve dans la même tradition intellectuelle en tant que tels les collections précédentes de la sagesse proverbiale que Proverbes et le livre du Siracide – d’où son titre complet, la Sagesse de Salomon. Le travail a été effectivement écrit en grec environ 75 BC ou peut-être aussi tard que AD 40. Son auteur était un Juif d’Alexandrie qui tentait de renforcer l’engagement religieux de la communauté juive hellénistique et, si possible, pour convertir les païens. Son travail se divise en trois parties: les chapitres 1 à 5 souligner la supériorité de la pieuse et sage sur les impies; chapitres 6 à 9 Sagesse personnifiée louanges, et les chapitres 10 à 19 illustrent les merveilles de la Sagesse, avec des exemples tirés de l’histoire d’Israël.
Livre de la Sagesse
Informations générales
Sagesse ou la Sagesse de Salomon, est un livre de l’Ancien Testament dans les versions de la Bible suivants la Septante grecque (généralement catholique romaine et orthodoxe versions). Il n’apparaît pas dans la Bible hébraïque et est placé avec les apocryphes dans les versions protestantes de la Bible.
Paternité
Le livre prétend être une œuvre de l’hébreu, Salomon, roi, mais les chercheurs ont longtemps douté de la paternité de Salomon. Sur la base de preuves internes, qui concerne aujourd’hui beaucoup le livre que le travail d’un Juif inconnu, probablement dans la ville gréco-égyptien d’Alexandrie, pendant la seconde moitié du 1er siècle avant JC. La langue de l’original est presque universellement pour avoir été le grec. L’auteur peut avoir utilisé des sources palestiniennes et gréco-égyptienne, y compris le matériel à l’origine en hébreu. Il semble avoir écrit pour le grec instruit Juifs.
Contenu
Les cinq premiers chapitres du livre au lecteur envie d’aimer la justice et à chercher Dieu, afin de pouvoir ainsi acquérir la sagesse et l’immortalité. Le sort misérable de l’impie, qui est, l’imprudent, est en contraste avec la bénédiction attendue des justes. Les chapitres 6-9 sont encore une mention élogieuse de la sagesse comme le guide de l’humanité. La nature de la sagesse, de son importance, et comment on peut trouver sont décrits, et à la première personne, apparemment celui de Salomon, l’auteur décrit sa propre quête de la sagesse. Tout au long des dix premiers chapitres, la sagesse est généralement personnifiée comme une femme. Dans le reste du livre, cependant, la sagesse mot apparaît à peine, et le concept de il est assez abstrait. Chapitres 10-19, le reste de l’ouvrage, principalement de décrire la manière dont les ancêtres d’Israël et Israël ont été sauvés grâce à la sagesse. Ainsi, chapitres 10-12 illustrent la puissance salvatrice de la sagesse de l’époque du père mythique de l’humanité, Adam, à l’époque de Moïse; chapitres 16-19 illustrent l’importance de se comporter avec sagesse, ou pieusement, grâce à un traitement contrasté de Dieu de la Egyptiens et les Israélites. Chapitres 13-15, une digression, une réflexion sur l’origine et la folie des diverses formes de l’idolâtrie. Le livre semble se terminer brusquement, il est possible que l’inspiration de l’auteur a échoué, ou que la conclusion originale de l’ouvrage a été perdue.
Livre de la Sagesse
Information catholique
Un des écrits deutéro-canoniques de l’Ancien Testament, placé dans la Vulgate entre le Cantique des Cantiques et Ecclesiasticus.

I. TITRE
Les plus anciennes rubriques attribuent le livre de Salomon, le représentant de l’hébreu sagesse. Dans la traduction syriaque, le titre est: «le Livre de la Sagesse de Salomon», et dans l’ancienne version latine, le cap est ainsi libellé: «Sapientia Salomonis ». Les plus anciens manuscrits grecs – le Vaticanus, le Sinaïticus, l’Alexandrinus – ont une inscription similaire, et de l’Est et l’Ouest de Pères des trois premiers siècles parlent généralement de «la Sagesse de Salomon » quand on cite que l’écriture inspirée, bien que certains d’entre eux utilisent à cet égard de telles désignations honorifiques comme il theia Sophia (la Sagesse Divine), Panaretos Sophia (Sagesse Tous les vertueux). Dans la Vulgate, le titre est: «Liber Sapientiae », « Livre de la Sagesse ». Dans les versions non-catholiques, la rubrique ordinaire est: «la Sagesse de Salomon», par opposition à l’Ecclésiastique, qui est habituellement intitulée: «la Sagesse de Jésus, le Fils du Siracide ».

II. MATIÈRES
Le livre contient deux parties générales, sur les neuf premiers chapitres traitant de la Sagesse sous son aspect plus spéculatif, et les dix derniers chapitres traitant de la Sagesse à partir d’un point de vue historique. Ce qui suit est le train de l’auteur de la pensée dans la partie spéculative (chap. I à IX). S’adressant à des rois, l’écrivain apprend que l’impiété est étrangère à la sagesse et la punition des tribunaux et de la mort (i), et il expose et réfute les arguments de l’avance méchants au contraire: selon lui, l’état d’esprit des impies est contraire à la destinée immortelle de l’homme, leur vie actuelle est en apparence seulement plus heureux que celui des justes, et leur sort ultime est une preuve incontestable de la folie de leurs cours (II-V). Il a alors les rois exhorte à rechercher la sagesse, qui est plus nécessaire pour eux que pour le commun des mortels (vi, 1-21), et décrit sa propre expérience heureuse dans la quête et la possession de la sagesse qui est la Splendeur de Dieu et est décerné par Lui sur suppliants sérieusement (vi, 22-VIII). Il ajoute à la prière (ix) par laquelle il a lui-même supplié que la Sagesse et l’Esprit Saint de Dieu pourrait être fait descendre vers lui venant du ciel, et qui se termine par la réflexion que les hommes de l’ancien ont été guidés par la sagesse – une réflexion qui forme une naturelle passage à l’examen de l’histoire ancienne d’Israël, qui constitue la deuxième partie de son travail. La ligne de pensée de l’auteur dans cette partie historique (ix-xix) peuvent aussi facilement être souligné. Il salue la sagesse de Dieu (1) pour ses relations avec les patriarches d’Adam à Moïse (x-xi, 4), (2) pour sa juste et miséricordieux, conduite envers les habitants idolâtres de l’Egypte et Canaan (XI, 5 – xii), (3) dans son contraste avec la folie et l’immoralité totale conséquente de l’idolâtrie sous toutes ses formes (XIII, XIV), et enfin (4), pour sa protection sélective sur Israël pendant les plaies d’Égypte, et au croisement de la mer Rouge, une protection qui a été étendu à tous les temps et lieux.
III. Unité et l’intégrité
La plupart des savants contemporains admettent l’unité de la livre de la Sagesse. L’ensemble du travail est envahi par un seul et même but général, à savoir., Celui de donner un avertissement solennel contre la folie de l’impiété. Ses deux principales parties sont intimement liés par une transition naturelle (IX, 18), qui n’a en aucune façon l’apparence d’une insertion éditoriale. Ses subdivisions, qui pourrait, à première vue, être considéré comme étranger au plan primitif de l’auteur, sont, quand examiné de près, considérée comme partie intégrante de ce plan: c’est le cas, par exemple, avec la section relative à l’origine et les conséquences de l’idolâtrie (XIII, XIV), dans la mesure où cette section est consciemment préparé par traitement de l’écrivain de la sagesse de Dieu dans ses rapports avec les habitants idolâtres de l’Egypte et Canaan, dans le lotissement précédant immédiatement (xi, 5 – xii). Non seulement il ya pas de rupture observable dans la réalisation du plan, mais les expressions favorites, tours de parole et des mots simples se trouvent dans toutes les sections de l’ouvrage, et fournir une preuve supplémentaire que le Livre de la Sagesse n’est pas une simple compilation, mais une unité littéraire.
L’intégrité de l’ouvrage est non moins certain que de son unité. Chaque examinateur impartial du travail peut facilement voir que rien en elle suggère que le livre est venu jusqu’à nous autrement que dans sa forme primitive. Comme l’Ecclésiastique, la Sagesse a en effet aucune inscription semblables à ceux qui ouvrent les livres des Proverbes et l’Ecclésiaste, mais simplement, dans le cas de la Sagesse, comme dans le cas de l’Ecclésiastique, cette absence a aucun signe que le travail nécessaire est fragmentaire au début . On ne peut le Livre de la Sagesse à juste titre être considéré comme mutilé à la fin, pour son présent verset dernière forme une étroite propre à l’œuvre comme prévu par l’auteur. En ce qui concerne les quelques passages de la Sagesse qui certains critiques ont traités comme des interpolations chrétiennes tard (II, 24; III, 13; IV, 1; xiv, 7), il est clair que ces passages ont été tels qu’ils sont réclamés, leur présence serait vicie pas l’intégrité substantielle du travail, et qu’en outre, examiné de près, elles donnent un sens parfaitement cohérente avec le cadre de l’auteur juif d’esprit.
IV. LANGUE ET AUTEUR
Compte tenu de la rubrique anciens: «la Sagesse de Salomon »;, certains chercheurs ont émis l’hypothèse que le Livre de la Sagesse a été composé en hébreu, comme les autres œuvres attribuées à Salomon par leur titre (Proverbes, l’Ecclésiaste, Cantique des Cantiques). Pour étayer cette position, ils ont fait appel à la hébraïsmes du travail; à ses parallélismes, une caractéristique distincte de la poésie hébraïque; à son utilisation constante de simples particules de raccordement (kai, de, jardins, OTI, etc), les articulations habituel de phrases en hébreu; aux expressions grecques traçable, comme ils pensaient, à tort rendus à partir d’un original hébreu, etc ingénieux que ces arguments puissent paraître, elles prouvent pas plus que l’auteur du Livre de la Sagesse était un hébreu, écriture grecque avec une distinctement fonte juive de l’esprit. Aussi loin que Saint-Jérôme (Praef. de libros Salomonis), il a été estimé que ne pas l’hébreu, mais grec était la langue originale du Livre de la Sagesse, et ce verdict est si puissamment confirmée par les caractéristiques littéraires du texte entier grecs , que l’on peut très bien étonnant que la théorie d’un ancien d’origine hébraïque, ou de toute autre origine que le grec, devraient avoir jamais été sérieusement entretenue. Bien sûr, le fait que tout le Livre de la Sagesse a été composé dans les règles grecques de son auteur Salomon. Il est vrai que les écrivains ecclésiastiques des premiers siècles communément admis cette paternité sur la base du titre du livre, apparemment confirmée par ces passages (ix, 7, 8, 12;. Cf. VII, 1, 5; VIII, 13 , 14, etc), où celui qui parle est clairement le roi Salomon. Mais ce point de vue de la question n’a jamais été unanime dans l’Église chrétienne primitive, et dans le cours du temps une position intermédiaire entre son affirmation totale et son rejet total a été suggéré. Le Livre de la Sagesse, il a été dit, est de Salomon dans la mesure où il est basé sur les travaux de Salomon qui sont maintenant perdus, mais qui étaient connus et utilisés par un Juif hellénistique siècles après la mort de Salomon. Ce point de vue du milieu est, mais une faible tentative de sauver quelque chose de la paternité pleine de Salomon a affirmé dans un âge plus précoce. « C’est une supposition qui n’a pas d’arguments positifs en sa faveur, et qui, en soi, est improbable, car il suppose l’existence d’écrits de Salomon, dont il n’ya aucune trace, et qui aurait été connue seulement de l’auteur de la Livre de la Sagesse « (Cornely-Hagen, » Introd. Sacros à Libros, Compendium », Paris, 1909, p. 361). A l’heure actuelle, il est librement admis que Salomon n’est pas l’auteur du Livre de la Sagesse », qui a été attribué à lui parce que son auteur, à travers une fiction littéraire, parle comme s’il était le Fils de David» (Vigouroux, «Manuel biblique», II, n. 868. Voir aussi l’avis préfixé au Livre de la Sagesse dans les éditions actuelles de la version de Douai). Outre Salomon, l’écrivain à qui la paternité de l’oeuvre a été attribué le plus souvent est Philon, principalement sur le terrain d’un accord général en ce qui concerne les doctrines, entre l’auteur de Sagesse et de Philon, le célèbre philosophe juif d’Alexandrie (mort au sujet AD 40). La vérité de la matière est que les différences doctrinales entre le Livre de la Sagesse et écrits de Philon sont de nature à exclure une paternité commune. Un traitement allégorique de Philon de récits bibliques est tout à fait étrangère à l’état d’esprit de l’auteur du Livre de la Sagesse. Son point de vue de l’origine de l’idolâtrie des conflits sur plusieurs points avec celle de l’auteur du Livre de la Sagesse. Surtout, sa description de la sagesse divine témoigne de la conception, le style et mode de présentation, un stade ultérieur de la pensée alexandrine que celle trouvée dans la Sagesse. La paternité de l’œuvre a été parfois attribué à Zorobabel, comme si ce dirigeant juif aurait pu écrire en grec; à l’Aristobule Alexandrie (cent secondes avant JC.), Comme si ce courtisan pourrait avoir invectivé contre les rois, à la manière du Livre de la sagesse (VI, 1, etc) et, enfin, à Apollon (cf. Ac 18:24), comme si ce n’était pas une simple supposition contraire à la présence du livre dans le Canon alexandrin. Toutes ces variations tant à la paternité de prouver que le nom de l’auteur est vraiment inconnu (cf. l’avis préfixe à la Sagesse dans la version Douay).
LIEU ET DATE DE V. COMPOSITION
Quiconque examine attentivement le Livre de la Sagesse peut facilement voir que son auteur est inconnu n’était pas un Juif palestinien, mais un Juif d’Alexandrie. Monothéistes que l’écrivain est long de son œuvre, il témoigne d’une connaissance avec la pensée grecque et le plan philosophique (qu’il appelle Dieu «l’Auteur de la beauté »: 13h03; styles Providence Pronoia: 14h03; 17h02; parle de amorphos Oule , « la matière informe» de l’univers, à la manière de Platon: 11:17; numéros quatre vertus cardinales en conformité avec l’école d’Aristote: 08h07; etc), qui est supérieure à tout ce trouve en Palestine. Sa remarquable grec, ses allusions politiques, la couleur locale des détails, sa menace de l’idolâtrie égyptienne distinctement, etc, point à Alexandrie, à le grand centre de population juive et païenne mixtes, où l’auteur s’est senti appelé à répondre à ses avertissement éloquent contre les splendides et avilir le polythéisme et l’indifférence épicurienne par lequel un trop grand nombre de ses coreligionnaires avaient été progressivement et profondément influencé. Et cette inférence à partir de données internes est confirmé par le fait que le Livre de la Sagesse ne se trouve pas dans les territoires palestiniens, mais dans l’Alexandrin, Canon de l’Ancien Testament. Si les travaux originaire de Palestine, son inculpation puissante de l’idolâtrie et son enseignement exalté sur la vie future aurait naturellement sécurisé pour elle une place dans le Canon des Juifs de Palestine. Mais, comme il a été composé à Alexandrie, sa valeur a été pleinement apprécié et son caractère sacré reconnu uniquement par les compatriotes de l’auteur.
Il est plus difficile de déterminer la date que le lieu de la composition du Livre de la Sagesse. Il est universellement admis que lorsque l’auteur décrit une période de dégradation morale et de la persécution sous gouvernants injustes qui sont menacés par un jugement lourd, il a en vue le temps soit de Ptolémée IV Philopator (221-204 avant J.-C.), ou Ptolémée VII Physicon (145 -117 avant J.-C.), car c’est seulement sous ces princes dépravés que les Juifs égyptiens ont dû endurer la persécution. Mais il est l’aveu difficile de décider lequel de ces deux monarques de l’auteur de la Sagesse avait réellement en vue. Il est même possible que le travail « a été publié après la disparition de ces princes, car autrement il aurait augmenté, mais leur rage tyrannique» (Lesêtre, « Manuel d’Introduction», II, 445).
VI. Versions texte et
Le texte original du Livre de la Sagesse est conservé dans cinq manuscrits en onciale (le Vaticanus, le Sinaïticus, l’Alexandrinus, le Ephremiticus, et le Venetus) et dans dix cursives (dont deux sont incomplètes). Sa forme la plus précise se trouve dans le Vaticanus (IVe siècle), le Venetus (huitième ou neuvième siècle), et les 68 cursive. Les principaux ouvrages critiques sur le texte grec sont ceux de Reusch (Fribourg, 1861), Fritsche (Leipzig, 1871), Deane (Oxford, 1881), Sweete (Cambridge, 1897), et Cornely-Zorell (Paris, 1910). Le premier parmi les anciennes versions est la Vulgate, qui présente l’ancienne version latine un peu révisée par saint Jérôme. Il est en général un rendu proche et précise de l’original grec, avec des ajouts occasionnels, dont quelques-uns sans doute point à des lectures primitive n’existe plus dans le grec. La version syriaque est moins fidèle, et l’Arménien plus littéral, que la Vulgate. Parmi les versions modernes, la traduction allemande de Siegfried dans Kautzsch de « Apocryphen und Pseudepigraphen à Des » (Tübingen, 1900), et la version française de l’abbé Crampon (Paris, 1905), méritent une mention spéciale.
VII. DOCTRINE DU LIVRE
Comme on pouvait s’y attendre, les enseignements doctrinaux de cette écriture deutéro-canoniques sont, en substance, ceux des autres livres inspirés de l’Ancien Testament. Le Livre de la Sagesse ne connaît qu’un seul Dieu, le Dieu de l’univers, et l’Éternel des Hébreux. Ce Dieu unique est «Celui qui est» (XIII, 1), et sa sainteté est totalement opposé au mal moral (i, 1-3). Il est le maître absolu du monde [xi, 22 (23)], qu’il a créé à partir de «matière informe» [xi, 18 (17)], une expression platonicienne qui en aucune façon affirme l’éternité de la matière, mais points de revenir à la situation chaotique décrite dans Genèse 1:2. Un Dieu vivant, il fait homme à son image, lui créant de l’immortalité (II, 23), de sorte que la mort est entrée dans le monde qu’à travers l’envie du diable (II, 24). Sa Providence (Pronoia) s’étend à toutes choses, grandes et petites [vi, 8 (7); XI, 26 (25), etc], en prenant un soin paternel de toutes choses (xiv, 3), et en particulier, des Son peuple élu (XIX, 20, ss.). Il se fait connaître aux hommes à travers ses œuvres merveilleuses (XIII, 1-5), et des exercices de sa miséricorde envers tous [xi, 24 (23), XII, 16; XV, 1], ses ennemis même inclus (xii, 8 ss.). L’idée centrale du livre est « Sagesse », qui apparaît dans le travail sous deux aspects principaux. Dans son rapport à l’homme, la sagesse est ici, comme dans les autres livres sapientiaux, la perfection de la connaissance elle-même montrant en action. Il est particulièrement décrite comme résident seulement chez les hommes justes (i, 4, 5), comme un homme principe de solliciter (VI, 14, ss.), Comme dans le don de Dieu (VII, 15; VIII, 3, 4), et que conférée par Lui sur les suppliants sérieusement (viii, 21-IX). Grâce à sa puissance, l’homme triomphe sur le mal (VII, 30), et grâce à sa possession, on peut s’assurer le promet à la fois du présent et la vie future (VIII, 16, 13). La sagesse est d’être prisé par-dessus tout (VII, 8-11; VIII, 6-9), et celui qui méprise, il est voué au malheur (III, 11). En relation directe avec Dieu, la Sagesse est personnifiée, et sa nature, les attributs et le fonctionnement ne sont pas moins que divin. Elle est avec Dieu de toute éternité, le partenaire de son trône, et le compagnon de ses pensées (VIII, 3; ix, 4, 9). Elle est une émanation de sa gloire (VII, 25), la luminosité de sa lumière éternelle et le miroir de sa puissance et la bonté (VII, 26). La sagesse est un, et pourtant peut tout faire, bien immuable, elle fait toutes choses nouvelles (VII, 27), avec une activité supérieure à toute motion (VII, 23). Quand Dieu a formé le monde, la sagesse était présent (IX, 9), et elle donne aux hommes toutes les vertus dont ils ont besoin dans chaque station et la condition de vie (VII, 27; VIII, 21; x, 1, 21; xi) . La sagesse est aussi identifié à la «Parole» de Dieu (IX, 1, etc), et est représenté comme immanent à la « Esprit Saint », à qui une nature divine et les opérations divines sont également attribués (i, 5-7; VII, 22, 23; IX, 17). Exalté doctrines comme celles-ci sont dans une relation vitale avec la révélation du Nouveau Testament le mystère de la Très Sainte Trinité, tandis que d’autres passages du Livre de la Sagesse (II, 13, 16-18; XVIII, 14-16) trouvent leur accomplissement dans Christ, incarné « Word », et « la Sagesse de Dieu ». Dans d’autres aspects aussi, notamment en matière de son enseignement eschatologique (III-V), le Livre de la Sagesse présente une merveilleuse préparation à la Révélation du Nouveau Testament. Les écrivains du Nouveau Testament semblent parfaitement familiers avec cette écriture deutéro-canoniques (cf. Matthieu, XXVII, 42, 43, avec le Wisconsin, ii, 13, 18;. Rom, XI, 34, avec le Wisconsin, IX, 13.; . Ep, VI, 13, 17, avec le Wisconsin, v, 18, 19; He, i, 3, avec le Wisconsin, VII, 26;. etc Il est vrai que pour justifier leur rejet du Livre de la Sagesse à partir le Canon, de nombreux protestants ont affirmé que dans le VIII, 19-20, son auteur admet l’erreur de la pré-existence de l’âme humaine. Mais ce passage incriminé, vus à la lumière de son contexte, les rendements un sens parfaitement orthodoxe.
Publication d’informations écrites par Francis E. Gigot. Transcrit par Thomas M. Barrett. Dédié aux juges chrétiens à travers les âges L’Encyclopédie catholique, tome XV. Publié en 1912. New York: Robert Appleton Société. Nihil obstat, Octobre 1, 1912. Remy Lafort, STD, Censeur. Imprimatur. + John Farley Cardinal, Archevêque de New York

LIVRE DE LA SAGESSE DE SALOMON PERSPECTIVE JUIVE INFORMATION
Livre apocryphe écrit à Alexandrie vers le milieu du premier siècle avant JC qu’elle était composée en grec par un Juif d’Alexandrie a été démontré de façon concluante par Freudenthal (« JQR« III. 722-753). Le livre n’a ni un verset d’introduction, ni une conclusion régulière. En fait, il se compose de trois parties indépendantes qui n’ont aucun lien réel, et qui traitent de sujets totalement différents, un fait clairement reconnu par Bretschneider, Eichhorn, et d’autres, mais contesté par Grimm («Kurzgefasstes Exegetisches Handbuch zu den Apocryphen des Testaments, Alten », vi. 9-24, Leipzig, 1860) et ses disciples.
Contenu du livre.
Les six premiers chapitres de la Sagesse sous forme d’adresse aux dirigeants de la terre (I, 1;. Comp III 8;.. Vi 1-2, 9, 21). Ils accentuent la nécessité de la sagesse comme indispensable pour les dirigeants (I, 6, VI. 9-25), bien qu’ils soient principalement dirigées contre les épicuriens, les impies qui nient l’immortalité, se livrer à la luxure et l’inceste, et se moquer les justes et les savants , qui à leur tour les reproches de leur anarchie et libertinage (II, 1-16). En contraste avec eux les «saints» (?asidim) auxquels ils exposent à la torture (II, 19, iii. 1) et à la mort en martyr (III, 2) sont appelés «fils de Dieu», initié dans son mystère, a promis une en héritage la vie éternelle (i. 14, ii 13, 21, 23;. III 4, 15; iv. 1;. v. 15) comme Enoch (IV, 10-16), et assuré d’une couronne de gloire dans les monde à venir (v. 16). Enfin, la sagesse est introduit dans le vi. 9-25 que l’orateur, et comme celui qui donne le royaume divin et lui confère l’immortalité (VI, 20-21), tandis que le péché entraîne la mort, puisque «par l’envie du diable la mort est venue dans le monde» (II, 24) . La deuxième partie (ch. vii.-ix. 17) contient une adresse du roi Salomon, racontant comment sa vie a été uniquement guidé par la sagesse, et la fermeture avec une prière offerte par lui à Dieu qu’il pourrait lui procurer.
Voici la sagesse est représentée comme un pouvoir mystique qui confère non seulement la connaissance de tous les mystères et l’esprit de prophétie (VII. 17-21, 27), mais même l’immortalité (VIII, 13), alors qu’elle est aussi une force cosmique investi avec vingt -un attributs divins, ce nombre étant soit un multiple de sept triple, ou, si l’origine de vingt à deux au lieu de vingt-un, correspondant au vingt-deux lettres de l’alphabet grec (VII.22-23). Dans le même temps, la sagesse, comme dans le système platonicien, est soupçonné d’enseigner les quatre vertus cardinales de tempérance, de prudence, la justice, et le courage (VIII, 7). La prière de Salomon se réfère à la tabernacle céleste préparé à partir du début, et de sa prédestination propres (IX. 7-8; voir Préexistence). La sagesse est décrit comme un logement principe cosmique sur le trône de gloire auprès de Dieu, et que la connaissance et la conception de toutes choses (IX. 1, 4, 10), étant identique à la Parole créatrice (IX. 1) et le Saint-Esprit ( ix. 17).
Hellénistique Pâque Haggadah.
Bien que ces deux parties du livre forment une unité dans une certaine mesure, et sans doute donné tout le travail de son titre de « La Sagesse de Salomon», la dernière section (IX. 18-xix. 22) est dépourvue de tout lien avec ce qui précède. L’orateur n’est plus Salomon, mais l’auteur ou des saints (XVI. 28, xviii. 6 et passim), qui récitent l’histoire de la rédemption d’Israël d’Égypte et d’autres ennemis. De la même manière, les mots ne sont pas adressées à des rois de la terre (IX. 18; X, 20; xi 4, 9, 17, 21;. Et passim), mais à Dieu, le libérateur de la mer Rouge. L’ensemble apparaît sur l’observation attentive de faire partie d’une Haggada de Pâque récité en Egypte en référence à un environnement païen, et il abonde en conséquence dans de véritables passages haggadic d’un caractère antique. Le dixième chapitre sert de trait d’union entre la Sagesse de Salomon-book et ce fragment Pâque-Haggadah, et doivent donc être prises avec le dernier verset du chapitre neuvième et le premier de la onzième, à la fois dans des formes qui la sagesse le thème. Ici, cependant, il n’a rien de commun avec la sagesse de Salomon, qui, permettant au roi de pénétrer dans tous les mystères du ciel et la terre, pour étudier le monde des esprits, et d’apprendre les vertus des pierres et des racines, ce qui est venu très proche de la sagesse platonicienne (VII. 17-26). La sagesse de l’haggadist est exclusif et hostile au monde païen, plutôt que cosmopolite et large, sauvant seulement les justes et les ruinant sur les méchants (IX. 18, x. 1-21). De ce point de vue de la vie des Patriarches sont racontés à mener jusqu’à l’histoire de l’Exode. Sagesse a enseigné à Adam de passer de sa chute par la repentance (comp. « Vita Adae et Evæ», viii;.. R. El Pir?e. xx.), Mais il a causé Caïn et sa génération de périr (x. 1-3). Il a sauvé Noé, Abraham et Lot, mais a Doom durables sur les délinquants (x. 4-9). Elle a montré Jacob le royaume de Dieu dans la vision de l’échelle (comp. Gen R. lxviii 16;…. Targ Yer à Gen XXVIII 12) et lui donna la victoire sur tous ses poursuivants (x. 10-12) . Il a conservé de Joseph le juste du péché, est allé avec lui dans la fosse et la prison, et l’a élevé au trône et à la gloire, mais couvert de honte ses détracteurs (x. 13-15). Il délivra Israël de ses oppresseurs païens, est entré dans l’âme de Moïse, lui permettant de travailler tous ces prodiges devant Pharaon, et, sous la forme d’un pilier de la protection de nuée le jour et d’un feu éclairant la nuit, a guidé le peuple à travers le désert et la mer Rouge, alors qu’il s’est noyé les Égyptiens et les jette à nouveau de la profondeur d’enrichir les Israélites avec le butin qui flottait sur l’eau (x. 15-20;. comp Mek, Beshalla?, 6;. Targ . Yer à Ex xiii 21;… xv 12, 20; ». Ant. » Josèphe, II 16, § 6).. Elle a également ouvert la bouche des muets afin qu’ils rejoint dans la chanson du peuple dans la louange de Dieu à la Mer Rouge (X. 21;.. Comp Mek à Shirah [Cantique de Moïse], 1), et elle a prospéré l’ œuvre de Moïse dans le désert (XI 1-4).
Merveilles de l’Exode.
Cette section est suivie (XI. 5-xix. 21) par un discours haggadic sous la forme d’une prière d’action de grâces sur les plaies d’Egypte et d’autres miracles liés à l’exode, de toute évidence à être récité à la veille de la Pâque ( xviii 6-9;.. « . Fourmi » comp Josèphe, II 16, § 4;. Livre des Jubilés, XLIX 2-6).. Le principe fondamental de la Haggadah ancienne est que Dieu inflige la justice parfaite exprimés par les rabbins dans la phrase « middah keneged middah » (= « mesure pour mesure »), de sorte que le livre déclare: «rendra-une pèche homme, par le même aussi sera-il être puni « (XI. 16). Cela a été appliquée pour les Egyptiens en référence à Ex. XVIII. 11 (voir Targum ad loc;. So?ah 11d). Ici, cependant, le haggadist va si loin que d’affirmer que la chose même qui s’est avéré un instrument de vengeance pour les Egyptiens est devenu un moyen de salut pour Israël (XI. 5). L’eau dans laquelle les enfants israélites devaient être noyés été changées en sang pour les Egyptiens desséchée, tandis qu’il coulé de la roche pour étancher la soif des enfants d’Israël dans le désert (XI 4-7). De la même manière, les animaux vénérés par les Egyptiens sont devenus la source de la terreur et les préjudices à eux (XI. 15-19, xii 24-27.) « Pour ces [les Israélites] tu as admonester et d’essayer, comme un père: mais l’autre [le peuple égyptien], comme un roi sévère, tu as condamner et de punir « (XI. 10), même si Dieu aime toutes ses créatures, et attend le repentir du pécheur parce qu’il est l’amant des âmes ( xi. 24-XII. 2). La vraie cause de la ruine des nations des Gentils, comme les Cananéens était leur commission des péchés capitaux de l’idolâtrie et assassiner (XII. 4-7;. Comp Sibyllines, I. 150, 178;. III 36-40, 585-605 , 761-764; et passim). Pourtant, même eux ont eu le temps de la repentance, c’est pourquoi Dieu a envoyé les guêpes, avant Israël à détruire les Cananéens progressivement, au lieu de les tuer tous à la fois (XII. 8-11;.. Comp Ex XXIII 28;. So?ah 36a); pour Dieu merci marie avec la justice, pour enseigner »que l’homme juste doit être miséricordieux» (XII. 19;. comp i. 6), l’Egypte et impénitent a donc été sévèrement puni, jusqu’à ce qu’elle reconnaît le Dieu qu’elle avait refusé (XII. 27).
La folie de l’idolâtrie.
Égyptienne (et grecque) l’idolâtrie est déclarée (XIII. 1-10) à être beaucoup moins excusable que Babylone star-culte, et il est donc tourné en dérision (XIII. 11-19) dans les termes empruntés à Isa. XLIV. 13-20. L’idolâtrie a été introduite par des géants qui étaient descendus de les anges déchus. Ses buts sont la corruption et la fornication (XIV. 1-13), il a dû son emprise sur l’humanité à l’honneur rendu des images de fils morts (XIV. 14-21;. Comp Livre des Jubilés, xi 4;. Bezold, «Die Schatzhöhle », p. 31), et il conduit à assassiner, l’adultère, le vol et parjure (XIV. 22-31). La connaissance de Dieu seul guide vers la droiture et l’immortalité, tandis que les ennemis (les Romains et les Grecs d’Alexandrie, ainsi que les Egyptiens) qui détiennent Israël dans la sujétion sont appelés insensés image adorateurs (XV. 1-15;. Comp Ps. CXV. récités à la veille de la Pâque). L’Egyptien animaux culte suggère de nouveau à la haggadist l’idée que tout les bêtes est devenu un supplice pour l’Egypte, la caille est devenu aliments nourrissants pour le peuple de Dieu (XVI. 1-4), et bien que les serpents peu les Israélites dans le désert , ils étaient à la fin d’un signe de salut pour eux, les exhortant à se tourner vers Dieu comme le sauveur dont la parole guérit toutes (XVI. 5-12;. comp HR III 8c.). L’incendie qui a chuté à la fois avec de la grêle et la pluie (Ex. ix 24;. Tan, Wayera, éd Buber, p. 22..), Ainsi que dans la mer (Exode XIV 24;… Targ Yer ad « .. Fourmi»..; loc Josèphe, II 16, § 3), comme le feu qui ne serait pas détruire les grenouilles dans le four (xix. 21; Pes 53b), qui se manifeste la puissance merveilleuse de Dieu (XVI. 16 – 19). D’autre part, la manne, qui tombait comme givre et a été aromatisé pour satisfaire tous les désirs et le goût, n’a pas fondu dans la chaleur du désert, mais a disparu sous les premiers rayons du soleil que les gens pourraient offrir leurs louanges au début dans la matinée (comp. Yoma 75a;. Targ Yer à Ex XVI 21;…. Mek, Wayassa ‘, 4 [ed. Weiss, p. 58a]; pour la prière au lever du soleil essénienne voir Josèphe, « BJ » II . 8, § 5; Ber 9b;.. et comp Esséniens).
Plaies sur l’Egypte.
La peste égyptienne de l’obscurité, en contraste frappant avec la lumière dans les maisons des enfants d’Israël (Exode x. 21-23), est déclaré avoir été une punition pour leur emprisonnement, les Israélites, les porteurs de l’avenir de la lumière de la loi, ainsi que pour leur fierté dans leur intellectualité, en plus d’être un gage de leur sort futur (XVII-XVIII 1. 4). La dernière invasion, la mort du premier-né, a été la punition pour l’assassiner destinée des enfants israélites (XVIII. 5). Cette même nuit de regarder s’est avéré être le destin de l’Egypte et l’élection d’Israël, de sorte que d’un côté, retentit des cris de lamentations et de l’autre ont été entendus chansons d’action de grâces (XVIII. 7-17). Le Tout-Puissant « Parole » porté le glaive de la mort à travers l’Egypte, et par cette même Aaron pouvoir, avec sa robe, sa cuirasse, et son diadème orné avec des mystères divins, subjugué l’ange de la mort (XVIII. 20-25). Enfin, la destruction des Egyptiens dans la Mer Rouge est décrit comme un renouvellement du miracle de la création (xix. 1-6), puisque sur la mer a augmenté d’un champ vert (comp. Targ. Yer. Ex. XV. 19). Les Egyptiens avaient été plus brutal dans leur traitement des étrangers que les habitants de Sodome avaient inhospitaliers, ce qui explique la sévérité de leur châtiment (xix. 13-22). Voici la Haggadah rompt brutalement.
Auteur et la date.
Il est évident que ces trois parties, ou au moins les deux premiers (i.-ix., x.-xix.), Ne peut pas avoir émané du même auteur, car ni le style ni les vues peuvent être attribuées à un seul et la même personne. Cela conduit à la supposition que la Sagesse de Salomon originale et le fragment de la Pâque-Haggadah étaient probablement réunis et ensuite traités comme un seul livre. Gratz (« Gesch. » 4e éd., Iii. 382-385, 611-613) conclut, dans les allusions de travail pour l’apothéose de Caligula (38-40 CE), mais la déification des Ptolémées remonte à la coutume égyptienne. Ch.. ii. et iii. se référer à des Juifs convertis, et non pas aux Grecs d’Alexandrie. Le personnage du livre qui concerne la Sagesse créatrice, Word, et l’Esprit indique un stade antérieur au système philoniennes, et l’histoire biblique montre une forme haggadic encore frais et pas encore comprimé dans un système rigide, comme dans Philon (voir Siegfried, « Philon d’Alexandrie von», p. 22-24, Iéna, 1875). L’apôtre Paul (cf. Grafe, «Das Verhältniss der Schriften zur Paulinischen Sapientia Salomonis », Freiburg-im-Breisgau, 1892;. Comp également Saul de Tarse), l’auteur de l’épître aux Hébreux (He i. 3, iv . 12;.. comp Sagesse VII 22, 26), et d’autres ont tirée du livre de la Sagesse. Cela place la date de l’ouvrage, ou tout au moins celle de la première partie, avec certitude, au premier siècle avant JC Une traduction en hébreu de la Sagesse de Salomon est mentionné par Na?manides dans la préface de son commentaire sur le Pentateuque. Une version en hébreu avec un commentaire a été publié par Hartwig Wessely (Berlin, 1780), et une traduction en allemand avec des notes, précieuses pour les références à la littérature rabbinique, a été faite par M. Gutmann (Altona, 1841).
Kaufmann Kohler

Jewish Encyclopedia, publiés entre 1901-1906.

Ce sujet exposé dans l’original en langue anglaise