Saint IGNACE DE LOYOLA – (Fête) le 31 juillet

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Saint IGNACE DE LOYOLA

Fête le 31 juillet

Né à Loyola (Guipuzcoa) en 1491, Ignace vécut d’abord à la cour des Grands, puis se consacra à la vie militaire. Blessé au siège de Pampelune, il se convertit durant sa convalescence, ne brûlant que du désir de suivre les pas du Christ. Retiré à Manrèse, il y vécut une expérience spirituelle dont il a transposé l’essentiel dans le livre des Exercices Spirituels.
Il étudia la théologie à Paris ; c’est là aussi qu’il posa les premières fondations de la Compagnie de Jésus. Ordonné prêtre à Venise en 1537, il se rendit à Rome la même année. Trois ans plus tard, en 1540, il y fonda la Compagnie ; il en fut élu le premier Préposé Général, au début de l’année suivante.
Il contribua de mille manières à la restauration catholique du XVIe siècle et fut à l’origine d’une nouvelle activité missionnaire de l’Église. Il mourut à Rome en 1556 et fut canonisé par Grégoire XV en 1622.

31 juillet
Saint IGNACE DE LOYOLA, prêtre,
FONDATEUR DE LA COMPAGNIE DE JÉSUS

Solennité (Pour le Jesuites)
DEUXIÈME LECTURE
Extraits des Constitutions de la Compagnie de Jésus.

Ceux qui suivent sérieusement Jésus-Christ notre Seigneur veulent et désirent avec ardeur se revêtir de la robe et des livrées de leur Seigneur.

Saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus, travailla infatigablement dans la vigne du Seigneur ; son seul désir fut une plus grande gloire de Dieu et le salut des hommes du monde entier, sous la conduite du Pontife Romain. Il nous a révélé ce qui a inspiré sa vie personnelle dans ce qu’il a magnifiquement écrit de l’esprit qui doit animer les hommes appelés à suivre le Christ dans la Compagnie :
« Il faut qu’ils considèrent attentivement comme un point de très grande importance en la présence de notre Créateur et Seigneur, combien il est utile et avantageux, pour s’avancer dans la vie spirituelle, d’avoir une aversion entière, et non partielle, pour tout ce que le monde aime et embrasse, et d’accepter, et de désirer de toutes ses forces tout ce que Jésus-Christ Notre Seigneur a aimé et embrassé.
Car comme les mondains, qui sont attachés aux choses du monde, aiment et recherchent avec beaucoup d’empressement les honneurs, la réputation et l’éclat d’un grand nom sur la terre, comme le monde le leur enseigne, de même ceux qui s’avancent dans la voie de l’esprit, et suivent sérieusement Jésus-Christ Notre Seigneur, aiment et désirent avec ardeur tout ce qui est contraire aux choses du monde : savoir, de se revêtir de la robe et des livrées de leur Seigneur, pour l’amour et le respect qu’ils lui portent : de sorte que si cela pouvait se faire sans aucune offense de la divine Majesté et sans péché du prochain, ils voudraient souffrir des affronts, des faux témoignages et des injures, être regardés et traités comme des insensés, sans toutefois en avoir donné sujet : tant ils ont le désir de se rendre semblables à notre Créateur et Seigneur Jésus-Christ, de l’imiter en quelque manière, de prendre ses insignes et d’être revêtus de ses livrées, puisque lui-même les a portées pour notre plus grand avancement spirituel, et nous a donné l’exemple, afin qu’en toutes choses, autant qu’il sera possible, avec le secours de la grâce divine, nous tâchions de l’imiter et de le suivre, lui, la voie véritable qui conduit les hommes à la vie. »

( Examen Général , chap. 4, n. 44 ; tr. fr. Uclès 1892, p.31).

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