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SAINT MATHIAS, APOTRE – 14 MAI

13 mai, 2014

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/047.htm

LA LÉGENDE DORÉE

SAINT MATHIAS, APOTRE – 14 MAI

Mathias est un nom hébreu qui signifie donné par Dieu, ou donation du Seigneur, ou humble, petit, car il fut donné par le Seigneur quand il le choisit, et le sépara du monde et en fit un des soixante-douze disciples. Il fut donation du Seigneur quand; ayant été choisi par le sort, il mérita d’être du nombre des apôtres. Il fut petit, car toujours il garda une véritable humilité. Il y a trois sortes d’humilité, dit saint Ambroise : la première d’affliction quand quelqu’un est humilié ; la seconde de considération qui vient de la considération de (315) soi; la troisième de dévotion qui procède de la connaissance du créateur. Saint Mathias eut la première en souffrant le martyre, la seconde en se méprisant lui-même, la troisième en admirant la majesté de Dieu. Mathias vient encore de manu, qui veut dire bon, et thésis, qui signifie placement. De là Mathias, le bon à la place du méchant, savoir de Judas. Sa vie, qu’on lit dans les Eglises, est attribuée à Bède.
Mathias remplaça Judas dans l’apostolat. Mais voyons d’abord en peu de mots la naissance et l’origine de ce Judas le traître. On lit donc dans une histoire (toutefois elle est apocryphe), qu’il y eut à Jérusalem un homme du nom de Ruben, appelé autrement Simon, de la tribu de Dam, ou d’après saint Jérôme, de la tribu d’Issachar, qui eut pour femme. Cyborée. Or; une nuit qu’ils s’étaient mutuellement rendus le devoir, Cyborée s’endormit. et eut un songe dont elle fut effrayée et qu’elle raconta comme il suit à son mari avec sanglots et soupirs : « Il me semblait enfanter un fils souillé de vices qui devait être la cause de la ruine de toute notre nation. » Ruben lui dit : « Tu racontes là une chose affreuse; qu’on ne devrait jamais réciter : et tu as, je pense, été le jouet d’un esprit pithon. » Elle lui répondit : « Si. je m’aperçois que j’ai conçu; et si je mets au monde un fils, il n’y aura certainement pas là d’esprit pithon; dès lors la. révélation devient évidente. ». Or, son temps expiré, elle enfanta un fils ; ses parents furent dans une grande angoisse et réfléchirent sur ce qu’ils feraient de cet enfant; comme ils avaient horreur de le tuer, et qu’ils ne voulaient pas élever le destructeur de leur race, ils le placèrent dans. un panier de jonc qu’ils exposèrent sur la mer, dont les flots le jetèrent sur une île, (316) appelée Scarioth. Judas a donc pris de cette île son nom d’Iscarioth. Or, la reine de ce pays n’avait point , d’enfant. Etant allée se promener sur le bord de la mer, et voyant cette corbeille ballottée par les flots, elle l’ouvrit. En trouvant cet enfant qui était de forme élégante, elle dit avec un soupir : « Oh! que n’ai-je la consolation d’avoir un si grand enfant pour ne pas laisser mon royaume sans successeur! » Elle fit donc nourrir l’enfant en cachette, simula une grossesse; enfin elle déclara mensongèrement avoir mis au monde un fils, et cette grande nouvelle fut répandue par tout le royaume. Le prince fut dans l’ivresse d’avoir un fils et le peuple en conçut une grande joie. L’enfant fut élevé avec une magnificence royale. Mais peu de temps après la reine conçut du roi et elle enfanta un fils à son terme. Les enfants avaient déjà grandi un peu, fort souvent ils jouaient ensemble, et Judas tourmentait l’enfant du roi par de fréquentes taquineries et par des injures, au point de le faire souvent pleurer. Or, la reine, qui le souffrait avec chagrin, et qui savait que Judas ne lui était de rien, le frappait souvent. Mais cela ne corrigea pas Judas de molester l’enfant. Enfin le fait est divulgué et Judas déclaré n’être pas le vrai fils de la reine, mais un enfant trouvé. Après cette découverte, Judas tout honteux tua, sans qu’on le vit, son frère putatif, le fils du roi. Craignant d’être condamné à perdre la tête pour ce crime, il s’enfuit à Jérusalem avec ceux qui étaient soumis au tribut, et se mit au service de la cour de Pilate pour lors gouverneur, et comme qui se ressemble se rassemble, Pilate trouva que Judas lui (317) convenait et conçut pour lui une grande affection. Judas est donc mis à la tête de la cour de Pilate, et tout se fait d’après ses ordres. Un jour que Pilate regardait de son palais dans un verger enclos, il fut pris d’une telle envie d’avoir des pommes qui s’y trouvaient qu’il faillit presque tomber faible. Or, ce jardin appartenait à Ruben, le père de Judas; mais Judas ne connaissait pas son père, ni Ruben ne connaissait son fils, parce que, d’abord, Ruben pensait que son fils avait péri dans la mer; et ensuite que Judas ignorait complètement qui était son père et quelle était sa patrie. Pilate fit donc mander Judas et lui dit : « J’ai un si grand désir de ces fruits que si j’en suis privé j’en mourrai. » Alors Judas s’empressa de sauter dans l’enclos et cueillit des pommes au plus vite. Sur ces entrefaites, arrive Ruben qui trouve Judas cueillant ses pommes. Alors voilà une vive dispute qui s’engage : ils se disent des injures ; après les injures, viennent les coups; et ils se font beaucoup de mal ; enfin Judas frappe Ruben avec une pierre à la jointure du cou, et le tue ; il prend ses pommes et vient racontera Pilate l’accident qui lui est arrivé. C’était au déclin du jour, et la nuit approchait, quand on trouva Ruben mort. On croit qu’il est la victime d’une mort subite. Pilate concéda alors à Judas tous les biens de Ruben ; de plus, il lui, donna pour femme l’épouse de ce même Ruben. Or, un jour que Ciborée poussait de profonds soupirs et que Judas son mari lui demandait avec intérêt ce qui l’agitait, elle répondit : « hélas! je suis la plus misérable des femmes; j’ai noyé mon petit enfant dans la mer et j’ai trouvé mon mari mort avant le temps; (318) mais de plus, voici que Pilate a ajouté malheureusement une douleur à ma douleur, en me faisant marier au milieu de la pins grande tristesse, et en m’unissant à toi contre ma volonté. » Quand elle lui eut raconté tout ce qui avait trait au petit enfant, et que Judas lui eut rapporté tous ses malheurs, il fut reconnu que Judas. avait. épousé sa mère et qu’il avait tué son père. Touché de repentir, il alla, par le conseil de Ciborée, trouver N. S. J.-C. et lui demanda pardon de ses péchés. Jusqu’ici c’est le récit de l’histoire apocryphe qui est laissée à l’appréciation du lecteur, quoiqu’elle soit plutôt à rejeter qu’à admettre. Or, le Seigneur le fit son disciple ; de disciple il l’élut apôtre, et il l’eut en telle confiance et amitié qu’il fit son procureur de celui que peu de temps après il supporta comme traditeur : en effet il portait la bourse et il volait ce qu’on donnait à J.-C. Il fut marri, au temps de la passion du Seigneur, que le parfum, qui valait trois cents deniers, n’eût pas été vendu, pour les pouvoir encore ravir; alors il alla vendre son maître trente deniers, dont un valait dix des deniers courants, et il se compensa ainsi de la perte des trois cents deniers du parfum ; ou bien, d’après le. rapport de quelques personnes, il volait la dixième partie de tout ce qu’on donnait pour J.-C. et. pour la dixième partie qu’il avait perdue du parfum, c’est-à-dire, pour trente deniers, il vendit le Seigneur. Il est vrai que touché de repentir il les rapporta et qu’il alla se pendre avec un lacet, et s’étant pendu il a crevé par le milieu du ventre et toutes ses entrailles se sont répandues; et il ne rejeta rien par la bouche car il n’était pas (319) convenable qu’elle fût souillée d’une façon si ignominieuse après avoir été touchée par la glorieuse bouche de J.-C. Il était encore convenable que les entrailles qui avaient conçu la trahison fussent déchirées et répandues, et que la gorge par où la parole de trahison avait passé fût étranglée avec un lacet. Il mourut en l’air, afin qu’ayant offensé les anges dans le ciel et les hommes sur la terre, il fût placé ailleurs que dans l’habitation des anges et des hommes, et qu’il fût associé avec les démons dans l’air *.
Comme, entre l’Ascension et la Pentecôte, les apôtres étaient réunis dans 1e cénacle, Pierre voyant que le nombre des douze apôtres était diminué, nombre que le Seigneur avait choisi lui-même pour annoncer la Trinité dans lés quatre parties du monde, il se leva au milieu des- frères et dit : « Mes Frères, il faut que nous mettions quelqu’un à la place de Judas, pour qu’il témoigne avec nous de la résurrection de J.-C. qui nous a dit : « Vous me serez des témoins à Jérusalem, en toute la Judée, en Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre; et parce qu’un témoin ne peut rendre témoignage que de ce qu’il a vu, il nous faut choisir un de ces hommes qui ont toujours été avec nous, qui ont vu les miracles du Seigneur, et qui ont ouï sa doctrine. » Et ils présentèrent deux des soixante-douze disciples, Joseph, qui, pour sa sainteté, fut surnommé le Juste; frère de Jacques-Alphée, et Mathias,
* Papias, évêque d’Hyerapolis, disciple de saint Jean, affirme que Judas survécut à sa pendaison; mais que, devenu affreusement hydropique, il fut écrasé par un char ; Théophylacte et Euthyme l’assurent aussi.
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dont on ne fait pas l’éloge; il suffit, en effet, pour le louer, de dire qu’il a été choisi comme apôtre. Et s’étant mis en prières, ils dirent : « Seigneur, vous qui connaissez les coeurs de tous les hommes, montrez lequel de ces deux vous avez choisi pour remplir ce ministère et pour entrer dans l’apostolat que Judas a perdu. » Il les tirèrent au sort et 1e sort tombant sur Mathias, celui-ci fut associé aux onze apôtres. Il faut faire attention, dit saint Jérôme, que l’on ne peut pas se servir de cet exemple pour tirer au sort, car les privilèges dont jouissent quelques personnes ne font pas la loi commune. En outre, dit Bède, jusqu’à la venue de la vérité, il fut permis de se servir des figures, car la véritable hostie fut immolée à la passion, mais elle fut consommée à la Pentecôte, et dans l’élection de saint Mathias, on eut recours au sort pour ne pas déroger à la loi qui ordonnait de chercher par le sort quel serait le grand prêtre. Mais après là Pentecôte;, la vérité ayant été proclamée, les sept diacres furent ordonnés; non par la voie du sort, mais par l’élection des disciples, par la prière des apôtres et par l’imposition des mains. Quel fut le sort qu’on employa? il y a là-dessus deux sentiments parmi les saints Pères. Saint Jérôme. et Bède veulent que ce sort fut de ceux dont il gavait un très fréquent usage sous l’ancienne loi. Mais saint Denys, qui fut le disciple de saint Paul, pense que c’est, chose irréligieuse de penser ainsi ; et il affirme que ce sort ne fut rien autre chose qu’une splendeur et un rayon de la divine lumière qui descendit sur saint Mathias, comme un signé visible indiquant qu’il fallait le prendre pour (321) apôtre. Voici ses paroles dans le livre de la Hiérarchie ecclésiastique : Par rapport au sort divin qui échut du ciel à Mathias, quelques-uns ont avancé, à mon avis, des propositions qui ne sont pas conformes à l’esprit de la religion : Voici mon opinion : « Je crois donc que les Saintes Lettrés ont nommé sort en cet endroit quelque céleste indice par lequel fut manifesté au collège apostolique celui. qu’avait adopté l’élection divine. » Saint Mathias apôtre eut en partage la Judée, où il se livra avec ardeur à la prédication, et où, après. avoir ait beaucoup de miracles, il reposa en paix. On lit dans quelques manuscrits qu’il endura le supplice de la croix, et que c’est après avoir été couronné par ce genre de martyre, qu’il monta au ciel. Son corps a été, dit-on, enseveli à Rome en l’Eglise de Sainte-Marie-Majeure dans une pierre de porphyre; et dans le même lieu, on montre sa tête au peuple. Voici ce qu’on lit dans une légende * conservée à Trèves . Mathias de la tribu de Juda naquit à Bethléem d’une famille illustre. Dans les écoles il apprit en, peu de temps la science de la loi et des prophètes; et comme il avait en horreur la volupté, il triompha, par la maturité de ses mœurs, des séductions de la jeunesse. Il formait son coeur à la vertu, pour devenir apte à concevoir, enclin à la miséricorde; simple dans la prospérité, constant et intrépide dans l’adversité. Il s’attachait à pratiquer ce qu’il avait lui-même commandé, et à
* Cette légende n’est autre que la traduction faite au XIIe siècle des Actes de saint Mathias extraits d’un ouvrage écrit en hébreu et intitulé : Livre des condamnés. Elle est attribuée à saint Euchaire, de Trèves, par le P. Henschénius des Bollandistes.
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prouver par ses oeuvres la doctrine qu’il annonçait. Alors qu’il prêchait en Judée, il rendait la vine aux aveugles, guérissait les lépreux, chassait les démons, restituait aux boiteux le marcher, aux sourds l’ouïe, et la vie aux morts. Ayant été accusé devant le pontife, il se contenta de répondre : « Vous me reprochez des crimes : je n’ai que peu de mots à dire, ce n’est pas un crime d’être chrétien, c’est un titre de gloire. » Le pontife lui dit : « Si on t’accordait un délai, voudrais-tu te repentir ? » Tant s’en faut, répondit-il, que je m’écarte par l’apostasie de la vérité que j’ai une fois trouvée. » Mathias était donc très instruit dans la loi, pur de cour, prudent d’esprit, subtil à résoudre les questions d’Ecriture sainte, prudent dans ses conseils, et habile à parler. Quand il prêchait la parole de Dieu en Judée, il opérait un grand nombre de conversions par ses miracles et ses prodiges. Delà naquit l’envie des juifs qui le traduisirent devant: le Conseil. Alors deux faux témoins qui l’avaient accusé jetèrent sur lui les premières pierres, et le suint demanda qu’on ensevelît ces pierres avec lui pour servir de témoignage contre eux. Pendant qu’on le lapidait, il fut frappé de la hache, selon la coutume des Romains, et après avoir levé les mains au ciel, il rendit l’esprit à Dieu. Cette légende ajoute que son corps fut transféré de Judée à Rome et de Rome à Trèves.
On dit dans une autre légende que quand Mathias vint en Macédoine prêcher la foi de J.-C., on lui donna une potion empoisonnée qui faisait perdre la vue; il la but au nom de J.-C., et il n’en ressentit aucun mal ; et comme on avait aveuglé plus de 250 personnes (323) avec cette potion, il leur rendit la vue à toutes en leur imposant les mains. Le diable cependant leur apparut sous les traits d’un enfant et conseilla de tuer Mathias qui détruisait leur culte : quoique le saint fût resté au milieu d’eux, ils ne le trouvèrent pas même après trois jours de recherche. Mais le troisième jour, il se manifesta à eux et leur dit : « Je suis celui qui a eu les mains liées derrière le dos, auquel on a mis une corde au cou, que l’on à cruellement traité, et qui fut mis eu prison. » Alors furent vus des diables qui grinçaient des dents contre lui, sans le pouvoir approcher. Mais le Seigneur vint le trouver avec une grande lumière, le leva de terre, le débarrassa de ses liens, et lui ouvrit la porte du cachot en le fortifiant par de douces paroles. Il ne fut pas plutôt sorti, qu’il prêcha la parole de Dieu. Comme plusieurs restaient endurcis, il leur dit : « Je vous préviens que vous descendrez vivants en enfer. » Et à l’instant la terre s’entr’ouvrit et les engloutit tous ; les autres se convertirent au Seigneur.

JEAN -BAPTISTE -MARIE VIANNEY – SUR LA MISÉRICORDE DE DIEU ENVERS LE PÉCHEUR.

13 mai, 2014

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Textes/index.html

TABLE DES MATIÈRES DES SERMONS DU CURÉ D’ARS SAINT SERVITEUR DE DIEU, JEAN -BAPTISTE -MARIE VIANNEY

3ÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE

(DEUXIEME SERMON)

SUR LA MISÉRICORDE DE DIEU ENVERS LE PÉCHEUR.

Erant autem appropinquantes ei publicani et peccatores, ut audirent illum.
Les publicains et les pécheurs se tenaient auprès de Jésus-Christ pour l’écouter.
(S. Luc., XV, 1.)I

Qui pourrait comprendre la grandeur de la miséricorde du Seigneur envers ces pécheurs ? Sa grâce va les chercher au milieu de leurs désordres, les amène à ses pieds. Il se rend leur protecteur contre les Scribes et les Pharisiens qui ne peuvent les souffrir, et il justifie sa conduite à leur égard par la parabole d’un bon pasteur qui, de cent brebis, en ayant perdu une, abandonne tout son troupeau pour aller chercher celle qui s’égare, et, l’ayant trouvée, la charge sur ses épaules, la ramène au bercail, où il n’est pas plus tôt arrivé, qu’il invite ses amis à venir partager avec lui sa joie d’avoir retrouvé la brebis qu’il croyait perdue. Il joint à cette parabole celle d’une femme qui, de dix drachmes en ayant égaré une, allume sa lampe pour la chercher dans le lieu le plus obscur de sa maison, et qui, l’ayant enfin recouvrée, témoigne la même joie que le bon pasteur d’avoir retrouvé sa brebis égarée. Le Sauveur du monde, se faisant à lui-même l’application de ces vives images de sa miséricorde pour les pécheurs, dit que tout le ciel se réjouira de la sorte pour un pécheur qui se convertira et fera pénitence. Si notre conversion cause tant de joie à toute la cour céleste, hâtons-nous de nous convertir. Quelque coupable que nous soyons, quelque déréglée que soit notre vie, allons sincèrement à Dieu, et nous sommes sûrs de notre pardon. Pour vous y engager, je vous montrerai combien est grande la miséricorde de Dieu envers les pécheurs, et ensuite ce que le pécheur doit faire pour y correspondre.
I. – Tout est engageant et consolant dans la conduite que la miséricorde de Dieu tient à l’égard des pécheurs : elle les attend, elle les invite et les reçoit à la pénitence. « Dieu, nous dit le prophète Isaïe, attend le pécheur, et cela, par un pur effet de sa bonté, car le pécheur, aussitôt qu’il est tombé en faute, mérite d’être puni. » Rien n’est plus dû au péché que le châtiment. Dès que ce misérable pécheur s’est révolté contre son Dieu, toutes les créatures demandent vengeance de sa révolte. Seigneur, lui disent-elles, comme les serviteurs du père de famille, permettez que nous allions arracher du champ de votre Église cette ivraie qui gâte et déshonore le bon grain. Voulez-vous, lui dit la mer, que je l’engloutisse dans mes abîmes ? La terre : que je m’entr’ouvre pour le faire descendre tout vivant dans les enfers ? L’air : que je le suffoque ? Le feu : que je le brûle ? L’eau : que je le noie ? Mais que répond le Père des miséricordes ? Non, non, dit-il, cette ivraie peut devenir un bon grain ; ce pécheur peut se convertir. Que ce pécheur s’égare, il ne dit mot. Qu’il s’éloigne de lui, qu’il coure à sa perte, il le soutire. « O Seigneur ! ô Dieu des miséricordes ! encore pécheur je m’éloignais tous les jours de plus en plus, dit saint Augustin ; tous mes pas et toutes mes démarches étaient autant de chutes dans de nouveaux précipices, mes passions s’allumaient toujours davantage ; cependant vous y aviez patience. O patience infinie de mon Dieu ! il y a tant d’années que je vous offense, et vous ne m’avez pas encore puni ! D’où vient donc cela ? Ah ! je le connais maintenant ; c’est que vous vouliez que je me convertisse et que je retournasse à vous par la pénitence. »
Veut-il, ce Dieu de miséricorde, punir les hommes au temps du déluge à cause des crimes horribles dont ils s’étaient rendus coupables ? il ne le fait qu’à regret, dit l’Écriture. Ce repentir que Dieu témoigne, dit saint Ambroise, nous montre l’énormité des crimes dont les hommes avaient souillé la terre. Cependant, il se contente de dire : « Je les détruirai (GEN. VI, 7.). » Pourquoi parler comme d’une chose à venir ? Est-ce que sa sagesse manquait de moyens ? Non, sans doute ; mais il parle de cette punition comme chose à venir, afin de donner aux coupables le temps de désarmer sa colère. Il les avertit du malheur dont il les menace cent vingt ans avant qu’il arrive, afin de leur donner le temps de le détourner par la pénitence. II leur envoie Noé pour leur prêcher cette pénitence ; pour les assurer que s’ils changent de vie, lui-même changera de résolution. Le saint patriarche demeure cent ans à bâtir cette arche ; afin que les hommes, voyant ce nouveau bâtiment, lui en demandent la raison et rentrent en eux-mêmes. Combien de délais ! combien de remises ! Dieu attend leur pénitence. Enfin ils lassent sa patience. C’est ainsi que Dieu attend encore aujourd’hui à la pénitence ce misérable pécheur, qui sans cesse en voit mourir devant ses yeux un nombre infini des morts les plus effrayantes. Les uns sont précipités dans les eaux, les autres écrasés par la foudre du ciel ; d’autres, enlevés à la fleur de leur âge ; d’autres, arrachés du sein des plaisirs et d’une fortune florissante. Ce Dieu de bonté et de tendresse, qui désire, la conversion du pécheur avec empressement, permet, que ces bruits se répandent dans différentes parties du monde, comme une trompette qui annonce à tous les pécheurs de se tenir prêts, que leur tour sera bientôt venu, et que s’ils ne profitent pas de ces exemples pour rentrer en eux-mêmes, hélas ! peut-être, hélas ! vont-ils dans peu servir d’exemple aux autres. Mais ces misérables pécheurs sont semblables à ces hommes dont parle l’Écriture, qui n’étaient nullement émus des menaces que Dieu leur faisait par la bouche du saint patriarche Noé (LUC. XVII, 27. ; I PET. III, 20.).
« Ah ! pécheur, s’écrie un saint Père, pourquoi ne te rends-tu pas à la voix de ton Dieu qui t’appelle ? Il te tend la main pour t’arracher de cet abîme où tes péchés t’ont précipité ; reviens, il te promet ton pardon. » O qu’il est triste, M.F., de ne pas connaître son état déplorable ! Rendons-nous donc à la voix de celui qui ne nous appelle que pour nous guérir de ces maux dont notre pauvre âme est défigurée.
Nous disons que Dieu invite lui-même le pécheur à la pénitence. « O Jérusalem, tu as été une infidèle, tu t’es prostituée à l’amour impur des créatures ; néanmoins, reviens à moi et je te recevrai (JER. III, 1.). » Ainsi parlait le Seigneur, par la bouche du prophète Jérémie, à une pécheresse de l’Ancien Testament. Écoutons ce que nous dit encore ce divin Sauveur : « Pécheurs, vous vous êtes lassés dans la voix de l’iniquité, cependant, venez à moi et je vous soulagerai. Venez goûter et éprouver combien le Seigneur est doux, combien son joug est léger, combien ses commandements sont aimables (SAP. V, 7 ; MATTH. XI, 28-30.). » O le bon Pasteur de nos âmes ! non content de rappeler ses brebis égarées, il va les chercher. Voyez-le, accablé de lassitude auprès du puits de Jacob, poursuivant une de ses brebis, dans la personne de la Samaritaine (JOAN. IV.). Voyez-le dans la maison de Simon le lépreux, la poursuivant dans la personne de Madeleine car si elle vint trouver le Sauveur dans la maison de ce pharisien, ce ne fut que par un attrait de la grâce qui toucha son cœur et conduisit ses pas (LUC. VII.). Voyez-le dans Jéricho, faisant d’un Zachée, d’un pécheur public, un parfait pénitent (Ibid. XIX.). Voyez encore ses entrailles émues sur tous les pécheurs en général. « Je veux la miséricorde et non le sacrifice, dit-il ; je suis venu appeler le pécheur et non le juste (MATTH. IX, 13.). » « O combien de fois, s’écrie-t-il, ô ingrate Jérusalem, n’ai-je pas voulu rassembler tes petits sous les ailes de ma miséricorde, comme une poule rassemble ses petits poussins sous les siennes, et tu n’as pas voulu (Ibid. XXIII, 37.). » N’est-ce pas encore cette même grâce, qui, tous les jours, presse et sollicite le pécheur de se convertir ?
3° Je dis que si le pécheur est assez heureux pour retourner à Dieu, il le recevra à la pénitence et lui pardonnera sans délai. Oui, M.F., si ce pécheur quitte ses crimes d’iniquités et revient sincèrement à Dieu, Dieu est tout prêt à lui pardonner. Voyons-le dans le plus consolant de tous les exemples que l’Évangile nous propose, qui est celui de l’enfant prodigue. Il avait dissipé tout son bien en vivant comme un libertin et un débauché. Sa mauvaise vie le réduisit à une si grande misère qu’il était content de se nourrir des restes des pourceaux ; cependant personne ne lui en donnait. Enfin, vivement touché de sa misère, il tourne les yeux sur son malheureux état : il prend la résolution de retourner dans la maison de son père, où le dernier des esclaves était infiniment mieux que lui. Le voilà qui part. Il est encore fort éloigné lorsque son père l’aperçoit. Le voyant, il en est touché de compassion, il oublie son grand âge, court au-devant de lui, se jette à son cou et l’embrasse. « Ah ! mon père, que faites-vous ? J’ai péché contre le ciel et devant vous, je ne mérite plus d’être appelé votre fils, mettez-moi seulement au nombre de vos esclaves. – Non, non, mon fils, lui dit ce bon père, j’oublie tout le passé. Qu’on apporte sa première robe pour l’en revêtir, qu’on lui mette un anneau au doigt et des souliers à ses pieds ; qu’on tue le veau, qu’on se réjouisse ; mon fils était mort, il est ressuscité ; il était perdu, il est retrouvé (LUC. XV.). » Voilà la figure et voici la réalité. Dès que le pécheur prend la résolution de retourner à Dieu et de se convertir, à sa première démarche, la miséricorde est touchée de compassion ; elle court au-devant de lui, en le prévenant par sa grâce, elle le baise, en le favorisant de ses consolations spirituelles, elle le rétablit dans son premier état, en lui pardonnant tous ses dérèglements passés.
« Mais, dira ce pécheur converti, Seigneur, j’ai dissipé tout le bien que vous m’aviez donné, je ne m’en suis servi que pour vous offenser. – N’importe, dira ce bon Père, je veux oublier tout le passé. Qu’on rende à ce pécheur converti sa première robe en le revêtant de Jésus-Christ, de sa grâce, de ses vertus, de ses mérites. » Voilà, M.F., la manière dont la justice de Dieu traite le pécheur. Avec quelle confiance et avec quel empressement ne devons-nous pas retourner à Dieu, lorsque nous avons eu le malheur de l’abandonner en suivant les désirs corrompus de notre cœur. Pouvons-nous craindre d’en être rebuté, après tant de marques de tendresse et d’amour pour les plus grands pécheurs ?
Non, M.F., ne différons plus de retourner à Dieu ; les temps présent et à venir doivent nous faire trembler.
D’abord, le temps présent : si malheureusement nous sommes en état de péché mortel, nous sommes dans un danger imminent d’y mourir. L’Esprit-Saint nous dit : « Celui qui s’expose au danger y périra (ECLLE., III, 27.). » Ainsi, en vivant dans la haine de Dieu, nous avions bien lieu de craindre que la mort ne nous y surprenne. Puisque Dieu vous offre aujourd’hui sa grâce, pourquoi n’en profitez-vous pas ? Dire que rien ne presse, que vous avez le temps, n’est-ce pas, M.F., raisonner comme des insensés ? Voyez, de quoi êtes-vous capables quand vous êtes malades ? Hélas ! de rien du tout ; vous ne pouvez pas seulement faire comme il faut un acte de contrition, parce que vous êtes tellement absorbés par vos souffrances, que vous ne pensez nullement à votre salut.
Eh bien, M.F., ne sommes-nous pas trop malheureux d’attendre à la mort pour nous convertir ? Faites du moins pour votre pauvre âme ce que vous faites pour votre corps qui n’est cependant qu’un monceau de pourriture et qui, dans quelques moments, sera la pâture des plus vils animaux. Lorsque vous êtes dangereusement blessés, attendez-vous six mois ou un an pour y appliquer les remèdes que vous croyez être nécessaires pour vous guérir ? Lorsque vous êtes attaqués par une bête féroce, attendez-vous d’être à moitié dévorés pour crier au secours ? N’implorez-vous pas, de suite, le secours de vos voisins ? Pourquoi, M.F., n’agissez-vous pas de même lorsque vous voyez votre pauvre âme souillée et défigurée par le péché, réduite sous la tyrannie des démons ? Pourquoi n’employez-vous pas aussitôt l’assistance du ciel et n’avez-vous pas recours à la pénitence ?
Oui, M.F., quelque grands pécheurs que vous soyez, vous ne voudriez pas mourir dans le péché. Eh bien ! puisque vous désirez quitter un jour le péché, pourquoi ne le quitteriez-vous pas aujourd’hui, puisque Dieu vous donne le temps et les grâces pour cela ? Croyez-vous que, dans la suite, Dieu sera plus disposé à vous pardonner, et que vos mauvaises habitudes seront moins difficiles à rompre ? Non, non, M.F., plus vous différerez votre retour à Dieu, plus votre conversion sera malaisée. Le temps, qui affaiblit tout, ne fait que fortifier nos mauvais penchants.
Peut-être que vous vous rassurez sur le temps à venir. Hélas ! M.F., ne vous y trompez pas : les jugements de Dieu sont si redoutables que vous ne pouvez pas différer votre conversion d’une seule minute, sans vous exposer à être perdus pour jamais. L’Esprit-Saint nous dit, par la bouche du Sage, « que le Seigneur surprendra le pécheur dans sa colère (ECCLI. V, 9.). » Jésus-Christ nous dit lui-même « qu’il viendra comme un voleur de nuit, qui arrive dans le moment où l’on n’y pense pas (MATTH. XXIV, 50.). » I1 nous répète aussi ces paroles : « Veillez et priez continuellement, de crainte que quand je viendrai, je ne vous trouve endormis (MARC. XIII, 36.). » Jésus-Christ veut nous montrer par ces paroles que nous devons constamment veiller à ce que notre âme ne soit point trouvée en état de péché, quand la mort nous frappera. Faisons, M.F., comme les vierges sages, qui firent leurs provisions d’huile pour attendre l’arrivée de l’époux, afin d’être prêtes à partir lorsqu’il les appellerait. De même, faisons provision de bonnes œuvres, avant que Dieu nous appelle devant son tribunal. N’imitons pas ces vierges folles, qui attendirent l’arrivée de l’époux pour aller chercher de l’huile ; lorsqu’elles furent arrivées, la porte était fermée ; elles eurent beau prier l’époux de leur ouvrir ; il leur répondit qu’il ne les connaissait pas (MATTH. XXV.). Figure triste, mais bien sensible, M.F., du pécheur qui renvoie son retour à Dieu de jour en jour. Arrivé à la mort, il voudrait encore profiter de ce moment, mais il est trop tard, il n’y a plus de remède.
Oui, M.F., la seule incertitude du moment où Dieu nous citera à paraître devant lui, nous devrait faire trembler et nous engager à ne pas perdre un seul instant pour assurer notre salut. D’ailleurs, M.F., savons-nous le nombre de péchés que Dieu veut souffrir de nous, la mesure des grâces qu’il veut nous accorder, et enfin, jusqu’où doit aller sa patience ? Ne devons-nous pas craindre que le premier péché que nous commettrons ne mette le sceau à notre réprobation ! Puisque nous voulons nous sauver, pourquoi différer plus longtemps ? Combien d’anges et de millions d’hommes, qui n’ont commis qu’un seul péché mortel ! Cependant, ce seul péché sera cause qu’ils souffriront pendant toute l’éternité. Non, M.F., les voleurs ne sont pas punis également ; les uns vieillissent dans le brigandage ; d’autres, au premier crime, sont surpris et punis. Ne devons-nous pas craindre que la même chose ne nous arrive ? Il est vrai que vous vous rassurez sur ce que Dieu ne vous punit pas, quoique vous l’offensiez continuellement. Mais aussi, peut-être que c’est au premier péché que vous commettrez, qu’il vous attend pour vous frapper et vous précipiter dans les abîmes. Voyez un aveugle qui marche vers un précipice, le dernier pas qu’il fait n’est pas plus grand que le premier ; cependant, c’est ce pas qui le jette dans le précipice. Non, M.F., pour tomber en enfer, il n’est pas nécessaire de commettre de grands crimes, il suffit de continuer à vivre dans l’éloignement des sacrements pour être perdu à jamais. Allons, M.F., ne lassons plus la patience de Dieu, hâtons-nous de correspondre à sa bonté, qui ne veut que notre bonheur. Mais voyons, d’une manière encore plus particulière, ce que nous devons faire pour correspondre aux desseins que la miséricorde de Dieu a sur nous.
II. – Nous disons que si la miséricorde de Dieu attend le pécheur à la pénitence, il ne faut pas lasser sa patience ; elle nous appelle, elle nous invite, nous devons aller au-devant d’elle ; elle nous reçoit et nous pardonne, nous devons lui demeurer fidèles. Ce sont là des devoirs de reconnaissance qu’elle demande de nous. Oui, Dieu attend et souffre le pécheur. Mais, hélas ! combien de pécheurs qui, au lieu de profiter de sa patience, pour rentrer en eux-mêmes, ajoutent péché sur péché ? Il y a dix, vingt ans, que Dieu attend ce misérable pécheur à la pénitence ; mais qu’il tremble, il n’y a plus qu’un petit filet par lequel la miséricorde suspend l’exécution de ses vengeances. Ah ! misérable pécheur, mépriserez-vous toujours les richesses de sa patience, de sa bonté et de sa longue tolérance ? Est-ce parce que Dieu vous attend à la pénitence, que vous ne la ferez jamais ? N’est-ce pas, au contraire, dit le saint Apôtre, cette bonté divine qui doit vous engager à ne plus différer ? « Cependant, dit-il, par la dureté et l’impénitence de votre cœur, vous vous amassez des trésors de colère pour le jour de la manifestation du Seigneur (ROM. II, 45.). » En effet, quelle dureté pareille à celle d’un homme qui n’est point amolli par la douceur et la tendresse d’un Dieu qui, depuis tant d’années, l’attend à la pénitence ? C’est donc le pécheur seul qui est cause de sa perte. Oui, Dieu a fait tout ce qu’il devait faire pour son salut, il lui a fait la grâce de le connaître, il lui a appris à discerner le bien d’avec le mal, il lui a manifesté les richesses de son cœur pour l’attirer à lui, il l’a même menacé des rigueurs de son jugement pour l’engager à se convertir ; si donc le pécheur meurt dans l’impénitence, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Profitons, M.F., de la miséricorde que Dieu met à nous attendre à la pénitence. Ah ! ne lassons plus sa patience par des délais continuels de conversion.
2° Nous disons que quand la miséricorde de Dieu nous appelle, il faut que nous allions au-devant d’elle. « Dieu, dit saint Ambroise, s’engage à nous pardonner ; mais il faut que notre volonté s’unisse à celle de Dieu ; il veut nous sauver, il faut que nous le voulions aussi, parce que l’une de ces volontés n’a son effet que conjointement unie à l’autre : celle de Dieu commence l’ouvrage, le conduit et le consomme ; et celle de l’homme doit concourir à l’accomplissement de ses desseins. Nous devons être dans la même disposition que saint Paul au commencement de sa conversion, ainsi qu’il nous l’apprend dans son épître aux Galates. « Vous avez ouï parler de ma conduite et de mes actions toutes criminelles. Avant que Dieu m’eût fait la grâce de me convertir, je persécutais l’Église de Dieu d’une manière si cruelle que j’en ai horreur toutes les fois que j’y pense ; qui eût cru que la miséricorde divine eût choisi ce moment pour m’appeler à elle (GAL. I, 13.)? Ce fut pour lors que je me vis tout environné d’une lumière éclatante, et que j’entendis une voix qui me dit : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Je suis ton Sauveur et ton Dieu, contre qui tu tournes ta rage et tes persécutions (ACT. XXII, 6-7.). » Oui, M.F., nous pouvons dire que ce qui arriva une fois, d’une manière si éclatante à saint Paul, arrive encore tous les jours en faveur du pécheur. Sa grâce le cherche et le poursuit, même lorsque ce misérable l’offense. S’il veut avouer la vérité, il sera forcé de convenir que toutes les fois qu’il est prêt à faire le mal, la voix de Dieu se fait entendre au fond de son cœur, pour s’opposer à ses desseins criminels. Que doit faire ce pécheur ? Il doit obéir à la voix du ciel, et dire comme le saint homme Job : « Seigneur, vous avez comptez mes pas dans mes égarements ; mais voici que je reviens à vous, daignez me faire miséricorde (JOB. XIV, 16.). »
3° Nous disons que si Dieu reçoit le pécheur et lui pardonne, ce pécheur doit lui demeurer fidèle. Plus de rechutes dans ses désordres : il doit renoncer entièrement aux péchés qui lui ont été pardonnés ; n’être plus à charge à la miséricorde divine, qui condamne autant les conversions inconstantes qu’elle se réjouit de celles qui sont solides et persévérantes ; il doit gémir le reste de ses jours, pour avoir tant attendu de se donner à Dieu ; il doit continuellement bénir le nom du Seigneur, d’avoir fait éclater en lui son infinie miséricorde, en l’arrachant de cet abîme où ses péchés l’avaient précipité. Tels doivent être les sentiments d’un pécheur véritablement converti.
Nous venons de voir combien est grande la miséricorde de Dieu ; ainsi, quelque pécheurs que nous soyons, ne désespérons jamais de notre salut, parce que la bonté de Dieu surpasse infiniment notre malice. Mais aussi n’en abusons pas ; « car, dit le Prophète, la miséricorde divine est pour ceux qui la craignent et non pour ceux qui la méprisent (PS. CII, 17.). » Le juste doit espérer en la miséricorde de Dieu ; mais il lui faut persévérer, afin qu’elle recouvre en lui ses droits en récompensant ses mérites. Le pécheur doit pareillement espérer à la miséricorde de Dieu ; mais, qu’il fasse pénitence. Afin que notre conversion soit sincère, nous devons joindre l’espérance à la pénitence : car faire pénitence sans espérer, c’est le partage des démons, et espérer sans faire pénitence, la présomption du libertin. Heureux, M.F., si nous correspondons aux soins, à l’empressement et aux grâces que Dieu ne cesse de nous prodiguer pour nous faire opérer notre salut ! Ce que je vous souhaite.

Descente de croix rubens

12 mai, 2014

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http://en.wikipedia.org/wiki/File:Descente_de_croix_rubens.jpg

DIS-MOI, SEIGNEUR, CE QUE JE DOIS FAIRE – (JEAN 14, 7).

12 mai, 2014

http://www.interbible.org/interBible/cithare/intuitions/2005/int_050419.htm

DIS-MOI, SEIGNEUR, CE QUE JE DOIS FAIRE

PUISQUE VOUS ME CONNAISSEZ, VOUS CONNAÎTREZ AUSSI MON PÈRE (JEAN 14, 7).

Un de ces dimanches, à l’église, bien recueilli dans mon banc, j’écoutais mon pasteur parler des besoins que la paroisse avait de trouver quelques personnes pour enseigner aux adolescents les connaissances de la Bible. Dieu vint s’asseoir près de moi et me dit : « Mon fils c’est pour toi ce travail » « Mais Seigneur, c’est une chose que je ne peux faire, je suis trop gêné pour être en avant d’une classe! Je pense que c’est Robert qu’on devrait demander, il peut tout faire. Non, j’aime mieux entendre l’enseignement d’ici, de mon banc ».
Un autre dimanche, j’entendis mon pasteur dire à la communauté « Nous avons besoin d’un animateur pour faire chanter pendant les célébrations, qui se porte volontaire? » Dieu vint s’asseoir à côté de moi, dans mon banc et me dit : « Mon fils, tu peux faire ça! » « Mais Seigneur, chanter devant une foule, je ne peux pas faire cela, je chante faux, il faut demander à Paul, il a une belle voix, j’aime mieux prier et chanter d’ici, de mon banc ».
Quelques semaines plus tard, mon pasteur avait encore une demande à faire : « Nous avons besoin de personnes pour accueillir les gens, qui veut bien accepter cette tâche? » Dieu vint de nouveau s’asseoir près de moi, dans mon banc et me dit : « Mon fils, c’est pour toi cette tâche! » « Mais Seigneur, parler à des étrangers, les accueillir, je ne peux faire cela, je ne sais jamais quoi dire, il faudrait demander à Marguerite, pourquoi pas à des femmes, elles ont mieux le tour de faire ça. J’aime mieux que les gens viennent à moi, ici, dans mon banc ».
Les années ont passé bien rapidement et je n’ai plus entendu cette voix qui m’encourageait à m’impliquer. Un soir je m’endormis pour me réveiller aux portes du ciel. Nous étions quatre à entrer dans l’éternité ensemble. Dieu dit : « J’ai besoin de trois personnes : j’ai une tâche bien particulière à confier ». « Seigneur, Seigneur, je vais le faire, il n’y a rien que je ne peux faire pour vous ». Dieu me dit : « Je regrette mon ami, au ciel il n’y a pas de banc d’église » (Auteur inconnu).
LIEN : Au moment de l’adieu, Jésus dit à ses amis, qu’il a vécu au milieu d’eux de la vie même de Dieu. Il est un homme rempli de Dieu : « Je suis dans le Père et le Père est en moi ». L’Évangile qui nous révèle Jésus nous parle de Dieu et comme Philippe, nous ne sommes pas convaincus que nous percevons bien le chemin vers Dieu, la vérité sur Dieu et la vie avec et en Dieu. Pour nous, croire au Dieu de Jésus Christ implique un effort pour modeler notre vie à celle de Jésus. La vérité sur Dieu, que Jésus a révélée au monde, est proclamée aujourd’hui par l’Église qui nous invite à exprimer notre foi dans des gestes de témoignage et des gestes de service aussi, selon les capacités de chacun. La passivité, l’attente, qui font de nous des consommateurs de sacrements, ne sont pas révélateurs d’une foi vivante qui a des chances de se communiquer et d’interpeller les jeunes et ceux qui ne sont pas avec nous en ce dimanche. Le confort de notre banc d’église peut nous fermer les yeux et les oreilles aux appels à servir que la communauté nous adresse.

EXHORTATIONS ÉDIFIANTES – différents textes

12 mai, 2014

http://www.laparolededieu.com/pages/newsletters.html

EXHORTATIONS ÉDIFIANTES.

JÉSUS répondit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de TOUTE PAROLE qui sort de La Bouche de DIEU, Matthieu 4:4.

Les bonnes œuvres parlent
Et il dit : Que faire pour elle ? Guéhazi répondit : Mais, elle n’a point de fils, et son mari est vieux, 2 Rois 4:14.
La Sunamite n’avait pas demandé un enfant, mais elle reçut l’enfant qu’elle désirait tant, à cause de son hospitalité à l’égard du Prophète Élisée. Zachée n’avait pas demandé au SEIGNEUR JÉSUS de choisir sa maison parmi tant d’autres, mais son humilité le fit à sa place. Et LE SALUT entra dans sa maison. C’est parce qu’ils avaient accepté de recevoir LE SEIGNEUR JÉSUS dans leur barque que Simon, Jean et Jacques furent bénis d’une pêche miraculeuse. Tabitha ne pouvait pas prier pour sa résurrection, mais les habits qu’elle avait confectionnés pour les veuves le firent à sa place. Et elle fut ressuscitée d’entre les morts. Commence à pratiquer de bonnes œuvres et elles parleront en ta faveur le moment venu. Si tu avais déjà commencé, ne t’arrête pas, fais-en davantage. Si tu t’étais lassé de faire le bien, demande au SEIGNEUR un renouvellement du zèle, et ta vie sera bénie pour l’éternité, car les bonnes œuvres parlent.

La deuxième pêche miraculeuse
IL leur dit : Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez. Ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le retirer, à cause de la grande quantité de poissons, Jean 21:6.
Les Miracles de DIEU sont encore d’actualité pour quiconque croit.
Après avoir expérimenté une première pêche miraculeuse au moment de leur conversion, les apôtres Pierre, Jacques et Jean, bénéficièrent d’un second miracle. Cette fois-ci, ils étaient dans la mer de Tibériade en compagnie de plusieurs autres disciples du CHRIST, cherchant de quoi manger. Ils avaient oublié d’invoquer LE SEIGNEUR, mais lorsque Ton PÈRE CÉLESTE te bénit, ne t’éloigne pas de LUI, car IL a en réserve beaucoup plus de bonnes choses pour toi. Les Bénédictions du SEIGNEUR ne sont pas épuisées. La première pêche miraculeuse est le commencement d’une longue série, jusqu’à la vie éternelle. Il y a encore beaucoup de bénédictions pour celui qui croit et met en pratique SA BONNE PAROLE. Ne t’inquiète pas du lendemain, mets ta confiance en L’ÉTERNEL et tu vivras d’autres pêches miraculeuses.

Une belle-fille exemplaire
Ruth répondit : Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, Ton DIEU sera Mon DIEU, Ruth 1:16.
La fidélité dans les bonnes œuvres est toujours récompensée.
Une crise alimentaire qui sévissait en Israël poussa Naomi et sa famille à chercher refuge dans le pays de Moab. Les dix ans d’exil au pays de Moab avaient transformé Naomi en veuve solitaire, après le décès de son mari et de ses deux fils. Il ne lui restait que ses deux belles-filles Moabites, nommées Ruth et Orpa. À l’annonce de la visitation d’Israël par L’ÉTERNEL, Son DIEU, qui lui apporta du pain, Naomi se décida à retourner dans sa patrie. Et ses belles-filles décidèrent de la suivre. Naomi les en dissuada, car elle n’avait plus de fils pour les épouser ; Orpa renonça, tandis que Ruth persista dans son attachement à la veuve. Et l’amour désintéressé de cette femme vertueuse porta ses fruits par son mariage avec Boaz, un parent du mari de Naomi, qui acquit le droit de rachat.
L’ÉTERNEL permit à Ruth de concevoir, et elle devint la mère d’Obed qui fut le grand-père du roi David.

La stratégie de Joseph
Joseph répondit à Pharaon, en disant : Ce n’est pas moi ! C’est DIEU qui donnera une réponse favorable à Pharaon, Genèse 41:16.
Les songes constituent le miroir de l’état spirituel d’une personne. Joseph savait qu’en marchant dans la sanctification L’ÉTERNEL se porte toujours Garant de Son SAINT NOM. Il avait refusé de pécher pour l’amour de Son DIEU, c’est pourquoi il pouvait espérer récolter les bénédictions réservées à celui qui craint LE SEIGNEUR. La rétribution de Joseph fut ce poste de commandant du pays d’Égypte, suite à l’interprétation du songe de Pharaon, et aux sages conseils qu’il prodigua au roi. A la mort de Jacob, les frères ainés de Joseph craignirent sa vengeance du mal qu’ils lui avaient fait ; cependant, la vengeance et la rétribution appartiennent à L’ÉTERNEL. Ton DIEU t’a créé à Son Image et selon Sa Ressemblance pour que Sa Gloire se manifeste dans ta vie ; c’est pour cela qu’il faut mettre en place une stratégie pour lutter contre tout comportement malsain qui pourrait empêcher de vivre pleinement dans l’abondance qui t’appartient.
Le secret, c’est ramener à la Gloire du SEIGNEUR toutes tes actions, et remercier LE TOUT-PUISSANT avant même d’avoir reçu Sa Réponse Favorable.

Comment elle a survécu dans un désert
Et DIEU lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau ; elle alla remplir d’eau l’outre, et donna à boire à l’enfant, Genèse 21:19.
Agar et son fils Ismaël, perdus dans le désert, avaient besoin d’eau pour survivre. Elle était dans l’aveuglement et cette révélation lui a permis de la trouver. On remarquera une chose très importante : La source d’eau n’était pas loin d’eux, mais il fallait la Révélation du SEIGNEUR pour la voir. Car la révélation de TES PAROLES éclaire, elle donne de l’intelligence aux simples, dit le Psalmiste. La Bénédiction du SEIGNEUR est près de toi, il faut une révélation pour t’en approprier. Cherchez et vous trouverez, dit LE CHRIST. Parfois, face à une difficulté qui surpasse l’intelligence, on se dit : « Je ne vois pas par où je vais commencer ». La réponse est : Commence par chercher L’ÉTERNEL pour être guidé, demande l’Intelligence, la Sagesse, la Direction, et le Soutien du TRÈS-HAUT. Quand tout semble fermé, rappelle-toi de Ton SAUVEUR qui a dit : Je mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer.
Réjouis-toi par avance des bonnes choses qui se trouvent derrière cette porte qui t’est ouverte.

Cette femme apparemment ivre
Anne répondit : Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son cœur, et je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante ; mais je répandais mon âme devant L’ÉTERNEL,1 Samuel 1:15.
La persévérance dans la prière apporte la victoire.
Anne était une des deux épouses d’un polygame nommé Elkana. Il n’y avait pas d’entente entre ces deux femmes, dont l’une était plus aimée que l’autre. Anne, qui n’avait pas d’enfants, était mortifiée d’injures par sa rivale qui profitait de sa fécondité, non pas pour la consoler, mais pour la porter à s’irriter de ce que L’ÉTERNEL l’avait rendue stérile. Que pouvait faire Anne dans cette situation ? Anne ne se découragea pas, mais elle continua à monter chaque année à la Maison de L’ÉTERNEL. La souffrance, tout comme l’ivresse, peut faire monologuer, on parle tout seul. Ce qui donna l’impression au sacrificateur Éli d’observer une femme ivre, mais Anne refusa d’être prise pour une alcoolique pervertie. Elle avait fait le vœu sincère de consacrer son fils à L’ÉTERNEL et elle le respecta. LE SEIGNEUR la bénit, car DIEU est près de ceux qui L’invoquent avec sincérité. Cette femme apparemment ivre devint la mère de Samuel et de plusieurs autres enfants, une mère joyeuse au milieu de ses enfants.
À cause de L’ÉTERNEL, LE DIEU VIVANT qui change les temps et les circonstances dans ta vie, afin de donner un avenir et de l’espérance.

Les plus riches des animaux
Il y a sur la terre quatre animaux petits, et cependant des plus sages : Les fourmis, peuple sans force, préparent en été leur nourriture;
Proverbes 30:24-25.
De ces quatre animaux, les fourmis sont celles qui utilisent la sagesse pour l’abondance. La sagesse engendre la richesse, comme ce fut le cas pour le roi Salomon qui demanda à DIEU, Notre PÈRE la sagesse, et il obtint en prime la richesse. Les fourmis construisent des fourmilières pouvant atteindre plusieurs mètres de haut, elles font l’élevage de vaches laitières appelées : « pucerons », et pratiquent l’agriculture en laissant pousser certaines plantes qui leur sont utiles. C’est pour cela que dans le livre des Proverbes, il est conseillé au paresseux de prendre exemple sur la fourmi, de considérer ses voies, afin de devenir sage. Le chrétien doit être un bon travailleur, et ne pas ajourner les moments de prières, de méditation et de consécration, car l’ennemi ne perd pas de temps pour dérober, égorger et détruire.
L’ÉTERNEL nous a donné la force de travailler, mettons-la en œuvre pour accomplir des exploits !

Ce que nous avons gagné
Vous avez dit : C’est en vain que l’on sert DIEU ; Qu’avons-nous gagné à observer Ses Préceptes, et à marcher avec tristesse à cause de L’ÉTERNEL DES ARMÉES ?
Malachie 3:14.
C’est ici la question que se posèrent ceux qui craignent L’ÉTERNEL. Les disciples posèrent aussi la même question au CHRIST, dans l’Évangile selon Matthieu, en disant : Voici, nous avons tout quitté, et nous T’avons suivi ; qu’en sera-t-il de nous ? Ainsi, à un moment ou à un autre on est tenté de se poser cette question de savoir quel est le bénéfice de la Crainte de L’ÉTERNEL, car on se dit : « J’ai prié, jeûné, donné les offrandes à l’église, la dîme pour l’avancement de l’Œuvre, fait les aumônes aux pauvres, évangéliser les païens… et qu’ai-je gagné dans tout cela ? »
Beaucoup pensent que le bonheur, c’est avoir de l’argent ; cependant on peut avoir les finances et manquer de paix, tout comme on peut avoir la nourriture et manquer d’appétit, parce que c’est l’invisible qui commande le visible.

Voici ce que nous avons gagné, entre autres :
-La Grâce de devenir Enfant de DIEU
-La protection en cas de danger
-La consolation dans la souffrance
-Le salut en devenant plus que vainqueurs
-Le pouvoir de marcher sur toute la puissance de l’ennemi
-Les bénédictions terrestres et célestes
-La Joie de L’ÉTERNEL qui est Notre Force
-L’héritage de la vie éternelle
Tenons ferme jusqu’au bout !

Le repentir d’un mort
Et il dit : Non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront,
Luc 16:30.
L’homme riche ne se doutait aucunement de ce qui l’attendait dans l’au-delà après avoir vécu une joyeuse et brillante vie, caractérisée par l’égoïsme envers le pauvre Lazare.
Après sa mort, il s’aperçut qu’il n’avait pas amassé un trésor au ciel par de bonnes œuvres, et c’était déjà trop tard pour lui. Mais pas pour ses cinq frères en faveur desquels il pria le père Abraham d’envoyer Lazare les avertir de ne pas venir dans ce lieu de tourments.
Il est encore temps de se repentir, d’abandonner la vie de péché avec l’Aide du CHRIST, de marcher selon L’ESPRIT pour ne pas accomplir les désirs de la chair, afin de récolter le bonheur de la vie éternelle que nous semons.
Que LE SEIGNEUR vous fortifie dans Sa Voie !

Des sages-femmes, vraiment sages !
Parce que les sages-femmes avaient eu la Crainte de DIEU, DIEU fit prospérer leurs maisons, Exode 1:21. L’ÉTERNEL bénit les enfants d’Israël en Égypte où ils connurent une croissance exponentielle. Passant de soixante-dix personnes lors de leur arrivée à plus six cent mille âmes à leur sortie d’Égypte. Et ce, en dépit de la politique d’infanticide mis en place pour arrêter cette forte croissance démographique, sollicitant la collaboration des sages-femmes des Hébreux pour son exécution.
Devaient-elles craindre L’ÉTERNEL ou bien satisfaire le roi?
La Crainte de L’ÉTERNEL étant le commencement de la sagesse, les sages-femmes firent preuve d’une grande sagesse en choisissant cette option, ce qui leur valut la prospérité pour leurs maisons. Ainsi donc, lorsque vous acceptez d’obéir au DIEU SUPRÊME, le bonheur et la grâce vous accompagne tous les jours de la vie. Cela n’exclut pas des moments difficiles, mais cela inclut surtout une paix intérieure. Faites le choix de la prospérité qui dure à jamais.

DIEU est au contrôle
L’ÉTERNEL est VIVANT ! Le site de LA PAROLE PUISSANTE DE DIEU est heureux de vous apporter ces exhortations pour votre édification en CHRIST.

Au sommet de la montagne
Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, 1 Rois 18:42.
Après trois ans et demi de sécheresse, Élie monta au sommet de la montagne pour invoquer L’ÉTERNEL, et DIEU exauça sa prière, la pluie tomba. Lorsqu’on traverse une sécheresse spirituelle, matérielle, conjugale…il est bon d’aller au sommet par la prière, afin que ce qui avait tari puisse renaître, que le bonheur jaillisse à la place du malheur, l’espoir en lieu du désespoir, et que votre foi triomphe sur le doute. C’est au sommet de la montagne que Moïse aperçut la terre promise et les bonnes choses qui s’y trouvaient. C’est là que nous apercevrons les bénédictions dont nous avons besoin pour être les premiers et non les derniers. Au sommet on a une belle et meilleure perspective. La désobéissance fait marcher dans la vallée de l’ombre de la mort, on perd le Soutien du TOUT-PUISSANT ; cependant il faut remonter la pente pour retourner au sommet, car notre place se trouve au sommet de la montagne. Même si les gens du monde disent : « c’est fini, c’est en est fait de lui », c’est DIEU qui a Le Dernier MOT. Même le soir Sa Lumière paraîtra. Approchez-vous du DIEU VIVANT, et IL s’approchera de vous. Cherchez LE SEIGNEUR et vous LE trouverez.

Épaphras, un combattant spirituel
Épaphras…serviteur de JÉSUS-CHRIST…ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, Colossiens 4:12.
De la détermination à lutter contre le mal dépend la victoire !
L’apôtre Paul parle d’Épaphras, son compagnon de captivité, qui en dépit des chaînes ne s’est pas découragé dans le zèle que donne l’Évangile de Paix.
Au temps d’Élie il y eût sept mille hommes qui n’avaient pas fléchi les genoux devant baal. De nos jours, il y a aussi des chrétiens déterminés à résister au monde et à ses œuvres mortes, afin de vivre pour CHRIST.
L’église, la famille, les amis ont besoin des combattants en prière, car LE SEIGNEUR JÉSUS a déjà vaincu le monde et IL nous a donné le pouvoir de marcher sur toute la puissance de l’ennemi avec nos armes qui sont puissantes par la Vertu de DIEU.
En ces jours où le monde entier se lamente à cause de la crise financière, L’ÉTERNEL cherche des combattants en prière comme Épaphras, afin de les bénir, pour qu’il y ait une différence entre ceux qui servent LE DIEU VIVANT et ceux qui ne LE servent pas.
Si nous relevons ce défi, nous mangerons les meilleures productions du pays, nous serons la tête et non la queue, nous serons béni à notre départ et à notre arrivée.
Béni soit L’ÉTERNEL Notre FORCE !

Un Ange assis sur la pierre
Et voici, il y eut un grand tremblement de terre ; car un Ange du SEIGNEUR descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s’assit dessus, Matthieu 28:2.
Que la Joie du SEIGNEUR soit votre force !
Quelle que soit la taille de la pierre de barrage, elle sera ôtée au NOM DE JÉSUS !
Des hommes méchants mirent une pierre et des soldats pour empêcher la Résurrection du FILS DE DIEU, mais cela fut sans effet.
Si l’on met une pierre de blocage contre votre vie de prière, votre mariage, votre bonheur, invoquez ardemment LE TOUT-PUISSANT, servez-LE hardiment, priez sans cesse au NOM DE JÉSUS.
Et la pierre d’obstacle, des échecs, des doutes, et du péché sera ôtée ; vous pourrez vous asseoir sur LA PIERRE VIVANTE qui apporte la victoire totale. Celle dont LE NOM est JÉSUS-CHRIST !
Afin de témoigner au monde entier que LE DIEU TRÈS-HAUT a le pouvoir d’anéantir les obstacles ; car Son Projet est de sauver quiconque met en LUI sa confiance.
Réjouissez-vous toujours dans LE SEIGNEUR !

Une « salle de prière » insolite
Jonas dans le ventre du poisson, pria L’ÉTERNEL, Jonas 1:2.
La désobéissance à LA PAROLE DE DIEU est nuisible au bonheur.
Jonas était un prophète qui était déterminé à ne point obéir à l’ordre du SEIGNEUR en faisant le contraire de ce qui lui était ordonné pour salut de la ville de Ninive. Il choisit de s’embarquer à bord d’un bateau en destination de Tarsis.
Lorsque la tempête se leva, il ne voulût même pas prier, préférant s’endormir. Et quand on demanda à ce prophète la raison d’une telle attitude, il répondit : Jetez-moi à la mer ! Désirant mourir plutôt que d’aller sauver des âmes à Ninive.
Mais LE TOUT-PUISSANT l’envoya en retraite dans une « salle de prière » insolite, le ventre d’un grand poisson. Et au bout de trois jours d’obscurité et d’angoisse, Jonas revint à la raison et supplia LE DIEU VIVANT de le sauver. L’ÉTERNEL parla au poisson, et le poisson qui le vomit à Ninive.
Car L’ÉTERNEL a le pouvoir de parler à la maladie pour qu’elle devienne guérison, aux problèmes pour qu’ils se transforment en solution.
LE SEUL VRAI DIEU envoie SA PAROLE et change les soucis en joie de vivre en JÉSUS-CHRIST Notre SEIGNEUR et SAUVEUR quand on LUI obéit.
Que DIEU SUPRÊME exauce votre prière !

La résurrection de l’Apôtre Paul
Après avoir lapidé Paul, le traînèrent hors de la ville, pensant qu’il était mort. Mais les disciples l’ayant entouré, il se leva, et entra dans la ville, Actes 14:19-20.
Rien ne pourra nous séparer de L’Amour de DIEU manifesté en JÉSUS-CHRIST !
Ce n’est ni par les traitements, ni par les médicaments que L’Apôtre Paul se releva après l’intercession des disciples, mais c’est par la Puissance du DIEU VIVANT.
Et Paul entra dans la ville pour démontrer à tous que la Puissance du SEIGNEUR JÉSUS est supérieure à celle des pierres qu’on lui avait lancées.
Les insultes, injustices, et autres persécutions ne doivent pas décourager le chrétien dans sa marche victorieuse vers la Maison du PÈRE CÉLESTE.
IL y a des chrétiens qui abandonnent la foi parce qu’ils n’ont pas obtenu les choses matérielles qu’ils cherchaient, ignorant que la grande bénédiction c’est la vie éternelle dans le royaume des cieux. Même confronté aux insultes, moqueries et oppressions, l’Enfant de DIEU doit apprendre à ne compter que sur LE DIEU TOUT-PUISSANT qui a le pouvoir de relever et rendre plus que vainqueur, comme IL l’a fait pour l’Apôtre Paul.
À cause du Sang de L’AGNEAU et de la Parole de notre témoignage.
Que LE SEIGNEUR vous fortifie !

Des Paroles qui font trembler
Des princes me persécutent sans cause ; mais mon cœur ne tremble qu’à Tes Paroles, Psaume 119:161.
La mise en pratique des Paroles de DIEU apporte la victoire !
Ce psaume fait référence aux princes qui combattent l’Enfant de DIEU, mais qui sont-ils ?
La réponse se trouve dans l’épitre de Paul aux Éphésiens qui nous révèle que nous avons à lutter contre les princes de ce monde de ténèbres.
Il ne faut pas craindre ces principautés, car la peur provoque le tremblement qui est une réaction physiologique du corps due à l’émotion.
Même si la frayeur vient, il faut la bannir en disant :
« Je ne crains rien car ma vie est cachée avec CHRIST en DIEU, et personne ne peut me délivrer de Sa Main Puissante ».
C’est L’ÉTERNEL que nous devons craindre et ne trembler qu’à Ses Paroles, car de leur mise en pratique dépendent notre vie.
LE SEIGNEUR JÉSUS qui est Notre PAIX a dit :
« Ne les craignez donc point…prenez courage, J’ai vaincu le monde ». C’est pourquoi nous devons prendre courage.
Que LE SEIGNEUR vous garde !
Bonne nouvelle

Que la Grâce du SEIGNEUR soit avec vous !
Persévérez, car la récompense est grande, la vie éternelle dans le bonheur totale. Cette attente n’exclut pas le bonheur sur terre, mais au contraire, elle l’apporte, même si ce bonheur est éphémère. LE SEIGNEUR JESUS nous a prévenus, dans Marc 10:29, que les bénédictions terrestres sont accompagnées de persécutions; raison pour laquelle il faut premièrement chercher le royaume et la justice de DIEU pour recevoir toutes ces choses par-dessus ! Bonne réception dans la joie !

Marcher dans la victoire
Que La PAIX du TOUT-PUISSANT soit avec vous !
Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en DIEU, et croyez en Moi ; nous dit LE SEIGNEUR JÉSUS dans Jean 14:1. Malgré les attaques de l’ennemi, jaloux du bonheur de l’homme depuis le jardin d’Eden, nous devons déjouer ses ruses tendant à voler, égorger et détruire la vie en abondance que nous avons reçue de Notre PERE CELESTE, selon Jean 10:10. C’est pourquoi nous devons le combattre avec les armes de DIEU, car le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent. Bonne marche victorieuse !

Sacrifice et prospérité
La Bible déclare dans Genèse 13:2 :
« Abram était très riche en troupeaux, en argent et en or ». Abraham obtint la prospérité parce qu’il s’était sacrifié pour DIEU, car quiconque sacrifie sa vie, son temps, ses loisirs pour faire la volonté de DIEU s’en trouve béni. En effet, L’ÉTERNEL n’a point dit cherchez-moi vainement ! déclare Esaïe 45:19. DIEU existe, et IL est LE RÉMUNÉRATEUR de ceux qui LE cherchent, confirme Hébreux 11:6. Alors, prenez courage !

Actions de grâces
“Offre pour sacrifice à DIEU des actions de grâces…” Psaume 50:14.
Bien-aimé(e) dans LE SEIGNEUR, La marche vers l’éternité continue, en vue de l’obtention de la couronne de vie pour laquelle nous combattons le bon combat de la foi. Car nous ne marchons pas selon la vue, mais nous vivons par la foi, avec un cœur reconnaissant envers Notre PERE CELESTE. Offrir des sacrifices d’actions de grâces à DIEU, c’est LUI dire : « Merci », pour tout ce qu’IL a fait, qu’IL fait, et qu’IL fera en notre faveur. Soyez Béni(e) en CHRIST JÉSUS !

Une pluie de bénédictions
“J’enverrai la pluie en son temps, et ce sera une pluie de bénédictions” Ezéchiel 34:26.
LE DIEU VIVANT EST FIDÈLE pour bénir quiconque espère en LUI; si vous n’avez pas encore été trempé par cette pluie de bénédictions, ne bougez pas, Car L’ETERNEL l’enverra en son temps et votre joie sera parfaite lorsqu’elle vous atteindra. NOTRE SEIGNEUR qui, dans le désert, a nourri pendant 40 années les enfants d’Israël, et en un seul jour rassasié plus de 5000 personnes, avec cinq pains et deux poissons, a le pouvoir de le refaire pour vous, à une seule condition : Croire ! Ensuite invoquer LE NOM DE JESUS qui a le pouvoir de briser les liens de la maladie, la pauvreté, et de l’incrédulité. Vous pouvez rejoindre une communauté où l’on prie par LE SAINT-ESPRIT pour une prière collective. Nous vous témoignons des bénédictions de L’ETERNEL que nous avons personnellement expérimentées, que nous vivons, et qui continueront par La Puissance de CELUI nous aime pour toujours, LE DIEU d’amour . Réjouissons-nous d’avoir pour PERE, LE DIEU TOUT-PUISSANT !

Un cœur apaisé
LA PAIX SOIT AVEC VOUS ! “Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en DIEU, et croyez en MOI” Jean 14:1.
Voici une phrase qui devrait nous donner de l’espérance face à toute situation délicate. Les disciples qui avaient abandonné leurs maisons, leurs familles, et leur travail pour suivre LE CHRIST s’interrogèrent sur leur avenir après l’annonce du départ de RABBI. C’est dans ce contexte que ce message de PAIX fut donné; non seulement aux disciples, mais à tous ceux qui ont le cœur troublé. Car quels que soient les problèmes, LE SEIGNEUR JESUS demeure La Résurrection et La Vie, selon Jean 11:25. Amen !

LE SEIGNEUR pense à toi
“Moi, je suis pauvre et malheureux, mais LE SEIGNEUR pense à moi” Psaume 40:18.
C’est une bonne nouvelle qui rassure dans toute circonstance. Que l’on soit dans le bonheur ou qu’on traverse des moments difficiles, cette affirmation demeure une certitude. Comme il savait que LE SEIGNEUR pensait à lui, Le roi David n’avait jamais baissé les bras, ni arrêté de compter sur LE DIEU FIDELE. Aujourd’hui encore LE SEIGNEUR pense à toi pour te donner un avenir et de l’espérance. Amen !

Les habits de noces
“Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de noces” Matthieu 22:11.
À chaque activité correspond un habillement particulier, il y a des vêtements pour faire de la mécanique et d’autres pour aller aux noces. Voici un homme qui n’avait pas mis les habits de noces, et qui devint indésirable, à cause de sa négligence. Il fut par la suite lié et jeté dehors où il y aura des pleurs et des grincements de dents, car il ne portait pas les habits de noces. On peut quitter ce monde de façon inopinée, c’est pourquoi jour et nuit, nous devons nous préparer à la rencontre de Notre DIEU. Irons-nous rencontrer LE SEGNEUR en habits de sainteté ou couverts de souillures ? Bonne préparation des noces !

Vivre sans les soucis
“Déchargez-vous sur LUI de tous vos soucis” 1 Pierre 5:7.
Tout le monde est confronté aux soucis, qui peuvent être de diverses natures : Manque d’argent, problèmes de santé, mésentente dans la famille… Avec l’aide de DIEU nous pouvons surmonter ces épreuves et en sortir plus que vainqueurs. En disant comme l’Apôtre Paul : « Qui nous séparera de l’Amour de CHRIST ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’Amour de DIEU manifesté en JÉSUS-CHRIST Notre SEIGNEUR ». Les soucis du siècle présent ne peuvent être comparés au bonheur éternel que LE SEIGNEUR réserve à ceux qui LUI obéissent. La vie sur terre implique une lutte permanente pour avoir et garder son bien-être. Mais notre trésor est au ciel où la rouille et la teigne ne peuvent détruire ni les voleurs dérober. C’est pourquoi LE CHRIST a dit : « Venez à MOI, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et JE vous donnerai du repos » Merci SEIGNEUR JESUS pour le repos éternel !

LE NOM du SEIGNEUR
« JE laisserai au milieu de toi un peuple humble et petit, qui trouvera son refuge dans LE NOM DE L’ÉTERNEL » Sophonie 3:12.
Lorsqu’on honore LE SEIGNEUR DIEU, IL se porte Garant du bien-être de celui qui le craint, et IL le bénit à cause de SON SAINT NOM. Souvent il nous faut du temps pour discerner la portée de l’Action du TOUT-PUISSANT dans nos vies, à l’instar des dix lépreux qui marchaient sans savoir qu’ils étaient déjà guéris. Ou encore des deux disciples d’Emmaüs qui parlaient au CHRIST sans pouvoir LE reconnaître. Peu importe l’ampleur du problème, le Juste triomphera toujours au NOM DE JESUS. Car LE SEIGNEUR JESUS agit à cause de SON NOM qui est élevé au-dessus de tout nom.

Agilité, vaillance, sagesse, richesse, faveur
“J’ai encore vu sous le soleil que la course n’est point aux agiles ni la guerre aux vaillants, ni le pain aux sages, ni la richesse aux intelligents, ni la faveur aux savants; car tout dépend pour eux du temps et des circonstances” Ecclésiaste 9:11.
Voici cinq atouts de réussite, qui cependant ne sont ne sont pas une garantie de succès à cause d’un facteur déterminant à savoir : Le temps et les circonstances. De nombreuses personnes ne prospèrent pas dans la vie en dépit de nombreux talents qu’elles possèdent. D’autres au contraire réussissent là où le monde ne leur donnait aucune chacune de s’en sortir, car pour L’Enfant de DIEU c’est : L’ÉTERNEL qui change les temps et les circonstances pour les rendre favorables à celui qui espère en LUI. C’est pourquoi, réjouissez-vous dans LE SEIGNEUR !

Le choix de Josué
« Moi et ma maison nous servirons L’ÉTERNEL » Josué 24:15.
La souffrance doit pousser le chrétien à chercher DIEU, et non à s’éloigner du TOUT-PUISSANT. Après leur sortie du pays d’Egypte avec des chants d’allégresse, les enfants d’Israël avaient vite oublié les Bienfaits du SEIGNEUR lorsqu’ils furent confrontés à la traversée du désert. Fidèle à L’ÉTERNEL dans la joie, et incrédule face aux difficultés de trouver de l’eau et de la nourriture, le cœur des compagnons de marche de Josué est demeuré inconstant durant quarante années. Arrivés à destination par La Main Puissante du DIEU FIDÈLE, ils devaient faire un choix entre suivre les idoles qui ne peuvent sauver, ou servir L’ÉTERNEL DES ARMÉES qui les a libérés de la servitude pour les mener dans le pays où coulent le lait et le miel. Josué et sa maison avaient fait le choix de servir L’ÉTERNEL. C’est le bon choix qui mène à la vie éternelle.

Face à la tempête
« Ils s’approchèrent et LE réveillèrent, en disant : MAÎTRE, MAÎTRE, nous périssons ! S’étant réveillé, IL menaça le vent et les flots, qui s’apaisèrent, et le calme revint » Luc 8:24.
Une maison bâtie sur Le Roc ne chancelle pas, quelle que soit la violence de la tempête. Les disciples ignoraient qu’ils avaient dans la barque LE MAÎTRE qui créa le monde, LE SEUL Capable de calmer toute tempête. Et donner Sa Paix à celui qui croit en Son Pouvoir. Il n’est pas bon d’attendre d’être à bout de force pour invoquer LE SAUVEUR, mais il faut LE chercher tous les jours de la vie. En menant le bon combat de la foi par la prière et la méditation de la Bible, car les jours sont mauvais. Les disciples étaient intimidés par le vent, mais par Son Sommeil, en apparence, LE PRINCE DE LA PAIX voulait leur montrer l’attitude à adopter face aux tempêtes de la vie. Apprenons à ne rien craindre, mais regardons à L’ ÉTERNEL, Notre Forteresse contre vents et marées. Seulement auprès de LUI se trouvent le Bonheur et la Grâce pour toujours.

Vaincre un ennemi plus fort
« IL me délivra de mon adversaire puissant, de mes ennemis qui étaient plus forts que moi » Psaume 18:18.
Ce témoignage, provient du roi David qui sortit vainqueur de redoutables ennemis tels que le lion, l’ours ou le géant Goliath. De nombreux ennemis se dressent contre le bonheur de l’Enfant, afin de le rendre malheureux. Le malin, le péché, la maladie, la pauvreté sont de puissants ennemis, mais ils ont été vaincus sur la croix. Le moyen de venir à bout de cette opposition, c’est la prière fervente au NOM DU SEIGNEUR JÉSUS, la méditation, le jeûne. Afin d’acquérir la force de combattre avec l’Autorité reçu de DIEU Notre Sauveur. En effet, CHRIST nous a donné le Pouvoir de marcher sur toute la puissance de l’ennemi Quelle soit la force des ennemis, ne les craignons pas, car LE SEIGNEUR JÉSUS les a vaincus pour nous.
Une raison pour être exaucé

« O ETERNEL ! Souviens-TOI que j’ai marché devant TA FACE avec fidélité et intégrité de cœur, et que j’ai fait ce qui est bien à Tes Yeux ! » Ésaïe 38:3.
Semer de bonnes œuvres permet d’en récolter les bénédictions. Atteint d’une maladie mortelle, le roi Ezéchias fut averti par le prophète Esaïe d’une mort prochaine. Cette nouvelle lui fit répandre beaucoup de larmes, et il se rappela des bienfaits dans sa vie qui pouvaient être la raison de l’exaucement de sa prière. Ainsi, LE DIEU FIDÈLE se souvint de son obéissance, et le bénit au-delà de ce qu’il espérait. En plus de la guérison, Ezéchias obtint la prolongation de ses jours pour une durée de quinze ans. Car toute oeuvre pour la Gloire de DIEU a sa récompense.

Souhaits de prospérité
Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme, 3 Jean 2..
Nous vous souhaitons le bonheur et la grâce en cette nouvelle année 2008 qui pointe à l’horizon, et pour le reste de votre vie chrétienne. Que LE SEIGNEUR vous soutienne tous les jours par SA PAROLE PUISSANTE qui soutient toutes choses. Et que vous viviez des merveilles et des prodiges au NOM DE JÉSUS.

L’objectif de la vie chrétienne
Vous avez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle, Romains 6:22.
Connaître la vocation de sa vie sur terre permet de marcher dans la victoire. Poussé par LE SAINT-ESPRIT, L’Apôtre Paul exhorta les chrétiens de Rome à mener une vie de sainteté, afin d’atteindre l’objectif final qui est la vie éternelle. L’Enfant de DIEU est appelé à se démarquer du monde, où l’aveuglement pousse à marcher selon les vaines pensées, faisant oublier l’essentiel. La vie de CHRIST sur terre est la Référence de celui qui désire faire partie des héritiers du Royaume de DIEU.

Une Lumière qui éclaire l’âme
Cette Lumière était la véritable Lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme, Jean 1:9.
La PAROLE est La Lumière qui chasse les ténèbres et apporte la victoire. DIEU est LE PÈRE DES LUMIÈRES, révèle le premier chapitre de l’épitre de Jacques. Toute personne qui reçoit la Lumière dans sa vie verra les ténèbres s’éloigner pour faire place à la clarté qu’amène L’ÉTOILE BRILLANTE DU MATIN. Au début de la vie chrétienne il y a des épreuves, et on se demande si on fait le bon choix de quitter les ténèbres du monde. Il y en a qui regardent en arrière et sont séduits comme la femme de Lot. D’autres, au contraire, tiennent ferme et persévère jusqu’à la fin, ayant les yeux fixés sur LE DIEU FIDÈLE qui est LE RÉMUNÉRATEUR de ceux qui LE cherchent. Vous avez fait le bon choix en recevant LE SEIGNEUR JÉSUS dans votre vie, car IL est LA LUMIÈRE du monde. Que LE SEIGNEUR vous fortifie pour être plus que vainqueur en toute circonstance.

La récompense de Tabitha
Il y avait à Joppé, parmi les disciples, une femme nommée Tabitha, ce qui signifie Dorcas : elle faisait beaucoup de bonnes œuvres et d’aumônes, Actes 9:36..
Quiconque sème les bonnes œuvres en récoltent les bénédictions ! Tabitha Dorcas qui avait compris cette loi, donnait aux veuves les chemises qu’elle faisait. Car elle avait confiance au DIEU VIVANT qui est LE RÉMUNÉRATEUR de ceux qui LE cherchent. En récompense à ses actions de mérite, Tabitha obtint le retour à la vie après l’intercession des veuves qu’elle soutenait. Aujourd’hui plusieurs cherchent leurs propres intérêts ; même prier pour les autres est devenu difficile, car c’est du chacun pour soi. Cependant, l’âme bienveillante sera rassasiée, celui qui arrose sera arrosé, dit le Proverbe. Puisse L’ÉTERNEL nous donner un cœur disposé à la recherche de la bénédiction durable pour l’éternité !

Une Visitation de DIEU
Le temps où tu été visitée, Luc 18:44.
Quelle que soit la durée de la nuit, LE SOLEIL DE LA JUSTICE se lèvera pour le bonheur des fidèles. Il y avait un homme qui savait discerner le moment de la Visitation de DIEU. Cet homme nommé Abraham, était un jour assis devant sa tante, il leva les yeux et vit trois hommes qui passaient, et il reconnut en son esprit la Visitation de L’ÉTERNEL. Il invita LE SEIGNEUR chez lui et LE servit ; pour le récompenser, DIEU le bénit en lui promettant que l’année prochaine à la même époque, Abraham âgé de 99 ans et sa femme Sara âgée de 89 ans, auront un enfant dans les bras. Et l’année suivante cette promesse s’accomplit dans leur vie. Car Une Seule PAROLE DU SEIGNEUR change toute la vie de celui qui croit. CHRIST n’a pas été reçu par les Siens, mais à tous ceux qui L’ont reçu, IL a donné le pouvoir de devenir Enfant de DIEU. Le Royaume de DIEU ne vient pas de manière à frapper les regards, car il est au milieu de vous, a dit LE FILS DE DIEU. Notre PÈRE CÉLESTE a déjà béni tous Ses Enfants, pour saisir cette bénédiction, il est nécessaire d’avoir une vie de prière, de méditation biblique, et de sanctification.
Que LE DIEU VIVANT vous bénisse !

Tout ce qui est à moi est à toi
Tout ce que j’ai est à toi, Luc 15:31.
Les Promesses du SEIGNEUR sont une réalité pour quiconque obéit à SA PAROLE PUISSANTE qui soutient toutes choses. Voici la réponse que donna un riche père à son enfant qui douta de son affection paternelle. En effet, le frère ainé de l’enfant prodigue se plaignait auprès de son père de ne lui avoir jamais offert un chevreau, pour qu’il se régalât avec ses amis. Tout ce que j’ai est à toi ! Cela signifie que tu as le droit de te servir de ce qui m’appartient, car tu es toujours avec moi. La condition c’est être toujours auprès du PÈRE, et ne pas s’éloigner de LUI, au risque de s’appauvrir comme l’enfant prodigue. Il y a toujours des conditions à remplir pour bénéficier des bénédictions du DIEU VIVANT, c’est pourquoi il est écrit :
*Si tu obéis à la Voix de L’ÉTERNEL, Ton DIEU…tu seras la tête et non la queue.
*Si vous demeurez en MOI et que MES PAROLES demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé. Réalise que tout ce qu’il y a dans le ciel et la terre appartient à Ton PÈRE CÉLESTE qui te les donne gratuitement, si tu demeures attaché à LUI.
Que LE DIEU D’AMOUR vous bénisse !

La force des damans
Les damans peuple sans puissance, placent leur demeure sur les rochers, Proverbes 30:26.
Quel que soit le nombre des ennemis, la victoire est certaine en JÉSUS Notre SAUVEUR.
Les damans sont des animaux qui vivent sur des rochers pour se protéger des prédateurs ; car ils n’ont pas de dents aiguisées ou de griffes acérées pour se défendre.
Le chrétien durant son pèlerinage sur terre est également confronté à de nombreux ennemis.
Face à la séduction du péché, aux soucis du monde, et aux attaques des adversaires, il est impératif de chercher refuge.
Notre Forteresse se trouve en L’ÉTERNEL Notre DIEU qui est LE ROCHER DES SIÈCLES.
C’est par une puissante vie de prière que l’on atteint le sommet de la montagne ; où se trouvent la sécurité et l’assurance du salut en JÉSUS-CHRIST Notre SEIGNEUR et SAUVEUR.
Que la Joie de L’ETERNEL soit votre force !

Detail of a mosaic in San Lorenzo fuori le mura in Rome of Christ the Good Shepherd – Evangile de demain

10 mai, 2014

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Saint Pierre Apôtre

9 mai, 2014

Saint Pierre Apôtre dans images sacrée pierre

http://www.atelier-st-andre.net/en/pages/gallery/enicon32.html

MESSE EN LA SOLENNITÉ DE PENTECÔTE – BENEDETTO XVI 2011

9 mai, 2014

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2011/documents/hf_ben-xvi_hom_20110612_pentecoste_fr.html

MESSE EN LA SOLENNITÉ DE PENTECÔTE

OMELIA DEL SANTO PADRE BENEDETTO XVI

Basilique vaticane

Dimanche 12 juin 2011

Chers frères et sœurs!

Nous célébrons aujourd’hui la grande solennité de la Pentecôte. Si, en un certain sens, toutes les solennités liturgiques de l’Eglise sont grandes, celle de la Pentecôte l’est d’une manière particulière, parce qu’elle marque, au bout de cinquante jours, l’accomplissement de l’événement de la Pâque, de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus, à travers le don de l’Esprit du Ressuscité. L’Eglise nous a préparés à la Pentecôte ces jours derniers, à travers sa prière, avec l’invocation répétée et intense à Dieu pour obtenir une effusion renouvelée de l’Esprit Saint sur nous. L’Eglise a revécu ainsi ce qui est advenu à ses origines, lorsque les Apôtres, réunis au Cénacle de Jérusalem, «étaient assidus à la prière avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus, et avec ses frères» (Ac 1, 14). Ils étaient réunis dans l’attente humble et confiante que s’accomplisse la promesse du Père qui leur avait été communiquée par Jésus: «C’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés sous peu de jours… vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous» (Ac 1, 5.8).
Dans la liturgie de la Pentecôte, au récit des Actes des Apôtres sur la naissance de l’Eglise (cf. Ac 2, 1-11), correspond le Psaume 103 que nous avons écouté, une louange de toute la création, qui exalte l’Esprit Créateur qui a fait toute chose avec sagesse: «Que tes œuvres sont nombreuses, Seigneur! Toutes avec sagesse tu les fis, la terre est remplie de ta richesse… A jamais soit la gloire du Seigneur, que le Seigneur se réjouisse en ses œuvres!» (Ps 103, 24.31). Ce que veut nous dire l’Eglise est ceci: l’Esprit créateur de toute chose, et l’Esprit Saint que le Christ a fait descendre du Père sur la communauté des disciples, sont un et identique: création et rédemption s’appartiennent réciproquement et constituent, en profondeur, un unique mystère d’amour et de salut. L’Esprit Saint est avant tout Esprit Créateur et donc la Pentecôte est aussi fête de la création. Pour nous chrétiens, le monde est le fruit d’un acte d’amour de Dieu, qui a fait toute chose et duquel Il se réjouit parce que «cela est bon», «cela est très bon», comme le dit le récit de la création (cf. Gn 1, 1-31). Dieu n’est pas le totalement Autre, innommable et obscur. Dieu se révèle, il a un visage, Dieu est raison, Dieu est volonté, Dieu est amour, Dieu est beauté. La foi dans l’Esprit Créateur et la foi dans l’Esprit que le Christ Ressuscité a donné aux Apôtres et donne à chacun de nous, sont alors inséparablement liées.
La deuxième lecture et l’Evangile d’aujourd’hui nous montrent ce lien. L’Esprit Saint est Celui qui nous fait reconnaître en Christ le Seigneur, et nous fait prononcer la profession de foi de l’Eglise: «Jésus est Seigneur» (cf. 1 Co 12, 3b). Seigneur est le titre attribué à Dieu dans l’Ancien Testament, titre qui dans la lecture de la Bible prenait la place de son nom imprononçable. Le Credo de l’Eglise n’est rien d’autre que le développement de ce qui est dit à travers cette simple affirmation: «Jésus est Seigneur». De cette profession de foi, saint Paul nous dit qu’il s’agit précisément de la parole et de l’œuvre de l’Esprit. Si nous voulons être dans l’Esprit Saint, nous devons adhérer à ce Credo. En le faisant nôtre, en l’acceptant comme notre parole, nous accédons à l’œuvre de l’Esprit Saint. L’expression «Jésus est Seigneur» peut se lire dans les deux sens. Elle signifie: Jésus est Dieu, et dans le même temps: Dieu est Jésus. L’Esprit Saint éclaire cette réciprocité: Jésus a une dignité divine et Dieu a le visage humain de Jésus. Dieu se montre en Jésus et il nous donne ainsi la vérité sur nous-mêmes. Se laisser éclairer en profondeur par cette parole, tel est l’événement de la Pentecôte. En récitant le Credo nous entrons dans le mystère de la première Pentecôte: après le désordre de Babel, de ces voix qui crient l’une contre l’autre, a lieu une transformation radicale: la multiplicité se fait unité multiforme, à travers le pouvoir unificateur de la Vérité grandit la compréhension. Dans le Credo qui nous unit de tous les coins de la Terre, qui, à travers l’Esprit Saint, fait en sorte que l’on se comprenne même dans la diversité des langues, à travers la foi, l’espérance et l’amour, se forme la nouvelle communauté de l’Eglise de Dieu.
Le passage évangélique nous offre ensuite une merveilleuse image pour éclairer le lien entre Jésus, l’Esprit Saint et le Père: l’Esprit Saint est représenté comme le souffle de Jésus Christ ressuscité (cf. Jn 20, 22). L’évangéliste Jean reprend ici une image du récit de la création, là où il est dit que Dieu souffla dans les narines de l’homme une haleine de vie (cf. Gn 2, 7). Le souffle de Dieu est vie. Aujourd’hui le Seigneur souffle dans notre âme la nouvelle haleine de vie, l’Esprit Saint, son essence la plus intime, et il l’accueille de cette manière dans la famille de Dieu. A travers le baptême et la confirmation nous est fait ce don de manière spécifique, et à travers les sacrements de l’Eucharistie et de la pénitence, il se répète continuellement: le Seigneur souffle dans notre âme une haleine de vie. Tous les sacrements, chacun à leur manière, communiquent à l’homme la vie divine, grâce à l’Esprit Saint qui œuvre en eux.
Dans la liturgie d’aujourd’hui nous saisissons encore un lien supplémentaire. L’Esprit Saint est Créateur, il est dans le même temps Esprit de Jésus Christ, mais d’une façon que le Père, le Fils et l’Esprit Saint sont un seul et unique Dieu. Et à la lumière de la première Lecture nous pouvons ajouter: l’Esprit Saint anime l’Eglise. Elle ne dérive pas de la volonté humaine, de la réflexion, de l’habileté de l’homme ou de sa grande capacité d’organisation, car s’il en était ainsi, elle se serait déjà éteinte depuis longtemps, comme passe toute chose humaine. L’Eglise en revanche est le Corps du Christ, animé par l’Esprit Saint. Les images du vent et du feu, utilisées par saint Luc pour représenter la venue de l’Esprit Saint (cf. Ac 2, 2-3), rappellent le Sinaï, où Dieu s’est révélé au peuple d’Israël et lui avait concédé son alliance; «la montagne du Sinaï était toute fumante — lit-on dans le Livre de l’Exode —, parce que le Seigneur y était descendu dans le feu» (19, 18). En effet, Israël fêta le cinquantième jour après Pâques, après la commémoration de la fuite de l’Egypte, comme la fête du Sinaï, la fête du Pacte. Quand saint Luc parle de langues de feu pour représenter l’Esprit Saint, on rappelle l’antique Pacte, établi sur la base de la Loi reçue par Israël sur le Sinaï. Ainsi, l’événement de la Pentecôte est représenté comme un nouveau Sinaï, comme le don d’un nouveau Pacte où l’alliance avec Israël est étendue à tous les peuples de la Terre, où tombent toutes les barrières de l’ancienne Loi et apparaît son cœur le plus saint et immuable, c’est-à-dire l’amour, que l’Esprit Saint justement communique et diffuse, l’amour qui embrasse toute chose. Dans le même temps, la Loi s’élargit, s’ouvre, tout en devenant plus simple: c’est le Nouveau Pacte, que l’Esprit «écrit» dans les cœurs de ceux qui croient dans le Christ. L’extension du Pacte à tous les peuples de la Terre est représentée par saint Luc à travers une énumération de populations considérables pour cette époque (cf. Ac 2, 9-11). A travers cela, une chose très importante nous est ainsi communiquée: que l’Eglise est catholique dès le premier moment, que son universalité n’est pas le fruit de l’agrégation successive de différentes communautés. Dès le premier instant, en effet, l’Esprit Saint l’a créée comme l’Eglise de tous les peuples; elle embrasse le monde entier, dépasse toutes les frontières de race, de classe, de nation: elle abat toutes les barrières et unit les hommes dans la profession du Dieu un et trine. Dès le début, l’Eglise est une, catholique et apostolique: c’est sa vraie nature et elle doit être reconnue comme telle. Elle est sainte non pas grâce à la capacité de ses membres, mais parce que Dieu lui-même, avec son Esprit, la crée, la purifie et la sanctifie toujours.
Enfin l’Evangile d’aujourd’hui nous offre cette très belle expression: «Les disciples furent remplis de joie à la vue du Seigneur» (Jn 20, 20). Ces paroles sont profondément humaines. L’Ami perdu est à nouveau présent, et qui était jusque là bouleversé se réjouit. Mais celle-ci nous dit bien davantage. Parce que l’Ami perdu ne vient pas d’un lieu quelconque, mais de la nuit de la mort; et Il l’a traversée! Il n’est plus un parmi d’autres, mais il est l’Ami et dans le même temps Celui qui est la Vérité qui fait vivre les hommes; et ce qu’il donne n’est pas une joie quelconque, mais c’est la joie même, don de l’Esprit Saint. Oui, il est bon de vivre parce que je suis aimé, et c’est la Vérité qui m’aime. Les disciples furent remplis de joie, en voyant le Seigneur. Aujourd’hui, à la Pentecôte, cette expression nous est destinée aussi, parce que dans la foi nous pouvons Le voir; dans la foi Il vient parmi nous et à nous aussi Il nous montre ses mains et son côté, et nous en sommes remplis de joie. C’est pourquoi nous voulons prier: Seigneur, montre-toi! Fais-nous le don de ta présence, et nous aurons le don le plus beau: ta joie. Amen!

4E DIMANCHE DE PÂQUES – 11 MAI 2014 – HOMÉLIE

9 mai, 2014

http://www.homelies.fr/homelie,,3829.html

4E DIMANCHE DE PÂQUES – 11 MAI 2014

FAMILLE DE SAINT JOSEPH

HOMÉLIE MESSE

Cette semaine marque un tournant dans les évangiles du temps pascal. Jusqu’ici tournés vers la résurrection elle-même, voici qu’ils s’ouvrent vers l’engagement de ceux qui accueillent le ressuscité et vers la croissance de l’Eglise. La liturgie nous oriente déjà vers la Pentecôte, sous la conduite du premier Apôtre, saint Pierre.
Pour commencer, nous entendons la suite du discours de Pierre au matin de la Pentecôte. Il s’adresse aux pèlerins venus nombreux à Jérusalem pour cette grande fête liturgique. Ils viennent fêter le don de la Loi que Dieu fait à son peuple pour le conduire au bonheur. Pendant la liturgie de ce jour, le livre de Ruth est proclamé. Ruth est cette « femme parfaite » (Rt 3,11) qui devint, pour avoir osé suivre l’exemple d’Abraham jusqu’au bout, l’aïeule du roi David, figure du Messie. Cette liturgie est donc également celle où l’on s’interroge sur le Messie.
Alors retentit la voix de Pierre : « il s’agit de Jésus le Nazaréen (…) Que tout le peuple d’Israël en ait la certitude : ce même Jésus que vous avez crucifié, Dieu a fait de lui le Seigneur et le Christ ». Le message est clair. Le message est reçu. La preuve en est qu’il entraîne un changement de comportement. « Que devons-nous faire ? » demande-t-on à Pierre.
Cette question n’est pas un détail. Elle vaut pour nous également : nous mesurons notre accueil de la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ au changement de vie qu’elle entraîne, à la conversion qu’elle suscite. Cette conversion, à laquelle nous avons à nous préparer, se fait dans et par le don de l’Esprit-Saint ; mais la question centrale est de se situer par rapport à Jésus.
L’importance de la place que nous faisons à Jésus dans nos vies est dite par saint Pierre, qui introduit dans la deuxième lecture la figure du berger veillant sur son troupeau, et par saint Jean, qui rapporte deux paraboles de Jésus, ce qui est exceptionnel dans le quatrième évangile. La figure pacifique du berger n’est pas une version édulcorée du messie. Ses brebis le suivent parce qu’elles connaissent sa voix, mais cet appel à la vie prend toujours les chemins déconcertants de la Croix. « C’est bien à cela que vous avez été appelés, confirme saint Pierre, puisque le Christ lui-même a souffert pour vous et vous a laissé son exemple afin que vous suiviez ses traces ». Ainsi, le Bon Berger fait mieux que veiller sur nous, il fait que nous ne sommes jamais seuls dans la souffrance et que nous souffrances ont désormais un sens et une issue heureuse : « c’est par ses blessures que vous avez été guéris ».
C’est dans ce contexte que nous pouvons aborder la figure du messie comme berger.
La première constatation est que le titre de « Bon Berger » est ici abusif. Jésus se présente comme « la Porte des brebis ». Cette porte est d’abord celle qui permet de distinguer les voleurs et les bandits du berger des brebis. Les voleurs ne passent pas par la Porte. Ceux des hommes qui œuvrent dans l’ombre et escaladent par un autre endroit. Ensuite, dans la deuxième parabole, la porte des brebis est ouverte pour laisser les brebis sortir librement. Le berger a disparu, ceux qui appellent sont les voleurs – mais les brebis ne les écoutent pas – et les brebis passent par la porte pour accéder aux verts pâturages, c’est-à-dire au salut. Les deux paraboles disent bien la centralité de Jésus. C’est en les comparants à lui qu’on dévoile les mauvais bergers, les voleurs et les bandits, et c’est en passant par lui, et uniquement par lui, qu’on accède au salut. Toute autre issue que la Porte est en relation avec les voleurs.
Les deux paraboles se complètent pour dire la centralité de Jésus, mais elles ouvrent sur deux attitudes du troupeau. Dans le premier mouvement, le troupeau suit le berger unanimement, répondant à son appel ; dans le deuxième, les brebis se décident en toute liberté à passer la porte qui mène aux pâturages. L’un ne va donc pas sans l’autre. L’appel de Dieu est impératif, rien ne s’oppose à lui, mais notre liberté doit s’exprimer pleinement.
Finalement le rôle du Seigneur est d’ouvrir une brèche. Il est la Porte de la prison de notre péché. Dans sa conclusion, Jésus ne parle en effet plus de brebis mais de personnes : « si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ». Ces paroles nous permettent de mieux peser l’unité des textes de ce jour. La fête de la Résurrection est la fête de la Pâque, celle du grand passage à la suite de notre berger. Mais le suivre nécessite que notre comportement change, à l’image des auditeurs de saint Pierre dans la première lecture. Pour faire pleinement notre Pâques, il nous faut accueillir l’Esprit qui bouleverse nos vies et nous donne la liberté de passer de l’autre côté de la Porte.
Tout est entre nos mains. Habitués à la pénombre de nos bercails, une brèche s’ouvre sur le monde illuminé par la Résurrection. Habitués au silence de la mort qui fait en nous son œuvre, la voix du bon berger retentit et nous appelle à la vie. A nous de choisir librement de suivre celui qui se met au service de notre liberté. Désirons-nous habiter la maison du Père « pour la durée de nos jours », comme nous l’avons chanté dans le psaume ? Ou rester, « errants comme des brebis » à la merci des voleurs ?
Ce choix que nous avons à faire est réel mais il n’est pas option. L’invitation de Jésus concerne tout homme, même les voleurs. Jésus est le chemin, même pour ceux qui s’opposent à lui. En ces temps où l’on tente de réduire la foi à une orientation privée et relative, la question de ce jour est franche : sommes-nous convaincus qu’il n’y a pas d’autre guide que Jésus, pas d’autre passage possible que le Christ ? Il n’y a qu’une vérité, c’est lui-même. Toutes les autres n’existent et n’ont de valeur que dans la mesure où elles y conduisent, dans la mesure où elles viennent de lui. Cette vérité suscite l’adhésion et implique un changement de vie.
Seigneur, donne-nous de faire avec toi le grand passage, car tu es notre Pâque, tu es le chemin qui mène vers le Père, le chemin de la vie. Donne-nous de ne rien préférer à la grâce que tu nous fais. Tu prépares pour nous une table à la face de nos ennemis, tu répands sur nous le parfum et notre coupe est débordante. Grâce et bonheur nous accompagnent tous les jours de notre vie. Dans la joie et la reconnaissance nous passons la Porte des brebis pour la maison du Seigneur tous les jours de notre vie.
Frère Dominique

Sarajevo old orthodox church

8 mai, 2014

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