Archive pour mars, 2014

LES HYMNES CHRISTOLOGIQUES DES LETTRES DE PAUL

20 mars, 2014

http://web.cathol.lu/servicesdienste/pastorale-biblique/se-convertir-au-christ/article/les-hymnes-christologiques-des

LES HYMNES CHRISTOLOGIQUES DES LETTRES DE PAUL

2. Partage autour de la Parole de Dieu

Faire la lecture et partager autour des textes choisis
Pour Paul, Jésus est le « Premier-né » de tout un peuple appelé à vivre la vie en plénitude selon le bon vouloir de Dieu, « le seul sage » (Rom 16,27). L’hymne qui ouvre la lettre aux Colossiens (écrite entre les années 61 et 63) exprime clairement cette idée (lire Col 1,15-20 ). Dans la première partie (vv. 15-17), l’auteur s’émerveille de voir le Christ, « image de Dieu invisible », présider en tant que « Premier-né » toute la création, parce que c’est bien « par lui » et « pour lui » que tout a été créé. C’est le Christ qui donne toute sa cohérence à la création, parce qu’en lui habite la plénitude du projet créateur de Dieu (lire Eph 1,10 ; 1Cor 15,28 ; Ap 1,18 ; 2,8 ; 21,6). Dans la deuxième partie (vv. 18-20), l’auteur loue le Christ en tant que source de la nouvelle création, terme et aboutissement de la première : il est la « Tête du Corps », le « Principe » et le « Premier-né d’entre les morts ». Pour l’auteur, l’événement du Christ, notamment de sa résurrection, ne peut pas être compris comme un événement isolé, n’atteignant que l’homme Jésus de Nazareth, sinon comme un événement cosmique. En fait, en Jésus ressuscité c’est la résurrection de toute l’humanité qui est commencée (lire 1Cor 15). L’attente de libération qui traversait la création toute entière, devient dès maintenant réalité (lire Rom 8,18-22 ; 1Cor 3,22).
En effet, dans un autre hymne, transmis dans la lettre aux Éphésiens écrite entre les années 61 et 63, Paul proclame que Jésus est le « Bien aimé » en qui nous sommes bénis. Dans le Christ, Dieu nous a rempli de ses bénédictions en nous adoptant en lui comme ses enfants (lire Eph 1,3-14). Celui-là est, en effet, pour Paul, le sens caché de toute l’histoire humaine qui se dévoile maintenant dans le Crucifié-Ressuscité (lire Rom 16,25s ; 3,11 ; 2Tim 1,9) : Dieu, fidèle à son Projet créateur, a accompli en Jésus, l’Homme nouveau et définitif (lire Eph 4,24 ; 2Cor 5,17), ce qui était en germe dans le « premier Adam » (lire 1Cor 15,35-49). En définitive, par l’incarnation Dieu a manifesté que le Ressuscité est le sens, le centre et le but de la création et pour nous tous. En lui, le projet de Dieu s’est réalisé concrète et définitivement dans une personne ; dans la riche expression du théologien L. Boff : en lui « l’utopie s’est fait lieu/topos ». Si l’histoire humaine continue et avance au milieu des fortes douleurs de l’accouchement de l’humanité définitive (lire Mc 13,8 ; Rom 8,22), après la résurrection de Jésus, les disciples partagent cette marche en annonçant, par la parole et la pratique de la solidarité avec les souffrants, qu’au terme du chemin, ne se trouve pas la mort ou le non-sens, mais la vie, la justice de Dieu le Père qui aime les hommes qu’il a créé par pure philanthropie.
La raison de l’existence du Christ, ne peut être subordonnée au péché de l’homme et, moins encore, à la colère vindicative d’un Dieu qui est amour ; la vrai raison du Dieu fait Homme se trouve donc dans cet amour de Dieu qui a voulu créer pour aimer au-delà de lui-même. Dans ce sens, la croix n’est pas voulue par Dieu mais elle est « contingente », elle se situe dans l’histoire comme conséquence du rejet de Jésus et de son message et non pas comme un sacrifice imposé par le Père à son Fils « Bien-aimé ». Ainsi, la croix dévoile, comme dit Saint Jean, la gloire de Dieu qui nous a aimé jusqu’à l’extrême de donner sa vie en partageant la condition humaine avec tout ce qu’elle a de dramatique. Le Christ est bien le « Premier-né de toute créature » qui était prévu par Dieu depuis toute éternité pour s’approcher de l’homme et lui montrer le « chemin véritable qui conduit à la vie en plénitude » (lire Jn 14,6). L’Homme-Dieu, Jésus-Christ, est le premier voulu de Dieu et, en lui toutes les créatures viennent à l’être et sont également aimés.

Christ in Gethsemane

19 mars, 2014

Christ in Gethsemane dans images sacrée lonliness

http://theinnerkingdom.wordpress.com/2009/04/02/the-loneliness-of-christ-our-loneliness-by-bishop-hilarion-alfeyev/

CONNAITRE DIEU PAR LA REPENTANCE –

19 mars, 2014

http://philippeviguier.com/?cat=24

(Non catholique, même si je ne comprends pas ce que l’Église appartient)

CONNAITRE DIEU PAR LA REPENTANCE –

Peu de passages ont autant captivé mon esprit que celui où Moïse demande à Dieu de lui révéler Sa gloire (Exode 33 :18). Cette requête de révélation divine reste gravée dans mon âme comme l’une des plus pieuses, désespérées, audacieuses et ambitieuses. Moïse, alors que son peuple se livre à la débauche avec son veau d’or, ne vit que pour une chose : de voir la gloire de Dieu en plein éclat.
Pendant qu’Israël s’aliène de la grâce divine, Moïse plaide en leur faveur, cherchant à trouver en Yahvé un Dieu dont la grandeur dépasse celle de leurs péchés et de leurs infidélités.
Puis Dieu descend dans la nuée et révèle Son nom (Exodue 34:6-7) :
Et l’Éternel passa devant lui, et s’écria: L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération!
Et ce qui est remarquable dans ce passage est que chaque attribut de Dieu y étant révélé décrit l’Eternel comme un Dieu dont le cœur est lourd d’un fardeau pour les pécheurs. Cette autobiographie de Dieu, cette révélation de Son nom : tout est ciblé pour des pécheurs ayant besoin de grâce divine.
L’Eternel, Yahvé, est un Dieu miséricordieux, un terme révélant un amour et une compassion qui sont disponibles et prêts à assister ceux dans le besoin, des pécheurs. Il est aussi compatissant, un terme dans la Bible qui est souvent relié à Son affection et Sa faveur imméritée envers Son peuple et Ses élus. Il est lent à la colère, parce qu’il ne désire pas que les pécheurs périssent dans leur iniquité sans avoir le temps de se repentir, mais désire que tous soient sauvés. Il est riche en bonté, le Dieu qui donne, qui cherche à bénir, qui est dévoué et digne de confiance. Il est riche en fidélité, ses promesses sont immuables, sa présence est inarrêtable, Il est toujours là pour prendre soin de ceux qu’Il aime et qui ont une relation avec Lui, par Ses alliances et Son salut.
Il est le Dieu qui conserve son amour, et qui ne change pas d’avis celui les infidélités des autres, mais au contraire, Il pardonne les péchés et les offenses de ceux qui se repentent.
Tout en Yahvé parle de son désire pour le salut d’âmes perdues. En réalité, il est tellement dévoué à donner aux siens un salut parfait, qu’Il est même prêt à juger le péché pour que ce salut soit véritable et éternel. Non pas un Dieu qui désire simplement un salut éphémère et terrestre, mais éternel. Non pas un Dieu qui désire simplement délivrer les siens de leurs péchés sur terre, mais aussi des conséquences des péchés, jugeant et détruisant le péché et les pécheurs qui refusent de se repentir.
Veux-tu, comme Moïse, connaître Dieu dans toute Sa gloire ? Confesse tes péchés, et vois comme Il est puissant pour te pardonner, te purifier, te délivrer et te renouveler ! Cherches-tu à connaitre Dieu dans toute Sa grandeur ? Reconnais la grandeur de ton péché, et observe Yahvé te délivrer de tes penchants égoïstes et orgueilleux.
Yahvé est le Dieu des pécheurs. Il est le Dieu qui les délivre. Il est le Dieu personnel. Nul ne peut comprendre la profondeur de Sa grâce sans réaliser la profondeur de son péché. Nul ne peut comprendre la grandeur de Sa fidélité sans saisir la grandeur de nos infidélités. Nul ne peut pleinement connaitre Sa paix sans pratiquer la repentance.
Cette repentance n’est pas simplement pour les inconvertis. La raison pour laquelle nos églises perdent la notion de la grandeur de Dieu est le fait que nous échouons à reconnaitre nos péchés. Nous sommes tellement passifs lorsqu’il s’en vient de vaincre notre orgueil, notre amour pour le monde, notre complaisance, et notre manque de prière et de jeûne, que nous tournons le dos à l’opportunité de voir Dieu révéler Sa gloire et Sa grandeur en nous délivrant de nos péchés et de son esclavage!
Nous sommes tous pécheurs, et le seul moyen de connaitre Dieu comme Moïse voulait le connaitre est de marcher avec un Sauveur, pratiquant quotidiennement la repentance et le don de grâce.

L’ÉCOLOGIE DES OLIVIERS DE GETHSÉMANI …ET SA RÉSONANCE SPIRITUELLE :

19 mars, 2014

http://plunkett.hautetfort.com/archive/2012/10/24/une-etude-scientifique-des-oliviers-de-gethsemani.html

L’ÉCOLOGIE DES OLIVIERS DE GETHSÉMANI

…ET SA RÉSONANCE SPIRITUELLE :

Patriarcat latin de Jérusalem – 22/10

<< Les explications données aux pèlerins sur le Jardin des oliviers de Gethsémani (l’un des sites les plus sacrés des chrétiens, mémoire vivante de l’agonie de Jésus avant son arrestation) vont pouvoir être plus précises : les résultats des recherches scientifiques menées sur les huit arbres millénaires du jardin sont enfin disponibles. Elles avaient été commandées par la Custodie de Terre Sainte qui nous partage les résultats.
<< Les recherches, qui ont débutées en 2009, ont duré trois ans. Elles ont été menées par une équipe de chercheurs du Conseil national italien de recherches (CNR), et diverses universités italiennes. L’étude a été présentée aujourd’hui à 11h30 dans les locaux de Radio Vatican à Rome. Les responsables des recherches sont le Fr. Massimo Pazzini, doyen du Franciscanum Studium Biblicum de Jérusalem, le Pr Giovanni Gianfrate, coordinateur du projet, agronome et spécialiste de l’histoire de l’olivier en Méditerranée et le Pr Antonio Cimato, coordinateur de recherche et premier chercheur de l’Institut pour la valorisation du bois et des espèces ligneuses (IVALSA) / CNR de Florence. Ils en ont expliqué les résultats et le sens à la presse, en présence du Custode, Fr Pierbattista Pizzaballa.
Les recherches datent le tronc de trois des huit oliviers (les seuls pour lesquels il est techniquement possible de procéder à l’étude) du milieu du XIIe siècle. Par conséquent, les arbres ont environ neuf cents ans d’âge. Il convient toutefois de préciser une chose : la date indiquée se réfère uniquement à la partie aérienne des arbres, ou pour être plus précis à la partie émergée de l’arbre, composée du tronc et du feuillage. En fait, la même recherche a montré que la partie souterraine des arbres, à savoir les racines, est certainement plus ancienne.
Les résultats des recherches doivent aussi être confrontés aux chroniques des pèlerins des temps anciens. D’après ces chroniques, la deuxième basilique de Gethsémani a été construite entre 1150 et 1170 (période durant laquelle les croisés étaient engagés dans la reconstruction des grandes églises de Terre Sainte et de Jérusalem en particulier). Lors de la construction de la basilique, le jardin a probablement été réaménagé ; on serait intervenu pour récupérer les oliviers présents à ce moment-là.
Un autre résultat très intéressant est apparu lorsque les chercheurs ont travaillé sur le patrimoine génétique des huit arbres. L’analyse de régions spécifiques de l’ADN montre «des profils génétiques similaires» : cette conclusion indique que les huit oliviers sont, pour utiliser une métaphore, “jumeaux”. Cela ne peut signifier qu’une seule chose : que les huit oliviers sont tous « fils » d’un même arbre. Ainsi, on peut soutenir qu’à un moment donné de l’histoire – au XIIe siècle, et probablement bien avant -, ont été plantés dans le jardin de Gethsémani des portions de branches plus ou moins grande (boutures) provenant d’un arbre unique. Comme le font encore les jardiniers palestiniens. Il faut alors se demander quand, au cours des siècles, ont été plantées ces boutures. Dans les évangiles, au temps de Jésus Christ, les oliviers étaient déjà là. Adultes. L’existence continue d’oliviers en ce lieu est attestée par une étude comparative des descriptions du lieu saint par les historiens et les pèlerins au fil des siècles.
Fr Pierbattista Pizzaballa, qui a présenté les résultats des recherches, a noté que « pour chaque chrétien, les oliviers du jardin de Gethsémani sont une référence “vivante” à la Passion du Christ. Ils sont le témoignage de l’obéissance absolue du Christ au Père, au sacrifice de sa personne pour le salut de l’homme, de tous les hommes. Ils sont également une indication et un rappel pour l’homme. Qui doit être disponible “à faire la volonté de Dieu”. Car c’est ce qui caractérise le croyant. En ce lieu, le Christ a prié le Père, et s’en est remis à lui pour surmonter l’angoisse de la mort, l’Agonie, la Passion et la terrible exécution de la croix. Confiant en la victoire finale : la Résurrection et la Rédemption des hommes… Ces oliviers pluriséculaires incarnent la « racine » et la « continuité générationnelle » de la communauté chrétienne de l’Église Mère de Jérusalem. Comme ces arbres qui au fil de l’histoire ont été plantés, brûlés, détruits et ont encore germés sur une souche “inépuisable”, la première communauté chrétienne en dépit des obstacles et des persécutions survit, vigoureuse et animée par l’Esprit de Dieu ».
Carlo Giorgi >>

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Saint Joseph

18 mars, 2014

 Saint Joseph  dans images sacrée ed01358a48baf98156a13b11d8b033e7

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SOLENNITÉ DE SAINT JOSEPH – HOMÉLIE DU SAINT-PÈRE PAUL VI (Mercredi 19 mars 1969)

18 mars, 2014

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SOLENNITÉ DE SAINT JOSEPH

HOMÉLIE DU SAINT-PÈRE PAUL VI

Mercredi 19 mars 1969

Saint Joseph exemple et modèle de notre vie chrétienne
La fête de ce jour nous invite à la méditation sur saint Joseph, père légal et putatif de Jésus Notre-Seigneur. En raison de sa fonction près du Verbe Incarné pendant son enfance et sa jeunesse, il fut aussi déclaré protecteur de l’Eglise, qui continue dans le temps et reflète dans l’histoire l’image et la mission du Christ.
Pour cette méditation, de prime abord la matière semble faire défaut: que savons-nous de saint Joseph, outre son nom et quelques rares épisodes de la période de l’enfance du Seigneur? L’Evangile ne rapporte de lui aucune parole. Son langage, c’est le silence; c’est l’écoute de voix angéliques qui lui parlent pendant le sommeil; c’est l’obéissance prompte et généreuse qui lui est demandée; c’est le travail manuel sous ses formes les plus modestes et les plus rudes, celles qui valurent à Jésus le qualificatif de « fils du charpentier » (Mt 13, 55). Et rien d’autre: on dirait que sa vie n’est qu’une vie obscure, celle d’un simple artisan, dépourvu de tout signe de grandeur personnelle.
Cependant cette humble figure, si proche de Jésus et de Marie, si bien insérée dans leur vie, si profondément rattachée à la généalogie messianique qu’elle représente le rejeton terminal de la descendance promise à la maison de David (Mt 1, 20), cette figure, si on l’observe avec attention, se révèle riche d’aspects et de significations. L’Eglise dans son culte et les fidèles dans leur dévotion traduisent ces aspects multiples sous forme de litanies. Et un célèbre et moderne sanctuaire érigé en l’honneur du Saint par l’initiative d’un simple religieux laïc, Frère André, de la Congrégation de Sainte-Croix de Montréal, au Canada, met ces titres en évidence dans une série de chapelles situées derrière le maître-autel, toutes dédiées à saint Joseph sous les vocables de protecteur de l’enfance, protecteur des époux, protecteur de la famille, protecteur des travailleurs, protecteur des vierges, protecteur des réfugiés, protecteur des mourants.
Si vous observez avec attention cette vie si modeste, vous la découvrirez plus grande, plus heureuse, plus audacieuse que ne le paraît à notre vue hâtive le profil ténu de sa figure biblique. L’Evangile définit saint Joseph comme « juste » (Mt 1, 19). On ne saurait louer de plus solides vertus ni des mérites plus élevés en un homme d’humble condition, qui n’a évidemment pas à accomplir d’actions éclatantes. Un homme pauvre, honnête, laborieux, timide peut-être, mais qui a une insondable vie intérieure, d’où lui viennent des ordres et des encouragements uniques, et, pareillement, comme il sied aux âmes simples et limpides, la logique et la force de grandes décision, par exemple, celle de mettre sans délai à la disposition des desseins divins sa liberté, sa légitime vocation humaine, son bonheur conjugal. De la famille il a accepté la condition, la responsabilité et le poids, mais en renonçant à l’amour naturel conjugal qui la constitue et l’alimente, en échange d’un amour virginal incomparable. Il a ainsi offert en sacrifice toute son existence aux exigences impondérables de la surprenante venue du Messie, auquel il imposera le nom à jamais béni de Jésus (Mt 1, 21); il Le reconnaîtra comme le fruit de l’Esprit-Saint et, quant aux effets juridiques et domestiques seulement, comme son fils. S. Joseph est donc un homme engagé. Engagé — et combien! —: envers Marie, l’élue entre toutes les femmes de la terre et de l’histoire, son épouse non au sens physique, mais une épouse toujours virginale; envers Jésus, son enfant non au sens naturel, mais en vertu de sa descendance légale. A lui le poids, les responsabilités, les risques, les soucis de la petite et singulière Sainte Famille. A lui le service, à lui le travail, à lui le sacrifice, dans la pénombre du tableau évangélique, où il nous plaît de le contempler et, maintenant que nous savons tout, de le proclamer heureux, bienheureux.
C’est cela, l’Evangile, dans lequel les valeurs de l’existence humaine assument une tout autre mesure que celle avec laquelle nous avons coutume de les apprécier: ici, ce qui est petit devient grand (souvenons-nous des effusions de Jésus, au chapitre XI de saint Matthieu: « Je vous bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux simples »); ici, ce qui est misérable devient digne de la condition sociale du Fils de Dieu fait fils de l’homme; ici, ce qui est le résultat élémentaire d’un travail artisanal rudimentaire et pénible sert à initier à l’œuvre humaine l’Auteur du cosmos et du monde (cf. Jn 1, 3; 5, 17) et à fournir d’humble pain la table de celui qui se définira lui-même « le pain de vie » (Jn 6, 48); ici ce que l’on a perdu par amour du Christ est retrouvé (cf. Mt 10, 39), et celui qui sacrifie pour Lui sa vie en ce monde la conserve pour la vie éternelle (cf. Jn 12, 25). Saint Joseph est le type évangélique que Jésus, après avoir quitté l’atelier de Nazareth pour entreprendre sa mission de prophète et de maître, annoncera comme programme pour la rédemption de l’humanité. Saint Joseph est le modèle des humbles que le christianisme élève à de grands destins. Saint Joseph est la preuve que pour être bon et vrai disciple du Christ, il n’est pas nécessaire d’accomplir de grandes choses; qu’il suffit de vertus communes, humaines, simples, mais authentiques.
Et ici la méditation porte son regard de l’humble Saint au tableau de notre humaine condition personnelle, comme il advient d’habitude dans l’exercice de l’oraison mentale. Elle établit un rapprochement, une comparaison entre lui et nous: une comparaison dont nous n’avons assurément pas à nous glorifier, mais où nous pouvons puiser quelque bonne réflexion. Nous serons portés à imiter saint Joseph suivant les possibilités de nos conditions respectives; nous serons entraînés à le suivre dans l’esprit et la pratique concrète des vertus que nous trouvons en lui si vigoureusement affirmées, de la pauvreté, spécialement, dont on parle tant aujourd’hui. Et nous ne nous laisserons pas troubler par les difficultés qu’elle présente, dans un monde tourné vers la conquête de la richesse économique, comme si elle était la contradiction du progrès, comme si elle était paradoxale et irréelle dans notre société de consommation et de bien-être. Mais, avec saint Joseph pauvre et laborieux, occupé comme nous à gagner quelque chose pour vivre, nous penserons que les biens économiques aussi sont dignes de notre intérêt de chrétiens, à condition de n’être pas considérés comme fin en soi, mais comme moyens de sustenter la vie orientée vers les biens supérieurs; à condition de n’être pas l’objet d’un égoïsme avare, mais le stimulant et la source d’une charité prévoyante; à condition encore de n’être pas destinés à nous exonérer d’un travail personnel et à favoriser une facile et molle jouissance des prétendus plaisirs de la vie, mais d’être au contraire honnêtement et largement dispensés au profit de tous. La pauvreté laborieuse et digne de ce saint évangélique nous est encore aujourd’hui un guide excellent pour retrouver dans notre monde moderne la trace des pas du Christ. Elle est en même temps une maîtresse éloquente de bien-être décent qui, au sein d’une économie compliquée et vertigineuse, nous garde dans ce droit sentier, aussi loin de la poursuite ambitieuse de richesses tentatrices que de l’abus idéologique de la pauvreté comme force de haine sociale et de subversion systématique.
Saint Joseph est donc pour nous un exemple que nous chercherons à imiter; et, en tant que protecteur, nous l’invoquerons. C’est ce que l’Eglise, ces derniers temps, a coutume de faire, pour une réflexion théologique spontanée sur la coopération de l’action divine et de l’action humaine dans la grande économie de la Rédemption. Car, bien que l’action divine se suffise, l’action humaine, pour impuissante qu’elle soit en elle-même (cf. Jn 15, 5), n’est jamais dispensée d’une humble mais conditionnelle et ennoblissante collaboration. Comme protecteur encore, l’Eglise l’invoque dans un profond et très actuel désir de faire reverdir son existence séculaire par des vertus véritablement évangéliques, telles qu’elles ont resplendi en saint Joseph. Enfin l’Eglise le veut comme protecteur, dans la confiance inébranlable que celui à qui le Christ voulut confier sa fragile enfance humaine voudra continuer du ciel sa mission tutélaire de guide et de défenseur du Corps mystique du même Christ, toujours faible, toujours menacé, toujours dramatiquement en danger. Et puis nous invoquerons saint Joseph pour le monde, sûrs que dans ce cœur maintenant comblé d’une sagesse et d’une puissance incommensurables réside encore et pour toujours une particulière et précieuse sympathie pour l’humanité entière. Ainsi soit-il.

 

18 MARS : SAINT CYRILLE DE JÉRUSALEM – ÉVÊQUE, CONFESSEUR ET DOCTEUR (+ 386)

18 mars, 2014

http://home.scarlet.be/amdg/oldies/sankt/cyrile-jerusalem.html

18 MARS : SAINT CYRILLE DE JÉRUSALEM – ÉVÊQUE, CONFESSEUR ET DOCTEUR (+ 386)

I. VIE. – Cyrille naquit à Jérusalem ou dans les environs, vers 315. Si l’on en juge par ses écrits, il connut personnellement l’état des Lieux saints avant les restaurations entreprises par les soins de Constantin et de sa pieuse mère. Il reçut une éducation soignée et étendue, étudia avec un attrait spécial les divines Écritures, et, pour l’interprétation, suivit les théologiens de l’école d’Antioche. On ignore à quel moment il reçut le baptême; un synaxaire grec donne à entendre qu’il embrassa la vie monastique : si l’on ne peut affirmer avec certitude ce dernier point, on doit convenir cependant, en lisant les « Catéchèses », que Cyrille avait en haute estime ce genre de vie et que, par conséquent, il ne lui était pas inconnu. On a dit aussi que saint Macaire avait conféré à Cyrille l’ordre du diaconat, ce qui est également douteux. Il est certain que saint Maxime, successeur de Macaire, donna la prêtrise à Cyrille vers 345. Malgré sa jeunesse, le nouveau prêtre fut chargé de préparer les catéchumènes au baptême : il eut ainsi l’occasion de prêcher les « Catéchèses », qui l’ont rendu célèbre vers 348, soit à la veille de son épiscopat.
A la mort de Maxime, Cyrille devint évêque de Jérusalem.
Deux questions se sont posées au sujet de cette élévation :
1° Question de la date. On a indiqué l’an 350, car on devait supposer que Cyrille avait trente-cinq ans, âge minimum requis alors pour cette dignité; on a dit de plus que Cyrille était déjà évêque au moment où, dans une lettre à l’empereur Constance, il signalait l’apparition d’une croix lumineuse dans les airs (7 mai 351). Un historien récent, J.-Mader, a avancé que l’élévation de Cyrille à l’épiscopat datait de 348, mais il a placé la naissance en 313, et prétendu que la lettre à Constance ne se rattache pas nécessairement aux prémices de l’épiscopat de Cyrille.
2° Question de la manière dont se fit cette élévation. Des auteurs anciens (Jérôme, par exemple, et Rufin) ont prétendu que l’élection avait été entachée d’arianisme : d’après eux Acace de Césarée et les évêques ariens de la région auraient offert le siège épiscopal de Jérusalem à Cyrille, sous la condition que celui-ci répudierait l’ordination sacerdotale reçue des mains de Maxime et que Cyrille avait accepté cette condition. Mais Théodoret (Hist. eccles., 1. 2, c. 22), parlant de l’élévation de Cyrille, le présente comme un vaillant défenseur de la doctrine catholique. Il est donc bien à craindre que saint Jérôme, prévenu contre Cyrille, ne se soit fait l’écho d’un récit calomnieux répandu par les adversaires du nouvel évêque de Jérusalem.
Si Acace de Césarée crut qu’en favorisant l’élection de Cyrille, il le gagnerait aisément au parti arien, il fut vite détrompé, car Cyrille se montra fidèle gardien de la foi catholique dès le début de son épiscopat. On a dit que le nouvel évêque s’effrayait de l’expression « Consubstantiel », « omoousios »; que celle-ci ne figure pas dans les « Catéchèses » : mais cette omission s’explique par le caractère même de Cyrifle, homme pacifique, péniblement impressionné par les divisions qui existaient au sein de l’Eglise et préoccupé avant tout de les faire disparaître. Les premières années de son épiscopat furent assez calmes bientôt le ressentiment d’Acace de Césarée contre lui se fit jour, et l’occasion vint d’une revendication de Cyrille. Le septième canon du concile de Nicée avait reconnu au titulaire de Jérusalem une préséance de rang et d’honneur sur les autres évêques, sous réserve de la dignité propre au siège métropolitain. En conséquence de cette concession, Cyrille demanda pour son Église une immunité de privilège. Acace qui voyait dans l’évêque de Jérusalem un défenseur de la parfaite ressemblance du Père et du Fils dans la Trinité, l’invita à comparaître devant son tribunal : il lui reprochait en même temps d’avoir dilapidé les biens de son église et fait un usage profane des ornements sacrés. L’accusation, réduite à ses vraies proportions, portait sur ce fait qu’en un temps de grande famine à Jérusalem, Cyrille avait vendu une partie des meubles et des ornements de son église pour venir en aide aux pauvres. Cyrille refusa de comparaître, et Acace, dans une assemblée d’évêques ariens, le déposa de son siège, et lui substitua apparemment Eutyque (vers 357).
A cette nouvelle, l’évêque de Jérusalem envoya à ses juges un acte d’appel et demanda que la sentence fut revisée par un tribunal supérieur. Puis, obligé de céder à la force, il se rendit d’abord à Antioche, et comme le siège patriarcal était vacant, il alla à Tarse en Cilicie, où l’évêque Silvain l’accueillit avec faveur, lui permit d’exercer dans son diocèse les fonctions épiscopales, notamment celle de la prédication où Cyrille avait beaucoup de succès. Par là aussi, Cyrille fut mis en relation avec Basile d’Ancyre, Georges de Laodicée, etc. Au concile de Séleucie, fin septembre 359, il obtint d’être rétabli sur son siège. L’année suivante, Acace, qui avait été déposé dans ce même concile, prit sa revanche, et au début de 360, dans un concile de Constantinople, il déposa de nouveau Cyrille qui fut contraint de se tenir éloigné de son Église. Les rapports intimes qu’il avait avec Mélèce d’Antioche permettent de supposer qu’il séjourna au moins quelque temps dans cette ville.
A l’avènement de Julien l’Apostat, Cyrille profita du rappel de tous les évêques exilés pour revenir à Jérusalem : on sait comment le nouvel empereur désireux de faire mentir les prophéties, résolut de relever le temple et de rétablir le culte judaïque. Cyrille, placé entre les insultes des infidèles et les alarmes des chrétiens trop faibles dans la foi, ne se laissa pas déconcerter. Il montra toute sa confiance en la parole de Dieu et soutint qu’elle se réaliserait. L’entreprise était vouée à l’insuccès, elle contribua même à l’accomplissement des prophéties, car pour asseoir les fondements du nouvel édifice, il fallut ôter ceux de l’ancien et en faire disparaître les vestiges. Ammien Marcellin a décrit en ces termes l’intervention de Dieu : « Pendant que le comte Alypius, assisté du gouverneur de la province, pressait vivement les travaux, d’effroyables tourbillons de flammes s’élancèrent des endroits contigus aux fondements, brûlèrent les ouvriers, rendirent la place inaccessible. Et l’élément persistant à repousser les ouvriers, il fallut à la fin renoncer à l’entreprise. » Les écrivains ecclésiastiques ont donné sur ces phénomènes extraordinaires des détails plus circonstanciés :  » Les ouvriers, ont-ils dit, poursuivis par les flammes, voulurent se sauver dans une église voisine, ils ne purent y pénétrer soit qu’une main invisible les repoussât, soit que la Providence permît qu’ils fussent un embarras les uns pour les autres. Un feu sortit des fondements mêmes du temple, consuma les uns, mutila les autres, laissa à tous les marques les plus visibles de la colère du ciel.  » Julien s’était promis de se venger de cet insuccès contre Cyrille; la mort ne lui en laissa pas le temps.
A cette époque, l’évêque de Jérusalem sembla concentrer toute son activité dans l’intérieur de son diocèse. Cependant quand Acace vint à mourir, vers 365, Cyrille mit sur le siège métropolitain de Césarée, un nommé Philumène, puis, en 367, son propre neveu, Gélase. Les ariens s’agitèrent et à Gélase substituèrent Euzoius; ils obtinrent en même temps de l’empereur Valens une nouvelle sentence d’exil contre Cyrille. Ce dernier fut englobé dans l’édit de 367, qui chassait de leurs sièges tous les évêques bannis jadis sous Constance. L’exil cette fois dura onze ans, et nous ignorons ce que devint Cyrille durant cette longue période. En 378, la mort de Valens mit un terme à l’exil; à la fin de l’année, l’évêque de Jérusalem rentrait dans sa ville épiscopale. Il trouva son diocèse divisé par le schisme, corrompu par l’hérésie, les moeurs y étaient dans un état lamentable. Un concile d’Antioche tenu en 379 confia à saint Grégoire de Nysse le soin de visiter les églises d’Arabie et de Palestine pour aviser avec leurs chefs des remèdes convenables, mais cette mission demeura sans résultat immédiat. Il paraît bien cependant que, durant ses dernières années, Cyrille réussit à mettre un terme à tous ces maux.
En 381, il prit part au deuxième concile oecuménique, premier de Constantinople; il siégea parmi les chefs reconnus du parti orthodoxe après les patriarches d’Alexandrie et d’Antioche, et souscrivit à la condamnation des semi-ariens et des macédoniens. Dans une réunion complémentaire tenue en 382, les Pères du concile écrivirent au pape saint Damase; la lettre renferme ce témoignage en faveur de Cyrille « Nous vous faisons savoir que l’évêque de l’Église de Jérusalem est le révérend et très chéri de Dieu Cyrille, lequel a été jadis ordonné canoniquement par les évêques de sa province, et a soutenu, en divers lieux, de nombreux combats contre les ariens. « 
C’est le dernier renseignement que nous possédons sur saint Cyrille. Il semble qu’il y a lieu de rattacher à son pontificat la réunion à l’Église, des macédoniens de Jérusalem et la soumission de quatre cents moines dont il est question dans l’Histoire lausiaque (c. 143i, P. G., t. 34, col. 1226) : conquêtes dues au concours de Rufin et de Mélanie l’Ancienne, prémices d’une restauration religieuse qui avait suivi son dernier retour d’exil.
D’après saint Jérôme (De viris illustribus, c. 30), on peut conclure que Cyrille mourut en 386 (ou 387) après 35 ou 37 années d’épiscopat, dont près de 16 se passèrent en exil.
Dans ses écrits, Cyrille a toujours professé une doctrine orthodoxe. Qu’il ait varié dans sa communion, c’est un fait, vrai en ce sens que nous le voyons en rapport, d’abord avec des eusébiens, puis avec les homéousiens et les méléciens, enfin avec les nicéens. Mais pour réduire ces apparentes évolutions à leur juste valeur, il ne faut oublier ni les circonstances où il vécut, ni son caractère d’homme de paix péniblement impressionné par les divisions.
Les livres liturgiques d’Orient et d’Occident lui décernent des éloges qui portent directement sur son orthodoxie. Les Ménées l’appellent, en reprenant les termes mêmes de Théodoret, « un ardent défenseur de la doctrine ». Le martyrologe romain au 18 mars, s’approprie le témoignage éclatant que, dans leur lettre au pape Damase, les évêques orientaux rendirent à la pureté de sa foi. Enfin Léon XIII étendant en 1882 la fête de saint Cyrille à toute la catholicité lui a décerné solennellement le titre de docteur de l’Église.
Bibl. – La vie de saint Cyrille se trouve en tête de ses oeuvres, P. G., t. 33, 1ère dissertation de dom Touttée, O. S. B., défendue par dom Maran dans sa dissertation sur les ariens. – Voir aussi G. Delacroix, Saint Cyrilie de Jérusaiem, vie et oeuvres, Paris, 1865.- J. Mader, Der hl. Cyrilus, Bischoff von Jerusalem, Einsiedeln, 1891. – Tillemont, Mémoires pour servir…, t.8, p. 428 et 799. – Dom Ceillier, Hist. ant. sacrés, t. 5, p. 25. Dictionn. de théol. cath., col. 2533.

in: sanctoral des RP Bénédictins, éditions Letouzey & Ané 1936

Saint Patrick

17 mars, 2014

Saint Patrick dans images sacrée St-Patrick-of-Ireland_b

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17 MARS: SAINT PATRICK

17 mars, 2014

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17 MARS: SAINT PATRICK

Fête nationale Irlandaise, le 17 mars célèbre la Saint-Patrick, patron de l’Irlande. Cette fête, à l’origine religieuse, est connue depuis le haut Moyen Âge en Irlande, grâce à des écrits ou représentations iconographiques. Puis, avec l’histoire et les migrations, la Saint Patrick s’est progressivement instaurée en Europe Celte – par extension culturelle – aux Etats-Unis, Canada, Australie, et même au Japon, Singapour ou encore en Russie.
Sans nulle doute la seule fête nationale célébrée dans le monde entier la Saint-Patrick (ou Saint-Patrice) est certes une occasion de festoyer mais n’en demeure pas moins un symbole mythique, religieux et surtout patriotique extrêmement fort au sein des communautés Irlandaises du monde entier. La terrible famine de 1845 qui obligea plus d’un million d’irlandais à fuir leur pays, les difficultés d’intégration de cette population longtemps dénigrée et humiliée bien après leur immigration, les dualités protestants / catholiques… Tout cela semble loin et pourtant… Car à l’origine même d’un besoin de maintenir une identité, de préserver et perpétuer un héritage culturel tel que la Saint-Patrick.
Néanmoins, se popularisant, la Saint-Patrick a, dans grand nombre de pays, perdu sa raison d’être originelle, devenant une journée de liesse où tout le monde participe aux diverses manifestations culturelles, musicales, défilés de char et costumes qui animent les rues des villes aux quatre coins du monde: Florence, Montréal, Tokyo, Melbourne, etc.
Et finalement, très peu de personnes savent en l’honneur de qui elles trinquent!! Certes, ce n’est nullement cette ignorance qui vous empêchera de siffler votre pinte… mais un peu de culture générale n’a jamais fait de mal à personne que diable :-)

Tout petit cours d’histoire… Vie et légende de Saint-Patrick:
La vie de saint Patrick est connue par un nombre limité de textes authentiques sur lesquels se sont greffées de nombreuses légendes, diffusées par plusieurs vies et rédigées à des époques différentes.
Patrick est né en Ecosse aux alentours de l’an 390. On lui attribue, selon la légende, le mérite de l’évangélisation et la fondation de la vie chrétienne en Irlande. Thaumaturge, Patrick chasse grâce à un bâton magique les serpents qui infestaient l’île. Il se sert également de la feuille de trèfle afin d’expliquer le mystère de la Trinité aux Irlandais.
Ainsi, la fête de Saint Patrick est également appelée la « fête du Shamrock », c’est-à-dire du trèfle, devenu emblème national de l’Irlande. Apôtre de l’Irlande, on l’invoque également contre les âmes souffrantes du purgatoire et l’enfer (en référence à sa lutte pour convertir les incroyants).

CHRETIEN, PRENDS COURAGE

17 mars, 2014

http://www.pasteurdaniel.com/index.php/fr/?option=com_content&view=article&id=2541:chretien-prends-courage&catid=81:vie-chretienne-&Itemid=50

CHRETIEN, PRENDS COURAGE

PASTEUR Ronald. A. Snider

Il y a des temps pour l’enfant de Dieu, où il semble que le soleil ait cessé de briller. Les prières sont repoussées par des cieux d’airain. La gloire de l’expérience des sommets, autrefois si fraîche, si réelle, s’évanouit dans l’obscurité de la vallée du désespoir. Le feu qui autrefois brûlait dans le cœur avec éclat parait maintenant réduit en cendres.
Même le prédicateur a ses moments de découragement. Ayant exercé son ministère dans la glorieuse liberté et la puissance, quelle souffrance de constater que l’onction l’a quitté.
Moïse a crié dans la consternation : «Pourquoi affliges-tu ton serviteur, et pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple ? » (Nombres 11/11). Ailleurs, il crie d’un cœur ardent, «Je t’en supplie, fais-moi voir ta gloire » (Exode 33/18).
Qu’est-il arrivé ? Dieu peut-Il oublier les Siens ? Pourquoi, lorsque nos cœurs soupirent après la réaffirmation de Sa présence ? Pourquoi paraît-Il si loin ?
C’est dans un moment de semblable découragement que je me mis à genoux demandant avec ferveur une réponse, mais la seule réponse fut : «Ouvre le LIVRE et lis». J’ouvris ma Bible et je lus ces paroles venant du cœur d’un saint de Dieu : «Pourquoi, ô Eternel ! te tiens-tu éloigné ? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse ? » (Psaume 10/1) , et de nouveau de l’homme selon le propre cœur de Dieu : «Jusques à quand, Eternel ! m’oublieras-tu sans cesse ? Jusques à quand me cacheras-tu ta face ? » (Psaume 13/1)
Pendant la recherche du Psalmiste vint cette parole. «L’Eternel sonde le Juste» (Psaume 11/5) J’ai trouvé que le mot Hébreux traduit ici par «sondé» est celui qui correspond à l’essai des métaux précieux. L’acide, le marteau, le feu, éprouvent et purifient mais ne détruisent rien de ce qui a de la valeur.
Prends courage, saint qui est troublé. Dieu n’abandonne pas les Siens, Les plus précieux de Ses serviteurs ont senti parfois ce que tu sens maintenant, Ecoute Elie : « C’est assez, maintenant Eternel, prends mon âme» (l Rois 19/4).
Même l’apôtre Paul confesse, «Nous sommes affligés de toute manière : luttes au dehors, craintes au dedans», mais il ne s’arrête pas là : «Mais Dieu qui console ceux qui sont affligés, nous a consolés par l’arrivée de Tite», (2 Corinthiens 7/5-6)
Loué soit Dieu ! Il envoie du réconfort à Ses enfants découragés. Après l’épreuve vient le réconfort,
«Le soir arrivent les pleurs, mais le matin arrive 1′allégresse» (Psaume 30/5), A partir de ma propre expérience et de ce que j’ai lu dans la Parole de Dieu je voudrais offrir ces suggestions pour la victoire sur le découragement.
I – Sondez vos cœurs, voyez si un péché, une faute vous cache la face de Dieu, (Esaïe 59/1-2) Si il en est ainsi, suivez I Jean 1/9 pour la victoire.
II – Souvenez-vous que Satan cherchera à vous garder dans le «bourbier du découragement comme l’appelle Buyan, Jacques conseille : «Résistez au diable et il s’éloignera de vous», (Jacques 4/7). Prenez une attitude active contre l’oppression de Satan. «Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ». (2 Corinthiens 2/14)
III – Confessez votre confiance absolue et votre dépendance de Dieu. Ceci assurera votre foi. La foi est l’évidence «des choses qu’on ne voit pas». «La victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi», (1 Jean 5/4)
Finalement. Approchez-vous de Dieu par la louange (Jacques 4/8). La Parole déclare «Qu’il siège au milieu des louanges de Son peuple» (Psaume 22/4).
Enfant de Dieu, fatigué, découragé, dans la détresse, regarde à Jésus l’auteur et le consommateur de ta foi. «Je suis persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ», (Philippiens 1/6),

 

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