Archive pour le 28 mars, 2014

A man born blind

28 mars, 2014

A man born blind dans images sacrée healing-the-man-born-blind-fragment-1311

http://friarmusings.wordpress.com/2014/03/27/a-man-born-blind-interrogation/

1 SAMUEL 16. DIEU CHOISIT CELUI QUI A TENDANCE À ÊTRE EXCLU.

28 mars, 2014

http://clamans.hautetfort.com/archive/2007/11/07/dieu-choisit-celui-qui-a-tendance-a-etre-exclu.html

07/11/2007

1 SAMUEL 16. DIEU CHOISIT CELUI QUI A TENDANCE À ÊTRE EXCLU.

Le roi Saül a fortement déplu à Dieu. Aussi, Dieu décide-t-il de préparer la succession de Saül. Il charge le prophète Samuel de désigner, d’oindre le futur roi. Étonnamment, Dieu n’annonce pas à Samuel le nom du futur roi, il lui dit seulement de quelle famille il fait partie. A Samuel de découvrir lequel des huit fils de Jessé Dieu s’est choisi !
C’est ce processus de choix qui me semble important, porteur d’indications précieuses pour nous, pour réfléchir au thème de l’exclusion. Vous savez que le thème de la Campagne d’automne de l’EPER (entraide protestante) est le refus de l’exclusion : Exclu… c’est exclu !
Dans notre vie quotidienne, nous sommes constamment confrontés à des situations où nous devons faire des choix. Et chaque fois que nous choisissons quelque chose, nous excluons autre chose. Le choix et l’exclusion vont de pair… Parler de l’exclusion, c’est aussi parler de nos choix et vice versa. On ne peut pas ne pas choisir (parce qu’on ne peut tout avoir), on ne peut donc pas non plus éviter d’exclure !
Ce que nous avons à faire, c’est penser à nos critères de choix et d’exclusion. Pourquoi choisir ou exclure cela ? Quelles sont les conséquences de mes choix et de mes exclusions ? A première vue, lorsqu’il est question de produits, de marchandises, cela n’a pas beaucoup d’importance. Sauf lorsqu’on se met à penser à qui les produit, qui est derrière les marchandises que nous consommons, de quelle façon sont-elles fabriquées ?
En effet, la question du choix et de l’exclusion se manifeste de manière plus vive, plus cruciale lorsqu’il s’agit de personnes. Et ce sont bien les personnes que vise la Campagne de l’EPER.
Revenons donc à Samuel qui doit exécuter le choix de Dieu. Il prépare une cérémonie pour oindre le nouveau roi et il invite tous les fils de Jessé. Au premier coup d’oeil, il repère l’aîné, Eliab. Voilà un garçon brillant, un homme bien fait, il a belle allure, il ferait un roi plein de prestance ! Ce doit être lui, se dit Samuel. Mais Dieu lui souffle que non. Et tous les fils de Jessé présents défilent. Mais le futur roi n’est pas parmi eux. Surprise, panique… Y en a-t-il un autre ? Oui, il y en a bien encore un, mais il est aux champs. C’est le petit dernier… on y a pas pensé… il est encore jeune… un peu rêveur… musicien…
Pourquoi David est-il aux champs ? Pourquoi n’est-il pas présent, alors que toute la famille avait été appelée à participer à cette cérémonie. Je vois deux réponses possibles :
1) David n’a tout simplement pas reçu le message, l’invitation. Personne ne pensait que ce petit (« ce petit prétentieux, cet espèce de vaurien » dira Eliab, le frère aîné au chapitre suivant : 1 S 17:28) méritait d’être invité à cette cérémonie d’adultes. Samuel est venu chercher quelqu’un pour une mission d’importance. Aux yeux de la famille, cela ne pouvait pas concerner David. Il a été exclu d’office, automatiquement par sa famille. « Tiens on n’avait pas pensé à toi ! », « Tu es trop petit, toi! ». Voilà des paroles d’exclusion qui peuvent faire mal.
2) David a reçu le message, il a entendu, comme les autres que Samuel cherchait quelqu’un pour une mission importante, mais il a pensé : « cela ne peut pas me concerner, moi ! », »je suis trop petit, trop jeune, ou trop inexpérimenté ». David a intériorisé le message familial, au point que plus personne n’a besoin de lui dire quoi que ce soit : le message s’imprime tout seul.
David, ou vous, ou moi, s’exclut par lui-même, parce qu’il n’a pas confiance en lui-même, parce qu’il n’est pas conscient de sa valeur. De quand date la dernière confirmation de sa valeur qu’il ait reçue ?
Que ce soit par une exclusion extérieure ou intérieure, David est d’abord absent, exclu. Mais le voeu de Dieu, c’est qu’on l’envoie chercher. En effet, celui que tout le monde écartait, c’est celui que Dieu s’est choisi.

« La pierre que les bâtisseurs avaient écartée est devenue (par la volonté de Dieu) la pierre principale » (Ps 118:22)
Celui qui allait être écarté, c’est celui qui va recevoir l’onction, qui va être oint. Ce terme « oint » se dit CHRIST en grec. Jésus le Christ, fils de David est celui qui a été rejeté par tous sur la croix, mais que Dieu s’est mystérieusement choisi pour se révéler.
Dieu ne suit donc pas les modes, les apparences comme les hommes. En effet, Dieu dit à Samuel:

« Je ne juge pas de la même manière que les hommes; les hommes s’arrêtent aux apparences, mais moi je vais jusqu’au fond des coeurs. » (1 S 16:7)
Dieu nous regarde au-delà de nos façades, de nos masques, des attitudes que nous nous donnons. Il voit jusqu’au fond de nous-mêmes et il voit ce qu’il y a de plus humain en nous, de plus aimable en nous.
C’est ainsi qu’il peut faire d’Israël son peuple, des habitants de Villars-Ste-Croix et Bussigny son Eglise. Dieu ne rassemble pas ceux qui semblent les meilleurs, les plus talentueux, les plus qualifiés comme le ferait un patron d’entreprise. Non, Dieu va chercher ceux qui n’ont pas été désirés, ceux qui ont été mis de côté, exclus d’office, pour les rassembler et en faire son peuple, parce qu’il sait qu’en chacun de nous il y a un être de valeur qui va pouvoir déployer ses talents comme David contre Goliath.
Ayant été rappelés des champs pour devenir des rois, comme David, nous pouvons à notre tour regarder toute personne avec un nouveau regard — qui vient de Dieu — qui embrasse tout le monde, et voir en chacun un être digne de valeur et pleinement aimable.
La Campagne de l’EPER — Exclu… c’est exclu ! — nous invite à adopter le même regard que Dieu, le regard de l’inclusion, de l’accueil afin que l’oublié, le rejeté ait une vraie place parmi nous.
Amen
2007, Jean-Marie Thévoz

16:50 Publié dans e) Livres historiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : samuel, bible, bussigny, paroisse, jean-marie thévoz, christianisme, prédication, spiritualité

L’AVEUGLE-NÉ (JEAN 9, 1-40) – MÉDITATION DU MOINE DE L’ÉGLISE D’ORIENT (PÈRE LEV GILLET)

28 mars, 2014

http://www.pagesorthodoxes.net/guerison/j-guerit.htm#ave

L’AVEUGLE-NÉ (JEAN 9, 1-40)

(5E DIMANCHE APRÈS PÂQUES)

MÉDITATION DU MOINE DE L’ÉGLISE D’ORIENT (PÈRE LEV GILLET)

Dimanche dernier — le dimanche de la Samaritaine — nous chantions à la liturgie l’antienne de communion suivante :  » Réjouis-toi et sois dans l’allégresse, porte de la divine lumière [c’est-à-dire la Vierge Marie], car Jésus après avoir disparu dans le tombeau, s’est levé encore plus lumineux que le soleil, illuminant par cela tous les croyants « . Il y a là un retour au thème théologique et liturgique de la lumière, qui est si caractéristique de la spiritualité byzantine ; il y a là, plus particulièrement, un rappel du lien entre le Résurrection du Christ et l’illumination des consciences : car un fait extérieur, fut-il même la Résurrection de notre Sauveur, n’a de valeur pratique pour les âmes que s’il peut se traduire en elles par une augmentation de cette Lumière intérieure qui doit diriger toute notre vie. La lumière du Christ est un thème pascal essentiel. C’est ce thème que développe le cinquième dimanche après Pâques, appelé  » Dimanche de l’aveugle « , où la commémoraison de la guérison d’un aveugle introduit l’idée de notre propre cécité et de notre guérison.
Nous entendons, à la liturgie, le récit évangélique de la guérison de l’aveugle (Jean 9, 1-38). Jésus rencontre un homme, aveugle de naissance ; ayant fait une mixture de boue et de salive, Jésus envoie l’homme se layer dans la piscine de Siloé. L’homme recouvre la vue et devient l’objet de la curiosité hostile et des questions insidieuses des Pharisiens. Ceux-ci peuvent bien déclarer que Jésus est un pécheur : l’homme proteste qu’un pécheur n’a pas la puissance de rendre la vue à un aveugle. Expulsé par les Pharisiens, l’ancien aveugle est retrouvé par Jésus (ce n’est pas lui qui retrouve Jésus, mais c’est Jésus qui le retrouve, et ce fait est riche de sens). Jésus lui demande s’il croit au Fils de Dieu.  » Qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? « . Jésus répond :  » Tu le vois ; c’est celui qui te parle  » (On se rappellera la phrase toute semblable dite par Jésus à la Samaritaine).  » Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui « .
Cet épisode est une illustration de la phrase du prophète Isaïe :  » Alors les yeux des aveugles se dessilleront  » (Isaïe 35, 5), et d’une parole de Jésus lui-même :  » L’Esprit du Seigneur… m’a envoyé annoncer aux aveugles le retour à la vue  » (Luc 4, 18). Il est certain que la cécité physique, tout en étant l’objet de la sollicitude de Jésus (et l’on sait combien les maladies des yeux causent de souffrances en Orient), symbolise ici la cécité spirituelle dont Jésus délivre les hommes. Mais la guérison, dans Évangile que nous venons de lire, n’est pas séparable de la bonne volonté et de la foi sincère de l’aveugle. Le commentaire le plus autorisé de cet épisode nous est donné par l’Église elle-même, qui, dans deux des antiennes de ce dimanche, s’exprime ainsi :

 » Christ, notre Dieu, Soleil de Justice qui dépasse tout entendement, toi qui, en le touchant, a ouvert les yeux de l’aveugle-né, ouvre les yeux de nos âmes et fait de nous des enfants de lumière… « .

 » Je viens vers toi, ô Christ, les yeux de l’âme aveuglés comme l’aveugle-né et je crie vers toi avec repentir Tu es la Lumière à la suprême clarté pour tous ceux qui sont dans les ténèbres « .

HOMÉLIE – MESSE – 4E DIMANCHE DE CARÊME

28 mars, 2014

http://www.homelies.fr/homelie,,3786.html

4E DIMANCHE DE CARÊME

DIMANCHE 30 MARS 2014

FAMILLE DE SAINT JOSEPH

HOMÉLIE – MESSE

« En sortant » du temple : puisque les malheureux n’ont pas le droit de venir jusqu’à Dieu, Dieu sort à leur devant.
« Jésus vit un homme qui était aveugle de naissance » : Dieu ne passe pas outre la misère de ses enfants : « J’ai vu, oui j’ai vu la misère de mon peuple, j’ai entendu ses cris ; je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer » (Ex 3, 7-8). Nous sommes bien la seule religion qui ose prétendre que ce n’est pas l’homme qui cherche Dieu, mais Dieu qui inlassablement vient à la recherche de l’homme qui erre en exil loin de sa Terre Promise.
Impossible d’imputer à ce malheureux la responsabilité de sa maladie : elle est de naissance. Serait-ce donc qu’il porte le poids du péché de ses aïeuls ? Jésus refuse de s’engager dans ce genre de calcul : cet homme ne fait que manifester dans sa chair l’état de cécité de notre humanité tout entière depuis qu’elle est privée de la grâce divine. L’affirmation de Notre-Seigneur : « Je suis la lumière du monde » fait écho au Prologue : « Le Verbe était la vraie lumière qui en venant dans le monde, illumine tout homme » (Jn 1, 9). Il est venu pour manifester l’action de Dieu et révéler ainsi sa bienveillance paternelle envers les hommes ses enfants. C’est bien le même Père qui aux origines « façonna l’homme avec de la glaise prise du sol » (Gn 2, 7), qui maintenant « avec la salive et les mains de son Fils, fait de la boue qu’il applique sur les yeux de l’aveugle ».
Jusque-là on pourrait dire que Jésus guérit le mal par le mal : il ne fait que plonger l’homme dans des ténèbres plus profondes encore. Mais le geste s’accompagne d’une Parole qui va en révéler le sens : « Va te laver dans la piscine de l’Envoyé ». La symbolique baptismale est claire : plongé avec le Christ dans les ténèbres de la mort, enseveli avec lui en terre, l’aveugle va être illuminé par l’Esprit, qui l’introduira dans la vie même du Christ ressuscité. Le miracle est d’autant plus parlant qu’il est réalisé dans le contexte de la fête des Tentes, qui culmine dans une procession solennelle au cours de laquelle l’eau puisée à la source de Siloé dans un vase en or, est déversée sur l’autel du Temple en signe de rogations pour la pluie.
Le miracle est dûment constaté par un nombre important de témoins qui n’en croient pas leurs yeux. L’aveugle guéri n’arrive apparemment pas à calmer les esprits, puisqu’on l’amène aux pharisiens « afin qu’ils instruisent cette étrange affaire » : qui est donc cet homme qui guérit un aveugle-né un jour de sabbat, avant de disparaître dans la nature sans laisser de trace ? Seuls les actes médicaux indispensables à la survie du patient étaient autorisés un jour de sabbat. Rien ne pressait pour cet aveugle-né : le guérisseur est donc en infraction avec la Loi et ne saurait « venir de Dieu ». Mais alors « comment un homme pécheur pourrait-il accomplir des signes pareils ? »
A bout de ressources, le conseil des sages se tourne vers le bénéficiaire de l’intervention, qui sans hésiter confesse : « C’est un prophète ! » Cette réponse n’ayant de toute évidence pas convaincu ces messieurs, ils décident de ré-instruire toute l’affaire en vérifiant chaque étape, à commencer par l’identité du soi-disant miraculé. Les pharisiens devaient être visiblement contrariés par l’événement ; aussi les parents jugent-ils plus prudent de se dissocier de leur fils : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
La délibération fut sans doute de courte durée et la sentence est prononcée en présence du bénéficiaire du délit : « Cet homme est un pécheur ». Avec beaucoup de bon sens, l’homme guéri oppose à cette conclusion l’objectivité de sa guérison ; c’est même la seule chose que l’on puisse affirmer avec certitude ; le reste relève plutôt d’une évaluation subjective fondée sur l’a priori des juges contre le thérapeute. L’altercation suscitée par cette impertinence conduit la controverse jusqu’à l’affirmation décisive : « Celui-là, nous ne savons pas d’où il est ».
C’est donc à nouveau la question des origines de Jésus qui surgit au cœur du débat. D’où vient-il ? De qui est-il l’Envoyé ? De qui a-t-il reçu ce pouvoir d’accomplir des miracles ? Pour répondre à cette interrogation qui traverse tout le quatrième évangile, il faut accepter de ne pas « savoir », c’est-à-dire renoncer aux réponses fondées sur des arguments soi-disant rationnels. De même qu’il est vain de vouloir décrire la lumière à un aveugle, il est impossible de définir une personne sans entrer en relation avec elle, sans accueillir ce qu’elle nous révèle d’elle-même. La lumière existe indépendamment du fait que le non-voyant ne la perçoive pas ; pourtant le malheureux ne peut rien en dire tant que ses yeux ne se sont pas ouverts à son influence. De même, la divinité du Christ subsiste indépendamment de notre cécité spirituelle. Mais que pourrions-nous énoncer de pertinent sur la véritable identité de Jésus, tant que notre cœur ne s’est pas ouvert à son influence, que nous ne nous sommes pas laissés guérir de notre aveuglement en nous lavant dans la piscine baptismale de l’Envoyé ? « Si vous étiez des aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !” (alors que vous refusez de venir à la lumière) votre péché demeure. » C’est en mettant nos pas dans ceux du Christ, en l’écoutant parler, en le regardant agir, en nous laissant saisir progressivement par toute sa Personne, que sous la douce motion de l’Esprit, nous serons amenés progressivement à confesser sa messianité, c’est-à-dire à « voir » en lui, avec les yeux de la foi, le Fils de Dieu nous révélant la bonté du Père.
Le récit de l’aveugle-né nous fait parcourir l’ensemble de ce cheminement. Après avoir trouvé la vue, c’est l’expulsion de la synagogue – non plus en raison de son handicap mais de sa guérison – qui va permettre à cet homme de franchir le seuil de la foi, au cours d’une seconde rencontre dont Jésus prend à nouveau l’initiative. Dès la première parole qu’il lui adresse, l’aveugle guéri reconnaît sans hésitation sa voix. On imagine sans peine qu’il le mange des yeux et qu’il est tout oreille. Notre-Seigneur a lu dans son regard le germe d’une foi naissante ; aussi pour qu’elle puisse se dire, il lui donne la parole : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » La question est directe et la réponse est sincère : l’aveugle guéri n’ose pas faire lui-même le lien entre celui qu’il appelle « Seigneur » et ce fameux « Fils de l’homme » auquel il est invité à donner sa foi. La réponse de Jésus « Tu le vois » vient balayer ses derniers scrupules : « Je crois Seigneur » et tombant à ses genoux, « il se prosterna devant lui » dans un geste d’humble adoration.
Cet admirable parcours n’est-il pas un modèle pour chacun de nous ? Au jour de notre baptême, nous avons été illuminés par le Christ. Mais notre foi doit encore être éprouvée par la contradiction, purifiée par l’épreuve, fortifiée par le témoignage, jusqu’à ce qu’enfin le Seigneur se révèle dans une seconde rencontre, qui nous conduise à le choisir résolument et définitivement comme notre Seigneur et Sauveur adoré. Puissions-nous tout au long de ce chemin de carême nous laisser conduire à cette seconde conversion qui fera de nous de vrais disciples et des adorateurs en esprit et vérité.
« Père saint, augmente en nous la foi, afin que nous puissions reconnaître en Jésus le Berger que tu nous donnes “pour traverser avec nous les ravins de la mort, et nous conduire par le juste chemin pour l’honneur de ton Nom”. Après nous avoir fait reposer sur les verts pâturages de ta Parole, tu nous as plongés dans les eaux vivifiantes du Baptême et tu as répandu sur notre tête le parfum de ton Esprit. Donne-nous maintenant de discerner dans cette Eucharistie, la table que tu prépares pour nous, et à laquelle tu nous offres la coupe débordante de ton amour (cf. Ps 22). »
Père Joseph-Marie