Archive pour le 3 mars, 2014

Christ en gloire entouré par la société du ciel.

3 mars, 2014

Christ en gloire entouré par la société du ciel. dans images sacrée 347

http://www.anglican.org.au/content/historical_archive/images/eastern_influence.aspx

POURQUOI DES CENDRES ?

3 mars, 2014

http://www.croire.com/Definitions/Fetes-religieuses/Mercredi-des-Cendres/Pourquoi-des-cendres

MERCREDI 5 MARS 2014

POURQUOI DES CENDRES ?

Cette coutume de se couvrir la tête de cendres – et à l’origine de se revêtir aussi d’un sac – est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu (Jonas 3.5-9 : Jérémie 6.26 ; 25- 34 ; Matthieu 1 1,21).

Le mercredi des Cendres marque l’entrée officielle en Carême et dans le cycle pascal. Il peut tomber n’importe quel mercredi entre le 4 février et le 10 mars, en fonction de la date de Pâques. Les cendres qui proviennent des rameaux de l’année précédente, brûlés pour l’occasion, sont déposées sur le front des fidèles.

Aux commencements du christianisme
Ce rite des cendres n’était pas directement associé au début du Carême. Vers l’an 300. il fut adopté par certaines Églises locales et intégré au rite d’excommunication temporaire ou de renvoi des pécheurs publies de la communauté. Ces personnes s’étaient rendues coupables de péchés ou de scandales « majeurs » : apostasie. hérésie, meurtre et adultère (considérés comme des péchés « capitaux »).

Au VIIe siècle environ
Cette coutume donna lieu, dans certaines églises, à un rite public du mercredi des Cendres. Les pécheurs confessaient d’abord leurs péchés en privé. Puis ils étaient présentés a l’évêque et mis publiquement au rang des pénitents, ils devaient se préparer pour recevoir l’absolution donnée le Jeudi saint. Après une imposition des mains et des cendres, ils étaient renvoyés de la communauté comme Adam et Eve l’avaient été du paradis. Bien sûr, on leur rappelait que la mort est la conséquence du péché : « Oui, tu es poussière et à cette poussière tu retourneras » (Genèse 3,19).
Les pénitents vivaient en marge de leur famille et du reste de la communauté chrétienne pendant les quarante jours du Carême (d’où l’expression de « quarantaine »). Le « sac » qu’ils avaient revêtu et la cendre dont ils étaient couverts permettaient de les reconnaître lors des assemblées ou, le plus souvent, aux portes de l’église où ils étaient relégués. Cette pratique pénitentielle impliquait généralement de s’abstenir de viande, d’alcool, de bain. Il était également interdit de se faire couper les cheveux, de se raser, d’avoir des relalions sexuelles et de gérer ses affaires. Selon les diocèses, il arrivait que certaines pénitences durent plusieurs années, voire toute la vie.

Au cours du Moyen Âge
C’est la dimension personnelle du péché, plutôt que son caractère public, qui fut objet d’insistance. Par conséquent, tes traditions associées au mercredi des Cendres furent appliquées a tous les adultes de la paroisse, mais sous une forme mitigée. Au XIe siècle, les pratiques en usage étaient fort semblables à celles que nous connaissons aujourd’hui- Depuis quelques années, il existe une alternative à la formule traditionnelle pour l’imposition des cendres. Elle met en valeur un aspect beaucoup plus positif du Carême : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile » (Mc 1,15).
Dans les Églises de Bretagne insulaire et d’Irlande, une nouvelle modalité pénitentielle se développa, entre le VIe et le VIIIe siècle, sous l’influence des moines celles. Il s’agissait d’une forme de pénitence personnelle et privée pour des péchés moins graves que ceux évoqués ci-dessus. Cette pratique, plus que le rite du mercredi des Cendres, allait contribuer a faire évoluer les modalités du sacrement de la réconciliation.

Trois sortes de traditions ont donné au Carême son caractère spécifique
1. celles qui favorisent un climat d’austérité ;
2. les pratiques pénitentielles. surtout en matière de jeûne et d’abstinence
3. les dévotions centrées sur la souffrance de Jésus.

Au cours de ces vingt dernières années, ces traditions ont été associées à des pratiques nouvelles, mettant l’accent sur une dimension plus positive du Carême.

Bon Carême !

ORIGINES DU CARÊME DANS L’HISTOIRE

3 mars, 2014

http://www.liturgiecatholique.fr/Origines-du-careme-dans-l-histoire.html?artsuite=0

ORIGINES DU CARÊME DANS L’HISTOIRE

Le mot « carême » vient du latin « quadragesima ». Il désigne la période de quarante jours pendant laquelle l’Eglise se prépare à Pâques par une vie chrétienne plus intense et par diverses pratiques de pénitence.
Canoniquement, pour le jeûne, le carême de l’Eglise latine commmence le mercredi des Cendres et s’achève le samedi saint à midi.
De nos jours, les liturgistes ont coutume d’y distinguer deux « temps liturgiques », celui du carême proprement dit et celui de la Passion, qui commence aux premières vêpres du dimanche de la Passion, c’est-à-dire du dimanche « des Rameaux ».
Les origines du carême :
A la suite de saint Jérôme et de saint Léon, certains auteurs attribuent au carême une origine apostolique ; d’autres nient qu’il ait existé avant le IVème siècle. Au départ, le jeûne primitif de la semaine sainte était, si possible ininterrompu, et on s’y livrait pour accomplir la parole du divin Maître : « Des jours viendront où l’Epoux sera enlevé à ses disciples, et alors ils jeûneront » (Luc 5,35).
Dans les Eglises issues de la gentilité, on jeûnait au moins pendant les quarante heures commémoratives de la disparition du Sauveur, c’est à dire du vendredi soir au dimanche matin. Dans les Eglises d’origine judéo-chrétienne, on commençait à jeûner dès le lundi, parce qu’on regardait ce jour comme le point de départ du complot des pharisiens pour faire mourir Jésus, donc comme le commencement de la disparition de l’Epoux, et parce que la coutume juive enjoignait aux Hébreux de se nourrir pendant sept jours du « pain de l’affliction » au temps de la Pâque. Ainsi le jeûne primitif de la Semaine Sainte nous apparaît-il en définitive comme un jeûne de compassion et de deuil pour la disparition de l’Epoux ; ce n’est pas un jeûne préparatoire à la célébration du mystère, mais un jeûne qui l’accompagne.
Il semblerait que la préoccupation de l’Eglise dans l’institution nouvelle ait été la préparation immédiate des catéchumènes au baptême, préparation qui durait quarante jours, ainsi que celle des pénitents admis à être réconciliés le jeudi-saint ; mais à ces deux catégories de sujets l’Eglise entendait bien associer par la même occasion tous les fidèles parce que c’est le corps mystique tout entier qui doit mourir et ressusciter avec le Christ pour se renouveler en lui dans les solennités pascales.
Le Seigneur n’a jamais séparé dans son enseignement le jeûne de l’aumône et de la prière (Mt 6, 1 – 18). Les Pères de l’Eglise devaient le rappeler chaque année au peuple avec insistance, comme en témoignent en particulier les sermons de saint Léon le Grand. Aussi le jeûne s’accompagna-t-il toujours de réunions de prières à l’écoute de la parole de Dieu.
C’est ainsi que, dès le temps d’Augustin et de Chrysostome, le carême possédait les traits qu’il devait conserver par la suite : temps de jeûne, de partage et de prière pour tout 

 

LE MERCREDI DES CENDRES

3 mars, 2014

http://www.steinbach68.org/cendres1.htm

LE MERCREDI DES CENDRES

Quarante jours avant Pâques, cette célébration marque l’entrée des catholiques dans le Carême, sous le signe de la pénitence et du pardon attendu de Dieu.

Qu’est-ce que le mercredi des Cendres ?
Ce jour marque l’entrée dans le temps du Carême, les quarante jours de préparation à la fête de Pâques. Il ouvre un temps de prière, de pénitence et de partage qui rappelle les quarante jours de prière et de jeûne vécus par le Christ au désert à l’orée de son ministère, ainsi que les quarante années passées au désert par le peuple hébreu lors de l’Exode. Le Carême est un temps de préparation particulier pour les catéchumènes qui recevront le baptême durant la veillée pascale, mais tous les chrétiens, avec eux, sont appelés à redécouvrir l’importance de leur baptême et donc de leur vocation chrétienne.

Comment en est choisie la date ?
Sa date est calée sur celle de la fête de Pâques, en remontant quarante jours avant le dimanche de Pâques en ne tenant pas compte des cinq dimanches dans l’intervalle, qui sont jours de fête. L’entrée en Carême se fait donc toujours un mercredi, mais sa date change selon les années en fonction de celle de Pâques, elle-même mobile.

Que signifient les cendres ?
Dans la tradition biblique, comme dans la plupart des religions antiques, les cendres symbolisent l’insignifiance humaine, son caractère éphémère et précaire. Ainsi, dans le livre de la Genèse, lorsqu’Abraham marchande avec Dieu le sort des villes de Sodome et Gomorrhe, il déclare : « Je suis bien hardi de parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre » (Genèse 18, 27). Dans la Bible, se rouler dans la cendre, se couvrir de cendres ou s’asseoir sur la cendre est un geste de pénitence et de conversion. Quand Jonas prêche aux habitants de Ninive pour qu’ils se convertissent, leur roi « fit glisser sa robe royale, se couvrit d’un sac, s’assit sur la cendre» (Jonas 3, 6). À la fin du Livre de Job, ce dernier regrette d’avoir critiqué Dieu et « dénigré la providence sans rien y connaître », et fait un acte de repentance et de foi devant sa face : « Je ne te connaissais que par ouï-dire, maintenant, mes yeux t’ont vu. Aussi, j’ai horreur de moi et je me désavoue sur la poussière et sur la cendre » (Job 42, 6).

D’où vient cette célébration ?
Les origines du mercredi des Cendres remontent à l’Église ancienne. Il existait alors un geste d’imposition des cendres appliqué aux pénitents, qui marquait leur entrée dans un temps de repentir en vue de la réconciliation, célébrée le Jeudi saint. À cette époque, le sacrement de réconciliation n’était célébré qu’une seule fois dans la vie. Considéré comme une « deuxième planche de salut » pour le baptisé ayant commis une faute grave, il était précédé d’une pénitence particulièrement rigoureuse, marquée par la mortification corporelle. À partir du XI e siècle, le geste de l’imposition des cendres, inscrit dans un rite beaucoup moins rigoureux, a été élargi à tous les chrétiens en route vers Pâques.

Comment ce jour est-il célébré ?
La célébration a lieu dans la journée ou en soirée. Au cours de cette liturgie, les lectures bibliques insistent sur la repentance, la conversion, mais aussi sur la tendresse et la miséricorde de Dieu. L’imposition des cendres est accompagnée d’une phrase : « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » (Évangile de Marc 1, 15), ou bien « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière » (cf. Genèse 3, 19).
« Cette formule ancienne, qui nous rappelle que nous sommes mortels, a peut-être été mal comprise, mais elle me semble particulièrement juste, indique Frère Patrick Prétot, directeur de l’Institut supérieur de liturgie (ISL) de la Catho de Paris. Le Carême est un itinéraire de vie, parce que nous acceptons la mort. Il est une longue méditation sur le don de la vie par Dieu, par-delà la mort. On ne peut pas le comprendre si, comme c’est la tendance aujourd’hui, on évacue simplement la mort.» Pour Frère Enzo Bianchi, prieur de la communauté de Bose, la phrase «Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » enrichit ce rite ancien de significations nouvelles : « Recevoir les cendres signifie prendre conscience que le feu de l’amour de Dieu consume nos péchés. » Consumés par la miséricorde de Dieu, ils sont « de peu de poids ». Regarder ces cendres signifie confirmer notre foi pascale : un jour, nous serons cendre, poussière, mais destinés à la Résurrection (1).

Comment se vit-il ?
Sous le signe du jeûne, de la frugalité. « Il ne s’agit pas de souffrir, mais de retrouver la joie de s’alléger pour goûter le don que Dieu fait de sa vie », explique Patrick Prétot, rappelant l’invitation de saint Benoît à attendre la sainte Pâque « dans la joie du désir spirituel ». Le mercredi des Cendres est, avec le Vendredi saint, jour de jeûne et d’abstinence obligatoire dans l’Église catholique. En France, sa célébration reste très populaire. « Peut-être à cause de la désaffection du sacrement de la réconciliation, il y a là comme une mémoire très profonde du besoin de pardon, analyse Patrick Prétot. La liturgie est très concrète, très sobre, très priante. Elle répond à un besoin spirituel profond. On touche le cœur du cœur de l’existence humaine : le sens de la mort, de la vie et du salut. »
ÉLODIE MAUROT
(1) Dans Donner sens au temps, reprenant ses méditations liturgiques parues dans La Croix (Bayard).

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Dans les autres confessions chrétiennes .

> « Les orthodoxes ont beaucoup de moments liturgiques en commun avec les catholiques, mais pas le mercredi des Cendres, souligne le P. Vasile Iorgulescu, prêtre à Hœnheim (Bas-Rhin) et délégué régional à l’œcuménisme de l’Assemblée des évêques orthodoxes. Chez nous, l’entrée en Carême se fait de manière très progressive. » Le Grand Carême oriental compte sept semaines. Les deux premières, qui précédent le « véritable » Carême, sont un temps de préparation, au cours desquelles le fidèle supprime progressivement la viande, puis les laitages, pour se préparer au régime alimentaire particulier (à base de végétaux) qu’il suivra ensuite jusqu’à Pâques en signe de pénitence. L’entrée en Carême est vécue de manière plus intensive la 6e semaine avant Pâques : « Durant cette semaine-là, nous commençons à avoir un calendrier liturgique plus intense. Les lectures bibliques encouragent la repentance, le pardon : nous lisons la parabole du Fils prodigue, celle du publicain et du pharisien, le passage de la Genèse sur le péché d’Adam, explique le P. Iorgulescu. Nous commémorons aussi collectivement les défunts, en prononçant leurs noms à chaque célébration. » Cette année, le pré­Carême a débuté le dimanche 8 février et le Carême proprement dit commencera le lundi 2 mars.
> Toutes les Églises protestantes ne pratiquent pas le Carême comme tel, mais certaines le font d’une manière très proche des catholiques. C’est le cas des luthériens : ainsi, l’inspection ecclésiastique de Paris propose depuis quelques années le geste de l’imposition des cendres au cours d’un culte régional. « Au début, nous avons hésité, mais il nous a semblé que ce geste avait un sens très fort, explique Marie-France Robert, inspectrice ecclésiastique. Nous le vivons comme un geste de pénitence, au cours d’un service qui invite à se placer en vérité devant Dieu. » Lors de cette liturgie, la prédication est assurée par un pasteur ou un laïc engagé dans une action de solidarité soutenue par la communauté durant le Carême. « Chaque année, nous soutenons un projet “au près” en France et un projet “au loin” orienté vers la mission, détaille Marie-France Robert. Cette année, nous aidons une association de réinsertion par l’art et un orphelinat en Égypte. » Les textes bibliques du mercredi des Cendres sont les mêmes que ceux de la liturgie catholique, mais les luthériens n’y célèbrent pas la Sainte Cène, « car nous sommes ce jour-là dans une démarche de pénitence et d’attente », indique Marie-France Robert.

Site du journal de la Croix à La Croix du 21/22.02.2009