Archive pour le 2 janvier, 2014

St. Gregory and Basil , a Gregory Left to Right Basil

2 janvier, 2014

St. Gregory and Basil , a Gregory Left to Right Basil dans images sacrée Sci-Gregorius-Basilius

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3 JANVIER: LE SAINT NOM DE JÉSUS – PRIÈRES DE SAINTE GERTRUDE LA GRANDE

2 janvier, 2014

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3 JANVIER: LE SAINT NOM DE JÉSUS – PRIÈRES DE SAINTE GERTRUDE LA GRANDE

O bon Jésus, très doux Jésus, Fils de Dieu et de la Vierge Marie, vous qui êtes toute pitié et tout amour, ayez pitié de moi, dans votre grande miséricorde. O doux Jésus, par le sang précieux que vous avez répandu pour les pécheurs, je vous supplie de laver tous mes péchés et de jeter les yeux sur l’humble et indigne serviteur qui implore votre pardon et invoque le saint Nom de Jésus. Que signifie Jésus, sinon Sauveur? Ainsi donc, ô Jésus, en raison de votre saint Nom, soyez-moi un Jésus et sauvez-moi. Ne souffrez pas que je me perde, moi que vous avez racheté de votre précieux sang. O bon Jésus, que mon péché ne soit point ma perte, puisque votre infinie bonté a daigné me créer. Miséricordieux Jésus, ayez pitié de moi, puisque c’est encore l’heure de la pitié, avant que sonne l’heure de la malédiction et du jugement. Doux Jésus, si votre justice voulait me condamner, j’en appelle à votre amour, et je me réfugie en lui. Jésus plein d’amour, Jésus si désirable, doux Jésus, comptez-moi parmi vos élus. Jésus, salut de ceux qui espèrent en vous, Jésus, espoir de ceux qui se réfugient en vous, Jésus, douceur de ceux qui vous aiment, faites que je vous aime, que je vous demeure fidèle, et qu’après cette misérable vie je vienne à vous dans la paix. Amen.

2 JANVIER: BASILE LE GRAND

2 janvier, 2014

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2 JANVIER: BASILE LE GRAND

Moine, Évêque de Césarée, Saint Docteur de l’Église, (329-379) 

Saint Basile de Césarée est souvent présenté avec saint Grégoire de Nazianze, son ami. Aujourd’hui, nous nous attacherons surtout à saint Basile; nous découvrirons saint Grégoire de Nazianze le 25 janvier. Basile de Césarée, appelé également Basile le Grand, est né vers 329, à Césarée dans la région Cappadoce, en Turquie. Il appartenait à une chrétienne d’avocats et de rhéteurs, famille riche et influente qui eut 10 enfants. Famille de saints également: sa grand-mère, Macrine l’Ancienne, avait suivi les enseignements de saint Grégoire le Thaumaturge qu’elle transmit à sa famille. La mère de Basile, Emmélie, devenue veuve, et sa sœur, Macrine la Jeune, se fi-rent « religieuses ». Deux des frères de Basile, Grégoire de Nysse et Pierre de Sé-baste, devinrent évêques comme lui. Basile étudia d’abord auprès de son père. Puis, il fut confié à des écoles de grammairiens de Césarée. D’une intelligence hors pair, il poursuivit ses études à Constantinople et à Athènes en 351. Il apprit la rhétorique, la grammaire, la littérature grecque classique dont les écrits d’Homère, d’Euripide et de Sopho-cle. Il eut pour condisciple le futur empereur Julien, qui sera appelé plus tard Julien l’apostat. C’est là, à Athènes, qu’il se lia d’amitié avec un de ses camara-des: Grégoire de Nazianze. Cette amitié fut renforcée par la foi très forte que vi-vaient les deux amis à Athènes, ville où ils côtoyaient de nombreux païens. Les deux hommes avaient le même attrait pour la vie contemplative et monastique. Remarque: Julien doit son surnom d’ »apostat » à sa volonté de rétablir le pa-ganisme dans l’empire romain, alors qu’il avait été élevé dans la religion chré-tienne, plus précisément dans l’arianisme, sous la direction des évêques Eusène de Nicomédie, puis Georges de Capadoce. Nous sommes en 356. De retour à Césarée, Basile commença une carrière de rhéteur, mais il y renonça après un long voyage à travers l’Égypte, la Palestine, la Syrie et la Mésopotamie, où il rencontra plusieurs ascètes. À la mort de son père, en 358, il vendit ses biens. Sur les instances de sa sœur Macrine qui, nous le savons déjà, vivait une vie d’ascète, avec sa mère, alors veuve, Basile demanda le baptême qu’il reçut des mains de l’évêque de Césarée, Dianée; puis il décida de mener une vie monacale. Il se retira alors dans la solitude de la région du Pont, en Turquie, au bord de la rivière Iris, près du lieu où vivait la commu-nauté de femmes réunies autour de sa mère et de sa sœur. Sur la rive opposée, il créa un ermitage avec plusieurs de ses compagnons. C’est là que Basile reçut des visites de Grégoire de Nazianze et qu’il commença à développer une règle de vie monacale. Cette règle est la base des Règles de l’ordre de saint Basile, les-quelles deviendront la principale règle monastique de l’Église d’Orient. Saint Benoît s’inspirera beaucoup de ce document pour rédiger sa règle, fondement du monachisme en occident. La vie de saint basile sera de nouveau très mouvementée. En 362 il dut quitter son monastère afin d’assister l’évêque de Césarée de Cappadoce, Dianus, qui mourut peu de temps après. Le successeur de Dianus, Eusèbe ordonna basile prêtre, vers 364, et le prit comme auxiliaire pour l’aider à la gestion de l’évêché et prêcher à Césarée. Cependant Basile était resté en contact avec son monas-tère à travers une abondante correspondance. Après avoir fondé plu-sieurs mo-nastères, à la mort d’Eusèbe, Basile fut élu en 370, évêque de Césarée, métropo-lite de Cappadoce et exarque du diocèse civil du Pont. Par son action, Basile  acquit vite l’affection de son peuple: il créa des hôpitaux et des hospices et surtout une véritable cité hospitalière, la Basiliade. Il tenta de rétablir une unité des croyants, pour renouer pleinement avec l’Occident et l’Église d’Antioche. Effet, Basile eut à défendre la foi de Nicée contre l’arianisme. Nous devons ici vous donner quelques précisions. Une autre raison de la venue de Basile auprès de l’évêque de Césarée était de conseiller ce dernier face aux persécutions de l’empereur Julien. En effet, l’avènement de Julien comme em-pereur avait occasionné des troubles graves à Césarée. Par ailleurs, des divisions graves se manifestaient au sein du clergé, à cause de l’arianisme. En 364, Basile avait dû rédiger un traité intitulé Contre Eunomius, dans lequel il montrait la gravité des idées d’Eunome, évêque de Cyzique, en Turquie, qui niait la Trinité. Les autres écrits de saint Basile comprennent des traités dogmatiques, dont plusieurs sur le Saint-Esprit et la Trinité, des traités ascétiques, pédagogiques et liturgiques, et un grand nombre de sermons et de lettres. Sa renommée fut telle qu’on lui attribua aussi quantité d’autres traités, d’homélies et de lettres qu’il n’avait pas rédigés. Basile de Césarée, âgé de 50 ans, mourut le 1er janvier 379, à Césarée. Il fut reconnu Docteur de l’Église le 20 septembre 1568 par le pape Pie V. Saint Basile est vénéré en tant que saint par les orthodoxes comme par les catholiques. Il est fêté le 2 janvier en Occident, et, en orient, le premier janvier, son dies natali. Il est également fêté le 31 janvier, lors de la « fête des trois docteurs œcuméniques » avec Jean Chrysostome et Grégoire de Nazianze. Une fois élu évêque de Césarée, Basile fit tout son possible pour résister à l’aria-nisme, notamment en allant à l’encontre de l’empereur Valens qui tentait d’im-poser l’arianisme. Même menacé d’exil ou de supplice Basile refusa de professer la foi de l’arianisme. Saint Basile recherchait sans cesse l’unité de l’Église, par ses écrits hostiles aux divisions dans l’Église. Il écrivit, entre autres: « Le monde qui a été créé, nous fait bien connaître la puissance et la sagesse du Créateur, mais non son essence. La puissance du Créateur ne s’y révèle pas nécessairement tout entière. Il se peut même que le bras de l’Artiste divin n’y déploie pas toute sa force… En tout cas, le dilemme d’Eunomius ne saurait nous étreindre. Si nous ne connaissons pas l’essence de Dieu, nous ne connaissons rien de Lui. Si, pour être vraie, la connaissance devait être la pleine compréhension, que saurions-nous des choses finies elles-mêmes, qui par tant de côtés, nous échappent. Et il s’agit de l’infini! Connaître l’essence divine, c’est avant tout connaître l’incompréhensibilité de Dieu. » Nous allons insister maintenant sur la règle des Basiliens. Au cours de ses voyages en orient, Basile avait observé les différentes formes de vie consacrée. À partir de cette expérience il développa, en collaboration avec Grégoire de Na-zianze, une forme inédite de monachisme, qui deviendra l’Ordre de saint Basi-le. Mais en quoi consistait cette nouvelle vie monastique? Basile estimait que les grandes colonies de moines qui existaient en Égypte étaient trop actives et trop bruyantes. Quant aux nombreux ermitages, ils manquaient d’humilité et de charité. Basile leur écrivit: « Si vous vivez à l’écart des hommes comment pourrez-vous vous réjouir avec les heureux et pleurer avec ceux qui souffrent? Notre-Seigneur a lavé les pieds de ses apôtres: vous qui êtes seul, à qui les laverez-vous? Et comment vous exercerez-vous à l’humilité, vous qui n’avez personne devant qui vous humilier? » Basile désira donc que les monastères se réunissent dans un couvent de taille raisonnable, et que le supérieur de chaque couvent puisse être en rapport suivi avec chaque frère. » De plus, Basile de Césarée s’opposa à l’austérité systématique qu’il avait  obser-vée lors de son séjour en Orient. Même s’il pratiquait une vie de d’ascète, il refusait les trop grandes privations, celles-ci devant rester modérées. Dès lors, il recommandait aux futurs novices de ne pas se dépouiller de leurs biens en embrassant la vie religieuse, mais de les considérer comme consacrés à Dieu, afin de les employer pour des bonnes œuvres. La règle de Basile contribua à rapprocher les moines du clergé séculier. Dans les monastères orientaux, les moines avaient l’interdiction de devenir prêtres. Basile souhaita la présence de prêtres dans les monastères, contrairement à ce qui pratiquait alors couram-ment. Basile insista pour que les monastères soient proches des villes, certes coupés physiquement et moralement du monde, afin de pouvoir aider à l’instruction chrétienne des populations qui se convertissaient. Les règles rédigées par saint Basile furent reconnues par le pape Libère en 363. L’ordre de saint Basile se propage rapidement en Orient, au point de devenir l’un des ordres de référence de la vie cénobitique orthodoxe. La règle de saint Basile est la seule règle monastique qui a perduré jusqu’à nos jours dans les couvents d’Orient.

Paulette Leblanc 

SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE (325-390) – SA VIE

2 janvier, 2014

http://nouvl.evangelisation.free.fr/gregoire_de_nazianze_bio.htm

SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE (325-390) – SA VIE

Naissance:

Deux hypothèses ont été proposées au sujet de la chronologie de sa carrière. L’historiographie ancienne et la tradition byzantine rapportée par la Souda (Suidae Lexicon, éd. A. ADLER, Leipzig, 1928, p. 541-543), font état de son grand âge; il serait mort nonagénaire en 390. Les historiens modernes et l’hagiographie récente adoptent une chronologie plus brève et placent sa naissance vers 325/329. Cette chronologie courte s’appuie sur le postulat selon lequel Grégoire aurait eu approximativement le même âge que S. Basile et sur l’interprétation de plusieurs textes poétiques et ambigus. Cette hypothèse explique mal les nombreuses allusions que Grégoire fait à son grand âge, dès l’époque de son ordination sacerdotale (Or. 2, 12). D’autre part, il dit formellement que sa mère, Nonna, était quinquagénaire en 325. La biographie longue est notamment défendue par le bollandiste Daniel Papebroch (Acta Sanctorum, Maii t. 2, p. 370D – 371F).

Études: Grégoire est intentionnellement discret sur la période de ses études (De vita sua, v. 108 et 211-212), et l’on ignore combien d’années il y a consacrées. Il étudia à Césarée de Cappadoce, à Césarée de Palestine et à Alexandrie. En Palestine, il fut, selon Saint Jérôme (De viris illustribus, 113), élève de Thespesius et condisciple d’Euzoius, futur évêque arien de Césarée. A-t-il été l’auditeur de S. Cyrille de Jérusalem, dans cette dernière ville, en 348 ou 349? Cela expliquerait l’importance des réminiscences de la VIe et de la IXe Catéchèses de Cyrille dans l’Or. 28 (BERNARDI, Prédication, p. 185; SINKO, De traditione, I, 12-18). Fut-il élève de Libanius à Antioche, comme l’affirme Socrate (Hist. eccl., IV, 26)? C’est possible. D’Alexandrie, il gagna Athènes avec une hâte qu’il fait remarquer sans l’expliquer en racontant les détails de cette traversée mouvementée. Il ne fut pas étudiant pendant toute la durée de son séjour dans les écoles d’Athènes. Il y enseigna. Lorsque Basile de Césarée vint à Athènes comme étudiant, Grégoire l’accueillit et l’introduisit dans les milieux athéniens. Il partageait les goûts de Basile pour la vie religieuse et il décida de suivre lui aussi une vocation de type monastique mal précisé; on ignore à quel moment, entre 354/355 et 363, il renonça à la carrière profane et rentra au pays.

Carrière religieuse en Cappadoce: Les Invectives contre Julien (Or. 4 et 5), composées sans doute vers 364, selon M. Regali, sont des polémiques contre l’hellénisme à l’antique, que des lettrés païens encouragés par l’empereur Julien (361-363) remettaient à la mode. Ordonné prêtre sous le règne de Julien ou de Valens (365-378), il composa à cette occasion un traité sur le sacerdoce (Or. 2). Sa carrière sacerdotale puis épiscopale en Cappadoce jusqu’en 374 est celle d’un ecclésiastique jouant le rôle de notable en même temps qu’il partage les charges pastorales de son vieux père, dans la bourgade montagnarde de Nazianze à l’écart des grands centres. Il évoque dans ses écrits des réactions monastiques défavorables aux positions doctrinales de son père, des divergences théologiques sollicitant le clergé divisé entre nicéens et neo-nicéens d’une part, et entre diverses tendances dérivées de l’arianisme d’autre part; il intervient avec son père dans l’élection de S. Basile comme évêque de Césarée, mais quand Basile l’a fait sacrer évêque de Sasimes, il lui reproche d’avoir abusé de lui et de manquer d’égards à son âge. En effet, il néglige obstinément de s’installer à Sasimes, bourg qu’il dit peu plaisant. Les raisons administratives et ecclésiastiques qui l’avaient amené là ne dissimulent guère des questions doctrinales et personnelles sous-jacentes. Grégoire resta à Nazianze comme auxiliaire de son père jusqu’à la mort de ce dernier, survenue en 374; comme on tardait à donner un successeur à son père, Grégoire, faisant valoir son âge, se retira à Séleucie de Pisidie.

Séjour à Constantinople: En 379, la communauté nicéenne de Constantinople fit appel à lui; les ariens de tendances diverses étaient majoritaires dans la capitale. Il organisa les services religieux dans une maison particulière, l’Anastasia, qui devint plus tard l’église Ste-Anastasie. Lorsque Théodose Ier, favorable aux nicéens orthodoxes, installa ceux-ci dans les églises officielles, Grégoire hésita à se laisser introniser à la Grande Église par le pouvoir civil, mais il fut comme plébiscité par le peuple et le clergé quelques jours après le 24 nov. 380. En 381, le 1er concile de Constantinople valida les fonctions d’évêque de Constantinople qu’il exerçait. Mais des dissensions éclatèrent entre les évêques d’Orient et d’Occident, on remit en question la légitimité des fonctions de Grégoire. En fait la question du rôle ecclésiastique du siège de la Nouvelle Rome dans la chrétienté et celle de la légitimité politique de l’orthodoxie étaient posées; Grégoire renonça à la présidence du concile en même temps qu’au trône épiscopal et regagna Nazianze.

Les dernières années en Cappadoce: De retour à Nazianze, il y administra l’église locale en attendant qu’on lui donne un titulaire dans la personne d’un de ses parents, Eulalios. Retiré dans son domaine d’Arianze, avec l’intention de limiter son ministère aux activités littéraires, Grégoire y mourut et y fut inhumé, en 390.