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4 NOVEMBRE : SAINT CHARLES BORROMÉE
4 novembre, 2013http://missel.free.fr/Sanctoral/11/04.php
4 NOVEMBRE : SAINT CHARLES BORROMÉE
MORCEAUX CHOISIS
Ayant un grand respect des choses de Dieu et de ses saints, ainsi que de tous les ordres de la sainte Eglise et de votre pasteur, et veillez à les observer intégralement.
Tournez constamment vos regards vers la Providence de Dieu, dans la pensée que rien n’arrive sans sa volonté et que tout doit tourner à bien.
Gardez-vous d’entretenir la curiosité de savoir les actions d’autrui, ou d’être avides de nouveautés, principalement dans les choses de la foi, et ne parlez pas de ce que vous ignorez.
Défendez-vous de croupir dans la paresse, c’est le poison de l’âme : mais efforcez-vous de vos occuper des oeuvres pies, ou tout au moins à des choses utiles.
Evitez de travailler avec l’argent ou les biens d’autrui, à moins que vous n’y soyez contraints par raison de charité. Et ne vous laissez entraîner à aucune action injuste, opposée à la volonté de Dieu, ni pour le gain, ni par amitié, ni par amour des vôtres.
Si la fécondité de la vie conjugale est, certes, chose bonne, meilleure est la chasteté virginale, et par-dessus tout est excellente la fécondité virginale.
On ose dire qu’il faut s’accommoder au temps, comme si l’Esprit de Jésus-Christ et les règles de l’Evangile devaient changer avec le temps, et être asservis aux sentiments et aux affections des hommes. Au lieu que l’on doit travailler au contraire à rendre tous les temps conformes aux ordonnances de l’Eglise, et à réformer tout ce qui s’y trouve défectueux, par la rectitude immuable de l’esprit évangélique et apostolique. Car c’est la chair et le sang et non pas l’Esprit de Dieu qui a fait que notre siècle est devenu incapable de cette vertu si pure et si simple des anciens Pères. C’est l’esprit humain qui, voulant satisfaire ses désirs, trouve toujours mille défenseurs et des raisons apparentes pour se couvrir et se défendre. Mais les paroles de Dieu et les règles des saints demeurent toujours fermes. Elles n’ont pas été établies pour changer avec le temps, mais pour être inviolables et immuables en tous temps, et pour se soumettre et s’assujettir tous les temps.
Pourquoi cette église, qui est la vôtre, demeure-t-elle ainsi sans soins et sans ornements ? Ces murs, ce toit, ce dallage dénoncent votre irréligion. Ils crient (…) Votre église que vous honorez et que vous aimez si peu, vous êtes capable de la négliger à ce point ? O Combien votre indifférence extérieure témoigne de la tiédeur de vos âmes !
Biographie
Charles Borromée, second fils du comte Gibert et de Marguerite de Medici, sœur du futur Pie IV, naquit sur la rocca (roc ou château fort) Borromeo d’Arona, près du lac Majeur, le 2 octobre 1538. Dès 1550 il reçut l’habit clérical et les revenus de l’abbaye locale de San Gratiniano.
Etudiant à l’université de Pavie, il était sérieux et studieux, précis, net et volontaire plus solide que brillant, avide de livres, mais souvent sans argent. A la fin de 1559, il fut reçu docteur en droit canon et en droit civil.
En janvier 1560, ce jeune homme de vingt-deux ans fut appelé à Rome par son oncle qui venait d’être élu pape sous le nom de Pie IV. Cardinal dès le 31 janvier, bien qu’il ait obligation de résider à Rome, il est nommé administrateur du diocèse de Milan, des légations de Bologne et de Romagne, puis des Marches, en même temps qu’il reçoit en commende plusieurs abbayes. Pie IV qui voulait un homme dévoué et actif au sommet de son administration fait de Charles Borromée ce que sera plus tard le secrétaire d’Etat. Au début, on le trouvait trop regardant, par comparaison avec d’autres princes de l’Eglise, qui gaspillaient avec une prodigalité de grands seigneurs. Pour compléter sa culture, le jeune cardinal fonda chez lui une académie des Nuits vaticanes, allusion au Nuits attiques du païen Aulu-Gelle. Chaos – c’était le pseudonyme de Charles Borromée – commenta la quatrième Béatitude, condamna la luxure et loua la charité.
Restait à achever le concile de Trente, ouvert en 1545. Pie IV y réussit en 1562-1563, grâce au dévouement de son neveu, qui assuma l’écrasante besogne de la correspondance avec les agents du Saint-Siège, nonces et légats du concile. Plutôt simple exécutant que conseiller, selon un ambassadeur vénitien, il travaillait même la nuit, rédigeait de brefs rapports sur les nouvelles qui lui arrivaient de partout, répontait à toute la correspondance pontificale et s’occupait des affaires courantes.
En novembre 1562, quand mourut Frédéric, son frère aîné, on se demanda si le Charles quitterait les Ordres pour perpétuer sa race, mais, le 17 juillet 1563 il fut ordonné prêtre et, en décembre, il reçut la consécration épiscopale. Il restreignit son train de maison, augmenta ses veilles, ses jeûnes et ses austérités, se refusa tout divertissement, fût-ce une innocente promenade. Les Nuits vaticanes se muèrent en conférences religieuses. Un bref de Pie IV autorisait le cardinal-neveu à faire sortir, pour ses travaux, livres et manuscrits de la Bibliothèque vaticane et Charles Borromée, malgré une certaine timidité, s’exerça à l’éloquence sacrée.
Après que Charles Borromée avait rendu à Rome les services que l’on attendait de lui, fort du concile de Trente qui imposait la résidence aux évêques, il voulut s’installer à Milan où il entra solennellement 23 septembre 1565, après avoir, comme légat, effectué un voyage au centre et au nord de l’Italie. Il dut revenir à Rome près de son oncle mourant et, le conclave ayant élu Pie V, il rentra à Milan (avril 1566). Saint Pie V lui témoigna d’autant plus d’estime et de confiance qu’il était fort lié à Séraphin Grindelli, chanoine régulier du Latran et son aumônier.
Le cardinal de Milan, passa désormais le reste de sa vie dans son vaste archidiocèse, à l’exception de brefs séjours romains. Charles Borromée, à la tête de quinze suffragants, avec juridiction sur des terres vénitiennes, génoises, novaraises et aussi suisses, puisqu’il avait été nommé, en mars 1560, protecteur de la nation helvétique, avec juridiction spirituelle sur plusieurs cantons ; il n’obtint un nonce que sous Grégoire XIII. Charles Borromée visita la Suisse (notamment les trois vallées ou trois lignes du Tessin en 1567, les cantons allemands en 1570, 1581, 1583), s’enquérant des abus, rédigeant des ordonnances, entretenant une lourde correspondance, se bataillant contre des magistrats et des fonctionnaires civils souvent revêches, tandis qu’il restait courtois, souple et habile. En général, il se montra fin connaisseur et manieur d’hommes, sa vertu perfectionnait ses dons naturels. Il lui arrivait cependant de se raidir, par exemple contre l’usage invétéré de suspendre dans les églises des écussons et trophées en mémoire de hauts faits militaires, allant jusqu’à lancer l’interdit contre des paroisses récalcitrantes, mais un ordre exprès de Rome l’obligea à désarmer. Il réussit à maintenir catholique une partie de la Suisse allemande, il favorisa les capucins (à Altdorf en 1581) et les jésuites, dont les collèges de Lucerne et de Fribourg sont en partie le fruit de son zèle.
Si la richesse avait alors gâté dans la chrétienté une partie du haut clergé, la pauvreté avait avili le bas clergé, victime d’un recrutement inconsidéré, de l’abandon où le laissaient ses supérieurs et de l’ignorance.
L’Eglise avait pâti, et pâtissait encore, en ce temps-là, des empiétements parfois scandaleux du civil sur l’ecclésiastique dans les territoires espagnols, et même dans les Etats pontificaux. Les évêques avaient trop pris l’habitude de vivre hors de leur diocèse, et le clergé volontiers flagornait le pouvoir civil pour en tirer des avantages matériels. En Lombardie administrée par les Espagnols, il souffrit de la morgue des hidalgos et de leurs prétentions. Ses contre-attaques pour sa liberté embarrassèrent parfois la Cour romaine, obligée de ménager le tout-puissant Philippe II. Appuyé par son peuple, Charles Borromée s’opposa net à l’introduction chez lui de l’Inquisition espagnole, au profit de la romaine. Il lutta contre les gouverneurs de Milan : Alburquerque, Requesens, qu’il excommunia en 1573, Ayamonte. Pour se rendre populaire, Ayamonte donna en 1579 un grand éclat aux fêtes du carnaval. Borromée riposta par un édit excommuniant tous ceux qui y assisteraient. L’année suivante, seul un escadron de cavalerie, en service commandé, fit les frais des réjouissances, tandis que la femme du gouverneur interdisait à ses fils d’y participer. Ayamonte mourut en avril 1580 réconcilié avec l’Eglise ; ses furent pacifiques et pleins de déférence pour le redoutable cardinal.
Ce chef austère payait de sa personne. Il suffisait de le voir pour sentir ce qu’était la discipline ecclésiastique. Devant les décadences, il était une résurrection. Il sut consolider dans son diocèse la religion, développer le culte eucharistique et le sens moral. Son peuple, dans l’ensemble, l’admirait et le soutenait, mais ses réformes, exécutées d’une main forte, soulevèrent quelques résistances dans le clergé : en août 1569, les chanoines de Santa Maria della Scala, à Milan, soutenus par Alburquerque, le repoussèrent quand il voulut entrer dans leur basilique. Les Humiliés, congrégation milanaise enrichie par le commerce de la laine, avaient perdu la ferveur. Borromée voulut y ramener l’ordre. Un religieux du couvent de Milan, Jérôme Donato, dit Farina, tira un coup d’arquebuse presque à bout portant sur le cardinal qui priait dans sa chapelle avec le personnel de sa maison (26 octobre 1569). Borromée eut ses vêtements troués sur l’épine dorsale, mais, n’étant pas blessé, il fit achever la prière. Peu après, une bulle supprimait le premier ordre des Humiliés. Par la suite, leur tiers ordre fusionna avec des confréries similaires. Quant aux Humiliés du second ordre, qui étaient restées saines, elles survécurent jusque vers 1807.
L’archevêque voulait des auxiliaires intelligents et dévoués : il les choisit volontiers parmi les nouveaux ordres de clercs réguliers récemment créés. Charles Borromée était très personnel dans son gouvernement ; il essaya d’imposer un général de son choix aux dominicains, et aux jésuites. Il voulait que chez lui les religieux fussent à lui. Il écrivait en décembre 1577 : Eux (les prêtres de l’Oratoire) entendent que cette congrégation de Pères qui s’établira ici existe comme membre de celle de Rome et dépende de là-bas, et moi j’entends qu’elle dépende absolument d’ici, tout en désirant utiliser ces Pères de Rome pour commencer et diriger cette œuvre. Charles Borromée retira aux Jésuites la direction de son grand séminaire, trop indépendants, et créa à son usage les oblats de Saint-Ambroise dont il composa lui-même la règle. Après sa canonisation, en 1611, la congrégation s’intitula des Saints-Ambroise-et-Charles.
Charles Borromée créa des sanctuaires devenus célèbres, des séminaires, des collèges laïcs, un refuge pour repenties, un mont-de-piété. Il avait revu soigneusement les premiers statuts du mont-de-piété de Rome, vers 1565, en qualité de protecteur de l’ordre franciscain. Il fit adopter des sages mesures de contrôle contre la fraude ou les malversations : il fut le bienfaiteur de l’institution. Il organisa des confraternités comme celles du Saint-Sacrement, du Saint-Rosaire. Il mit beaucoup d’ardeur à promouvoir l’œuvre catéchétique du saint prêtre Castellino da Castello. Lui-même commentait volontiers l’Evangile : par les moyens les plus simples, il en tirait des applications très variées pour ses auditeurs et, par son exemple, il sut réveiller chez son clergé le goût de l’éloquence sacrée. Avec un grand dévouement, il visita les peuples de son diocèse et des diocèses suffragants ; comme les vivres étaient chers, il avait stipulé que l’entretien de sa suite ne serait pas à la charge de la mense épiscopale.
Au total, le cardinal vit plus de mille paroisses, convoqua onze synodes diocésains et six conciles provinciaux. Lors de la terrible peste de 1576-1577, compliquée d’une famine, Charles Borromée vendit sa principauté napolitaine d’Oria pour soulager la misère publique.
Il mourut à Milan le samedi 3 novembre 1584 au soir. Dans une lettre d’Arona, datée du 1er novembre, il disait que la fièvre le dévorait et qu’il allait cesser ses visites pastorales pour regagner Milan afin de recevoir son beau-frère le comte Annibal d’Altaemps et lui faire fête quatre ou cinq jours. Il venait d’inaugurer un séminaire (30 octobre) et de consoler les gens de Locarno où la peste avait fait passer la population de 4800 à 700 habitants.
Pour lui, Charles Borromée fut dur : peu de nourriture et peu de sommeil, aucun confort ni aucun luxe personnel. Intelligence claire et administrateur plutôt que de penseur, sa bibliothèque était un instrument de travail. Il priait profondément et largement. Il reste, dans l’Eglise militante, une grande figure de chef. Son blason portait : Humilitas. Au physique, il était de belle taille, avec de vastes yeux bleus, un nez aquilin puissant, le teint pâle sous des cheveux bruns ; jusqu’en 1574, il porta une barbe courte, rousse, négligée ; puis, ayant ordonné au clergé de se raser, il donna l’exemple.
Le 4 novembre 1601, à Milan, au lieu de chanter le service accoutumé pour son anniversaire, on organisa, sur le conseil de Baronius, une grandiose manifestation de vénération publique. En 1602, et les années suivantes, ce témoignage fut de plus en plus éclatant. En 1610, Rome canonisa Charles Borromée qui obtint vite un culte populaire : son origine patricienne, sa dignité cardinalice, son génie réformateur, les œuvres de son zèle pastoral pour le clergé et le peuple, sa charité pour les pauvres, son dévouement lors de la peste le redirent rapidement cher au peuple chrétien, notamment aux Pays-Bas espagnols où l’imagerie anversoise vulgarisa l’homme de prière ou le consolateur des pestiférés. Son influence fut très grande en France.
ROMAINS 8 : 14 CAR TOUS CEUX QUI SONT CONDUITS PAR L’ESPRIT DE DIEU SONT FILS DE DIEU.
4 novembre, 2013http://etrechretien.wordpress.com/tag/la-sagesse-chretienne/
LA SAGESSE CHRÉTIENNE
ROMAINS 8 : 14 CAR TOUS CEUX QUI SONT CONDUITS PAR L’ESPRIT DE DIEU SONT FILS DE DIEU.
La parole de connaissance La sagesse et la connaissance sont
complémentaires. Si une parole de connaissance éclaire une situation particulière, une parole de sagesse sera peut-être également nécessaire pour accomplir ce qui doit être accompli.
Il existe quatre aspects particuliers qui rendent ce don possible.
La connaissance fondamentale de Dieu.
Cette dernière n’est possible que par une révélation de Son Fils, notre Seigneur Jésus Christ. La Bible l’appelle « connaissance », et cela implique une relation intime et vivante avec Dieu.
Une compréhension profonde de la Parole de Dieu, saisie par le cœur.
Un sens divinement inspiré de ce qui est juste ou faux, sage ou insensé dans la vie.
Le Père connaît toutes choses et Il partage un peu ce qu’Il voit à ceux qui Le connaissent et qui ont Sa confiance. Ce genre de connaissance ne peut pas s’acquérir par l’étude.
C’est le Saint- Esprit qui la donne à notre esprit humain et elle ne peut être saisie que par un esprit renouvelé.
Il ne s’agit pas d’une possession permanente mais c’est essentiel à un instant donné. Etudier la Bible prépare nos cœurs et nos pensées à recevoir une parole de connaissance inspirée par le Saint- Esprit (2 Timothée 2 : 15).
1. Le don de la foi Il y a quatre sortes de foi :
2. La foi commune – que tout le monde a.
3. La foi salvatrice – un don qui apparaît dans Ephésiens 2 : 8 : Ephésiens 2 : 8 8 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
4. Une foi venant du fruit de l’Esprit ; une foi qui ne cesse de croître. Une foi qui donne la puissance ; le don
du Saint-Esprit Cette dernière, tout comme les autres dons de l’Esprit, est temporaire et est libérée pour répondre aux besoins du moment.
Comme pour les autres dons, une marche spirituelle quotidienne est essentielle pour cela. Il s’agit d’une manifestation de l’Esprit qui démontre la puissance surnaturelle de Dieu.
Il est inutile d’exhorter les églises à exercer la foi à ce niveau-là. Elles ne peuvent pas avoir une foi qui fait bouger les montagnes uniquement en essayant. Elle n’est pas un résultat d’efforts et de concentration.
Le don de guérison
1 Pierre 2 : 24 lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures du quel vous avez été guéris.
La guérison fait partie du plan de rédemption de Dieu. Jésus est mort pour le pardon du péché. Par Ses souffrances, nous sommes guéris aussi bien spirituellement que physiquement. L’efficacité de ce don dépend de notre attitude et de notre foi par rapport à la guérison ainsi que de l’attitude de la personne pour laquelle nous prions.
La guérison est une réponse à la foi, à un besoin éminent et à la volonté de Dieu.
Le don de guérison n’est pas le mandat de guérir tous et chacun arbitrairement, mais seulement ceux que le Saint- Esprit nous révèle.
La Bible ne montre aucun exemple de don de guérison spécialisé à un type de maladie.
Soyez sur vos gardes avec tous ceux qui disent avoir un tel don.
Le don d’opérer des miracles
L’expression « opérer des miracles » (du Grec : energemata dunameon) utilisée dans 1 Corinthiens 12 : 10 signifie littéralement « des opérations de puissance » et comprend une diversité de signes et de miracles mais pas un miracle spécifique. Les chrétiens ont tendance de mettre la guérison et la délivrance dans un même sac sous le terme de « miracles », comme cela est décrit dans Actes 8 : 6-7 : Actes 8 : 6-7
6 Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe,
lorsqu’elles apprirent et virent les
miracles qu’il faisait.7 Car des esprits impurs sortirent de plusieurs
démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. Néanmoins, les Ecritures indiquent qu’il existe une puissance qui dépasse de loin celle de guérir des maladies.
Jésus dit dans Jean 14 : 12 : Jean 14 : 6-12 Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.
Lire la suite Jésus a guéri et Il a délivré. Pourtant, Il dit que les croyants feraient de bien plus grandes choses que Lui. Le don d’opérer des miracles est à notre disposition aujourd’hui !
La prophétie
Le don de prophétie est une proclamation à un moment donné, inspirée par le Saint-Esprit.
Le Saint- Esprit donne l’inspiration de déclarer la vérité dans une situation ou une conversation bien précise.
La prophétie est utilisée pour encourager d’autres personnes sans connaître nécessairement leurs besoins spécifiques. Elle sert également à édifier, à exhorter et à réconforter, et se matérialise souvent plutôt dans une déclaration que dans une prédication.
Toute prophétie devrait toucher l’espérance et la foi des gens, les amener vers une rédemption éternelle et vers le Royaume de Dieu.
La prophétie n’est pas de prononcer tout ce qui vous passe par la tête en commençant par « Moi, le Seigneur, je te dis … ». Cependant, il est aussi vrai que le Seigneur encourage le prophète à être hardi, à faire confiance à Dieu et à prendre l’initiative.
Le principe est que le prophète est un serviteur du Saint-Esprit – et pas l’inverse. A ce point, il est nécessaire de dire un mot concernant les faux prophètes et les fausses prophéties. On a souvent abusé de la prophétie et ce n’est pas parce que quelqu’un prétend avoir une parole de Dieu que ce qu’il dit est nécessairement vrai.
Nous devons toujours confronter la prophétie à la Parole de Dieu pour se prémunir contre l’erreur.
IL FAUT SAVOIR SE TROUVER UN DÉSERT DANS SA PROPRE MAISON ET SE FAIRE UNE SOLITUDE AU MILIEU DU MONDE.
4 novembre, 2013http://geraldchaput.homily-service.net/(2003-1)_causerie_1.html
CAUSERIE : LA CHAMBRE ET LA RUE
IL FAUT SAVOIR SE TROUVER UN DÉSERT DANS SA PROPRE MAISON ET SE FAIRE UNE SOLITUDE AU MILIEU DU MONDE.
En guise d ‘ introduction :
Chrétien et mystique. Laïc et mystique. Chambre et rue. Unifier ces deux mots peut sembler impossible, voir paradoxal. Quand tu veux prier entre dans ta chambre….Allez sur les places publiques . Pour plusieurs, la vie mystique est une manière de vivre réservée aux moines, moniales, aux professionnels de la prière. Les laïcs, les simples chrétiens sont perçus comme des professionnels de l ‘ action, des oeuvres de la charité. Professionnels de la prière d ‘ un coté. Professionnels de l ‘ action de l ‘ autre. Adoration et mission sont les deux faces d ‘ une même action disait Jean-Paul 11 en béatifiant récemment (20 octobre 2002) Marie de la Passion, fondatrice des soeurs franciscaines missionnaires.
Séparer ces deux mots – chrétien et mystique – c ‘ est vouer à la mort et le chrétien et le mystique. C ‘ est vouer l ‘ Evangélisation à l ‘ échec. Evangéliser, c ‘ est montrer en acte que nous sommes fils de Dieu et frère universel. C ‘ est laisser voir que nous avons une double-vie. Evangéliser n ‘ est possible que si nous sommes des porte-voix de la Parole. Je ne suis pas le Christ. Au milieu de vous se trouve quelqu ‘ un dont je ne suis pas digne de délier sa chaussure. (Mc1, 7) Cela impose à chacun de laisser passer la Lumière en nous.
« La vie mystique » disait le Père Chénu o.p. « n’ est pas autre chose que la vie chrétienne à l’ état de perfection ». Dit autrement être mystique, c’ est la manière » ordinaire »" normal » de vivre sa foi. Le nouveau catéchisme précise que chaque baptisé a la mission de vivre une » union mystique » ( #2013) . De vivre une vie d ‘ union à Dieu. « Dieu nous appelle tous à cette intime union avec lui » (#2014 ) .
La vie mystique – ne pas confondre avec des expériences mystiques – déborde la vie contemplative « qui n’ en est qu’ une forme » (Père Marie Eugène Je veux voir Dieu p. 420) Il y a une vie mystique contemplative. Il y a aussi une vie mystique active, une mystique de l’ action ou une action mystique. Catherine de Sienne observait dans l’ une de ses lettres que nous marchons comme des handicapés sur une seule jambe. La vie mystique ou l’ union à Dieu a deux jambes: Dieu et les humains. Docteur de la prière, docteur d ‘ une action mystique, ce sont les deux jambes pour nous configurer au Christ. Je m’ adresse à des contemplatifs en action selon la belle expression de Jean-Paul 11 (Encyclique sur la mission # 91)
Le mystère contemplé dans le silence de la chambre doit aussi être contemplé dans le bruit de la rue. La rue doit être un lieu priant et la chambre un lieu étourdissant du bruit de la rue. Je viens de vous résumer la démarche de notre week-end
Le disciple a pour devise: Prie et travaille. Travaille et prie. St Benoit disait: « rien ne doit avoir priorité sur l’ amour de Dieu ». Saint Vincent de Paul répondait un siècle plus tard: « rien ne doit avoir priorité sur l’ amour de nos frères ».
Quand Jésus a prononcé l’ invitation « si tu veux être parfait » (Mtt19, 21) au jeune homme riche, il s’ adressait à tous les chrétiens ordinaires et non pas à une élite. (Voir Jean-Paul 11 dans splendeur de la vérité no 18) « Vous donc vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt5, 48) . Ces paroles là ne sont pas à prendre ou à laisser. « L’ appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’ adresse à tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur état ou leur rang » (LG40) . Dans sa lettre ouvrant ce millénaire, Jean-Paul 11 écrit qu ‘ » un baptisé ne peut se contenter d’ une vie médiocre, d’ une religiosité superficielle « (31 ).
Comment cela va-t-il se faire ? Comment unifier prière et travail ?
Comment solidifier, souder cette deux » doctorats » indispensables à tout disciple ? Comment être à la fois cette Marthe qui recevait Jésus chez elle et cette Marie qui a choisi la meilleur part? Il y a une solidarité, une soudure essentielle, indissociable entre la prière et l’ action, entre l’ action et la prière. Aucune concurrence entre la voie mystique contemplative et la voie mystique dans l ‘ action. « Tu aimeras ton Dieu » ( Prier) . » Tu aimeras ton prochain (action) de tout ton coeur, de toutes tes forces » (Lc 10,27). L’ état de perfection du disciple se réalise quand il se donne une » double vie » . Une vie mixte dirait St Thomas d’ Aquin et qui est dit-il la forme de vie la plus parfaite, supérieure à la vie purement contemplative. Dans chaque personne dit-on, il y a un homme et une femme. Chez les uns la dimension féminine est plus évidente. Chez d’ autres, c’ est la dimension masculine qui se voit d ‘ abord. Mais les deux dimensions sont là. Ainsi en est-il de nos vies de chrétiens et de disciples.
Est-ce que nous sommes des gens équilibrés non pas mentalement mais spirituellement équilibrés ? Des gens capable d ‘ harmoniser un balancement entre la prière et l ‘ action. Mère Térésa de Calcutta exprimait un jour à un prêtre qui travaillait beaucoup: « si vous voulez travailler davantage, passez plus de temps devant le saint Sacrement. » Et la » sainte » ajouta: « le monde a besoin que nous travaillions davantage ». Aux yeux de cette grande femme toute frêle, fragile, plus nous prions, plus nous devons travailler. Plus nous travaillons, plus nous devons passer du temps en prière.
Soulignant récemment le 50 e anniversaire d’ un institut de formation de laïcs sous la responsabilité d’un monastère des Carmes, Jean-Paul 11 souhaitait « que votre contemplation s ‘ unisse harmonieusement à votre action et que votre action devienne une véritable union à Dieu. » Il ajouta « Pour prendre le large, il est indispensable que grandisse en chacun de vous l’ union intime au Christ, lui qui est la seule et unique source de renouveau évangélique. C’ est à cette seule condition qu’ il est possible d’ affronter avec courage les défis du temps présent. «
Ce que nous devons d’ abord planifier, ce ne sont pas des réunions, des coups de téléphone, des documents à préparer, des télécopies à envoyer, des conférences de presse mais des rendez-vous avec Dieu. Nous devons d’ abord planifier des moments pour nous » laisser avoir » par Dieu plutôt que de nous » faire avoir » par le temps qui nous manque. Se laisser captiver, attirer par Dieu.
Dieu premier servi. Cette expression de Jeanne d’ Arc nous l’ avons souvent entendue jadis. Mais ces dernières décennies, nous avons investi beaucoup dans l’ action. Il y a présentement deux dérives à éviter: celle du fonctionnel qui serait de dire: programmons, réajustons, planifions. Celle du spirituel : au lieu de prier, nous gémissons, nous déplorons le manque de prêtres, la diminution de la pratique etc.
L’ époque que nous traversons à besoin d’ être transformée par la manifestation de la dimension contemplative de nos actions. Nous ne sommes pas qu’ une machine à agir . Nous sommes des fils de Dieu. Le défi est de passer de l’ action à la prière. De la prière à une action mystique. Il faut savoir dit Antoine Bloom dans son livre école de prière (Seuil 1970 pp 118-120) dire STOP à ce que nous faisons pour respirer Dieu.
Trop occupés pour prier ?
Ce « quelque chose de plus » que demandait Jésus au jeune homme riche, c’ était tout simplement pour un instant de laisser de coté, – le texte dit tout abandonner – son travail ordinaire pour prier, pour le Suivre Lui Jésus au désert. L’ Évangéliste ajoute: « il avait de grand bien ». Nous pourrions dire: nous avons tellement à faire. Comme le jeune homme riche, nous préférons nos » affaires » , entendre nos activités plutôt que de le Suivre. Il faudrait simplement devant cette question de Jésus, lui demander de nous aider à tout quitter, à quitter notre travail pour laisser l’ Esprit nous habiter. Je suis assuré qu ‘ il nous entendrait.
Trop souvent nous prétextons d’ une situation extérieure genre trop de travail, échéancier à respecter, pour ne pas avoir à s’ en prendre à soi-même. C’ est un alibi confortable pour éviter de prendre en main sa propre vie de disciple. Madeleine Delbrel a ces mots très puissants: « être chrétien, c’ est une vraie vocation, une vraie profession, c’ est être appelé à faire un travail qu’ on est seul à faire. » Et elle précise: « ce travail est plus que de désirer prier… « . (Delbrel Madeleine invisible amour . Ed Centurion p 21s)
Trop de travail pour prier. Il y a aussi une autre façon de voir les choses. La vie est tellement stressante, le travail est tellement demandant que cela exige de nous donner du temps pour décompresser. Nous voulons arrêter la machine à penser, la machine de la recherche de l’ efficacité, calmer le tohu-bohu qui nous remplit la tête, apprendre « à respirer par le nez » ou lâcher prise, optons pour la prière. Certains sont à la recherche de fin de semaine pour » lâcher prise » – notre époque est celle des loisirs- . Dans le langage chrétien (mystique) cela s’ appelle l’ abandon. Prier, c’est vivre au rythme de notre respiration, c’ est s’ abandonner, c’ est délecter l’ Éternel au coeur du temps. ( Père Stinissen, o.c.d, Ed. Carmel 2002) . Évitons tout malentendu, je parle de prière et non pas d ‘ un repli sur soi-même et non aussi de fuite du travail. Prier, c’ est cesser de s’ occuper de soi pour laisser Dieu s’ occuper de nous. Thérèse d’Avila aime dire quand nous occupant de Dieu, nous nous occupons de nous-mêmes.
La même mission pour tous:
Prie et travaille. La mission confiée par Jésus « allez sur les places » n’ est pas en opposition avec l’ invitation de Jésus à se retirer, à entrer dans sa chambre. « Et toi quand tu pries, entre dans ta chambre ». La chambre et la rue ne sont pas des lieux en état de guerre. La rue peut devenir aussi priante que la chambre. La chambre peut devenir aussi peuplé que la rue. Vie d’ union à Dieu et vie active, c’ est du pareil au même. Actif dans la prière. Actif dans l’ action. Ne séparons pas ce que » Dieu a uni » dans la personne de son Fils. Aucune rivalité entre l ‘ attention portée à Dieu et celle portée aux humains. Aucune concurrence entre l’ extérieur et l’ intérieur. Aucune compétition entre adorateur du Père (Jn4, 23) et s’ engager pour la cause du Royaume. Aucun sens unique non plus. Ce serait une vision déformée que de considérer l’action comme un excédent de la contemplation, un simple débordement du superflu de notre prière. L’ action conduit aussi à la prière.
Jean-Paul 11 le redit souvent: la contemplation du visage du Christ suscite chez le disciple la contemplation des visages humains (Evangilium nuntiandi #7) et nous transforme en évangélisateur. Agir parce que Jésus nous sort de la bouche tant il nous ronge le coeur. Prier parce que le peuple s’ attend à ce que nous le présentions à Dieu.
Prie et travaille. Cette mission appartient à tous les baptisés. Nous avons à suivre Jésus au désert et d ‘ aller sur les places . De travailler à la Vigne. Vatican 11 est étonnamment très clair:
Les laïcs sont appelés par Dieu pour travailler comme du dedans à la sanctification du monde, à la façon d’ un ferment, en exerçant leurs propres charges sous la conduite de l’ esprit évangélique, et, pour manifester le Christ aux autres avant tout par le témoignage de leur vie, rayonnant de foi, d ‘ espérance et de charité. (LG31)
Soyons clair: il ne suffit pas de prier: Que sert à quelqu’un de dire qu’il a la foi s’il n’a pas les oeuvres? Si quelqu’un est réduit à l’indigence et qu ‘ on lui dise: Allez en paix sans lui donner les choses nécessaires, à quoi cela sert-il. Ainsi en est-il de la foi: sans les oeuvres elle est vraiment morte (Jac2 : 14-17) . Le travail fait partie de l’ équilibre humain. Ce ne sont pas ceux qui disent Seigneur, Seigneur..mais qui font la Volonté de mon Père .
Soyons très clair. Il ne suffit pas d’ agir . Il ne suffit pas d’ agir pour dire Dieu. Il ne suffit pas de prêcher pour dire Dieu . Pour dire Dieu, il faut ce » mariage spirituel » de la prière et de l’ action. Accueillir Dieu dans la prière. Le trouver en se mettant au service de la Résurrection. Que ce soit dans notre prière contemplative, à l’ écart dans le secret de notre chambre intérieure; que ce soit dans le service, si petit soit-il, pour rendre notre terre, une Terre Neuve, c’ est toujours le même « hôte qui vient habiter chez nous ». (Thérèse d ‘ Avila)
Vous et moi sommes profondément marqués par notre culture toute axée écrivait déjà au début du siècle dernier l ‘ écrivain russe Tolstoi « sur l ‘ augmentation de l ‘ avoir (le texte dit: des chevaux) de titres administratifs, de connaissances » . Mais ajoute l ‘ écrivain « une seule augmentation est nécessaire: l ‘ augmentation de la sagesse ». (Journal Intime #183) Matthieu écrivait il y a XX siècles que la culture de son temps invitait à avoir une belle apparence à l ‘ extérieur mais où l ‘ intérieur est « rempli d ‘ ossements » (Mtt 23,27) « d ‘ ossements desséchés » (Ez 37,4) . La société et ses valeurs d ‘ efficacité, de rendement à tout prix nous dominent, nous envahissent. Nous ne pouvons tout avoir. Il faut faire un choix entre les « appels d ‘ offre » de notre culture et les » appels d’ offre » de l ‘ Evangile. « Être homme, c’ est habiter avec Dieu » (St Bruno) C’ est notre première tâche.
Nous sommes ici pour répondre aux appels d’ offre de l’ Evangile. Être pleinement humain et pleinement divin. Pleinement relation aux autres et pleinement uni à Dieu. Pour nous occuper aussi de « l ‘ intérieur de la coupe » (Mtt23, 28) . Nous sommes ici pour « nous éviter de courir après des riens et devenir rien » (Jérémie, 2,5) pour « entrer au pays des vergers pour en goûter les fruits et la beauté » (Jérémie 2,7) . Jérémie dans l ‘ oracle que je cite reprochait à son peuple « vous avez changé de Dieu ». C ‘ est également notre réalité. Nous sommes ici pour changer de Dieu. Nous avons échangé la gloire de Dieu pour l ‘ éphémère gloire que nous offre notre culture toute axée sur l’ extérieur. Et pourquoi pas notre travail de disciple! « Vous êtes appelés par notre Evangile à posséder la gloire de Notre Seigneur Jésus Christ » (2 Th2, 14)
En guise de conclusion :
Puisqu ‘ une image vaut mille mots, je termine pour cette image qui résume bien ce que je viens d ‘ expliquer: Présenter du chocolat à un enfant, il va tout laisser. Il abandonne tout. Il est attiré par le plaisir de manger du chocolat. Le Christ, révélation du Père, nous attire-t-il au point de tout laisser, de tout abandonner parce que son » salut » nous fascine? Le Christ nous fascine-t-il à ce point que nous pouvons dire: je n ‘ ai plus de temps pour le travail parce que je dois laisser Dieu s ‘ occuper de moi. Nous entendons plus souvent le contraire: je n ‘ ai pas le temps de prier parce que j ‘ ai trop à faire. Le Père nous offre du bon chocolat mais nous nous en privons de peur de prendre du poids. « Personne ne vient à moi, si le Père ne l ‘ attire « (Jn6, 44)
Il faut nous donner une action » théophore » porteuse de Dieu disait jadis les Pères de l ‘ Eglise (Ignace d ‘ Antioche) . « Vous avez en vous Jésus-Christ. Vous êtes porteurs de Dieu, porteur du Temple de Dieu ». Notre option de disciple: Voir Dieu par la prière du coeur . Servir Dieu par la prière des mains . En régime chrétien, il n’y a pas de temps pour prier pas plus qu’il n’y a du temps pour agir . Il n ‘ y a que le temps de Dieu. Il n ‘ y a que l ‘ Éternité au coeur du temps (titre d ‘ un récent livre du Père Wilfrid Stinissen, o.c.d. 2002) Et l ‘ éternité ne se trouve pas seulement dans la prière mais dans le réel concret de notre monde.
48 heures pour devenir semblable à Jésus, grand contemplatif du Père et travailleur acharné à bâtir une Terre Neuve. Ce n ‘ est pas possible. C ‘ est absolument nécessaire. C ‘ est pourquoi on nous appelle disciple.
En spiritualité, contemplation et action sont solidaires l ‘ une de l ‘ autre. Ce sont deux aspects d ‘ un tout harmonieux, deux manifestations d’ une même vie profonde ( Père Marie Eugène Je veux voir Dieu , Carmel 1988,p.125)