Archive pour octobre, 2013

PAPE BENOIT: SAINT FRANÇOIS D’ASSISE

3 octobre, 2013

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100127_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

MERCREDI 27 JANVIER 2010

SAINT FRANÇOIS D’ASSISE

Chers frères et sœurs,
Dans une récente catéchèse, j’ai déjà illustré le rôle providentiel que l’Ordre des frères mineurs et l’Ordre des frères prêcheurs, fondés respectivement par saint François d’Assise et par saint Dominique Guzman, eurent dans le renouveau de l’Eglise de leur temps. Je voudrais aujourd’hui vous présenter la figure de François, un authentique « géant » de sainteté, qui continue à fasciner de très nombreuses personnes de tous âges et de toutes religions.
« Surgit au monde un soleil ». A travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François, survenue à la fin de 1181 ou au début de 1182, à Assise. Appartenant à une riche famille – son père était marchand drapier –, François passa son adolescence et sa jeunesse dans l’insouciance, cultivant les idéaux chevaleresques de l’époque. A l’âge de vingt ans, il participa à une campagne militaire, et fut fait prisonnier. Il tomba malade et fut libéré. De retour à Assise, commença en lui un lent processus de conversion spirituelle, qui le conduisit à abandonner progressivement le style de vie mondain qu’il avait mené jusqu’alors. C’est à cette époque que remontent les célèbres épisodes de la rencontre avec le lépreux, auquel François, descendu de cheval, donna le baiser de la paix, et du message du Crucifié dans la petite église de saint Damien. Par trois fois, le Christ en croix s’anima, et lui dit: « Va, François, et répare mon église en ruine ». Ce simple événement de la parole du Seigneur entendue dans l’église de Saint-Damien renferme un symbolisme profond. Immédiatement, saint François est appelé à réparer cette petite église, mais l’état de délabrement de cet édifice est le symbole de la situation dramatique et préoccupante de l’Eglise elle-même à cette époque, avec une foi superficielle qui ne forme ni ne transforme la vie, avec un clergé peu zélé, avec un refroidissement de l’amour; une destruction intérieure de l’Eglise qui comporte également une décomposition de l’unité, avec la naissance de mouvements hérétiques. Toutefois, au centre de cette église en ruines se trouve le crucifié, et il parle: il appelle au renouveau, appelle François à un travail manuel pour réparer de façon concrète la petite église de Saint-Damien, symbole de l’appel plus profond à renouveler l’Eglise même du Christ, avec la radicalité de sa foi et l’enthousiasme de son amour pour le Christ. Cet événement qui a probablement eu lieu en 1205, fait penser à un autre événement semblable qui a eu lieu en 1207: le rêve du Pape Innocent III. Celui-ci voit en rêve que la Basilique Saint-Jean-de-Latran, l’église mère de toutes les églises, s’écroule et un religieux petit et insignifiant la soutient de ses épaules afin qu’elle ne tombe pas. Il est intéressant de noter, d’une part, que ce n’est pas le Pape qui apporte son aide afin que l’église ne s’écroule pas, mais un religieux petit et insignifiant, dans lequel le Pape reconnaît François qui lui rend visite. Innocent III était un Pape puissant, d’une grande culture théologique, et d’un grand pouvoir politique, toutefois, ce n’est pas lui qui renouvelle l’église, mais le religieux petit et insignifiant: c’est saint François, appelé par Dieu. Mais d’autre part, il est intéressant de noter que saint François ne renouvelle pas l’Eglise sans ou contre le Pape, mais seulement en communion avec lui. Les deux réalités vont de pair: le Successeur de Pierre, les évêques, l’Eglise fondée sur la succession des apôtres et le charisme nouveau que l’Esprit Saint crée en ce moment pour renouveler l’Eglise. C’est ensemble que se développe le véritable renouveau.
Retournons à la vie de saint François. Etant donné que son père Bernardone lui reprochait sa générosité exagérée envers les pauvres, François, devant l’évêque d’Assise, à travers un geste symbolique, se dépouille de ses vêtements, montrant ainsi son intention de renoncer à l’héritage paternel: comme au moment de la création, François n’a rien, mais uniquement la vie que lui a donnée Dieu, entre les mains duquel il se remet. Puis il vécut comme un ermite, jusqu’à ce que, en 1208, eut lieu un autre événement fondamental dans l’itinéraire de sa conversion. En écoutant un passage de l’Evangile de Matthieu – le discours de Jésus aux apôtres envoyés en mission –, François se sentit appelé à vivre dans la pauvreté et à se consacrer à la prédication. D’autres compagnons s’associèrent à lui, et en 1209, il se rendit à Rome, pour soumettre au Pape Innocent III le projet d’une nouvelle forme de vie chrétienne. Il reçut un accueil paternel de la part de ce grand Souverain Pontife, qui, illuminé par le Seigneur, perçut l’origine divine du mouvement suscité par François. Le Poverello d’Assise avait compris que tout charisme donné par l’Esprit Saint doit être placé au service du Corps du Christ, qui est l’Eglise; c’est pourquoi, il agit toujours en pleine communion avec l’autorité ecclésiastique. Dans la vie des saints, il n’y a pas d’opposition entre charisme prophétique et charisme de gouvernement, et si apparaissent des tensions, ils savent attendre avec patience les temps de l’Esprit Saint.
En réalité, certains historiens du XIXe siècle et même du siècle dernier ont essayé de créer derrière le François de la tradition, un soi-disant François historique, de même que l’on essaie de créer derrière le Jésus des Evangiles, un soi-disant Jésus historique. Ce François historique n’aurait pas été un homme d’Eglise, mais un homme lié immédiatement uniquement au Christ, un homme qui voulait créer un renouveau du peuple de Dieu, sans formes canoniques et sans hiérarchie. La vérité est que saint François a eu réellement une relation très directe avec Jésus et avec la Parole de Dieu, qu’il voulait suivre sine glossa, telle quelle, dans toute sa radicalité et sa vérité. Et il est aussi vrai qu’initialement, il n’avait pas l’intention de créer un Ordre avec les formes canoniques nécessaires, mais simplement, avec la parole de Dieu et la présence du Seigneur, il voulait renouveler le peuple de Dieu, le convoquer de nouveau à l’écoute de la parole et de l’obéissance verbale avec le Christ. En outre, il savait que le Christ n’est jamais « mien », mais qu’il est toujours « nôtre », que le Christ, je ne peux pas l’avoir « moi » et reconstruire « moi » contre l’Eglise, sa volonté et son enseignement, mais uniquement dans la communion de l’Eglise construite sur la succession des Apôtres qui se renouvelle également dans l’obéissance à la parole de Dieu.
Et il est également vrai qu’il n’avait pas l’intention de créer un nouvel ordre, mais uniquement de renouveler le peuple de Dieu pour le Seigneur qui vient. Mais il comprit avec souffrance et avec douleur que tout doit avoir son ordre, que le droit de l’Eglise lui aussi est nécessaire pour donner forme au renouveau et ainsi réellement il s’inscrivit de manière totale, avec le cœur, dans la communion de l’Eglise, avec le Pape et avec les évêques. Il savait toujours que le centre de l’Eglise est l’Eucharistie, où le Corps du Christ et son Sang deviennent présents. A travers le Sacerdoce, l’Eucharistie est l’Eglise. Là où le Sacerdoce, le Christ et la communion de l’Eglise vont de pair, là seul habite aussi la parole de Dieu. Le vrai François historique est le François de l’Eglise et précisément de cette manière, il parle aussi aux non-croyants, aux croyants d’autres confessions et religions.
François et ses frères, toujours plus nombreux, s’établirent à la Portioncule, ou église Sainte-Marie des Anges, lieu sacré par excellence de la spiritualité franciscaine. Claire aussi, une jeune femme d’Assise, de famille noble, se mit à l’école de François. Ainsi vit le jour le deuxième ordre franciscain, celui des Clarisses, une autre expérience destinée à produire d’insignes fruits de sainteté dans l’Eglise.
Le successeur d’Innocent III lui aussi, le Pape Honorius III, avec sa bulle Cum dilecti de 1218 soutint le développement singulier des premiers Frères mineurs, qui partaient ouvrir leurs missions dans différents pays d’Europe, et jusqu’au Maroc. En 1219, François obtint le permis d’aller s’entretenir, en Egypte, avec le sultan musulman, Melek-el-Kâmel, pour prêcher là aussi l’Evangile de Jésus. Je souhaite souligner cet épisode de la vie de saint François, qui est d’une grande actualité. A une époque où était en cours un conflit entre le christianisme et l’islam, François, qui n’était volontairement armé que de sa foi et de sa douceur personnelle, parcourut concrètement la voie du dialogue. Les chroniques nous parlent d’un accueil bienveillant et cordial reçu de la part du sultan musulman. C’est un modèle dont devraient s’inspirer aujourd’hui encore les relations entre chrétiens et musulmans: promouvoir un dialogue dans la vérité, dans le respect réciproque et dans la compréhension mutuelle (cf. Nostra Aetate, n. 3). Il semble ensuite que François ait visité la Terre Sainte, jetant ainsi une semence qui porterait beaucoup de fruits: ses fils spirituels en effet firent des Lieux où vécut Jésus un contexte privilégié de leur mission. Je pense aujourd’hui avec gratitude aux grands mérites de la Custodie franciscaine de Terre Sainte.
De retour en Italie, François remit le gouvernement de l’ordre à son vicaire, le frère Pietro Cattani, tandis que le Pape confia à la protection du cardinal Ugolino, le futur Souverain Pontife Grégoire IX, l’Ordre, qui recueillait de plus en plus d’adhésions. Pour sa part, son Fondateur, se consacrant tout entier à la prédication qu’il menait avec un grand succès, rédigea la Règle, ensuite approuvée par le Pape.
En 1224, dans l’ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d’un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates; il devint ainsi un avec le Christ crucifié: un don qui exprime donc son intime identification avec le Seigneur.
La mort de François – son transitus – advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue. Deux années plus tard, le Pape Grégoire IX l’inscrivit dans l’album des saints. Peu de temps après, une grande basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd’hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François.
Il a été dit que François représente un alter Christus, qu’il était vraiment une icône vivante du Christ. Il fut également appelé « le frère de Jésus ». En effet, tel était son idéal: être comme Jésus; contempler le Christ de l’Evangile, l’aimer intensément, en imiter les vertus. Il a en particulier voulu accorder une valeur fondamentale à la pauvreté intérieure et extérieure, en l’enseignant également à ses fils spirituels. La première béatitude du Discours de la Montagne – Bienheureux les pauvres d’esprit car le royaume des cieux leur appartient (Mt 5, 3) a trouvé une réalisation lumineuse dans la vie et dans les paroles de saint François. Chers amis, les saints sont vraiment les meilleurs interprètes de la Bible; ils incarnent dans leur vie la Parole de Dieu, ils la rendent plus que jamais attirante, si bien qu’elle nous parle concrètement. Le témoignage de François, qui a aimé la pauvreté pour suivre le Christ avec un dévouement et une liberté totale, continue à être également pour nous une invitation à cultiver la pauvreté intérieure afin de croître dans la confiance en Dieu, en unissant également un style de vie sobre et un détachement des biens matériels.
Chez François, l’amour pour le Christ s’exprima de manière particulière dans l’adoration du Très Saint Sacrement de l’Eucharistie. Dans les Sources franciscaines, on lit des expressions émouvantes, comme celle-ci: « Toute l’humanité a peur, l’univers tout entier a peur et le ciel exulte, lorsque sur l’autel, dans la main du prêtre, il y a le Christ, le Fils du Dieu vivant. O grâce merveilleuse! O fait humblement sublime, que le Seigneur de l’univers, Dieu et Fils de Dieu, s’humilie ainsi au point de se cacher pour notre salut, sous une modeste forme de pain » (François d’Assise, Ecrits, Editrice Francescane, Padoue 2002, 401).
En cette année sacerdotale, j’ai également plaisir à rappeler une recommandation adressée par François aux prêtres: « Lorsqu’ils voudront célébrer la Messe, purs de manière pure, qu’ils présentent avec respect le véritable sacrifice du Très Saint Corps et Sang de notre Seigneur Jésus Christ » (François d’Assise, Ecrits, 399). François faisait toujours preuve d’un grand respect envers les prêtres et il recommandait de toujours les respecter, même dans le cas où ils en étaient personnellement peu dignes. Il donnait comme motivation de ce profond respect le fait qu’ils avaient reçu le don de consacrer l’Eucharistie. Chers frères dans le sacerdoce, n’oublions jamais cet enseignement: la sainteté de l’Eucharistie nous demande d’être purs, de vivre de manière cohérente avec le Mystère que nous célébrons.
De l’amour pour le Christ naît l’amour envers les personnes et également envers toutes les créatures de Dieu. Voilà un autre trait caractéristique de la spiritualité de François: le sens de la fraternité universelle et l’amour pour la création, qui lui inspira le célèbre Cantique des créatures. C’est un message très actuel. Comme je l’ai rappelé dans ma récente encyclique Caritas in veritate, seul un développement qui respecte la création et qui n’endommage pas l’environnement pourra être durable (cf. nn. 48-52), et dans le Message pour la Journée mondiale de la paix de cette année, j’ai souligné que l’édification d’une paix solide est également liée au respect de la création. François nous rappelle que dans la création se déploient la sagesse et la bienveillance du Créateur. Il comprend la nature précisément comme un langage dans lequel Dieu parle avec nous, dans lequel la réalité devient transparente et où nous pouvons parler de Dieu et avec Dieu.
Chers amis, François a été un grand saint et un homme joyeux. Sa simplicité, son humilité, sa foi, son amour pour le Christ, sa bonté envers chaque homme et chaque femme l’ont rendu heureux en toute situation. En effet, entre la sainteté et la joie existe un rapport intime et indissoluble. Un écrivain français a dit qu’il n’existe qu’une tristesse au monde: celle de ne pas être saints, c’est-à-dire de ne pas être proches de Dieu. En considérant le témoignage de saint François, nous comprenons que tel est le secret du vrai bonheur: devenir saints, proches de Dieu!
Que la Vierge, tendrement aimée de François, nous obtienne ce don. Nous nous confions à Elle avec les paroles mêmes du Poverello d’Assise: « Sainte Vierge Marie, il n’existe aucune femme semblable à toi née dans le monde, fille et servante du très haut Roi et Père céleste, Mère de notre très Saint Seigneur Jésus Christ, épouse de l’Esprit Saint: prie pour nous… auprès de ton bien-aimé Fils, Seigneur et Maître » (François d’Assise, Ecrits, 163).

SAINT FRANÇOIS

2 octobre, 2013

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LES PSAUMES DE SAINT FRANÇOIS

2 octobre, 2013

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Fdassise/psaumes.html

LES PSAUMES DE SAINT FRANÇOIS

(15 Psaumes sur le site)

PSAUME 1

Mon Dieu, je t’ai dit toutes les peines de ma vie,
tu sais combien de larmes j’ai versées.

Mes ennemis s’acharnent à me perdre,
contre moi ils assemblent leur conseil.

A mes bienfaits ils ne répondent que par le mal,
à mon amour que par la haine.

Je suis en butte à l’indifférence et aux sarcasmes,
mais je reste fidèle à la prière.

Père saint, roi du ciel et de la terre,
ne t’éloigne pas de moi,
car l’épreuve m’accable
et personne pour me secourir!

Mais l’ennemi reculera quand je t’invoquerai,
car, je le sais, tu es mon Dieu.

Mes ennemis ont déserté mon foyer,
mes plus proches fuient le seuil de ma maison.

Mes amis se détournent de moi,
je suis trahi sans pouvoir me disculper.

Père saint, n’éloigne pas de moi ton aide,
ô mon Dieu, viens à mon secours!

Accours vite à mon aide,
Seigneur, ô Dieu mon Sauveur!

PSAUME 2

Seigneur, Dieu de mon salut,
je crie le jour et la nuit devant toi.

Que ma supplication parvienne jusqu’à toi,
prête l’oreille à ma prière.

Ecoute mon âme et délivre-la,
à l’Ennemi arrache-moi!

C’est toi qui m’as fait naître,
toi mon espoir dès le premier jour,
à ma naissance c’est toi qui m’as reçu.

Dès le sein de ma mère, mon Dieu c’est toi,
ne t’éloigne jamais de moi!

Toi seul connais ma honte et mes affronts,
mes outrages et ma confusion.

Tu vois la meute de mes insulteurs,
tu vois mon coeur accablé par le mépris.

J’attends la compassion; personne n’y prend garde,
je cherche un consolateur et je n’en trouve pas.

O Dieu, des impies se sont levés contre moi,
une bande de forcenés pourchasse mon âme.

On me considère déjà comme au tombeau,
comme un homme fini, vivant parmi les morts.

Mais toi tu es mon Père très saint,
tu es mon Roi, tu es mon Dieu.

Accours vite à mon aide,
Seigneur, ô Dieu mon Sauveur.

PSAUME 3

Pitié pour moi, mon Dieu, pitié pour moi,
mon âme se confie en toi.

A l’ombre de tes ailes je m’abrite,
tant que dure le fléau.

Je crie vers mon Père, le Très-Saint, le Très-Haut,
vers Dieu qui a tant fait pour moi.

C’est lui qui, du ciel, m’a secouru et m’a sauvé,
qui a refoulé ceux qui me harcelaient.

Il a déployé sa force et sa vérité,
il m’a arraché à la haine de l’Ennemi.

Ils avaient tendu un piège devant mes pas,
ils avaient fait plier mon âme.

Ils avaient creusé une trappe devant moi,
eux-mêmes sont tombés dedans.

Mon coeur est prêt, ô Dieu, mon coeur est prêt,
je veux chanter et psalmodier.

Eveille-toi, ma gloire, éveille-toi, harpe et cithare,
que j’éveille l’aurore.

Je veux te louer parmi les peuples, Seigneur,
et te chanter un psaume parmi les nations.

Car ton amour est aussi vaste que l’univers,
ta fidélité, plus haute que les cieux.

Sois loué, ô Dieu, tout là-haut dans les cieux,
et que ta gloire rayonne sur toute la terre.

PSAUME 4

Pitié pour moi, ô Dieu, car on me foule aux pieds,
tout le jour on m’accable d’injures et de coups.

Mes ennemis, me piétinent tout le jour,
ils sont nombreux, mes assaillants.

Mes ennemis ne songent qu’à me torturer,
ils lancent leurs mensonges contre moi.

Ils en veulent à ma vie,
ils se sont réunis en conseil.

Ils se sont retirés à l’écart,
afin de comploter entre eux.

Tous les passants me voient et se moquent de moi,
ils ricanent et hochent la tête.

Et moi je suis un ver et non un homme,
honte du genre humain et le rebut du peuple.

Après mes ennemis,
mes voisins me prennent en dégoût,
mes amis me traitent comme un objet d’effroi.

Père saint, n’éloigne pas de moi ton aide,
ô Dieu, veille à me secourir!

Accours, vite à mon aide,
Seigneur, ô Dieu mon Sauveur.

PSAUME 5

De toute ma voix je crie vers Dieu,
de toute ma voix j’implore le Seigneur.

Je répands devant lui ma plainte,
devant lui j’expose ma détresse.

Je crains que mon esprit s’égare,
mais toi, ô Dieu, tu connais mon chemin.

Sur la route où je marche,
ils m’ont tendu un piège.

Jette les yeux autour de moi et vois,
pas un qui me connaisse!

Il n’y a point de refuge pour moi,
personne pour me délivrer.

C’est pour toi que j’ai supporté l’injure,
pour toi la honte a couvert mon visage.

Je suis devenu pour mes frères un étranger,
un inconnu pour les fils de ma mère.

Père saint, le zèle de ta maison me dévorait,
mais tes ennemis se sont ligués contre moi.

Ils se sont assemblés pour se moquer de moi,
leur fouet s’est abattu sur moi, et moi j’ai pardonné.

Plus nombreux que les cheveux de ma tête,
sont ceux qui me haïssent sans raison.

Ils ont gagné, mes injustes persécuteurs
il m’a fallu payer jusqu’aux dettes d’autrui.

De faux témoins se sont levés contre moi,
ils m’ont chargé de crimes que j’ignorais.

Ils m’ont rendu le mal pour le bien,
et m’ont calomnié parce que je les aimais.

Tu es mon Père, le Très-Saint, le Très-Haut,
tu es mon Roi, tu es mon Dieu.

Accours vite à mon aide,
Seigneur, ô Dieu mon Sauveur.

PSAUME 6

Vous qui passez sur le chemin,
arrêtez-vous et regardez,
et voyez s’il est une douleur pareille à ma douleur.

Des chiens nombreux me cernent,
une bande de vauriens m’assiège.

Ils me toisent, ils me dévisagent,
ils ont partagé mes vêtements, tiré ma robe au sort.

Ils ont percé mes mains, mes pieds,
ils ont compté tous mes os.

Ils ont ouvert la bouche et hurlé contre moi,
comme des lions qui rugissent et déchirent.

Je sens la vie s’écouler hors de moi comme l’eau,
tous mes os sont disloqués.

Mon coeur s’est amolli comme la cire,
il fond au milieu de ma poitrine.

Ma force se dessèche comme terre cuite au four,
ma langue colle à mon palais.

Pour nourriture ils m’ont fait goûter le fiel,
et dans ma soif ils m’ont abreuvé de vinaigre.

Ils m ont couché dans la poussière de la mort,
ils ont mis le comble à la douleur de mes blessures.

Je me suis endormi… Mais je suis ressuscité,
mon Père très saint m’a reçu dans sa gloire.

Père saint, tu m’as pris par la main droite,
tu m’as accueilli dans ta gloire.

Quelle est ma récompense dans le ciel, sinon toi ?
et sur la terre que puis-je vouloir d’autre que toi ?

Voyez, voyez, je suis Dieu, dit le Seigneur,
je serai exalté parmi les peuples, exalté sur la terre.

Béni soit le Seigneur, Dieu d’Israël
qui rachète nos âmes par son sang très saint,
il n’abandonne aucun de ceux qui espèrent en lui.

Et nous savons qu’il reviendra,
il fera régner la justice sur la terre.

PSAUME 7

Toutes les nations, applaudissez!
Acclamez Dieu, éclatez en cris de joie!

Car il est le Seigneur, le Redoutable, le Très-Haut,
le Puissant, le Roi de l’univers.

Il est notre Père très saint, notre Roi,
qui, dès avant la création du monde,
envoya son Fils bien-aimé
pour faire don du salut à la terre.

Que les cieux se réjouissent et que la terre exulte,
que jubile la mer avec ses habitants,
que fleurissent les plaines et chantent les forêts!

Chantez-lui un cantique nouveau,
chantez le Seigneur, terre entière!

Car le Seigneur est grand et digne de louange,
devant lui disparaissent toutes les idoles.

Peuples païens, reconnaissez le Seigneur,
rendez-lui honneur et louange,
reconnaissez la gloire de son nom.

Faites don de vous-mêmes,
et vous aussi portez sa croix,
obéissez jusqu’au bout à ses commandements.

Que tout l’univers tremble devant sa face,
dites à tous les peuples: Le Seigneur règne par la Croix!

Le jour de l’ascension, on ajoute ces deux versets.

Il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père,
ô Dieu, sois glorifié dans les cieux,
et que ta gloire rayonne sur la terre!

Et nous savons qu’il reviendra,
il fera régner la justice sur la terre.

SAINT FRANÇOIS ET LE SULTAN : DIEU EST COURTOISIE

2 octobre, 2013

http://www.freres-capucins.fr/Saint-Francois-et-le-Sultan-Dieu.html

SAINT FRANÇOIS ET LE SULTAN : DIEU EST COURTOISIE

Pendant que les armées de la cinquième croisade assiégeaient les musulmans devant la ville de Damiette, en Égypte, François, « poussé par l’Esprit d’en Haut », décida de quitter le camp des croisés avec son compagnon, pour aller trouver le Sultan. Ils allaient sans arme et sans escorte. Savoir qu’ils risquaient le martyre n’était pas pour leur déplaire. Ils voyaient dans les musulmans, des créatures de Dieu avaient droit à la Bonne Nouvelle de l’Evangile. Contrairement à toute attente, le Sultan les reçut avec courtoisie.
Si invraisemblable que cela paraisse, la visite de Frère François au Sultan Al-Malik alKâmil est un fait historique qui a bien eu lieu en 1219.

Un geste prophétique
Avec son compagnon frère Illuminé, « homme d’intelligence et de courage » qui parlait peut-être l’arabe, il sort du camp des croisés, il n’a pas de recommandation : sans le leur interdire, le légat du pape, chef de la croisade, n’a pas voulu se compromettre dans une telle aventure. Les deux frères se dirigent vers le camp ennemi, vêtus de leur simple bure de frères mineurs. Dès que les soldats de la garde les aperçoivent, ils se précipitent sur eux et les traitent sans ménagement. Heureusement, on est dans un moment de trêve, et les deux étranges visiteurs ne sont pas armés. A grands cris, François et son compagnon crient : « Le Sultan, le Sultan ».

François et Al Malik Al Kâmil
On ne sait pas comment les gardes ont fait annoncer au Sultan que deux hommes pauvrement vêtus, venant du camp des croisés, désiraient le rencontrer. Ce que l’on sait par contre, c’est qu’il les reçut et les traita avec courtoisie. « Il fit soigner François » peut-être des coups reçus, ou de la maladie d’yeux contractée sous le soleil d’Égypte.
Saint Bonaventure qui tient ses informations du compagnon même de François, raconte « Le prince leur demanda qui les envoyait. Avec sa belle assurance, François répondit qu’il avait été envoyé d’au-delà des mers, non par un homme, mais par le Dieu Très-Haut pour lui indiquer à lui et à son peuple la voie du salut et leur annoncer l’Évangile qui est la vérité. Puis il prêcha au Sultan,. Dieu Trinité et Jésus sauveur du monde ». Tout en disant intégralement sa foi chrétienne, à aucun moment il n’a de paroles offensantes contre le Coran, ni contre Mahomet. Bonaventure continue : « Témoin de cette ardeur et de ce courage, le Sultan l’écoutait avec plaisir et le pressait de prolonger son séjour près de lui ».
On ne sait combien de temps François resta chez lui, certainement plusieurs jours. En tout cas, ce qui ressort des témoignages de l’époque, c’est qu’une estime réciproque et une réelle sympathie naquirent entre ces deux hommes. Le Sultan profondément religieux admirait la Foi et la douceur de ce soufi chrétien. François quant à lui, était impressionné par le respect que les musulmans portaient au nom d’Allah, et par leur fidélité à la prière, cinq fois par jour.
Quand François décida de retourner au camp des croisés, le Sultan lui offrit de nombreux et riches cadeaux. Il les refusa en conformité avec sa volonté de pauvreté. Le Sultan n’en conçut que plus de dévotion encore pour lui » (L. M. 9,8.) et il se recommanda à ses prières.

Respect, amour
D’après ses plus anciens biographes, François, en allant rencontrer le Sultan espérait, soit obtenir la grâce du martyre en versant son sang pour témoigner du Christ, soit amorcer un mouvement de conversion à la foi chrétienne. Il revint en Italie sans avoir obtenu ni l’un ni l’autre, mais ce geste de respect et d’amour pour l’ennemi, à une époque où l’on ne pensait qu’à en découdre d’un côté comme de l’autre, n’aura pas été posé en vain.
En ce qui concerne son Ordre, on pense que c’est après son retour de la croisade qu’il rédigera le chapitre seize de sa première règle. Le Règne de Dieu n’avance pas seulement par la fondation de l’ Église hiérarchique. Il avance aussi par le simple témoignage de la vie évangélique vécue en milieu non-chrétien, surtout quand le missionnaire est prêt à verser son sang plutôt que le sang des autres. Depuis huit siècles, de nombreux disciples de saint François ont pratiqué cette forme de mission. Ce fut aussi la méthode adoptée par le père Charles de Foucauld, le père Peyriguère, et plus près de nous par les moines de Tibhirine.

La rencontre d’Assise
Quand dans un siècle ou deux… on écrira l’histoire de l’Église au XXe siècle, on se rappellera sans doute comme un des faits les plus marquants la date du 27 octobre 1986. Des représentants de toutes les religions du monde, réunis avec le pape Jean-Paul II, avaient accepté son invitation à venir prier pour la paix universelle. Dans la basilique Notre-Dame des Anges, près de la chapelle, berceau de l’ordre franciscain, il présenta ainsi la journée : « J’ai choisi cette ville comme lieu de notre journée de prière pour la paix, à cause de la signification particulière de l’homme vénéré ici. François d’Assise, connu et respecté par de si nombreuses personnes dans le monde entier comme un symbole de paix, de réconciliation et de fraternité ».
Huit siècles après, l’exemple de François continue de porter ses fruits.

Fr Marcel Connault

« François est trop désarmé pour effrayer, trop faible pour inquiéter, trop petit, trop fragile pour attirer la foudre des puissants. Il a seulement en lui, la brûlure de l’Amour divin qui le pousse à donner sa vie, pour rendre cet Amour contagieux ».
(Mgr Claverie, évêque d’Oran)

Gueercino, Ange Gardien

1 octobre, 2013

Gueercino, Ange Gardien dans images sacrée
http://www.santiebeati.it/immagini/?mode=view&album=24750&pic=24750AU.JPG&dispsize=Original&start=20

L’EXISTENCE DES ANGES GARDIENS

1 octobre, 2013

http://www.croire.com/Definitions/Mots-de-la-foi/Anges/L-existence-des-anges-gardiens

L’EXISTENCE DES ANGES GARDIENS

« Avons-nous un ange gardien ? » La rédaction de Croire.com répond à la question posée par un lecteur à partir d’extraits de discours des papes Jean XXIII et Jean-Paul II.

« Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits : car je vous le dis, leurs anges aux cieux voient constamment la face de mon Père qui est aux cieux » (Matthieu, chapitre 18, verset 10).

Dans l’Ancien Testament, les juifs croyaient déjà que chacun est confié à la protection particulière d’un ange. Cette conviction n’a jamais été démentie par l’Eglise, qui continue de célébrer la fête des Anges gardiens le 2 octobre. Quant aux saints qui auraient eu la vision de leur ange gardien, ils sont nombreux.

Citons tout particulièrement sainte Françoise Romaine qui remplissait ses devoirs de mère, d’épouse et de fidèle servante du seigneur, en présence de son ange ! Jean XXIII puis à son tour Jean-Paul II ont chacun, à leur façon, évoqué la présence de ces anges protecteurs, rappelant aussi leur fonction de « témoin de notre vie » lors du jugement dernier !

DISCOURS DE JEAN XXIII, 2 OCTOBRE 1960, DISCORSI
« Voici le 2 octobre : la fête des saints anges gardiens. [...] Sur la foi de tout ce qu’enseigne le Catéchisme romain, nous allons rappeler combien est admirable la disposition de la divine providence qui a confié aux anges l’office de veiller à ce que le genre humain et chaque être humain ne soit pas victime de graves périls.
 De même en effet que, en cette existence terrestre, les parents, quand leurs enfants doivent entreprendre un voyage hérissé d’obstacles et d’embûches, se préoccupent d’appeler auprès d’eux quelqu’un qui puisse prendre soin d’eux et les aider dans l’adversité, ainsi le Père des cieux, pour chacun de nous, durant notre voyage vers la patrie céleste, a chargé les saints anges de nous aider et de nous protéger avec sollicitude afin que nous puissions éviter les embûches, surmonter les passions, et, sous leur conduite, ne jamais abandonner la voie droite et sûre qui conduit au paradis. [...]
Que la dévotion aux saints anges nous accompagne donc toujours ! Durant notre pèlerinage terrestre, combien de risques n’avons-nous pas à affronter soit de la part des éléments de la nature en révolution soit de la colère des hommes enfoncés dans le mal ! Eh bien, notre Ange gardien est toujours présent. Ne l’oublions jamais, invoquons-le toujours. « 

DISCOURS DE JEAN-PAUL II, ROME, 6 AOÛT 1986
« L’Ecriture Sainte et la Tradition nomment anges ces purs esprits qui dans l’épreuve fondamentale de la liberté ont choisi Dieu, sa gloire et son règne. Ils sont unis à Dieu à travers l’amour total qui jaillit de la béatifiante vision face à face de la Sainte Trinité. Jésus lui-même le dit : « Les anges aux cieux voient contamment la face de mon Père qui est aux cieux ». Ce « voient constamment la face du Père » est la manifestation la plus élevée de l’adoration de Dieu. On peut dire qu’elle constitue cette « liturgie céleste » accomplie au nom de tout l’univers, à laquelle s’associe incessamment la liturgie terrestre de l’Eglise, en particulier dans ses moments culminants.
Il suffit de rappeler l’acte par lequel l’Église, chaque jour et à toute heure, dans le monde entier, au début de la prière eucharistique, au cœur de la sainte messe, rappelle « les anges et les archanges » pour chanter la gloire de Dieu trois fois saint, s’unissant par là à ces premiers adorateurs de Dieu, dans le culte et dans l’amoureuse connaissance du mystère ineffable de sa sainteté. Toujours selon la Révélation, les anges qui participent à la vie de la Trinité dans la lumière de la gloire, sont également appelés à participer à l’histoire du salut des hommes, dans les moments établis par le dessein de la Providence divine. « Est-ce que tous ne sont pas des esprits chargés d’un ministère, envoyés en service pour ceux qui doivent hériter du salut ? » demande l’auteur de la lettre aux Hébreux. Et cela l’Église le croit et l’enseigne, sur la base de l’Ecriture sainte dont nous apprenons que la tâche des bons anges est la protection des hommes et la sollicitude pour leur salut.
 Nous trouvons ces expressions en divers passages de l’Ecriture, par exemple au Psaume 91, plusieurs fois cité : « Il a donné pour toi ordre à ses anges de te garder en toutes tes voies. Eux sur leurs mains te porteront pour qu’à la pierre, ton pied ne heurte ». Jésus lui-même, parlant des enfants et avertissant de ne pas les scandaliser, se réfère à « leurs anges ». Il attribue de plus aux anges la fonction de témoins au suprême jugement divin sur le sort de celui qui a reconnu ou nié le Christ : « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme à son tour se déclarera pour lui devant les anges de Dieu ».

1 OCTOBRE: SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT JÉSUS

1 octobre, 2013

http://92.catholique.fr/faq/fetes_toussaint_saints_%20sainte%20%20terese.htm#Canonisation

1 OCTOBRE: SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT JÉSUS

VIE DE SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT JÉSUS

La vie de sainte Thérèse de Lisieux a été très courte. Elle comporte deux périodes : 15 ans en famille et 9 ans au Carmel. On a des photos de sainte Thérèse vivant en famille avant son entrée au couvent et des photos de sainte Thérèse au Carmel.

 1. Enfance et vocation
 Elle est née à Alençon en 1873. Elle était la dernière de cinq filles d’une famille très chrétienne. A l’âge de 4 ans, elle perd sa mère et son père s’installe à Lisieux pour se rapprocher d’une partie de la famille. Elle choisit sa sœur Pauline comme seconde maman et elle est très éprouvée à 9 ans lorsque Pauline entre au Carmel. Elle tombe gravement malade. Elle est espiègle, volontaire et entêtée, mais  en 1884, lors de sa première communion, elle se donne à Dieu pour toujours. La nuit de Noël 1886 elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance. En 1887, elle obtient par son intercession la conversion d’un condamné à mort, Pranzini. Elle décide d’entrer au couvent des carmélites « pour sauver des âmes ». Avec son père elle va à Rome se jeter aux pieds du pape et finalement en 1888 elle obtient de l’évêque d’y entrer à 15 ans.

 2. Vie au Carmel  (1888-1897)
 Elle choisie le nom de  » Thérèse de l’enfant Jésus et de la sainte Face « . Elle découvre la « petite voie d’enfance ».  Sur la demande de sa supérieure mère Agnès, elle écrit une petite autobiographie spirituelle qui sera publiée après sa mort sous le titre Histoire d’une âme. En 1894 un Père blanc missionnaire est confié à ses prières. En 1895,  elle fait son acte d’offrande à l’Amour miséricordieux. En1896, on lui confie la formation des novices.

 3. Mort à 24 ans
 Elle est attente par la tuberculose et elle entre dans une longue épreuve la douloureuse nuit de la foi, la nuit spirituelle, la dernière année de sa vie. Cette épreuve a duré jusqu’à sa mort. Elle ne peut plus prier : « Je ne Lui dis rien, je L’aime » Avant  sa mort, elle à déclaré qu’elle passerait son ciel à faire du bien sur la terre et qu’elle ferait tomber « une pluie de rose ». Donc elle passera son ciel à faire du bien « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie. » a-t-elle dit aussi. – La mort de sainte Thérèse a eu lieu le 30 septembre 1897 à l’âge de 24 ans. Après sa mort l’enterrement de sainte Thérèse à été fait au cimetière de Lisieux. Son corps a été exhumé du cimetière de Lisieux et finalement transféré en 1923 à la chapelle du carmel. Il repose dans une châsse. Son corps a été exhumé et retiré du cimetière, mais il existe encore la tombe de sainte Thérèse au cimetière de Lisieux

 Tombe de Sainte Thérèse au cimetière de Lisieux
 Ancienne tombe de Sainte Thérèse au cimetière de Lisieux    actuReliqCimetiere00
 Décoration de la tombe de Sainte Thérèse au cimetière de Lisieux       SaintThereseTomb.jpg
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 SPIRITUALITÉ DE SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT JÉSUS

 1. Doctrine spirituelle « La petite voie d’enfance »
 La vie de sainte Thérèse de Lisieux est la source de sa doctrine. Sa spiritualité est caractérisée par « La Petite voie d’enfance », appelée également « Voie d’enfance spirituelle ». Elle est marquée par la simplicité et l’humilité. La petite voie de sainte Thérèse est une voie réservée aux petites âmes, comme elle le dit elle-même. C’est une voie de confiance et d’abandon à la volonté de Dieu et à son amour miséricordieux. Elle est fondée sur l’esprit d’enfance. C’est une voie toute simple qui ouvre le cœur à l’initiative divine. Elle consiste aussi à s’appliquer aux petites choses par amour. La petite voie de sainte de sainte Thérèse est un chemin de sainteté proposé à chacun là où il en est : l’amour qui peut être vécu en plénitude dans le cadre d’une vie ordinaire,
La vie de Sainte Thérèse de l’enfant Jésus nous montre que l’on peut être missionnaire dans sa prière, par l’intercession et que la prière contemplative est accessible à tous. C’est à cause de sa doctrine spirituelle, qu’elle à été proclamé  » Docteur de l’Église « 

 2. Spiritualité de Sainte Thérèse  L’ histoire d’une âme
 La spiritualité de Sainte Thérèse de Lisieux est exprimée dans L’ histoire d’une âme. Thérèse de L’Enfant Jésus a écrit l’Histoire d’une âme  Ses écrits spirituels ont été publié par les religieuses un an après sa mort en 1898, sous le titre « Histoire d’une âme » Ce texte raconte la vie de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. C’est elle même, sur la demande de sa supérieure, qui fait le récit de sa vie. Elle avait donné pour titre à son manuscrit « Histoire printanière d’une petite fleur blanche ».  Comme elle le pressentait, c’est à l’expérience vécue de la tendresse de Dieu qu’est convié chaque lecteur de l’ Histoire d’une âme
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 RAYONNEMENT, CANONISATION, FÊTE

  1. Rayonnement de Sainte Thérèse de Lisieux après sa mort
  Le Rayonnement de Sainte Thérèse de Lisieux a été considérable. En quelques années des millions d’exemplaires de L’histoire d’une âme ont été traduits en 35 langues et actuellement en plus de 50 langues. Le livre a eu beaucoup d’influence dans l’Église. Très vite, les lecteurs de l’Histoire d’une âme viennent en pèlerinage sur sa tombe. Dès son décès, les miracles commencent à se répandre. Son corps a été exhumé du cimetière et finalement transféré en 1923 à la chapelle du carmel. Il repose dans une châsse devant laquelle on vient exprimer ses prières à sainte Thérèse de Lisieux.

 2. Canonisation de Sainte Thérèse de Lisieux
 La canonisation de Sainte Thérèse de Lisieux a été faite par Pie XI en 1925. La cause de béatification avait été introduite en 1914 par Pie X. Elle a été béatifiée en 1923,  et proclamée patronne des missions en 1927. Pie XII en a fait la patronne secondaire de la France en 1944. Jean Paul II  l’a proclamé docteur de l’Église en 1997 consacrant ainsi la spiritualité et la vie de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Elle a été appelée par Pie X :  » la plus grande sainte des temps modernes ». Une basilique a été construite à Lisieux dans le style du sacré cœur de Montmartre. Sa construction a commencé en 1929 sous le Pape Pie XI.

 3. Fête de sainte Thérèse de Lisieux  
 Date de la fête
La date de la fête de sainte Thérèse de Lisieux est le 1er octobre et déjà le 30 septembre. La date de la fête de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a été fixée en lien avec la date de sa mort le 30 septembre 1897. En certains lieux, la célébration de la fête s’étend sur deux jours.

Célébration de la fête
La célébration de la fête de sainte Thérèse de Lisieux est particulièrement faite dans les nombreuses églises qui lui sont consacrées : à Nantes, Rennes, Poitiers, Boulogne-Billancourt, Chatou, Belfort, Metz, Mulhouse, Villeurbanne, Annecy, Toulon, Toulouse …A l’occasion de la fête, les religieuses Carmélites proposent des prières à sainte Thérèse et des conférences pour découvrir son message.
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 PRIÈRES A SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX

  1. Dévotion et prières à sainte Thérèse  
 On fait beaucoup de prières à sainte Thérèse. Cette sainte suscite, depuis sa canonisation, une grande dévotion populaire. Parmi les saints, c’est elle après la sainte Vierge, au moins en France, qui est la plus priée. Bien des gens sont  marqués par sa parole : je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre et je ferai tomber « une pluie de rose ». Sa vie touche les cœurs.  Nombreux disent des prières à sainte Thérèse de Lisieux quand ils ont un problème.
Dans bien des églises, il y a une image de la sainte vénérée à proximité de la statue de la Sainte Vierge. Devant cette image certains posent un petit lampion et font des prières à sainte Thérèse de Lisieux.  Ils mettent une image avec un portrait de la sainte dans leur livre de prières. Bien des gens vont aussi en pèlerinage à Lisieux pour lui adresser leurs prières. Beaucoup de diocèses en France depuis 1994 ont accueilli et vénéré ses reliques. A l’occasion du passage des reliques, les diocèses animent un temps de prières à sainte Thérèse.
Elle est la plus connue à l’étranger des saintes françaises. Dans le monde ses reliques ont parcouru 34 pays. Le Brésil lui voue une grande dévotion et il a fait venir les reliques qui ont suscité une grande ferveur. Les reliques  ont circulé plusieurs fois en Italie. L’ histoire d’une âme est très lue .

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