Archive pour septembre, 2013

PADRE PIO DE PIETRELCINA – 23 SEPTEMBRE

23 septembre, 2013

http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20020616_padre-pio_fr.html

PADRE PIO DE PIETRELCINA – 23 SEPTEMBRE

«Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste mon seul orgueil» (Ga 6, 14).

Padre Pio de Pietrelcina, comme l’Apôtre Paul, plaça la Croixde son Seigneur au sommet de sa vie et de son apostolat, comme sa force, sa sagesse et sa gloire. Enflammé d’amour pour Jésus Christ, il se conforma à lui dans l’offrande de lui-même pour le salut du monde. En suivant et en imitant le Crucifié, il fut si généreux et si parfait qu’il aurait pu dire: «Avec le Christ, je suis fixé à la croix: je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi» (Ga 2, 19-20). Et les trésors de grâce que Dieu lui avait accordés avec une largesse singulière, il les distribua sans répit par son ministère, servant les hommes et les femmes qui accouraient à lui toujours plus nombreux, et engendrant une multitude de fils et de filles spirituels.
Ce digne disciple de saint François d’Assise naquit le 25 mai 1887 à Pietrelcina, dans l’archidiocèse de Bénévent, de Grazio Forgione et de Maria Giuseppa De Nunzio. Il fut baptisé le lendemain et reçut le nom de François. À 12 ans, il fit sa Confirmation et sa première communion.
À 16 ans, le 6 janvier 1903, il entra au noviciat de l’Ordre des Frères Mineurs Capucins à Morcone, où, le 22 du même mois, il revêtit l’habit franciscain et prit le nom de Frère Pio. Une fois achevée l’année du noviciat, il fit profession en émettant les vœux simples et, le 27 janvier 1907, les vœux solennels.
Après l’ordination sacerdotale, qu’il reçut le 10 août 1910 à Bénévent, il resta dans sa famille jusqu’en 1916, pour des raisons de santé. En septembre de la même année, il fut envoyé au couvent de San Giovanni Rotondo et il y demeura jusqu’à sa mort.
Enflammé de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain, Padre Pio vécut pleinement sa vocation qui consistait à participer à la rédemption de l’homme, selon la mission spéciale qui caractérisa toute sa vie et qu’il réalisa par la direction spirituelle des fidèles, la réconciliation sacramentelle des pénitents et la célébration de l’Eucharistie. Le moment le plus éminent de son activité apostolique était celui où il célébrait la messe. Les fidèles qui y participaient y percevaient le sommet et la plénitude de sa spiritualité.
Dans le domaine de la charité sociale, il s’appliqua à soulager les souffrances et les misères de nombreuses familles, principalement par la fondation de la «Casa Sollievo della Sofferenza», inaugurée le 5 mai 1956.
Pour Padre Pio la foi était la vie: il voulait tout et faisait tout à la lumière de la foi. Il s’investissait continuellement dans la prière. Il passait la journée et une grande partie de la nuit en dialogue avec Dieu. Il disait: «Dans les livres nous cherchons Dieu, dans la prière nous le trouvons. La prière est la clé qui ouvre le cœur de Dieu». Sa foi le porta constamment à accepter la volonté mystérieuse de Dieu.
Il était en permanence immergé dans les réalités surnaturelles. Non seulement il était l’homme de l’espérance et de la confiance totale en Dieu, mais, par la parole et par l’exemple, il inspirait ces vertus à tous ceux qui l’approchaient.
L’amour de Dieu le remplissait, répondant à toutes ses attentes; la charité était le principe qui dirigeait ses journées: aimer Dieu et le faire aimer. Sa préoccupation particulière: grandir et faire grandir dans la charité.
Il manifesta le maximum de sa charité envers le prochain en accueillant, pendant plus de 50 ans, de très nombreuses personnes, qui accouraient à son ministère et à son confessionnal, à son conseil et à son réconfort. Il était comme assiégé : on le cherchait à l’église, à la sacristie, au couvent. Et il se donnait à tous, faisant revivre la foi, distribuant la grâce, portant la lumière. Mais il voyait l’image du Christ particulièrement dans les pauvres, en ceux qui souffrent ou qui sont malades, et il se donnait spécialement à eux.
Il a exercé de manière exemplaire la vertu de prudence, il agissait et conseillait à la lumière de Dieu.
Son intérêt était la gloire de Dieu et le bien des âmes. Il a traité toutes les personnes avec justice, loyauté et grand respect.
La vertu de force a brillé en lui. Il ne tarda pas à comprendre que son chemin serait celui de la croix, et il l’accepta aussitôt avec courage et par amour. Il fit l’expérience pendant de nombreuses années des souffrances de l’âme. Pendant des années, il supporta les souffrances de ses plaies avec une admirable sérénité.
Quand il fut objet d’enquêtes et que l’on restreignit son ministère sacerdotal, il accepta tout avec résignation et profonde humilité. Devant des accusations injustes et des calomnies, il sut toujours se taire, faisant confiance au jugement de Dieu, de ses supérieurs et de sa propre conscience.
Il employait habituellement la mortification pour obtenir la vertu de tempérance, conformément au style franciscain. Dans sa mentalité et dans son mode de vie, il était tempérant.
Conscient des engagements pris dans la vie consacrée, il observait avec générosité les vœux professés. Il a été obéissant en tout aux ordres de ses supérieurs, même lorsqu’ils étaient difficiles. Son obéissance était surnaturelle dans l’intention, universelle dans son étendue et intégrale dans son exécution. Il pratiqua l’esprit de pauvreté avec un total détachement de lui-même, des biens terrestres, des commodités et des honneurs. Il a toujours eu une grande prédilection pour la vertu de chasteté. Son comportement était modeste partout et avec tous.
Il s’estimait sincèrement inutile, indigne des dons de Dieu, rempli à la fois de misères et de faveurs divines. Face à l’admiration que lui portait beaucoup de monde, il répétait: «Je veux être seulement un pauvre frère qui prie».
Sa santé, depuis sa jeunesse, ne fut pas très florissante et, surtout au cours des dernières années de sa vie, elle déclina rapidement. «Sœur la mort» le frappa, alors qu’il était préparé et serein, le 23 septembre 1968, à l’âge de 81 ans. Ses obsèques furent célébrées en présence d’une foule tout à fait extraordinaire.
Le 20 février 1971, à peine trois ans après sa mort, parlant aux supérieurs de l’Ordre des Capucins, Paul VI disait de lui: «Regardez quelle renommée il a eue, quelle audience mondiale il a rassemblée autour de lui! Mais pourquoi? Peut-être parce qu’il était un philosophe? Parce qu’il était un sage? Parce qu’il avait des moyens à sa disposition? Parce qu’il célébrait la Messe avec humilité, confessait du matin au soir, et était, c’est difficile à dire, un représentant de notre Seigneur marqué de ses stigmates. C’était un homme de prière et de souffrance».
Déjà durant sa vie il jouissait d’une grande renommée de sainteté, due à ses vertus, à son esprit de prière, de sacrifice et de consécration totale au bien des âmes. Au cours des années qui ont suivi sa mort,la renommée de sa sainteté et de ses miracles est allée en se développant, devenant un phénomène ecclésial, répandu dans le monde entier, auprès de toutes les catégories de personnes.
Ainsi Dieu manifestait à l’Église sa volonté de glorifier sur terre son fidèle serviteur. Il ne se passa pas beaucoup de temps avant que l’Ordre des Frères Mineurs Capucins n’accomplît les étapes prévues par la loi canonique pour mettre en route la Cause de béatification et de canonisation. Toute chose examinée, le Saint-Siège, selon les normes du Motu proprio «Sanctitas clarior», concéda le Nihil obstat le 29 novembre 1982. L’Archevêque de Manfredonia put ainsi procéder à l’introduction de la Cause et à la réalisation du procès de reconnaissance (1983-1990). Le 7 décembre 1990, la Congrégation pour les Causes des Saints en reconnut la validité juridique. Une fois achevée la Positio, on discuta, comme d’habitude, pour savoir si Padre Pio avait pratiqué les vertus à un degré héroïque. Le 13 juin 1997, se tint l’assemblée spéciale des Consulteurs théologiens qui eut un résultat positif. Dans la session ordinaire du 21 octobre suivant, Mgr Andrea Maria Erba, Évêque de Velletri-Segni, étant chargé de la cause, les Cardinaux et les Évêques ont reconnu que Padre Pio de Pietrelcina a pratiqué à un degré héroïque les vertus théologales, cardinales et les autres.
Le 18 décembre 1997, en présence de Jean-Paul II, fut promulgué le décret sur l’héroïcité des vertus.
Pour la béatification de Padre Pio, la postulation a présenté au dicastère compétent la guérison de Madame Consiglia De Martino, de Salerne. À propos de ce cas, se déroula le Procès canonique régulier auprès du tribunal ecclésiastique de l’archidiocèse de Salerno-Campagna-Acerno, de juillet 1996 à juin 1997. Le 30 avril 1998, se tint, au siège de la Congrégation pour les Causes des Saints, l’examen du Conseil médical et, le 22 juin de la même année, l’assemblée spéciale des Consulteurs théologiens. Le 20 octobre suivant, au Vatican, se réunit la Congrégation ordinaire des Cardinaux et des Évêques membres du Dicastère. Le 21 décembre 1998, en présence de Jean-Paul II, fut promulgué le décret sur le miracle.
Le 2 mai 1999, place Saint-Pierre, au cours d’une célébration eucharistique solennelle, Sa Sainteté Jean-Paul II, de par son autorité apostolique, déclara Bienheureux le Vénérable Serviteur de Dieu Pio de Pietrelcina et établit la date du 23 septembre pour sa commémoration liturgique.
Pour la canonisation du Bienheureux Padre Pio, la postulation a présenté au dicastère compétent la guérison du petit Matteo Pio Colella de San Giovanni Rotondo. Le cas a été soumis à un procès canonique régulier devant le tribunal ecclésiastique de l’archidiocèse de Manfredonia-Vieste, du 11 juin au 17 octobre 2000. Le 23 octobre suivant, la documentation fut transmise à la Congrégation pour les causes des saints. Le 22 novembre 2001, à la Congrégation pour les causes des saints, on a procédé à l’étude de la consultation médicale. L’assemblée spéciale des théologiens consulteurs s’est tenue le 11 décembre et, le 18 du même mois, la session ordinaire des cardinaux et évêques. Le 20 décembre, en présence de Jean-Paul II, on a promulgué le décret sur le miracle. Le décret de canonisation a été promulgué le 26 février 2001.

Béatification (2 mai 1999)

Canonisation (16 juin 2002)

ENZO BIANCHI POUR LA FÊTE DE PIERRE ET PAUL

23 septembre, 2013

http://rouen.catholique.fr/spip.php?article1818

ENZO BIANCHI POUR LA FÊTE DE PIERRE ET PAUL

29 juin – Saints Pierre et Paul

Années A – B – C – Commentaire

Saint Pierre & saint Paul avec une âme suppliante. Fresque du XIVe. Barcelone. Musée National d’Art de Catalogne
L’accolade dans le martyre et le primat de la charité
La solennité des saints Pierre et Paul réunit, dans une unique célébration, Pierre, le premier disciple à avoir été appelé selon les récits synoptiques, le premier des douze apôtres, et Paul, qui n’a pas été disciple de Jésus, ni ne fit partie du groupe des Douze, mais que l’Église appelle « l’Apôtre » : l’envoyé par excellence, bien que ce titre, que lui-même se donne, ne lui soit jamais reconnu dans les Actes des apôtres. Cette fête, déjà attestée dans le plus ancien calendrier liturgique qui nous soit parvenu, la Depositio marthyrum, du IIIe siècle, met en commun deux apôtres de Jésus morts à Rome en des temps différents, mais l’un et l’autre martyrs, victimes des persécutions contre les chrétiens : deux vies offertes en libation à cause de Jésus et de l’Évangile.
Les deux apôtres sont ainsi réunis dans la célébration liturgique, après que leurs vies terrestres les ont vus plutôt s’opposer l’un à l’autre : leur communion, parce que vécue dans la parresia, la franchise évangélique, n’a pas toujours été facile, et a même souvent été laborieuse. Le bas-relief en calcaire conservé à Aquilée, tout comme l’iconographie traditionnelle qui représente leur accolade, cherche à exprimer précisément cette communion au prix fort, qui a garanti à chacun des deux de mener à terme son œuvre comme fondement de l’Église de Rome, le lieu où leur course prit fin, le lieu qui les vit l’un et l’autre martyrs à l’époque de Néron, mis à mort pour le même motif.
Pierre est parmi les premiers hommes que Jésus a appelés : un pêcheur de Bethsaïda, sur le lac de Tibériade, un homme qui n’a certainement pas accordé beaucoup de temps à la formation intellectuelle et qui vivait sa foi surtout dans le culte synagogal du sabbat puis, après avoir été appelé par Jésus, à travers l’enseignement de ce maître qui parlait comme personne d’autre avant lui. Homme généreux et impulsif, Pierre suivit Jésus en répondant avec élan à la vocation, mais il restait toutefois inconstant, victime facile de la peur, capable même de lâcheté, au point de méconnaître celui qu’il suivait comme disciple.
Toujours proche de Jésus, il apparaît comme le représentant des autres disciples, parmi lesquels il occupait une position prééminente : on ne pourrait pas parler de la vie de Jésus sans mentionner Pierre, qui osa, le premier, confesser avec audace que Jésus est le Messie (voir Mt 16,16). Quand les disciples, tout comme une grande partie de la foule, se demandaient si Jésus était un prophète ou s’il était même « le » prophète des temps derniers, s’il était le Messie, l’Oint du Seigneur, ce fut Pierre, sollicité par Jésus, qui confessa la foi : les quatre évangiles rapportent chacun différemment les mots utilisés, mais ils attestent tous la priorité de Pierre à reconnaître la vraie identité de Jésus. Toutefois Pierre fit cette confession non pas comme « porte-parole » des Douze, mais animé par une force intérieure, par une révélation qui ne pouvait lui venir que de Dieu. Croire que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, n’était pas possible en ne faisant qu’analyser et interpréter l’accomplissement éventuel des Écritures : c’est Dieu lui-même, le Père qui est dans les cieux, qui révéla à Pierre l’identité de Jésus (voir Mt 16,17). Ainsi Jésus a-t-il reconnu dans son disciple Simon une « roche », Céphas, une pierre, sur la foi duquel la communauté, l’Église pouvait trouver son fondement.
Pierre, que Jésus appelle le « bienheureux », qu’il déclare roche solide capable de confirmer la foi de ses frères, ne sera pas exempt d’erreurs, de chutes, d’infidélités à son Seigneur. Immédiatement après la confession de foi que l’on vient de rappeler, il manifestera sa manière trop mondaine de comprendre le chemin de passion de Jésus, à tel point que ce dernier l’appellera « Satan » (Mt 16,23). Puis, à la fin de la vie terrestre de Jésus, Pierre déclarera bien trois fois qu’il ne l’a jamais rencontré : la peur et la volonté de se sauver soi-même le conduiront à déclarer avec force « ne pas connaître » (Mt 26,70.72.74) ce Jésus dont il avait reçu la connaissance par Dieu même ! Jésus, qui l’avait assuré de sa prière pour que sa foi ne défaille pas, après la Résurrection, le reconfirmera à sa place, en lui demandant toutefois, lui aussi par trois fois, de lui attester son amour : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » (Jn 21,15.16.17.) Touché au vif par cette question, Pierre deviendra l’apôtre de Jésus, le pasteur de ses premières brebis à Jérusalem, puis parmi les communautés judaïques en Palestine, à Antioche ensuite et enfin à Rome, où il déposera la vie à son tour, à l’exemple de son Maître et Seigneur. Et à Rome, Pierre retrouvera aussi Paul : nous ne savons pas si cela se fit dans le quotidien du témoignage chrétien, mais dans tous les cas à travers le signe éloquent du martyre.
Paul, « l’autre », l’apôtre différent, a été placé à côté de Pierre dans son altérité, comme pour garantir dès les premiers pas que l’Église chrétienne est toujours plurielle et qu’elle se nourrit de diversité. Juif de la diaspora, originaire de Tarse, la capitale de la Cilicie, monté à Jérusalem pour devenir scribe et rabbi dans le sillage de Gamaliel, l’un des maîtres les plus fameux de la tradition rabbinique, Paul était un pharisien, expert zélé de la loi de Moïse, qui n’a connu ni Jésus ni ses premiers disciples, mais qui se distingua par son opposition et sa persécution envers le mouvement chrétien naissant. Paul se définit comme un « avorton » (1 Co 15, 8) par rapport aux autres apôtres qui avaient vu le Seigneur Jésus ressuscité, mais il demandait à être reconnu comme envoyé, serviteur, apôtre de Jésus Christ au même titre qu’eux, parce qu’il avait mis sa vie au service de l’Évangile, il s’était fait l’imitateur du Christ jusque dans ses souffrances, il s’était dépensé en voyages apostoliques dans toute la Méditerranée orientale, il était habité par une sollicitude pour toutes les Églises de Dieu. Sa passion, son intelligence, son engagement à annoncer le Seigneur Jésus transparaissent dans toutes ses lettres et les Actes des apôtres en donnent également un témoignage sincère. C’est lui « l’apôtre des gentils », comme il se définit lui-même, alors que Pierre est « l’apôtre des circoncis » (Ga 2,8).
Pierre et Paul, l’un et l’autre disciples et apôtres du Christ, et pourtant si différents : Pierre, un pauvre pêcheur, Paul, un intellectuel rigoureux ; Pierre, un Juif palestinien venu d’un obscur village, Paul, un Juif de la diaspora et citoyen romain ; Pierre, lent à comprendre et à œuvrer en conséquence, Paul, consumé par l’urgence eschatologique… Voilà deux apôtres qui ont eu des styles différents, qui ont servi le Seigneur selon des modalités très diverses, qui ont vécu l’Église de manière parfois dialectique pour ne pas dire opposée, mais l’un et l’autre ont cherché à suivre le Seigneur et sa volonté, et ensemble, grâce à leur diversité précisément, ils ont su donner un visage à la mission chrétienne et un fondement à l’Église de Rome, qui préside dans la charité. Il est juste alors de célébrer leur mémoire ensemble, car c’est la mémoire de l’unité dans la diversité, de deux vies offertes par amour pour le même Seigneur, d’une charité vécue dans l’attente du retour du Christ.

Source : Enzo Bianchi : « Donner sens au temps, Les grandes fêtes chrétiennes », p. 127-132 Éditions Bayard, 2004.

Saint Matthieu

20 septembre, 2013

Saint Matthieu dans images sacrée The_Inspiration_of_Saint_Matthew_by_Caravaggio

http://it.wikipedia.org/wiki/Matteo_apostolo_ed_evangelista

BENOÎT XVI: MATTHIEU – 21 SEPTEMBRE SAINT MATTHIEU

20 septembre, 2013

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20060830_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

MERCREDI 30 AOÛT 2006

MATTHIEU – 21 SEPTEMBRE SAINT MATTHIEU

Chers frères et soeurs,

En poursuivant la série de portraits des douze Apôtres, que nous avons commencée il y a quelques semaines, nous nous arrêtons aujourd’hui sur Matthieu. En vérité, décrire entièrement sa figure est presque impossible, car les informations qui le concernent sont peu nombreuses et fragmentaires. Cependant, ce que nous pouvons faire n’est pas tant de retracer sa biographie, mais plutôt d’en établir le profil que l’Evangile nous transmet.
Pour commencer, il est toujours présent dans les listes des Douze choisis par Jésus (cf. Mt 10, 3; Mc 3, 18; Lc 6, 15; Ac 1, 13). Son nom juif signifie « don de Dieu ». Le premier Evangile canonique, qui porte son nom, nous le présente dans la liste des Douze avec une qualification bien précise:  « le publicain » (Mt 10, 3). De cette façon, il est identifié avec l’homme assis à son bureau de publicain, que Jésus appelle à sa suite:  « Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain. Il lui dit:  « Suis-moi ». L’homme se leva et le suivit » (Mt 9, 9). Marc (cf. 2, 13-17) et Luc (cf. 5, 27-30) racontent eux aussi l’appel de l’homme assis à son bureau de publicain, mais ils l’appellent « Levi ». Pour imaginer la scène décrite dans Mt 9, 9, il suffit de se rappeler le magnifique tableau du Caravage, conservé ici, à Rome, dans l’église Saint-Louis-des-Français. Dans les Evangiles, un détail biographique supplémentaire apparaît:  dans le passage qui précède immédiatement le récit de l’appel, nous est rapporté un miracle accompli par Jésus à Capharnaüm (cf. Mt 9, 1-8; Mc 2, 1-12) et l’on mentionne la proximité de la mer de Galilée, c’est-à-dire du Lac de Tibériade (cf. Mc 2, 13-14). On peut déduire de cela que Matthieu exerçait la fonction de percepteur à Capharnaüm, ville située précisément « au bord du lac » (Mt 4, 13), où Jésus était un hôte permanent dans la maison de Pierre.
Sur la base de ces simples constatations, qui apparaissent dans l’Evangile, nous pouvons effectuer deux réflexions. La première est que Jésus accueille dans le groupe de ses proches un homme qui, selon les conceptions en vigueur à l’époque en Israël, était considéré comme un pécheur public. En effet, Matthieu manipulait non seulement de l’argent considéré impur en raison de sa provenance de personnes étrangères au peuple de Dieu, mais il collaborait également avec une autorité étrangère odieusement avide, dont les impôts pouvaient également être déterminés de manière arbitraire. C’est pour ces motifs que, plus d’une fois, les Evangiles parlent à la fois de « publicains et pécheurs » (Mt 9, 10; Lc 15, 1), de « publicains et de prostituées » (Mt 21, 31). En outre, ils voient chez les publicains un exemple de mesquinerie (cf. Mt 5, 46:  ils aiment seulement ceux qui les aiment) et ils mentionnent l’un d’eux, Zachée, comme le « chef des collecteurs d’impôts et [...] quelqu’un de riche » (Lc 19, 2), alors que l’opinion populaire les associait aux « voleurs, injustes, adultères » (Lc 18, 11). Sur la base de ces éléments, un premier fait saute aux yeux:  Jésus n’exclut personne de son amitié. Au contraire, alors qu’il se trouve à table dans la maison de Matthieu-Levi, en réponse à ceux qui trouvaient scandaleux le fait qu’il fréquentât des compagnies peu recommandables, il prononce cette déclaration importante:  « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs » (Mc 2, 17).
La bonne annonce de l’Evangile consiste précisément en cela:  dans l’offrande de la grâce de Dieu au pécheur! Ailleurs, dans la célèbre parabole du pharisien et du publicain montés au Temple pour prier, Jésus indique même un publicain anonyme comme exemple appréciable d’humble confiance dans la miséricorde divine:  alors que le pharisien se vante de sa propre perfection morale, « le publicain… n’osait même pas lever les yeux vers le ciel, mais il se frappait la poitrine en disant:  « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis! »". Et Jésus commente:  « Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste. Qui s’élève sera abaissé; qui s’abaisse sera élevé » (Lc 18, 13-14). Dans la figure de Matthieu, les Evangiles nous proposent donc un véritable paradoxe:  celui qui est apparemment le plus éloigné de la sainteté peut même devenir un modèle d’accueil de la miséricorde de Dieu et en laisser entrevoir les merveilleux effets dans sa propre existence. A ce propos, saint Jean Chrysostome formule une remarque significative:  il observe que c’est seulement dans le récit de certains appels qu’est mentionné le travail que les appelés effectuaient. Pierre, André, Jacques et Jean sont appelés alors qu’ils pêchent, Matthieu précisément alors qu’il lève l’impôt. Il s’agit de fonctions peu importantes – commente Jean Chrysostome – « car il n’y a rien de plus détestable que le percepteur d’impôt et rien de plus commun que la pêche » (In Matth. Hom.:  PL 57, 363). L’appel de Jésus parvient donc également à des personnes de basse extraction sociale, alors qu’elles effectuent un travail ordinaire.
Une autre réflexion, qui apparaît dans le récit évangélique, est que Matthieu répond immédiatement à l’appel de Jésus:  « il se leva et le suivit ». La concision de la phrase met clairement en évidence la rapidité de Matthieu à répondre à l’appel. Cela signifiait pour lui l’abandon de toute chose, en particulier de ce qui lui garantissait une source de revenus sûrs, même si souvent injuste et peu honorable. De toute évidence, Matthieu comprit qu’être proche de Jésus ne lui permettait pas de poursuivre des activités désapprouvées par Dieu. On peut facilement appliquer cela au présent:  aujourd’hui aussi, il n’est pas admissible de rester attachés à des choses incompatibles avec la « sequela » de Jésus, comme c’est le cas des richesses malhonnêtes. A un moment, Il dit sans détour:  « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi » (Mt 19, 21). C’est précisément ce que fit Matthieu:  il se leva et le suivit! Dans cette action de « se lever », il est légitime de lire le détachement d’une situation de péché et, en même temps, l’adhésion consciente à une nouvelle existence, honnête, dans la communion avec Jésus.
Rappelons enfin que la tradition de l’Eglise antique s’accorde de façon unanime à attribuer à Matthieu la paternité du premier Evangile. Cela est déjà le cas à partir de Papia, Evêque de Hiérapolis en Phrygie, autour de l’an 130. Il écrit:  « Matthieu recueillit les paroles (du Seigneur) en langue hébraïque, et chacun les interpréta comme il le pouvait » (in Eusèbe de Césarée, Hist. eccl. III, 39, 16). L’historien Eusèbe ajoute cette information:  « Matthieu, qui avait tout  d’abord prêché parmi les juifs, lorsqu’il décida de se rendre également auprès d’autres peuples, écrivit dans sa langue maternelle l’Evangile qu’il avait annoncé; il chercha ainsi à remplacer par un écrit, auprès de ceux dont il se séparait, ce que ces derniers perdaient avec son départ » (Ibid., III, 24, 6). Nous ne possédons plus l’Evangile écrit par Matthieu en hébreu ou en araméen, mais, dans l’Evangile grec que nous possédons, nous continuons à entendre encore, d’une certaine façon, la voix persuasive du publicain Matthieu qui, devenu Apôtre, continue à nous annoncer la miséricorde salvatrice de Dieu et écoutons ce message de saint Matthieu, méditons-le toujours à nouveau pour apprendre nous aussi à nous lever et à suivre Jésus de façon décidée.

HOMÉLIE: 25E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

20 septembre, 2013

http://www.homelies.fr/homelie,,3597.html

25E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

FAMILLE DE SAINT JOSEPH

HOMÉLIE- MESSE

Nous sommes sous le règne du roi Jéroboam II (787-747), une époque qui ne sera jamais aussi prospère pour le peuple d’Israël dans le Royaume du Nord. Les récoltes sont bonnes, pas d’ennemis pour venir les piller. Le commerce avec les Phéniciens va bon train et l’on assiste à un enrichissement sensible du Royaume. Mais arrive ce qui se produit souvent dans ce genre de situation : les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent.

C’est alors que le Seigneur suscite parmi son peuple un prophète, Amos, pour dénoncer, comme nous le rapporte la première lecture de ce dimanche, la gangrène de l’injustice sociale qui est en train de gagner tout le pays. Le riche, accaparé par le souci de son profit matériel, à savoir le gain de la vente de son blé et de son froment, ne prête même plus attention à celui qui est la source de tout bien et qu’il célèbre le jour du sabbat. Il est tellement obsédé par cela qu’il est prêt aux pires escroqueries pour gagner le plus d’argent possible et ce même si cela doit conduire ses débiteurs à la ruine et à la servitude. Amos s’insurge. Comment Dieu pourrait-il cautionner des intentions aussi désolantes de la part de ses enfants, lui qui, « de la poussière relève le faible et retire le pauvre de la cendre pour qu’il siège parmi les princes, parmi les princes de son peuple » ! (Cf. Psaume)

La dénonciation par Amos du désir de l’argent qui aveugle et conduit à l’oubli de Dieu et à l’élimination de ses frères, se retrouve chez Jésus qui affirme : « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent ». Paroles claires, percutantes, qui terminent l’évangile de ce jour et qui ne laissent place à aucune ambiguïté dans l’interprétation.
Pourtant, Jésus ne vient-il pas de faire l’éloge d’un gérant trompeur à travers la parabole qu’il vient de raconter ? Comment Jésus peut-il bien vanter un homme malhonnête ? Et que dire de son invitation à nous faire des amis avec l’Argent trompeur ? N’y a-t-il pas ici une contradiction ? Avouons que cette parabole a quelque chose de déroutant.
Toutefois, il ne faudrait peut-être pas trop vite juger de la moralité de notre Seigneur. N’oublions pas le genre littéraire de cette histoire, la parabole, dont le but premier est de piquer la curiosité – et « ce qui déroute » fait partie des moyens utilisés à cette fin – pour inviter à chercher à travers analogies et métaphores le véritable sens du récit. Autrement dit, il s’agit ici de bien lire pour se laisser conduire.

Et que lisons-nous ? « Ce gérant trompeur, le maître fit son éloge » et non : « La tromperie de ce gérant, le maître fit son éloge ». Et Jésus d’expliciter : « Effectivement, il s’était montré habile… Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’Argent trompeur, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles ».
En fait, Jésus fait l’éloge de l’habilité de cet homme. L’exemple de ce gérant n’est donc pas dans sa malhonnêteté mais dans son attitude vis-à-vis de ses débiteurs. Que fait cet homme ? Il se dessaisit de l’Argent trompeur en remettant à ses débiteurs pour se faire des amis. Plutôt que de se révolter contre la décision du maître, il préfère remettre et entrer dans une logique de miséricorde, en espérant qu’à son tour il lui sera fait miséricorde.

Nous aurons compris que, dans cet évangile, l’« Argent » désigne les biens dont nous disposons. Jésus nous invite donc à entrer dans la logique divine du don, du partage et de la miséricorde. Les biens de ce monde nous sont confiés par le Seigneur. Si nous nous montrons dignes de cette « confiance » dans l’usage habile que nous en faisons alors nous sera confié le bien véritable : « Si vous n’avez pas été digne de confiance avec l’Argent trompeur, qui vous confiera le bien véritable ? ». Jésus nous rappelle donc que nous n’avons pas à chercher notre bien véritable dans les biens de ce monde.

Et quel est ce bien véritable ? Saint Paul nous le montre, dans la deuxième lecture, lorsqu’il nous invite à porter le salut des âmes comme un souci permanent de notre être de chrétien. S’il nous exhorte à intercéder pour ceux qui assument des responsabilités dans le monde n’est-ce pas pour qu’ils ne perdent jamais de vue la finalité ultime de toute action humaine : conduire à Dieu, à celui qui est la plénitude de la vérité ? Celui qui prie en levant les mains vers le ciel, sans colère et sans esprit de rivalité ou de jalousie, ne découvre-t-il pas que la richesse de la grâce divine qu’il reçoit par la médiation de Jésus-Christ est l’unique Bien auquel tout autre bien est relatif ?

C’est ce Bien là, à savoir notre participation à la vie divine, que nous devons viser en usant habilement des biens que Dieu nous confie, y compris celui, spirituel, d’une prière de foi et d’espérance (Cf. Deuxième lecture). Comment ? En les partageant. C’est bien là le seul pouvoir que nous ayons sur eux : les partager jusqu’à donner même ce que l’on n’a pas et qui nous reviendrait de droit.

« Seigneur, fais-nous la grâce d’entrer toujours plus profondément dans la logique de la miséricorde et du partage. C’est le seul chemin qui nous permettra de parvenir jusqu’à toi, le Bien qui dépasse tous les autres biens. Nous en avons tous fait l’expérience, si nous n’usons pas des biens que tu nous confies en vue du service de la charité, ils ne tardent pas à s’imposer à nous en maîtres. Aujourd’hui, tu insistes pour nous dire : ‘Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera le premier, et aimera le second ; ou bien, il s’attachera au premier, et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.’ Puissions-nous accueillir ces paroles que tu nous adresses comme un encouragement à te choisir comme le sens et la finalité de tout ce que nous vivons. »


Frère Elie

SAINTS MARTYRS DE CORÉE – ANDRÉ KIM TAEGON

19 septembre, 2013

SAINTS MARTYRS DE CORÉE - ANDRÉ KIM TAEGON dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/immagini/?mode=view&album=70850&pic=70850D.JPG&dispsize=Original&start=0

20 SEPTEMBRE: SAINTS MARTYRS DE CORÉE ( TAEGON ANDREA KIM , PAUL ET CHONG HASANG COMPAGNONS 101 )

19 septembre, 2013

http://www.santiebeati.it/dettaglio/70850

( traduction Google de l’italien)

20 SEPTEMBRE: SAINTS MARTYRS DE CORÉE ( TAEGON ANDREA KIM , PAUL ET CHONG HASANG COMPAGNONS 101 )

L’action de l’Esprit qui souffle où il veut , avec une poignée généreuse de l’apostolat des laïcs est à l’origine de la sainte Église de Dieu sur le sol coréen . Le premier germe de la foi catholique , dirigée par un laïc coréen en 1784 à son retour dans son pays de Pékin , a été fécondé sur l’objectif du martyre du XIXe siècle qui a vu 103 membres associés de la jeune communauté . Parmi eux, citons Taegon Andrew Kim , premier prêtre coréen et l’ apôtre laïque Paul Chong Hasang . Les persécutions qui ont fait rage dans les vagues successives de 1839 à 1867 , plutôt que d’ étouffer la foi des néophytes , a suscité un printemps de l’Esprit à l’image de l’Église naissante . L’empreinte de cette communauté apostolique de l’Extrême-Orient a été faite avec un langage simple et efficace , inspiré par la parabole du bon semeur, le prêtre Andrea à la veille du martyre. Lors de sa visite pastorale à ce pays lointain , le pape Jean- Paul II , le 6 mai 1984, a rejoint les martyrs coréens dans le calendrier des saints. Leur mémoire est célébrée aujourd’hui, parce qu’un groupe d’entre eux a été martyrisé en ce mois , quelque 20 à 21 Septembre . ( Missel romain )

Etymologie: Andrea = viril , vigoureux, du grec

Emblème: Palma
Martyrologe : Mémoire des Saints André Kim Tae- gon , prêtre, Paul Chong Ha -sang et ses compagnons , martyrs en Corée. Ce jour-là , une fête est aussi adorent tous les cent trois martyrs qui ont courageusement témoigné de la foi chrétienne , introduite avec ferveur dans ce domaine par certains laïcs et puis nourrie et renforcée par la prédication des missionnaires et la célébration des sacrements. Tous ces athlètes du Christ , dont trois évêques , huit prêtres et tous les autres laïcs , y compris d’autres ne sont pas mariés , vieux, jeunes et enfants , soumis à la torture , consacrée avec leur sang précieux des débuts de l’Église en Corée.
L’Eglise coréenne a la caractéristique peut être unique , il a été mis en place et soutenu par les laïcs , parce que dans les années 1600 la foi chrétienne est apparu en Corée par les délégations qui ont visité Beijing en Chine chaque année , pour un échange culturel avec ce pays , très estimé tout au long de l’Extrême-Orient .
Et en Chine, les Coréens sont entrés en contact avec la foi chrétienne, ramener chez eux le grand livre du Père Matteo Ricci  » La vraie doctrine de Dieu», et un laïc, Lee Byeok grand penseur , inspiré par le livre de la célèbre missionnaire jésuite , a fondé une première communauté chrétienne est très active.
Vers 1780 , Lee Byeok pria son ami Lee- Sunghoon , qui faisait partie de la délégation culturelle habitude de partir pour la Chine, pour être baptisé et retour transporter des livres et des écrits religieux adaptés à approfondir la foi nouvelle .
Au printemps de 1784 , l’ami est revenu avec le nom de Pierre, donnant à la communauté une forte impulsion , ne sachant pas bien la nature de l’Église, le groupe a été organisée avec une hiérarchie célébrer leur baptême et non seulement cela, mais aussi la confirmation et l’ ‘ Eucharistie.
Informé par l’évêque de Pékin pour avoir une hiérarchie qui avait besoin d’une succession apostolique , ils le prièrent d’envoyer dès que les prêtres étaient satisfaits par l’envoi d’ un prêtre Chu- mun- mo, si la communauté coréenne a progressé en peu de temps à divers des milliers de fidèles .
Malheureusement, même en Corée éclata bientôt persécution depuis 1785 que incrudeliva de plus en plus , jusqu’à ce que , en 1801, le seul prêtre a été tué , mais ce n’est pas arrêté du tout la croissance de la communauté chrétienne.
Le roi publia un édit en 1802 de l’Etat, dans lequel il a été condamné , même l’extermination des chrétiens , comme la seule solution pour étouffer les germes de cette «folie» , considérée comme telle par son gouvernement. Resté seul et sans guide spirituel , les chrétiens coréens continuellement demandé l’évêque de Pékin et même le pape d’avoir des prêtres , mais les conditions locales le permettent seulement en 1837, quand ils ont reçu un évêque et deux prêtres des Missions étrangères de Paris, le qui est entré illégalement en Corée ont été martyrisés deux ans plus tard .
Une deuxième tentative exploité par Andrew Kim Taegon , il a réussi à faire entrer un évêque et un prêtre, à partir de ce moment, la présence d’une hiérarchie catholique en Corée ne plus échouer, malgré le fait que , en 1866, il était le plus féroce persécution , en 1882, le gouvernement a décrété la liberté religieuse.
Dans les persécutions coréen ont péri , selon des sources locales , plus de 10.000 martyrs , de ces 103 ont été béatifié en deux groupes distincts en 1925 et canonisé en 1968 et ensuite tous ensemble le 6 mai 1984 à Séoul, en Corée par le pape Jean Paul II , dont seulement 10 sont des étrangers , 3 évêques et les prêtres 7 , tous les autres Coréens , catéchistes et fidèles.
Ci-dessous nous donnons une courte notice biographique des deux liturgique capoelenco le groupe de 103 martyrs : Andrew Kim et Paul Chong Taegon Hasang .
Andrea est né en 1821 dans une famille chrétienne noble , a grandi dans une décidément inspiré par des principes chrétiens , son père en particulier, avait transformé sa maison en une « église domestique », où les chrétiens et les nouveaux arrivants ont afflué à la nouvelle foi , pour recevoir le baptême, tenu fermement découvert sa foi , de mourir à l’âge de 44 martyr.
Il avait 15 ans quand l’un des premiers missionnaires français arrivés en Corée en 1836, l’a envoyé à Macao pour se préparer à la prêtrise. Il est retourné en tant que diacre en 1844 pour se préparer à l’entrée de l’évêque . Ferréol , l’organisation d’un bateau avec des marins tous les chrétiens, va prendre à Shanghai, où il fut ordonné prêtre et en même temps secrètement avec un voyage aventureux , pénétré en Corée, où ils travaillaient toujours ensemble dans un climat de persécution .
Avec la noblesse de son attitude, avec la capacité de comprendre la mentalité locale , a réussi à obtenir d’excellents résultats de l’apostolat . En 1846, l’évêque Ferréol lui a demandé d’envoyer des lettres à l’Europe, à travers l’évêque de Pékin, mais lors de sa rencontre avec le bateau dragon chinois , a été accidentellement découvert et arrêté.
Ont subi un interrogatoire et des mouvements de prison avant la mandarine, puis avec le gouverneur, car il était un noble , la fin avec le roi et a montré la fidélité à son Dieu en niant ses tentatives pour le faire apostasier , malgré l’ atroce torture , l’ Enfin, il a été décapité le 16 Septembre 1846 à Séoul, le premier prêtre martyr de l’Eglise coréenne naissante.
Paul Chong Hasang . Laïc coréen héroïque , est né en 1795 à Mahyan , le père Augustin et son frère Charles ont été martyrisés en 1801, sa famille se compose de lui, sa mère et sa sœur Cecilia Elizabeth , a été emprisonné et privé de tout bien, ils ont été contraints d’aller les clients d’un parent, mais dès qu’il le pouvait, il a déménagé à Séoul où il a rejoint la communauté chrétienne au moins quinze fois , il est allé en Chine à Beijing en déplacements à pied très difficile , grâce à l’héroïsme d’une véritable foi, professée , malgré les graves dangers .
Il a travaillé dur pour s’assurer le premier prêtre Yan est arrivé en Corée , puis après lui, les missionnaires français : Mgr Imbert et prêtres Maubant et Chastan .
Il a été accueilli avec sa mère et sa sœur de Mgr Imbert, qui voulait devenir prêtre , mais la persécution faisait rage et un apostat trahis , les obligeant à prison.
Paul Chong Hasang été interrogé et torturé pour lui faire abandonner la religion étrangère à laquelle il était associé , mais a vu sa grande fermeté , a été condamné et décapité 22 Septembre 1839, avec son ami cher Agostino Nyon, qui était aussi un requérant d’ Pape d’envoyer un évêque en Corée. Même sa mère et sa sœur ont été tués après quelques mois.
L’évêque et deux prêtres des Missions étrangères de Paris , eux aussi ont été décapités en 1839.

Voici la liste complète des martyrs 103 en Corée:

79110
Peter Ho Yi- yong , laïque
+ 25 Novembre 1838 à la prison de Séoul ( Corée du Sud)

54185
Protais Kuk Chong -bo , laïc marié
+ Le 20 mai 1839 dans une prison de Séoul ( Corée du Sud)

54610
Maddalena Kim Ob -i , laïc marié
Anna Pak A- gi , laïc marié
Agatha Yi So- sa, laïque et épousé la sœur de Peter Ho- Yong Yi
Agatha Kim A- gi , laïc marié
Augustin Yi Kwang -hon , marié jeter catéchiste et
Barbara A Han -gi , laïc marié
Lucie Pak Hui -sun , laïque
Damien Nam Myong- Hyok , marié jeter catéchiste et
Peter Kwon Tug -in, laïc marié
+ Le 24 mai 1839 à la Porte Ouest Little, Séoul ( Corée du Sud)

54810
Joseph Chang Song- jib, laïc marié
+ Le 27 mai 1839 dans une prison de Séoul ( Corée du Sud)

54890
Barbara Kim , laïc marié
Barbara Yi , de l’adolescence
+ Le 27 mai 1839 à Séoul ( Corée du Sud)

63720
Rosa Kim No- SA , laïc marié
Marta Kim Song- im , laïc marié
Teresa Yi Mae -im , laïque
Anna Kim Chang -gum , laïc marié
Jean-Baptiste Yi Kwang -hon , un catéchiste laïc et
Madeleine Yi Yong -hui , laïque
Lucie Kim Nu- deux jeunes laïque
Maria Gagné Kwi -im , jeune laïque
+ 20 Juillet 1839 à Séoul

68960
Maria Pak K’ouen -agi , laïque
Barbara Kwon Hui , laïc marié
John Hu -Jae Pak, laïc marié
Barbara Yi Chong -hui , laïc marié
Mary Yi Yon- Hui , laïc marié
Agnes Kim Hyo- Ch’u , jeune laïque
+ 3 Septembre 1839 à Séoul

70020
Choi Francis Kyong -hwan , un catéchiste laïc et
+12 Septembre 1839 à Séoul
93415
Maria Giuseppe Lorenzo Imbert, prêtre de la Société des Missions Vicaire Apostolique d’ester parisien de Corée
Pietro Filiberto Maubant , prêtre parisien de la Société des Missions Etrangères
James Onorato Chastan , prêtre parisien de la Société des Missions Etrangères
+ 21 Septembre 1839 à Sai Nam -Hte -

93403
Paul Chong Ha -Sang , un catéchiste laïc et
Augustin Chin- Yu Kil , laïc marié
+ 22 Septembre 1839 à Séoul

72090
Madeleine Ho Kye -Im , laïc marié
Sebastian Nam- Gwan un catéchiste laïc et
Giulitta Kim , laïque
Agatha Chon Kyong – Hyob , laïque
Charles Cho Shin Ch’ol , laïque
Qu’est-ce Ignatius Kim -juin , laïc marié
Madeleine Pak Pong- Fils , laïc marié
Perpetua Hong Kum- Ju , laïc marié
Columba Kim Hyo -im , laïque
+26 Septembre 1839 à Séoul
Lucie Kim , laïc marié
+ Un jour inconnu en Septembre 1839 à Séoul ( souvenu avec Sebastian Nam -I- Gwan et ses compagnons )
Catherine Yi , laïque veuve
Madeleine Cho , laïque, fille de Catherine Yi
+ Un jour inconnu en Septembre 1839 à Séoul (rappelez-vous avec Sebastian Nam -I- Gwan et ses compagnons )

92968
Peter Yu Tae- Ch’ol , de l’adolescence
+ 21 Octobre 1839 à la prison de Séoul ( Corée du Sud)

92974
Cecilia Yu So- sa, laïc marié
+ 23 Novembre 1839, à Séoul

83360
Barbara Cho Chung -i , laïc marié
Madeleine Han Yong -i , laïc marié
Peter Choi Ch’ang- moyeu et marier pondent catéchiste
Heureux Hyong – Kyong Nyon, un catéchiste laïc et marié
Elizabeth Chong Chong -hye , laïque
Barbara Ko Sun- i , laïc marié
Madeleine Yi Yong- dok , laïque
+ 29 Décembre 1839 à Séoul

36755
Teresa Kim , laïque veuve
Agatha Yi, jeune laïque
+ 9 Janvier 1840 à Séoul

36755
Stephen Min Kuk- Ka , un veuf et de jeter catéchiste
+ 20 Janvier 1840 à Séoul

38560
Andrea Chong Hwa- Gyong , un catéchiste laïc et
+ 23 Janvier 1840 à Séoul

39130
Paul I Hyob , laïque
+ 30 Janvier 1840 à Séoul

39230
Augustin Pak Chong -won , marié et père gisait catéchiste
Peter Hong Pyong -ju , un catéchiste laïc et
Madeleine Fils So- Byok , laïc marié
Agatha Yi Kyong -i , laïque
Maria Yi In- dok , jeune laïque
Agatha Kwon Chin- i , laïque jeune marié
+ Janvier 31 , 1840 à Dangkogae

39340
Paul Hong Yong -ju , un catéchiste laïc et
John Yi Mun -u, laïc marié
Barbara Choi Yong -i , laïque jeune marié
+ 1 Février 1840 à Séoul

51230
Anthony Kim Song- u, et marié pondent catéchiste
+ Avril 29 , 1841, à Tangkogae

93402
Andrew Kim Tae- gon , un prêtre
+16 Septembre 1846 à Sai Nam -Hte -

93408
Charles Hyon Song- mun , un catéchiste laïc et
+ 19 Septembre 1846 à Sai Nam -Hte -

70880
Peter Kyong Nam -mun , marié jeter catéchiste et
Lorenzo Han I- hyong , marié jeter catéchiste et
Susanna U Sur- im , laïque veuve
Joseph Im Ch’i- p’ek , laïc marié
Teresa Kim Im -i , laïque
Agata Kan Yi -nan , laïque veuve
Catherine Chong qui maintenant – yom , laïc marié
+ 20 Septembre 1846 à Séoul

41430
Peter Yu Chong- Nyul , laïc marié
+ 17 Février 1866 à Pyongyang

92284
Francesco Berneux Siméon, un prêtre de la Société des Missions Etrangères de Paris et vicaire apostolique de Corée
Maria Simone Giusto de Ranfer Bretenières , prêtre parisien de la Société des Missions Etrangères
Peter Henry Dorie , prêtre parisien de la Société des Missions Etrangères
Bernard Louis Beaulieu, prêtre parisien de la Société des Missions Etrangères
+7 Mars 1866 au Sai Nam -Hte -

44210
Jean-Baptiste Nam Chong- Sam , laïque
+ 7 Mars 1866 à Séoul

44360
Jean-Baptiste Chon Chang-An , laïque
Peter Choi Hyong , un catéchiste laïc et
+ 9 Mars 1866 à In- Ko- Ri

44610
Marco Chong Ui- Bae , gisait catéchiste et veuf
Alessio U Se- Yong, un jeune laïc
+ 11 Mars 1866 à Séoul

47770
Antonio Daveluy , prêtre parisien de la Société des Missions Etrangères et coadjuteur de l’ Vicaire apostolique de Corée
Huin Luca Martino, un prêtre de la Société des Missions Etrangères de Paris
Pierre Aumaître , prêtre parisien de la Société des Missions Etrangères
Joseph Chang Chu -Gi , un catéchiste laïc et
Luc Hwang Sok- vous , marié posez catéchiste et
Thomas Son Cha -Son , laïque
+ 30 Mars 1866 à Su- Ryong

81230
Bartholomew Chong Mun -ho , laïque
Peter Cho Hwa- savoir , laïc marié , père de Joseph Cho Yun -ho
Peter Fils Fils -j, et marié pondent catéchiste
Peter Yi Myong- savoir , laïc marié
Joseph Han Won- savoir , un catéchiste laïc et
Peter Chong Won- ji, un jeune laïc marié
+ 13 Décembre 1866 chez Tiyen – Tiyon

82920
Joseph Cho Yun- ho, et une jeune catéchiste laïc, fils de Peter Cho Hwa- savoir
+ 23 Décembre 1866 chez Tiyen – Tiyon

38425
John Yi Yun- Il, laïc marié
+ 21 Janvier 1867 à Daegu

Auteur: Antonio Borrelli et Emilia Flocchini

LES HOMMES SONT DES CADEAUX

19 septembre, 2013

http://www.spiritualite-chretienne.com/moderne/XXsiecle.html#Icone

LES HOMMES SONT DES CADEAUX

Du moins ainsi pensait Jésus :  » Père, je veux que ceux que tu m’as donnés soient là où je serai… « 
Je partage l’avis de Jésus et je veux que ceux que le Père m’a donnés soient là où je serai.
Les gens sont des cadeaux que le Père a enveloppés pour nous les envoyer.
Certains sont magnifiquement enveloppés.
Ils sont très attrayants dès le premier abord.
D’autres sont enveloppés de papier très ordinaire.
D’autres ont été malmenés par la poste.
Il arrive parfois qu’il y ait une « distribution spéciale ».
Certains sont des cadeaux dont l’emballage laisse à désirer ;
d’autres dont l’emballage est bien fait.
Mais l’emballage n’est pas le cadeau !
C’est si facile de faire une erreur et nous rions quand les enfants prennent l’un pour l’autre.
Parfois le cadeau est difficile à ouvrir. Il faut se faire aider.
Peut-être parce que les autres ont peur ?
Parce que ça fait mal ?
Ils ont peut-être déjà été ouverts et rejetés !
Ou se pourrait-il que le cadeau ne me soit pas destiné ?

Je suis une personne et donc, moi aussi, je suis un cadeau !
Un cadeau pour moi-même d’abord.
Le Père m’a donné à moi-même.
Ai-je été regarder à l’intérieur de l’emballage ?
Ai-je peur de le faire ?
Peut-être ai-je jamais accepté le cadeau que je suis…
Pourrait- il se faire qu’il y ait à l’intérieur quelque chose de différent de ce que j’imagine ?
Je n’ai peut-être jamais vu le cadeau merveilleux que je suis.
Les cadeaux du Père pourraient-ils être autre chose que magnifiques ?
J’aime les cadeaux que je reçois de ceux qui m’aiment,
pourquoi pas les cadeaux du Père ?
Je suis un cadeau pour les autres.
Est-ce que j’accepte d’être donné par le Père aux autres ?
Un homme pour les autres ?
Les autres doivent-ils se contenter de l’emballage ?
Sans jamais pouvoir apprécier le cadeau ?

Toutes les rencontres sont des échanges de cadeaux.
Mais un cadeau sans quelqu’un qui le donne n’est pas un cadeau ;
c’est une chose privée des liens avec celui qui le donne ou celui qui le reçoit.
L’amitié est une relation entre les personnes qui se voient comme elles en vérité…
Les cadeaux du Père les uns envers les autres, pour les autres, pour des frères !
Un ami est un cadeau pas seulement pour moi, mais aussi pour les autres à travers moi.
Quand je regarde mon ami, quand je me l’approprie, je détruis sa nature de cadeau.
Si je le mets de côté pour moi, c’est alors que je le perds ;
si je le donne aux autres, je le garde.
Les gens sont des cadeaux reçus ou donnés…
comme le Fils.
L’amitié est une réponse de personnes – cadeaux au Père qui donne.
L’amitié est Eucharistie, action de grâce !

Georges B. Wintemann
Document du MEJ (mouvement eucharistique des jeunes)
Transmis par Aude Bernhart

S’IL TE PLAÎT SEIGNEUR, NE M’INTERROMPS PAS, JE PRIE !

19 septembre, 2013

http://www.spiritualite-chretienne.com/moderne/textes1.html#Lettre

S’IL TE PLAÎT SEIGNEUR, NE M’INTERROMPS PAS, JE PRIE !

« NOTRE PÈRE QUI ES AUX CIEUX… »
- Oui ?
« S’il te plait ne m’interromps pas, je prie. »
- Mais tu viens de m’interpeller.
« Moi, t’interpeller ? Enfin oui, non, à vrai dire non. Nous prions ainsi : Notre Père qui es aux cieux… « 
- Tu vois tu m’appelles encore. Veux-tu me parler ?
« QUE TON NOM SOIT SANCTIFIÉ »
- Crois-tu cela sérieusement ?
« Que dois-je prendre au sérieux ? »
- Veux-tu vraiment sanctifier mon nom ? Sais-tu au moins ce que cela signifie ?
« Cela signifie, cela signifie… Bonté divine, je ne sais pas ce que cela signifie. Comment le saurais je ? »
- Cela veut dire que tu veux m’honorer, que je suis unique pour toi, que mon nom t’est précieux.
« Ah oui, cela je 1e comprends…
QUE TON RÈGNE VIENNE, QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL. »
- Fais-tu quelque chose pour cela ?
« Pour que ta volonté se fasse ? Bien sûr, je vais régulièrement à l’église, je donne à la quête, pour les missions. »
- Mais je veux plus. Je voudrais que ta vie soit en ordre. Que tu domines tes habitudes qui énervent les autres. Que tu apprennes d’eux. Je voudrais qu’une aide soit apportée à tous les hommes, afin qu’ils arrivent à la vérité. Je veux que les malades soient guéris, consolés ceux qui sont dans le tristesse et libérés les prisonniers. Tout ce que tu feras pour ces gens, tu le feras pour moi.
« Pourquoi me reproches-tu cela à moi. Sais-tu combien de riches hypocrites sont assis dans les églises ? Adresse-toi d’abord à eux. »
- Excuse-moi, je pensais que tu priais pour que mon règne vienne et que ma volonté soit faite ? Cela commence toujours concrètement chez celui qui prie pour cela. C’est seulement lorsque tu voudras la même chose que moi, que tu pourras être le messager de mon Royaume.
« Oui, je pige. Pourrais-je continuer maintenant ma prière ?
DONNES-NOUS AUJOURD’HUI NOTRE PAIN DE CE JOUR. »
- Te rends-tu compte combien de kilos tu as de trop ? Si tu pries ainsi tu t’engages à faire quelque chose afin que les millions d’hommes affamés aient tous les jours leur pain.
« PARDONNES-NOUS NOS OFFENSES, COMME NOUS PARDONNONS AUSSI À CEUX QUI NOUS ONT OFFENSÉ. »
- Et quelle est donc cette histoire avec Daniel ?
« Je t’en prie, ne me parle pas de celui-là. Tu sais combien il me décrie, il est tellement insolent envers moi, que je vois rouge avant même qu’il ouvre la bouche. En plus, il le sait et il se fiche de moi. Ce type a … »
- Je sais, je sais… et ta prière ?
« Ce n’est pas ainsi que je l’ai compris. »
- Au moins tu es sincère. Est-ce que cela t’amuse de te balader avec tant d’aigreur et d’antipathie ?
« Cela me rend malade. »
- Je veux te guérir. Tu y perdras peut être un peu de ta gloriole, mais cela t’apportera la paix.
« Hm ! je ne sais pas si j’arriverai. »
- Je t’aiderai.
« ET NE NOUS SOUMETS PAS À LA TENTATION, MAIS DÉLIVRE NOUS DU MAL. »
- Moi, rien ne me tient plus à cœur que cela ; encore faut-il que tu évites les personnes et les situations qui te mettent en tentation.
« Que veux-tu dire par là ? »
- Tu connais tes points faibles : manque de caractère, ton attitude ambiguë face à l’argent, le sexe, la violence… Ne donne pas prise à la tentation.
« Je crois que voilà le « Notre Père » le plus difficile que j’ai jamais prié. Mais c’est bien la première fois que cela a un rapport avec ma vie. »
- Vois-tu, c’est ainsi que nous avancerons. Termine maintenant tranquillement.
« CAR C’EST A TOI QU’APPARTIENNENT LE RÈGNE, LA PUISSANCE ET LA GLOIRE, POUR LES SIÈCLES DES SIÈCLES. »
- Sais-tu ce que je trouve merveilleux ? C’est quand des hommes comme toi commencent à me prendre au sérieux, à prier sincèrement, à me suivre et à faire ensuite ce qui correspond à ma volonté. Quand ils remarquent que leur action pour mon Royaume les rend heureux eux-mêmes.

Extrait d’un bulletin paroissial autrichien

Saint Janvier

18 septembre, 2013

Saint Janvier dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/immagini/?mode=view&album=29200&pic=29200AL.JPG&dispsize=Original&start=0

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