Archive pour le 23 septembre, 2013

Saint Pio da Pietrelcina

23 septembre, 2013

Saint Pio da Pietrelcina dans images sacrée

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PADRE PIO DE PIETRELCINA – 23 SEPTEMBRE

23 septembre, 2013

http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20020616_padre-pio_fr.html

PADRE PIO DE PIETRELCINA – 23 SEPTEMBRE

«Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste mon seul orgueil» (Ga 6, 14).

Padre Pio de Pietrelcina, comme l’Apôtre Paul, plaça la Croixde son Seigneur au sommet de sa vie et de son apostolat, comme sa force, sa sagesse et sa gloire. Enflammé d’amour pour Jésus Christ, il se conforma à lui dans l’offrande de lui-même pour le salut du monde. En suivant et en imitant le Crucifié, il fut si généreux et si parfait qu’il aurait pu dire: «Avec le Christ, je suis fixé à la croix: je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi» (Ga 2, 19-20). Et les trésors de grâce que Dieu lui avait accordés avec une largesse singulière, il les distribua sans répit par son ministère, servant les hommes et les femmes qui accouraient à lui toujours plus nombreux, et engendrant une multitude de fils et de filles spirituels.
Ce digne disciple de saint François d’Assise naquit le 25 mai 1887 à Pietrelcina, dans l’archidiocèse de Bénévent, de Grazio Forgione et de Maria Giuseppa De Nunzio. Il fut baptisé le lendemain et reçut le nom de François. À 12 ans, il fit sa Confirmation et sa première communion.
À 16 ans, le 6 janvier 1903, il entra au noviciat de l’Ordre des Frères Mineurs Capucins à Morcone, où, le 22 du même mois, il revêtit l’habit franciscain et prit le nom de Frère Pio. Une fois achevée l’année du noviciat, il fit profession en émettant les vœux simples et, le 27 janvier 1907, les vœux solennels.
Après l’ordination sacerdotale, qu’il reçut le 10 août 1910 à Bénévent, il resta dans sa famille jusqu’en 1916, pour des raisons de santé. En septembre de la même année, il fut envoyé au couvent de San Giovanni Rotondo et il y demeura jusqu’à sa mort.
Enflammé de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain, Padre Pio vécut pleinement sa vocation qui consistait à participer à la rédemption de l’homme, selon la mission spéciale qui caractérisa toute sa vie et qu’il réalisa par la direction spirituelle des fidèles, la réconciliation sacramentelle des pénitents et la célébration de l’Eucharistie. Le moment le plus éminent de son activité apostolique était celui où il célébrait la messe. Les fidèles qui y participaient y percevaient le sommet et la plénitude de sa spiritualité.
Dans le domaine de la charité sociale, il s’appliqua à soulager les souffrances et les misères de nombreuses familles, principalement par la fondation de la «Casa Sollievo della Sofferenza», inaugurée le 5 mai 1956.
Pour Padre Pio la foi était la vie: il voulait tout et faisait tout à la lumière de la foi. Il s’investissait continuellement dans la prière. Il passait la journée et une grande partie de la nuit en dialogue avec Dieu. Il disait: «Dans les livres nous cherchons Dieu, dans la prière nous le trouvons. La prière est la clé qui ouvre le cœur de Dieu». Sa foi le porta constamment à accepter la volonté mystérieuse de Dieu.
Il était en permanence immergé dans les réalités surnaturelles. Non seulement il était l’homme de l’espérance et de la confiance totale en Dieu, mais, par la parole et par l’exemple, il inspirait ces vertus à tous ceux qui l’approchaient.
L’amour de Dieu le remplissait, répondant à toutes ses attentes; la charité était le principe qui dirigeait ses journées: aimer Dieu et le faire aimer. Sa préoccupation particulière: grandir et faire grandir dans la charité.
Il manifesta le maximum de sa charité envers le prochain en accueillant, pendant plus de 50 ans, de très nombreuses personnes, qui accouraient à son ministère et à son confessionnal, à son conseil et à son réconfort. Il était comme assiégé : on le cherchait à l’église, à la sacristie, au couvent. Et il se donnait à tous, faisant revivre la foi, distribuant la grâce, portant la lumière. Mais il voyait l’image du Christ particulièrement dans les pauvres, en ceux qui souffrent ou qui sont malades, et il se donnait spécialement à eux.
Il a exercé de manière exemplaire la vertu de prudence, il agissait et conseillait à la lumière de Dieu.
Son intérêt était la gloire de Dieu et le bien des âmes. Il a traité toutes les personnes avec justice, loyauté et grand respect.
La vertu de force a brillé en lui. Il ne tarda pas à comprendre que son chemin serait celui de la croix, et il l’accepta aussitôt avec courage et par amour. Il fit l’expérience pendant de nombreuses années des souffrances de l’âme. Pendant des années, il supporta les souffrances de ses plaies avec une admirable sérénité.
Quand il fut objet d’enquêtes et que l’on restreignit son ministère sacerdotal, il accepta tout avec résignation et profonde humilité. Devant des accusations injustes et des calomnies, il sut toujours se taire, faisant confiance au jugement de Dieu, de ses supérieurs et de sa propre conscience.
Il employait habituellement la mortification pour obtenir la vertu de tempérance, conformément au style franciscain. Dans sa mentalité et dans son mode de vie, il était tempérant.
Conscient des engagements pris dans la vie consacrée, il observait avec générosité les vœux professés. Il a été obéissant en tout aux ordres de ses supérieurs, même lorsqu’ils étaient difficiles. Son obéissance était surnaturelle dans l’intention, universelle dans son étendue et intégrale dans son exécution. Il pratiqua l’esprit de pauvreté avec un total détachement de lui-même, des biens terrestres, des commodités et des honneurs. Il a toujours eu une grande prédilection pour la vertu de chasteté. Son comportement était modeste partout et avec tous.
Il s’estimait sincèrement inutile, indigne des dons de Dieu, rempli à la fois de misères et de faveurs divines. Face à l’admiration que lui portait beaucoup de monde, il répétait: «Je veux être seulement un pauvre frère qui prie».
Sa santé, depuis sa jeunesse, ne fut pas très florissante et, surtout au cours des dernières années de sa vie, elle déclina rapidement. «Sœur la mort» le frappa, alors qu’il était préparé et serein, le 23 septembre 1968, à l’âge de 81 ans. Ses obsèques furent célébrées en présence d’une foule tout à fait extraordinaire.
Le 20 février 1971, à peine trois ans après sa mort, parlant aux supérieurs de l’Ordre des Capucins, Paul VI disait de lui: «Regardez quelle renommée il a eue, quelle audience mondiale il a rassemblée autour de lui! Mais pourquoi? Peut-être parce qu’il était un philosophe? Parce qu’il était un sage? Parce qu’il avait des moyens à sa disposition? Parce qu’il célébrait la Messe avec humilité, confessait du matin au soir, et était, c’est difficile à dire, un représentant de notre Seigneur marqué de ses stigmates. C’était un homme de prière et de souffrance».
Déjà durant sa vie il jouissait d’une grande renommée de sainteté, due à ses vertus, à son esprit de prière, de sacrifice et de consécration totale au bien des âmes. Au cours des années qui ont suivi sa mort,la renommée de sa sainteté et de ses miracles est allée en se développant, devenant un phénomène ecclésial, répandu dans le monde entier, auprès de toutes les catégories de personnes.
Ainsi Dieu manifestait à l’Église sa volonté de glorifier sur terre son fidèle serviteur. Il ne se passa pas beaucoup de temps avant que l’Ordre des Frères Mineurs Capucins n’accomplît les étapes prévues par la loi canonique pour mettre en route la Cause de béatification et de canonisation. Toute chose examinée, le Saint-Siège, selon les normes du Motu proprio «Sanctitas clarior», concéda le Nihil obstat le 29 novembre 1982. L’Archevêque de Manfredonia put ainsi procéder à l’introduction de la Cause et à la réalisation du procès de reconnaissance (1983-1990). Le 7 décembre 1990, la Congrégation pour les Causes des Saints en reconnut la validité juridique. Une fois achevée la Positio, on discuta, comme d’habitude, pour savoir si Padre Pio avait pratiqué les vertus à un degré héroïque. Le 13 juin 1997, se tint l’assemblée spéciale des Consulteurs théologiens qui eut un résultat positif. Dans la session ordinaire du 21 octobre suivant, Mgr Andrea Maria Erba, Évêque de Velletri-Segni, étant chargé de la cause, les Cardinaux et les Évêques ont reconnu que Padre Pio de Pietrelcina a pratiqué à un degré héroïque les vertus théologales, cardinales et les autres.
Le 18 décembre 1997, en présence de Jean-Paul II, fut promulgué le décret sur l’héroïcité des vertus.
Pour la béatification de Padre Pio, la postulation a présenté au dicastère compétent la guérison de Madame Consiglia De Martino, de Salerne. À propos de ce cas, se déroula le Procès canonique régulier auprès du tribunal ecclésiastique de l’archidiocèse de Salerno-Campagna-Acerno, de juillet 1996 à juin 1997. Le 30 avril 1998, se tint, au siège de la Congrégation pour les Causes des Saints, l’examen du Conseil médical et, le 22 juin de la même année, l’assemblée spéciale des Consulteurs théologiens. Le 20 octobre suivant, au Vatican, se réunit la Congrégation ordinaire des Cardinaux et des Évêques membres du Dicastère. Le 21 décembre 1998, en présence de Jean-Paul II, fut promulgué le décret sur le miracle.
Le 2 mai 1999, place Saint-Pierre, au cours d’une célébration eucharistique solennelle, Sa Sainteté Jean-Paul II, de par son autorité apostolique, déclara Bienheureux le Vénérable Serviteur de Dieu Pio de Pietrelcina et établit la date du 23 septembre pour sa commémoration liturgique.
Pour la canonisation du Bienheureux Padre Pio, la postulation a présenté au dicastère compétent la guérison du petit Matteo Pio Colella de San Giovanni Rotondo. Le cas a été soumis à un procès canonique régulier devant le tribunal ecclésiastique de l’archidiocèse de Manfredonia-Vieste, du 11 juin au 17 octobre 2000. Le 23 octobre suivant, la documentation fut transmise à la Congrégation pour les causes des saints. Le 22 novembre 2001, à la Congrégation pour les causes des saints, on a procédé à l’étude de la consultation médicale. L’assemblée spéciale des théologiens consulteurs s’est tenue le 11 décembre et, le 18 du même mois, la session ordinaire des cardinaux et évêques. Le 20 décembre, en présence de Jean-Paul II, on a promulgué le décret sur le miracle. Le décret de canonisation a été promulgué le 26 février 2001.

Béatification (2 mai 1999)

Canonisation (16 juin 2002)

ENZO BIANCHI POUR LA FÊTE DE PIERRE ET PAUL

23 septembre, 2013

http://rouen.catholique.fr/spip.php?article1818

ENZO BIANCHI POUR LA FÊTE DE PIERRE ET PAUL

29 juin – Saints Pierre et Paul

Années A – B – C – Commentaire

Saint Pierre & saint Paul avec une âme suppliante. Fresque du XIVe. Barcelone. Musée National d’Art de Catalogne
L’accolade dans le martyre et le primat de la charité
La solennité des saints Pierre et Paul réunit, dans une unique célébration, Pierre, le premier disciple à avoir été appelé selon les récits synoptiques, le premier des douze apôtres, et Paul, qui n’a pas été disciple de Jésus, ni ne fit partie du groupe des Douze, mais que l’Église appelle « l’Apôtre » : l’envoyé par excellence, bien que ce titre, que lui-même se donne, ne lui soit jamais reconnu dans les Actes des apôtres. Cette fête, déjà attestée dans le plus ancien calendrier liturgique qui nous soit parvenu, la Depositio marthyrum, du IIIe siècle, met en commun deux apôtres de Jésus morts à Rome en des temps différents, mais l’un et l’autre martyrs, victimes des persécutions contre les chrétiens : deux vies offertes en libation à cause de Jésus et de l’Évangile.
Les deux apôtres sont ainsi réunis dans la célébration liturgique, après que leurs vies terrestres les ont vus plutôt s’opposer l’un à l’autre : leur communion, parce que vécue dans la parresia, la franchise évangélique, n’a pas toujours été facile, et a même souvent été laborieuse. Le bas-relief en calcaire conservé à Aquilée, tout comme l’iconographie traditionnelle qui représente leur accolade, cherche à exprimer précisément cette communion au prix fort, qui a garanti à chacun des deux de mener à terme son œuvre comme fondement de l’Église de Rome, le lieu où leur course prit fin, le lieu qui les vit l’un et l’autre martyrs à l’époque de Néron, mis à mort pour le même motif.
Pierre est parmi les premiers hommes que Jésus a appelés : un pêcheur de Bethsaïda, sur le lac de Tibériade, un homme qui n’a certainement pas accordé beaucoup de temps à la formation intellectuelle et qui vivait sa foi surtout dans le culte synagogal du sabbat puis, après avoir été appelé par Jésus, à travers l’enseignement de ce maître qui parlait comme personne d’autre avant lui. Homme généreux et impulsif, Pierre suivit Jésus en répondant avec élan à la vocation, mais il restait toutefois inconstant, victime facile de la peur, capable même de lâcheté, au point de méconnaître celui qu’il suivait comme disciple.
Toujours proche de Jésus, il apparaît comme le représentant des autres disciples, parmi lesquels il occupait une position prééminente : on ne pourrait pas parler de la vie de Jésus sans mentionner Pierre, qui osa, le premier, confesser avec audace que Jésus est le Messie (voir Mt 16,16). Quand les disciples, tout comme une grande partie de la foule, se demandaient si Jésus était un prophète ou s’il était même « le » prophète des temps derniers, s’il était le Messie, l’Oint du Seigneur, ce fut Pierre, sollicité par Jésus, qui confessa la foi : les quatre évangiles rapportent chacun différemment les mots utilisés, mais ils attestent tous la priorité de Pierre à reconnaître la vraie identité de Jésus. Toutefois Pierre fit cette confession non pas comme « porte-parole » des Douze, mais animé par une force intérieure, par une révélation qui ne pouvait lui venir que de Dieu. Croire que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, n’était pas possible en ne faisant qu’analyser et interpréter l’accomplissement éventuel des Écritures : c’est Dieu lui-même, le Père qui est dans les cieux, qui révéla à Pierre l’identité de Jésus (voir Mt 16,17). Ainsi Jésus a-t-il reconnu dans son disciple Simon une « roche », Céphas, une pierre, sur la foi duquel la communauté, l’Église pouvait trouver son fondement.
Pierre, que Jésus appelle le « bienheureux », qu’il déclare roche solide capable de confirmer la foi de ses frères, ne sera pas exempt d’erreurs, de chutes, d’infidélités à son Seigneur. Immédiatement après la confession de foi que l’on vient de rappeler, il manifestera sa manière trop mondaine de comprendre le chemin de passion de Jésus, à tel point que ce dernier l’appellera « Satan » (Mt 16,23). Puis, à la fin de la vie terrestre de Jésus, Pierre déclarera bien trois fois qu’il ne l’a jamais rencontré : la peur et la volonté de se sauver soi-même le conduiront à déclarer avec force « ne pas connaître » (Mt 26,70.72.74) ce Jésus dont il avait reçu la connaissance par Dieu même ! Jésus, qui l’avait assuré de sa prière pour que sa foi ne défaille pas, après la Résurrection, le reconfirmera à sa place, en lui demandant toutefois, lui aussi par trois fois, de lui attester son amour : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » (Jn 21,15.16.17.) Touché au vif par cette question, Pierre deviendra l’apôtre de Jésus, le pasteur de ses premières brebis à Jérusalem, puis parmi les communautés judaïques en Palestine, à Antioche ensuite et enfin à Rome, où il déposera la vie à son tour, à l’exemple de son Maître et Seigneur. Et à Rome, Pierre retrouvera aussi Paul : nous ne savons pas si cela se fit dans le quotidien du témoignage chrétien, mais dans tous les cas à travers le signe éloquent du martyre.
Paul, « l’autre », l’apôtre différent, a été placé à côté de Pierre dans son altérité, comme pour garantir dès les premiers pas que l’Église chrétienne est toujours plurielle et qu’elle se nourrit de diversité. Juif de la diaspora, originaire de Tarse, la capitale de la Cilicie, monté à Jérusalem pour devenir scribe et rabbi dans le sillage de Gamaliel, l’un des maîtres les plus fameux de la tradition rabbinique, Paul était un pharisien, expert zélé de la loi de Moïse, qui n’a connu ni Jésus ni ses premiers disciples, mais qui se distingua par son opposition et sa persécution envers le mouvement chrétien naissant. Paul se définit comme un « avorton » (1 Co 15, 8) par rapport aux autres apôtres qui avaient vu le Seigneur Jésus ressuscité, mais il demandait à être reconnu comme envoyé, serviteur, apôtre de Jésus Christ au même titre qu’eux, parce qu’il avait mis sa vie au service de l’Évangile, il s’était fait l’imitateur du Christ jusque dans ses souffrances, il s’était dépensé en voyages apostoliques dans toute la Méditerranée orientale, il était habité par une sollicitude pour toutes les Églises de Dieu. Sa passion, son intelligence, son engagement à annoncer le Seigneur Jésus transparaissent dans toutes ses lettres et les Actes des apôtres en donnent également un témoignage sincère. C’est lui « l’apôtre des gentils », comme il se définit lui-même, alors que Pierre est « l’apôtre des circoncis » (Ga 2,8).
Pierre et Paul, l’un et l’autre disciples et apôtres du Christ, et pourtant si différents : Pierre, un pauvre pêcheur, Paul, un intellectuel rigoureux ; Pierre, un Juif palestinien venu d’un obscur village, Paul, un Juif de la diaspora et citoyen romain ; Pierre, lent à comprendre et à œuvrer en conséquence, Paul, consumé par l’urgence eschatologique… Voilà deux apôtres qui ont eu des styles différents, qui ont servi le Seigneur selon des modalités très diverses, qui ont vécu l’Église de manière parfois dialectique pour ne pas dire opposée, mais l’un et l’autre ont cherché à suivre le Seigneur et sa volonté, et ensemble, grâce à leur diversité précisément, ils ont su donner un visage à la mission chrétienne et un fondement à l’Église de Rome, qui préside dans la charité. Il est juste alors de célébrer leur mémoire ensemble, car c’est la mémoire de l’unité dans la diversité, de deux vies offertes par amour pour le même Seigneur, d’une charité vécue dans l’attente du retour du Christ.

Source : Enzo Bianchi : « Donner sens au temps, Les grandes fêtes chrétiennes », p. 127-132 Éditions Bayard, 2004.