HISTOIRES SUR YOM KIPPOUR

http://www.daf-hagueoula.org/Fetes/Tichri/hiskip.htm

(Pour 2013,  la fête était le 13 et 14 Septembre, a été superposée à la fête de la Sainte-Croix 14, et a la dimanche, alors j’ai mis quelque chose aujourd’hui, articole du 2008)

HISTOIRES SUR YOM KIPPOUR

Comment se Préparer

L’Autre – La Clé du Service de D-ieu
Un Père Oublié
Une Joyeuse Confession

Comment se Préparer
Un ’Hassid demanda, la veille de Kippour, à son maître Rabbi Lévi-Yits’hak de Berditchev : « Quelle Kavana – intention profonde – faut-il avoir au moment où nous mettons le Talith juste avant de prononcer le Kol Nidré ? Pouvez-vous me donner, mon maître, matière à méditer en ce moment si particulier. »

Rabbi Lévi-Yits’hak lui répondit : « Tu as raison, c’est un moment important. Vois-tu à cet instant précis la synagogue est pleine de fidèles. Alors, veille seulement à ne pas frapper avec les Tsitsith ton voisin en mettant ton Talith. Voilà ce à quoi il faut penser. »

L’Autre – La Clé du Service de D-ieu
Une année, dans l’après-midi de Kippour, Rabbi Chnéour-Zalman interrompit sa prière et quitta la synagogue, laissant derrière lui des fidèles stupéfiés de le voir partir.
Le Rabbi se dirigea vers la forêt. Là, il ramassa du bois sec et il le porta dans une masure qui étaient aux portes de la ville. Il frappa à la porte et il entra.
Une fois à l’intérieur, le Rabbi alluma un feu et l’alimenta avec les branches qu’il avait apportées. Puis, il prépara une soupe et la servit, cuillère après cuillère, à une femme qui venait d’accoucher.
C’est seulement après que le Tsaddik rejoignit sa communauté pour la fin de l’office.

Un Père Oublié
Rabbi Chalom Dov Ber de Loubavitch vint, la veille de Kippour, demander pardon à sa mère – Rebbetzin Rivka – pour n’avoir pas écouté son conseil dans une affaire familiale.
La Rebbetzin lui dit : «  Un paysan décida d’aller passer Kippour en ville. Il souhaita que sa famille se joigne à lui. Lorsqu’il était prêt à partir, ses enfants étaient encore en train de préparer leurs bagages. Il leur proposa alors : ‘Je vais prendre la route ; j’irai doucement ; je vous attendrai près de tel arbre sur le chemin. Lorsque vous me rejoindrez, nous poursuivrons ensemble notre voyage.’ Ils acceptèrent et le père se mit en route. Lorsqu’il atteignit l’arbre, il s’assit à l’ombre et se mit à attendre. Fatigué et la vodka qu’il avait bu avant son départ aidant, il tomba dans un sommeil profond. Entre temps les enfants prirent la route, à leur tour, ils passèrent devant l’arbre sans s’arrêter et ils poursuivirent leur chemin jusqu’à destination. Ils avaient oublié leur père.  
Peu de temps avant la tombée de la nuit, le paysan se réveilla. Il réalisa que ses enfants l’avaient oublié et qu’il n’avait plus le temps d’arriver en ville avant l’entrée de Kippour. Il se résigna donc à passer la fête sous cet arbre.
Le pauvre homme leva les yeux vers le Ciel et s’exclama : ‘ Maître de l’Univers ! Mes enfants m’ont oublié et Tu vois, je les pardonne. Toi aussi, pardonne à tes enfants même s’ils T’ont oublié !’ »
La Rebbetzin conclut : « Mon fils ! Que D-ieu nous pardonne à tous autant que je te pardonne ! »

Une Joyeuse Confession
Au cours d’un de ses nombreux voyages, le Baal Chem Tov arriva la veille de Roch-Hachanna dans un village. Il rencontra les responsables de la petite communauté, et il leur demanda s’il pouvait diriger les offices des Yamim Noraïm – les jours de Roch-Hachanna et Kippour. Les villageois répondirent que c’était leur Rav local qui avait ce privilège et que pour rien au monde ils étaient prêts à manquer cela.
« Tiens ! Et comment cet homme conduit-il l’office ? Qu’est-ce que ses prières ont de si particulier ? » demanda le Tsaddik d’un air curieux.
Les Juifs répondirent alors que leur Rabbin avait pour coutume d’accompagner le long Vidouï – confession du Al ‘Heth – d’une joyeuse mélodie.

Le Baal Chem Tov demanda de rencontrer cet homme pour lui demander la raison de cette étonnante coutume.
« N’est-ce pas plutôt un passage triste que celui d’énoncer devant D-ieu nos iniquités ! » s’étonna le Tsaddik auprès du Rabbin.
« Permettez-moi de vous répondre par une parabole. » répondit le Rav. « Supposons que le plus bas des sujets du roi –  dont la mission est de  nettoyer les gouttières du palais – ait beaucoup d’estime pour son souverain, ne chanterait-il pas tout au long de son travail pour exprimer la joie et sa fierté d’avoir le privilège de le servir même dans des actes les plus simples. »
Le Baal Chem Tov dit alors au Rav : « Si c’est bien cela que vous avez à l’esprit pendant votre prière, permettez-moi d’être des vôtres pendant ces jours si particuliers. »

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