Archive pour le 17 septembre, 2013

The creation of cosmos, The 12th Century New Roman Mosaics of the Cathedral of the Nativity of the Most Holy Mother of God in Monreale, Italy

17 septembre, 2013

The creation of cosmos, The 12th Century New Roman Mosaics of the Cathedral of the Nativity of the Most Holy Mother of God in Monreale, Italy dans images sacrée creation-of-the-cosmos-monreale-e1268426001577

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LES BIBLISTES FRANCOPHONES À L’ÉCOUTE DES HYMNES

17 septembre, 2013

http://www.bible-service.net/extranet/current/pages/796.html

LES BIBLISTES FRANCOPHONES À L’ÉCOUTE DES HYMNES

Cent vingt biblistes, enseignants, étudiants ou animateurs bibliques s’y sont retrouvés pour étudier « Les hymnes du Nouveau Testament et leurs fonctions ». Qu’est-ce qu’un(e) hymne ? La question a accompagné interventions et débats. En effet, s’il est habituel de dénommer  » hymne  » ou  » cantique  » certaines pièces proposées par les liturgies chrétiennes et tirées de l’évangile de Luc, des lettres de Paul ou de l’Apocalypse, la définition reste vague. Le Congrès, sans en élaborer une qui fasse désormais autorité, a permis une redécouverte de morceaux bien connus qui, situés dans leur contexte historique et littéraire, éclairaient ceux-ci autant qu’ils étaient éclairés par eux.
En ouverture, illustrant la complexité des questions en jeu, Camille Focant (Louvain) a parcouru une nouvelle fois le beau texte de 1 Co 12,31–14,1. Choisi régulièrement lors des célébrations de mariage, il est souvent appelé  » hymne à l’amour « . Hymne ? Non pas, mais éloge de l’amour dans une prose rythmée, avec parallélismes et métaphores. Paul adopte là un style qui tranche sur le contexte. Rupture d’écriture qui s’accorde avec la radicalité en cause, l’amour-agapè si fortement christologique. Coup de force qui permet de relire l’ensemble de la lettre et appréhender tant les problèmes qui taraudaient autrefois les Corinthiens que, pouvons-nous ajouter en dépassant C. Focant, ceux qui traversent l’engagement du mariage aujourd’hui – puisque ce texte est choisi par les fiancés.

Un rite identitaire
Il revenait alors à Thomas Osborne (Luxembourg) de se livrer à l’exercice périlleux de  » l’état de la question  » – une première dans le domaine francophone ! La conclusion ne manquait pas d’impertinence, montrant que si, aujourd’hui, les définitions sont floues il en était de même dans l’antiquité. Au Ve s. av. J.-C., Platon regrettait que  » tout se confonde avec tout  » alors qu’autrefois les distinctions étaient claires entre  » hymnes « ,  » thrènes « ,  » péans  » et  » dithyrambes  » ! Longtemps après, les écrivains de Qoumrân ou du N.T. vont hériter de la confusion. Pourquoi celle-ci ? Une réponse s’est dessinée dans l’exposé de Yves Lehmann (Strasbourg), spécialiste de la Grèce antique : le rite social, identitaire, a pu recouvrir la poétique même des prières aux dieux (hymnes) et des célébrations de personnes ou de choses (éloges). Cette fonction identitaire a d’ailleurs été repérée par Claude Coulot (Strasbourg) dans la conclusion hymnique de la Règle de la communauté de Qoumrân. Ajoutée au corps du texte, elle aurait été proclamée, selon certaines hypothèses, lors de l’admission de nouveaux membres de la communauté au cours d’une célébration de l’alliance.

Densité et approfondissement
C’est un tout autre angle d’approche, plus littéraire, qu’a adopté Daniel Gerber. Il a montré comment le petit cantique de Siméon (Lc 2,29-32)  » densifie « , en exergue du récit lucanien, le motif lumineux du salut privilégié par la suite. Ce motif résonne tant dans le contexte proche (Lc 1–2) que dans le contexte large (Luc-Actes) et Luc situe ainsi la venue de Jésus sur l’horizon de l’attente d’Israël et des nations. L’analyse rendait justice à la fonction narrative et théologique d’un cantique que la liturgie chrétienne isole. La remarque vaut aussi pour l’hymne aux Philippiens (Ph 2,6-11). Élian Cuvillier l’a relu dans le cadre de l’épître entière, faisant apparaître – comme C. Focant précédemment à propos de 1 Co 13 – la radicalité et la profondeur que l’hymne donnait au propos de Paul, y compris dans son aveu autobiographique (Ph 3). On a pu débattre du statut  » mythique  » attribué au texte par É. Cuvillier, mais on a reconnu que Ph 2, mieux que bien des exhortations, fait entrer les chrétiens dans l’événement pascal. Fonction d’approfondissement encore que celle de l’hymne qui ouvre l’épître aux Éphésiens examinée par Chantal Reynier. Là, l’originalité de l’épître, marquée par un net caractère de louange, tient dans les  » extensions hymnologiques  » qui parcourent le texte – saturation liturgique sans doute mais surtout stratégie de communication : la partie argumentative de l’épître expliquerait et développerait un contenu hymnique qui rebondit, retenant sans cesse l’attention du lecteur par sa richesse et sa beauté.

Les harmoniques liturgiques
Jacques Schlosser s’est attaché à 1 Pierre dont il a mis en lumière le style liturgique. Particulièrement en 1 P 1,3-5.17-21 et 2,4-10, la  » langue hymnique  » participe de la célébration de la miséricorde divine qui culmine dans le choix de la pierre rejetée et dans le sang du Christ, fondement de la sainteté chrétienne et du rassemblement ecclésial. Si 1 P contient ainsi des éléments hymniques à forte teneur théologique qui travaillent l’argumentation, le livre de l’Apocalypse propose des passages bien délimités (huit en tout) qui semblent interrompre le fil narratif. Michèle Morgen a souligné qu’ils ressaisissent les motifs importants du salut, du Règne, du sang, du peuple de Dieu, du rachat, des prémices, etc. Mais elle n’en est pas restée à cet usage rhétorique. Reprises ou non à des liturgies chrétiennes déjà existantes, les hymnes préparent les lecteurs à la grande célébration finale qui clôt le livre, anticipant le rendez-vous eschatologique vers lequel sont tendues les visions de Jean.

Christologie et liturgie
En conclusion, Jean-Noël Aletti a ressaisi quelques convictions. À l’époque du N.T., la définition du genre  » hymne  » est problématique, on l’a vu dès l’introduction de T. Osborne. S’il y a des distinctions à faire, elles doivent s’appuyer sur la rhétorique gréco-latine ou l’hymnologie vétéro-testamentaire. Pour sa part, J.-N. Aletti retient le chant, l’éloge (encomium), le prologue (proemium) et l’expansion hymnique, quatre formes générales qui, d’une manière ou d’une autre, ont toutes une fonction christologique. Les chants, tels ceux de Lc 1–2, résument et concentrent le salut de Dieu raconté ou à raconter. Les éloges, tels 1 Co 13 ou Ph 2, ont un rôle d’exemple et font passer les auditeurs/lecteurs par un détour fondateur. Le prologue, tel Jn 1, précède la narration et parfois, tel Ep 1, avertit d’un mystère de Dieu qui ne va pas de soi, se rapprochant de l’ » eulogie « . Les expansions hymniques d’Ep, Col ou 1 P dynamisent l’argumentation. Se greffant sur ce dernier point, quelqu’un a fait remarquer que s’il existe dans la littérature grecque des pièces autonomes, hymnes ou odes, le N.T. n’en présente aucune, préférant les inscrire dans le fil du récit ou de l’argumentation. C’est la liturgie chrétienne, hors du canon des Écritures, qui découpe certains passages de style hymnique ou choral. La dimension liturgique se déplace ainsi des milieux producteurs d’autrefois (et il y aurait des études à reprendre sur le culte dans l’Antiquité) à la pratique des croyants d’aujourd’hui.

Le langage poétique
Le thème du Congrès de Strasbourg a fédéré moins de monde que d’habitude.  » Sujet trop particulier  » ou  » trop restreint « , a-t-on entendu dire. À tort. Les organisateurs, menés par Daniel Gerber pour la partie académique et Pierre Keith pour la logistique, ont réussi à entretenir l’intérêt par le croisement des méthodes exégétiques. La recherche historique et critique a été largement honorée grâce aux interventions de Y. Lehmann, C. Coulot, C. Reynier, J. Schlosser, M. Morgen et aux séminaires de E. Bons & J. Joosten (la prière d’Azarias en Dn LXX), G. Claudel (les citations psalmiques en Mt), A. Dettwiler (l’hymne aux Colossiens), J. Duhaime (les prières de la guerre de Qoumrân), R. Kuntzmann (le chant de Débora, Jg 5), T. Legrand (le targoum d’Ha 3). Elle a rencontré avec bonheur d’autres approches, narratives ou rhétoriques, dans les conférences de C. Focant, D. Gerber, E. Cuvillier, J.-N. Aletti, ou les séminaires de F. Laurent (le poème de Dt 32), J.-M. Sevrin (le prologue de Jn), T. Osborne et N. Siffer (les hymnes lucaniens). Le séminaire de D. Fricker s’interrogeait, lui, sur l’actualisation du prologue de Jn et de l’hymne aux Philippiens. L’actualisation était plus ouvertement pastorale avec la conférence grand public de J. Duhaime sur  » La prière d’action de grâce comme récit identitaire « . Les fonctions des hymnes, en effet, s’élaborent non seulement dans les communautés productrices, mais aussi dans le corps des gens qui, aujourd’hui, les reçoivent. Avec cette question (objet de futurs débats ?) : si les hymnes ne sont pas réductibles à des stratégies de communication, si elles sont aussi  » poésie « , quels sont les effets de ce langage qui n’est pas d’abord injonction, récit ou fiction mais tension entre l’inexprimable et l’inouï ?

Gérard Billon, SBEV / Éd. du Cerf, Cahier Évangile n° 143 (mars 2008), « L’Alliance au cœur de la Torah »,  p. 67-69..

LA FÊTE DES TABERNACLES – LES NATIONS MONTERONT CHAQUE ANNÉE POUR SE PROSTERNER DEVANT LE ROI

17 septembre, 2013

http://fr.icej.org/la-f%C3%AAte-des-tabernacles

LA FÊTE DES TABERNACLES

LES NATIONS MONTERONT CHAQUE ANNÉE POUR SE PROSTERNER DEVANT LE ROI

THÈME : LE TEMPS DE LA MOISSON

DATE : 20 – 25 SEPTEMBRE 2013

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La Fête des Tabernacles dans les Ecritures

« Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner devant le Roi, l’Eternel des armées, et pour célébrer la fête des Tabernacles. » (Zacharie 14.16)
La Bible décrit la Fête des Tabernacles comme la troisième des trois fêtes annuelles que le peuple  d’Israël doit aller célébrer à Jérusalem. Pendant cette Fête, ie peuple se souvient des 40 années passées dans le désert tout en se réjouissant des récoltes de l’année. Par tradition, le peuple juif identifie la Fête des Tabernacles avec la venue du Messie ; il accueille la participation des non-Juifs, en accord avec la parole prophétique de Zacharie 14 selon laquelle toutes les nations devront monter à Jérusalem pour célébrer la Fête des Tabernacles.
En Jean 7, nous lisons que « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein ». Pour les chrétiens, la Fête est avant tout une célébration joyeuse, mais aussi un temps destiné à approfondir leur relation et leur marche avec Dieu. La célébration chrétienne est bien connue pour la splendeur de ses présentations et pour les puissants moments de louange et d’adoration, conduits par une équipe internationale de chanteurs, de musiciens et de danseurs talentueux.
Depuis sa création, en 1980, la célébration chrétienne de la Fête des Tabernacles, organisée par l’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem est devenue un élément central et vital de notre ministère de consolation envers le peuple d’Israël (Esaïe 40.1). Les pèlerins viennent de nombreuses nations pour adorer l’Eternel, prier pour la paix de Jérusalem et bénir Israël en ce temps où le peuple juif se rassemble sur sa terre. Nous croyons que cette célébration annuelle honore le Seigneur en anticipant le temps où les paroles annoncées par Zacharie s’accompliront.
Pendant les sept jours de la Fête, un programme quotidien de séminaires et d’enseignements est offert, et chaque soirée se termine par un temps d’adoration. Ces célébrations du soir sont particulièrement prisées pour la solennité de la musique et de la danse. Une chorale et un orchestre composés de membres de plusieurs nationalités conduisent l’auditoire dans un temps de louange et d’adoration. Des gens qui se sont rassemblés de quatre coins du globe unissent alors leur cœur pour glorifier Dieu et pour prier pour l’avènement de Son Royaume – en Israël, et sur la terre entière. Plusieurs autres manifestions ont lieu, y compris une soirée spéciale à laquelle sont invités des Israéliens. Les pèlerins ont aussi maintes occasions de manifester leur amour au peuple d’Israël de manière concrète et de prier pour la paix de Jérusalem.
Le nombre moyen de participants qui montent à Jérusalem chaque année pour se tenir aux côtés d’Israël (quel que soit le climat politique du moment) s’élève à 5.000 chrétiens d’une centaine de pays. Cette célébration est devenue l’évènement touristique annuel le plus grand et le plus populaire d’Israël. Il se déroule dans le Centre international de congrès de Jérusalem et dans d’autres lieux de la ville.
Que se passe-t-il à la Fête des Tabernacles ?
La Fête débute généralement par une célébration de louange en plein air. Pendant le reste de la semaine, des enseignements approfondis et équilibrés sont apportés chaque matin par des orateurs reconnus et de talent. Ces séminaires cherchent à communiquer une révélation élargie de la vérité et sont devenus chaque année une tribune pour l’expression de ce qui se passe en vérité, de Jérusalem vers les nations. Des thèmes variés sont présentés avec un accent particulier sur les perspectives prophétiques pour Israël et l’Eglise et sur l’eschatologie.
La louange et l’adoration sont conduites par une équipe internationale de chanteurs, de musiciens et de danseurs. Des invités spéciaux de la communauté juive interviennent régulièrement lors des célébrations du soir. La musique et l’adoration des célébrations de la Fête à Jérusalem ont eu une influence majeure dans le monde chrétien pour la compréhension de l’« adoration davidique ».
La Parole de Dieu est prêchée tous les soirs. Elle est centrale dans toutes les célébrations du soir.
Des occasions de prier avec des croyants du monde entier qui aiment Israël sont une partie vitale du programme de la Fête. Des marches de prière sur des lieux stratégiques de la cité sont devenues traditionnelles pendant la Fête. La possibilité de couvrir Jérusalem de prière fervente en accord les uns avec les autres est un privilège que les participants de la Fête prennent au sérieux. Cela donne aux nations l’occasion d’être littéralement des « sentinelles sur les murailles de Jérusalem ».

La célébration en plein air
La Fête des Tabernacles commence généralement par une célébration de louange en plein air après le partage d’un grand pique-nique sous la pleine lune.

Les célébrations du soir
Les participants sont entraînés par une chorale et un orchestre internationaux à offrir des chants de joie et de reconnaissance aux Seigneur, lors d’une magnifique présentation théâtrale accompagnée de danses d’adoration.

Les séminaires du matin
Les séminaires ont lieu toute la semaine de la conférence, avec un accent particulier mis sur les perspectives prophétiques pour Israël et sur la fin des temps. Entre les sessions, les participants peuvent visiter les stands dans le hall du Centre de congrès, où des artisans israéliens et internationaux présentent leurs produits.

La marche de Jérusalem
Les participants de la Fête se joignent aux marcheurs israéliens lors de la Marche de Jérusalem, vêtus de leurs costumes nationaux et déployant des bannières manifestant leur amour pour Israël à travers les rues du centre ville.

La soirée de Sainte Cène
La soirée de Sainte Cène est un moment d’une beauté particulière et d’une grande portée spirituelle au cours duquel l’adoration est plus profonde, alors que les pèlerins de différents pays partagent le pain et le vin et se consacrent tout à nouveau au service du Seigneur. Pour beaucoup, c’est l’évènement qui couronne la Fête.

Notre invitation personnelle…
A l’Ambassade Chrétienne, nous vous invitons chaleureusement à monter à Jérusalem pour la prochaine Fête des Tabernacles. Nous espérons qu’elle vous permettra d’en apprendre plus long sur Israël, son peuple et son histoire et de recevoir des éclairages nouveaux sur le rôle central que joue Israël dans  la destinée de ce monde. Mais avant tout, nous croyons que l’observance de cette Fête et votre réponse à l’injonction biblique seront une source de bénédiction pour vous-même, votre famille et votre nation.

Que vous prévoyiez de venir en Israël seul ou en groupe, nous serons très heureux de vous aider autant que nous le pourrons. Peut-être aimeriez-vous conduire vous-même un groupe à la Fête ; Il n’y a pas de meilleur moment que la Fête des Tabernacles pour venir en Israël car vous pourrez à la fois faire du tourisme et participer à une conférence d’une semaine avec des soirées de glorieuse adoration.

HISTOIRES SUR YOM KIPPOUR

17 septembre, 2013

http://www.daf-hagueoula.org/Fetes/Tichri/hiskip.htm

(Pour 2013,  la fête était le 13 et 14 Septembre, a été superposée à la fête de la Sainte-Croix 14, et a la dimanche, alors j’ai mis quelque chose aujourd’hui, articole du 2008)

HISTOIRES SUR YOM KIPPOUR

Comment se Préparer

L’Autre – La Clé du Service de D-ieu
Un Père Oublié
Une Joyeuse Confession

Comment se Préparer
Un ’Hassid demanda, la veille de Kippour, à son maître Rabbi Lévi-Yits’hak de Berditchev : « Quelle Kavana – intention profonde – faut-il avoir au moment où nous mettons le Talith juste avant de prononcer le Kol Nidré ? Pouvez-vous me donner, mon maître, matière à méditer en ce moment si particulier. »

Rabbi Lévi-Yits’hak lui répondit : « Tu as raison, c’est un moment important. Vois-tu à cet instant précis la synagogue est pleine de fidèles. Alors, veille seulement à ne pas frapper avec les Tsitsith ton voisin en mettant ton Talith. Voilà ce à quoi il faut penser. »

L’Autre – La Clé du Service de D-ieu
Une année, dans l’après-midi de Kippour, Rabbi Chnéour-Zalman interrompit sa prière et quitta la synagogue, laissant derrière lui des fidèles stupéfiés de le voir partir.
Le Rabbi se dirigea vers la forêt. Là, il ramassa du bois sec et il le porta dans une masure qui étaient aux portes de la ville. Il frappa à la porte et il entra.
Une fois à l’intérieur, le Rabbi alluma un feu et l’alimenta avec les branches qu’il avait apportées. Puis, il prépara une soupe et la servit, cuillère après cuillère, à une femme qui venait d’accoucher.
C’est seulement après que le Tsaddik rejoignit sa communauté pour la fin de l’office.

Un Père Oublié
Rabbi Chalom Dov Ber de Loubavitch vint, la veille de Kippour, demander pardon à sa mère – Rebbetzin Rivka – pour n’avoir pas écouté son conseil dans une affaire familiale.
La Rebbetzin lui dit : «  Un paysan décida d’aller passer Kippour en ville. Il souhaita que sa famille se joigne à lui. Lorsqu’il était prêt à partir, ses enfants étaient encore en train de préparer leurs bagages. Il leur proposa alors : ‘Je vais prendre la route ; j’irai doucement ; je vous attendrai près de tel arbre sur le chemin. Lorsque vous me rejoindrez, nous poursuivrons ensemble notre voyage.’ Ils acceptèrent et le père se mit en route. Lorsqu’il atteignit l’arbre, il s’assit à l’ombre et se mit à attendre. Fatigué et la vodka qu’il avait bu avant son départ aidant, il tomba dans un sommeil profond. Entre temps les enfants prirent la route, à leur tour, ils passèrent devant l’arbre sans s’arrêter et ils poursuivirent leur chemin jusqu’à destination. Ils avaient oublié leur père.  
Peu de temps avant la tombée de la nuit, le paysan se réveilla. Il réalisa que ses enfants l’avaient oublié et qu’il n’avait plus le temps d’arriver en ville avant l’entrée de Kippour. Il se résigna donc à passer la fête sous cet arbre.
Le pauvre homme leva les yeux vers le Ciel et s’exclama : ‘ Maître de l’Univers ! Mes enfants m’ont oublié et Tu vois, je les pardonne. Toi aussi, pardonne à tes enfants même s’ils T’ont oublié !’ »
La Rebbetzin conclut : « Mon fils ! Que D-ieu nous pardonne à tous autant que je te pardonne ! »

Une Joyeuse Confession
Au cours d’un de ses nombreux voyages, le Baal Chem Tov arriva la veille de Roch-Hachanna dans un village. Il rencontra les responsables de la petite communauté, et il leur demanda s’il pouvait diriger les offices des Yamim Noraïm – les jours de Roch-Hachanna et Kippour. Les villageois répondirent que c’était leur Rav local qui avait ce privilège et que pour rien au monde ils étaient prêts à manquer cela.
« Tiens ! Et comment cet homme conduit-il l’office ? Qu’est-ce que ses prières ont de si particulier ? » demanda le Tsaddik d’un air curieux.
Les Juifs répondirent alors que leur Rabbin avait pour coutume d’accompagner le long Vidouï – confession du Al ‘Heth – d’une joyeuse mélodie.

Le Baal Chem Tov demanda de rencontrer cet homme pour lui demander la raison de cette étonnante coutume.
« N’est-ce pas plutôt un passage triste que celui d’énoncer devant D-ieu nos iniquités ! » s’étonna le Tsaddik auprès du Rabbin.
« Permettez-moi de vous répondre par une parabole. » répondit le Rav. « Supposons que le plus bas des sujets du roi –  dont la mission est de  nettoyer les gouttières du palais – ait beaucoup d’estime pour son souverain, ne chanterait-il pas tout au long de son travail pour exprimer la joie et sa fierté d’avoir le privilège de le servir même dans des actes les plus simples. »
Le Baal Chem Tov dit alors au Rav : « Si c’est bien cela que vous avez à l’esprit pendant votre prière, permettez-moi d’être des vôtres pendant ces jours si particuliers. »