Archive pour août, 2013

Pape Benoît… « c’est aujourd’hui la mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie invoquée sous le titre de «Reine» »

22 août, 2013

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2012/documents/hf_ben-xvi_aud_20120822_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

CASTEL GANDOLFO

MERCREDI 22 AOÛT 2012

Chers frères et sœurs,

c’est aujourd’hui la mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie invoquée sous le titre de «Reine».

C’est une fête d’institution récente, même si l’origine et la dévotion en sont anciennes: elle fut établie en effet par le vénérable Pie XII, en 1954, au terme de l’Année mariale, et sa date fut fixée au 31 mai (cf. Lett. enc. Ad caeli Reginam, 11 octobris 1954: AAS 46 [1954], 625-640). En cette circonstance, le Pape déclara que Marie est Reine plus que toute autre créature par l’élévation de son âme et par l’excellence des dons reçus. Elle ne cesse d’offrir tous les trésors de son amour et des attentions à l’humanité (cf. Discours en honneur de Marie Reine, 1er novembre 1954). A présent, après la réforme post-conciliaire du calendrier liturgique, elle a été placée huit jours après la solennité de l’Assomption pour souligner le lien étroit entre la royauté de Marie et sa glorification corps et âme à côté de son Fils. Dans la Constitution sur l’Eglise du Concile Vatican II nous lisons: «Marie fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils» (Lumen gentium, n. 59). Telle est l’origine de la fête d’aujourd’hui: Marie est Reine parce qu’elle est associée de façon unique à son Fils, tant sur le chemin terrestre, que dans la gloire du Ciel. Le grand saint de Syrie, Ephrem le Syrien, affirme, à propos de la royauté de Marie, qu’elle découle de sa maternité: Elle est Mère du Seigneur, du Roi des rois (cf. Is 9, 1-6) et elle nous indique Jésus comme notre vie, notre salut et notre espérance. Le serviteur de Dieu Paul VI rappelait dans son exhortation apostolique Marialis Cultus: «Dans la Vierge, tout se rapporte au Christ et tout dépend de lui: c’est pour lui que Dieu le Père, de toute éternité, l’a choisie comme Mère toute sainte et l’a parée de dons de l’Esprit à nul autre consentis» (n. 25). Mais demandons-nous à présent: que veut dire Marie Reine? Est-ce seulement un titre uni aux autres, la couronne, un ornement parmi d’autres? Qu’est-ce que cela veut dire? Qu’est-ce que cette royauté? Comme on l’a déjà dit, c’est une conséquence du fait qu’elle est unie au Fils, qu’elle est au Ciel, c’est-à-dire en communion avec Dieu; elle participe à la responsabilité de Dieu pour le monde et à l’amour de Dieu pour le monde. Il y a une idée vulgaire, commune, de roi ou reine: ce serait une personne ayant du pouvoir, de la richesse. Mais ce n’est pas le type de royauté de Jésus et de Marie. Pensons au Seigneur: la royauté et le fait d’être roi pour le Christ est mêlé d’humilité, de service, d’amour: c’est surtout servir, aider, aimer. Rappelons-nous que Jésus a été proclamé roi sur la croix avec cette inscription écrite par Pilate: «roi des juifs» (cf. Mc 15, 26). A ce moment-là sur la croix, il est montré qu’Il est roi; et comment est-il roi? En souffrant avec nous, pour nous, en aimant jusqu’au bout, et ainsi, il gouverne et crée la vérité, l’amour, la justice. Ou pensons aussi à cet autre moment: lors de la Dernière Cène il se penche pour laver les pieds des siens. Donc la royauté de Jésus n’a rien à voir avec celle des puissants de la terre. C’est un roi qui sert ses serviteurs; ainsi l’a-t-il démontré pendant toute sa vie. Et il en est de même pour Marie: elle est reine dans le service à Dieu à l’humanité, elle est reine de l’amour qui vit le don de soi à Dieu pour entrer dans le dessein du salut de l’homme. A l’ange elle répond: Me voici, je suis la servante du Seigneur (cf. Lc 1, 38), et dans le Magnificat, elle chante: Dieu a vu l’humilité de sa servante (cf. Lc 1, 48). Elle nous aide. Elle est reine précisément en nous aimant, en nous aidant dans chacun de nos besoins; elle est notre sœur, humble servante.

Et ainsi, nous sommes déjà parvenus à ce point: comment Marie exerce-t-elle cette royauté de service et d’amour? En veillant sur nous, ses fils: les fils qui s’adressent à Elle dans la prière, pour la remercier ou pour lui demander sa protection maternelle et son aide céleste, peut-être après avoir égaré la route, opprimés par la douleur ou par l’angoisse à cause des tristes et durs événements de la vie. Dans la sérénité ou dans l’obscurité de l’existence, nous nous adressons à Marie, en nous confiant à son intercession constante, afin qu’elle puisse nous obtenir de son Fils toutes les grâces et miséricordes nécessaires dans notre pèlerinage le long des chemins du monde. Nous nous adressons avec confiance à Celui qui gouverne le monde et a en main les destins de l’univers, au moyen de la Vierge Marie. Depuis des siècles, elle est invoquée comme céleste Reine des cieux; huit fois, après la prière du saint Rosaire, elle est implorée dans les litanies de Lorette comme Reine des anges, des patriarches, des prophètes, des apôtres, des martyrs, des confesseurs, des vierges, de tous les saints et des familles. Le rythme de ces antiques invocations et prières quotidiennes, comme le Salve Regina, nous aident à comprendre que la Sainte Vierge, comme notre Mère auprès de son Fils Jésus dans la gloire du Ciel, est toujours avec nous, dans le déroulement quotidien de notre vie. Le titre de Reine est donc un titre de confiance, de joie, d’amour. Et nous savons que celle qui a en partie en mains les destinées du monde est bonne, nous aime et nous aide dans nos difficultés. Chers amis, la dévotion à la Vierge est un élément important de la vie spirituelle. Dans notre prière, nous ne manquons pas de nous adresser à Elle avec confiance. Marie ne manquera pas d’intercéder pour nous auprès de son Fils. En tournant notre regard vers Elle, imitons sa foi, sa pleine disponibilité au projet d’amour de Dieu, son accueil généreux de Jésus. Apprenons à vivre de Marie. Marie est la Reine du ciel proche de Dieu, mais elle est également la mère proche de chacun de nous, qui nous aime et écoute notre voix. Merci pour votre attention.

ANTECHRIST (Judaisme)

22 août, 2013

http://shofar.free.fr/SHOFAR/default.htm

ANTECHRIST

(Traduction de la Bible : « Parole De vie »)

J’ai entendu beaucoup de choses à ce sujet et je crois qu’il est bon de clarifier cela une bonne fois pour toute. Qui se cache sous cette identité ? Est-ce une personne ou un groupe de personne ? Un gouvernement ou une religion ? Qui est à la tête de tout cela ? Beaucoup de questions qui trouvent sa réponse dans les Ecritures. La bible nous dit que l’antéchrist est celui qui renie Yeshoua. L’apôtre Jean nous dit dans sa 1e  épître : 2,18 Mes enfants, c’est bientôt la fin des temps. Vous avez entendu dire : «L’ennemi du Christ arrive.» Maintenant, beaucoup d’ennemis du Christ sont déjà là.  C’est pourquoi nous le savons : c’est bientôt la fin des temps.
19  Ces gens-là sont partis de notre communauté, mais ils n’étaient pas nos frères et nos sœurs. S’ils avaient été nos frères et nos sœurs, ils seraient restés avec nous. Maintenant, c’est clair : ces gens-là n’étaient pas nos frères et nos sœurs.
20 Mais vous, vous avez reçu l’Esprit de Dieu, c’est le Christ qui vous l’a donné.  Voilà pourquoi vous tous, vous connaissez la vérité.
21  Je ne vous ai pas écrit : «Vous ignorez la vérité», mais je vous ai écrit : «Vous connaissez la vérité, et aucun mensonge ne peut venir de la vérité.»
22  Qui est le menteur ? C’est celui qui dit : «Jésus n’est pas le Christ.» Voilà l’ennemi du Christ, il rejette et le Père et le Fils !
23  Tous ceux qui rejettent Jésus le Fils, rejettent aussi le Père. Celui qui accepte le Fils accepte aussi le Père.
24  C’est pourquoi, gardez en vous les paroles entendues depuis le début. Si les paroles entendues depuis le début restent en vous, vous aussi, vous resterez unis au Fils et au Père.
25  Oui, le Christ nous l’a promis: nous vivrons avec Dieu pour toujours.
26  Voilà ce que je voulais vous écrire sur ceux qui veulent vous tromper.
27  Quant à vous, le Christ vous a donné son Esprit, et cet Esprit habite en vous.  Alors vous n’avez pas besoin d’un maître. En effet, c’est l’Esprit Saint qui vous apprend tout, et ce qu’il vous apprend est vrai, ce n’est pas un mensonge. C’est pourquoi, restez unis au Christ, comme l’Esprit Saint vous l’a appris.
28 Oui, mes enfants, restez unis au Christ. Alors, quand il paraîtra, nous serons pleins de confiance. Ce jour-là, nous ne serons pas couverts de honte devant lui.
29  Vous savez que le Christ est juste. Alors reconnaissez ceci: tous ceux qui font ce qui est juste, sont enfants de Dieu.
L’auteur nous dit qu’ils étaient au milieu des disciples de Yeshoua, mais qu’ils n’étaient pas de vrais brebis. Il était donc préférable pour eux qu’ils sortent de l’assemblée. Au temps des apôtres, beaucoup de personnes ont quitté l’assemblée pour former des sectes pernicieuses, pour semer le trouble dans la pensée des fidèles qui demeurent dans la foi en Yeshoua. Au temps de l’apôtre c’est déjà le trouble entre les croyants hellénistes (grecs) et les croyants en Yeshoua d’origine juive. Il y a des tentions entre les communautés, ceux qui sont pour la circoncision des croyants en Yeshoua venant des Nations (Ac 15) Quelques années plus tard nous voyons des querelles sur la véritable identité de Yeshoua et c’est déjà le début de l’antéchrist. Plusieurs dogmes sont apparus parmi les chrétiens catholiques romains, concernant la présence réelle dans le pain et le vin lors de la messe. Rappelons ici que c’est à chaque fois la mise à mort de la divinité du soleil, ils appellent cela le « sacrifice de la messe », ce n’est pas le mémorial du sacrifice de Yeshoua. D’ailleurs les chrétiens qui sont sortis de chez eux pour créer les diverses branches protestantes et évangéliques ont gardé le même jour qu’eux, même s’ils ne croient plus vraiment en la présence réelle de « Jésus » dans le pain et le vin, ce n’est qu’un symbole qui représente la mort et la résurrection de Christ. Tout de même ils restent tous dans l’erreur, car ils suivent le même calendrier grégorien, ils bafouent eux aussi la 4e parole de Hashem donnée à Moshé pour le Peuple d’Israël concernant le shabbath.

Nous constatons que l’antéchrist est issu des premières communautés de croyants en Yeshoua et nous voyons apparaître dans le même temps de faux Evangiles que nous appelons « Apocryphes », non inspirés par Elohim. Donc nous pouvons croire que cela arrivera du milieu des croyants en Yeshoua et non d’une autre religion telle que l’Islam. Ceci dit en passant ce n’est pas une religion qui est sorti du judaïsme et encore moins du christianisme. Certains voient dans l’antéchrist l’assemblée de Rome avec ses croyances, car le « Vicaire de Christ » qui se dit être le représentant de « Jésus » sur terre porte le chiffre de la bête « 666″, qui est un chiffre d’homme. Je veux bien sûre vous parler ici du Pape. Il est plutôt le représentant de l’Adversaire avec toutes ces dérives qu’il continue à perpétuer de génération en génération. Cela peut-être très bien Rome ou du moins Vatican, qui n’oublions pas qu’il est un Etat dans l’état. Avant tout c’est un chef d’Etat et un chef religieux vers qui beaucoup de gens vont à Rome pour le vénérer ou se déplacent de loin pour aller le voir là où ils se trouvent. Aujourd’hui après le polonais, ils ont un allemand qui j’ose dire n’est pas vraiment l’ami des juifs et du peuple d’Israël. Au contraire il se trouvait plutôt dans le camp de l’ennemi. Personnellement j’aurais plus peur d’un tel organisme que de l’Islam, bien que beaucoup de gens se convertissent à ce faux dieu.

Toutes ces assemblées croient en « Jésus », mais pas en Yeshoua le fils du Dieu vivant. Il faut bien faire la différence, car c’est bien ce qui fait la différence entre l’antéchrist et les vrais disciples de Yeshoua. Sous l’apparence de servir le vrai Dieu et de croire en son envoyé Yeshoua, ils nous font croire que sous prétexte que nous sommes sous la grâce, nous devons adopter les règles de leurs assemblées. Alors aujourd’hui nous voyons justement des divisions entre les « chrétiens » et les disciples de Yeshoua. Seul l’Esprit de Dieu peut ramener les brebis du Seigneur dans la bergerie. Les protestants et les évangélistes ont quitté Rome et son Evêque, mais ils ont gardé les même pratiques, sauf l’adoration des idoles et la vénération des saints et de « Marie ». Cela leur a permit de la critiquer plus facilement, même si aujourd’hui ceux-ci se réconcilient avec eux pour former une seule et unique Assemblée. Cela est encore une ruse de l’Adversaire.
 Plusieurs personnes se regroupent en ce moment pour faire une seul et unique religion, une seule politique, une seule économie… Ce groupement est composé, il est vrai de toutes les religions du monde y compris des juifs, des musulmans et des chrétiens… Mais Dieu n’est pas vraiment présent dans ce mouvement qui se met en place. Des chefs d’Etat se sont regroupés dans un même et unique lieu pour préparer ce « Gouvernement Mondial » qui sont les adorateurs de la bête et non du vrai Dieu.
 Que nous dit la Parole de Dieu ?
1 Jean 4,1 Amis très chers, ne croyez pas tous ceux qui disent: «Nous avons l’Esprit Saint.» Mais examinez-les avec attention pour savoir si ces gens ont vraiment l’Esprit de Dieu. En effet, beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde.
2  Voici comment vous reconnaissez l’Esprit de Dieu. Tous ceux qui affirment :  «Jésus-Christ est vraiment devenu un être humain», ceux-là appartiennent à Dieu.
3  Mais ceux qui ne veulent pas affirmer cela n’appartiennent pas à Dieu, ils appartiennent à l’ennemi du Christ. Vous avez entendu dire : «L’ennemi du Christ arrive», et maintenant, il est déjà dans le monde.
4 Vous, mes enfants, vous appartenez à Dieu et vous avez vaincu les faux prophètes. Voici pourquoi : l’Esprit de Dieu qui est en vous est plus puissant que l’ennemi du Christ qui est dans le monde.
5  Les faux prophètes, eux, appartiennent au monde. C’est pourquoi ils parlent comme le monde, et le monde les écoute.
6  Nous, au contraire, nous appartenons à Dieu. Celui qui connaît Dieu nous écoute, celui qui n’appartient pas à Dieu ne nous écoute pas. Voilà comment nous reconnaissons l’Esprit de Dieu, qui est vrai, et l’esprit du mal, qui est menteur.
 2 Jean 1,7 Beaucoup de menteurs sont allés partout dans le monde. Ils ne reconnaissent pas que Jésus-Christ est vraiment devenu un être humain. Ces gens-là sont des menteurs et des ennemis du Christ.
8  Faites attention à vous ! Alors vous ne perdrez pas le résultat de notre travail et vous recevrez toute votre récompense.
9  Tous ceux qui ne gardent pas l’enseignement du Christ, mais lui ajoutent quelque chose, ils n’acceptent pas Dieu. Celui qui garde l’enseignement du Christ accepte le Père et aussi le Fils.
10 Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cet enseignement, ne le recevez pas chez vous, ne lui dites pas : «Sois le bienvenu !»
11  Si vous lui dites : «Sois le bienvenu !», vous participez au mal que cette personne fait.
12 J’ai beaucoup de choses à vous dire, mais je n’ai pas voulu le faire avec du papier et de l’encre. En effet, j’espère aller chez vous et vous parler face à face, pour que nous soyons parfaitement heureux.
13  Les enfants de ta Sœur, celle que Dieu a choisie, t’envoient leurs salutations.
 Ce groupement se trouve déguiser sous des étiquettes « Evangéliques » surtout parmi les assemblées dites de « Réveil ». Bien souvent ils se disent aimer Israël, mais ils n’aiment pas les rites que Dieu leur a donnés, c’est pour cette raison qu’ils veulent les convertir en « Jésus » pour qu’ils se tournent vers le faux dieu et ses anges. Voilà la subtilité de l’ennemi. Tour paraît copie conforme à la Parole de Dieu et nous voyons des signes et des prodiges tout comme le faisait Yeshoua, mais cela ne vient pas de Dieu, mais de l’Adversaire. Relisons attentivement cela dans les Ecrits que nous a laissés l’apôtre Jean en plus de son Evangile et de ses lettres, je veux bien sûre vous parler du dernier livre de la bible qui est l’Apocalypse ou Révélation. Je veux attirer votre attention sur ce qu’est la bête de la terre et celle de la mer. Tout d’abord que représente la terre et la mer dans la bible ? Il est important de le savoir pour bien comprendre d’où sortira le faux prophète qui précède la venue du vraie Mashiah. La mer ce sont les nations et la terre c’est Israël. Qu’elle bête sort le premier ?
 Rév. 13,1 Ensuite, je vois une bête qui sort de la mer. Elle a dix cornes et sept têtes.  Sur chaque corne, il y a une couronne, et sur chaque tête, il y a un nom qui insulte Dieu.
2  La bête que je vois ressemble à un léopard. Ses pattes sont comme celles d’un ours et sa gueule est comme celle d’un lion. À cette bête, le dragon donne sa puissance, son siège royal et un très grand pouvoir.
3  L’une des têtes de la bête semble blessée à mort, mais maintenant, sa blessure est guérie. Alors toute la terre admire cela et elle suit la bête.
4  Tout le monde adore le dragon, parce qu’il a donné le pouvoir à la bête. Ils adorent aussi la bête en disant :«Qui est comme la bête ? Qui peut lutter contre elle ?»
5  La bête reçoit l’autorisation de dire des paroles pleines d’orgueil et des insultes contre Dieu. Elle reçoit le pouvoir d’agir pendant 42 mois.
6  La bête se met à insulter Dieu : elle insulte le nom de Dieu, le lieu où il habite et aussi les habitants du ciel.
7  Elle a le droit de faire la guerre à ceux qui appartiennent à Dieu et de les vaincre. Elle reçoit le pouvoir sur toutes les tribus, sur tous les peuples,  sur des gens de toutes langues et sur tous les pays.
8  Tous les habitants de la terre vont l’adorer, sauf ceux qui ont leur nom écrit dans le livre de vie, depuis la création du monde. Ce livre appartient à l’Agneau (Yeshoua) offert en sacrifice.
9  Celui qui a des oreilles doit bien écouter !
10  Si quelqu’un doit être prisonnier,  il sera fait prisonnier.  Si quelqu’un doit mourir par les armes,  il mourra par les armes.  Pour ceux qui appartiennent à Dieu, c’est le moment d’être patient et de croire.
 Cette vision fait suite à la femme (l’Eglise) qui est enlevée et nourrie dans le désert pendant un temps et c’est aussi la guerre entre Satan et le chef des anges (Michael) Cette vision nous montre un gouvernement qui vient des Nations. Mais cette bête est animée par Satan, seule elle n’a pas de pouvoir. Qui est ce gouvernement que nous décrit Jean dans ce livre ?
 11 Ensuite, je vois une autre bête qui sort de la terre. Elle a deux cornes comme celles d’un agneau, mais elle parle comme un dragon.
12  Elle a tout le pouvoir de la bête qui est sortie de la mer et elle se sert de ce pouvoir devant la bête de la mer. La bête de la mer a été blessée à mort,  mais elle a été guérie. La bête qui vient de la terre oblige la terre et ses habitants à adorer la bête de la mer.
13  La bête de la terre fait des choses extraordinaires. Devant tout le monde, elle fait même descendre sur la terre un feu qui vient du ciel.
14  Ainsi, elle trompe les habitants de la terre. En effet, elle a reçu le pouvoir d’accomplir ces choses extraordinaires devant la bête de la mer. Elle demande aux habitants de la terre de faire une statue de la bête de la mer. Une lance avait blessé cette bête-là, mais elle est bien vivante.
15  La bête de la terre reçoit le pouvoir de donner la vie à la statue de cette bête. Alors cette statue peut même parler, elle peut aussi tuer tous ceux qui ne veulent pas l’adorer.
16  Elle oblige tout le monde, petits et grands, riches et pauvres, personnes libres et esclaves, à recevoir une marque sur la main droite ou sur le front.
17  Si quelqu’un veut acheter ou vendre quelque chose, il doit porter une marque:  cette marque, c’est le nom de la bête, ou le chiffre qui représente son nom.
18  C’est le moment de montrer de la sagesse. Celui qui est intelligent peut comprendre le chiffre de la bête parce qu’il représente le nom d’un homme. Son chiffre est 666.
 Par contre la seconde bête a le pouvoir de la première. Celle-ci sort d’Israël. Qui est cette bête ? Nous voyons quoi sur l’emplacement du Mont du Temple ? Nous voyons le dôme de la Mosquée d’Omar, ce faux temple va être détruit pour faire place au vrai Temple et au vrai Mashiah. Il est question d’une statue que les gens devront adorer, elle est animée par la bête de la terre. Cette statue sera l’effigie de la première bête. Nous pouvons deviner qui gouvernera à ce moment le Monde pendant un temps et c’est déjà commencé.
 635 l’arrivée du faux prophète et de ses disciples et adorateurs (l’Islam), 435 arrivée de la bête de la mer (Rome) et de ses disciples et adorateurs. Plusieurs fléchiront les genoux devant cette idole ou du moins devant sa statue qui nous donnera des ordres. Heureux celui et celles qui suivront la voix du bon berger.
 Cela fait 1373 ans que l’islam est dans le monde. 1573 ans que l’Eglise de Rome (faux chrétiens) sont dans le monde. Beaucoup de personnes me parlent du règne de 1000 ans, à ceux-là je leur dit que cela est déjà commencé, nous sommes entrain de voir les prophéties et c’est bientôt la fin de leur règne et bientôt Yeshoua viendra établir son règne en Israël. Bien sûre pour bien comprendre le reste des évènements, il faut lire les chapitres suivants jusqu’à la fin.
 Nous pouvons faire une comparaison avec la vision de Daniel qui n’est pas en contradiction avec celle que Yohanan a reçu de la part de Yeshoua lui-même.
 Daniel 7,1 Pendant la première année où Baltazar est roi à Babylone, Daniel fait un rêve.  Il est couché sur son lit et il a des visions. Plus tard, il écrit son rêve.
2  Voici comment il raconte ce qu’il a vu en rêve pendant la nuit : «Le vent vient des quatre coins du ciel. Il soulève la grande mer.
3  Quatre bêtes énormes montent de la mer. Aucune ne ressemble à l’autre.
4  La première est comme un lion et elle a des ailes d’aigle. Pendant que je regarde, on lui arrache les ailes. On la soulève au-dessus du sol. Elle se dresse sur ses deux pattes de derrière comme un être humain et elle reçoit une intelligence humaine.
5  La deuxième bête ressemble à un ours. Elle se dresse sur un côté et elle tient trois côtes dans sa gueule, entre ses dents. Elle reçoit cet ordre: « Lève-toi complètement! Mange beaucoup de viande ! »
6  Après cela, je regarde et je vois une autre bête. Elle ressemble à un léopard.  Elle a quatre ailes d’oiseau sur le dos avec quatre têtes. Elle reçoit le pouvoir de dominer le monde.
7  Après cela, je continue à regarder ce qui apparaît dans mon rêve pendant la nuit. La quatrième bête que je vois est terrible et effrayante. Sa force est extraordinaire. Elle a de grandes dents en fer, elle mange et déchire tout ce qu’elle trouve. Ce qu’elle ne mange pas, elle l’écrase avec ses pattes. Elle est différente des trois autres bêtes et elle a dix cornes.
8  Je regarde les cornes. Une nouvelle corne, plus petite, se met à pousser parmi les autres et elle fait tomber trois cornes. Cette corne a des yeux comme ceux d’un être humain et une bouche qui dit des paroles pleines d’orgueil.»
9 «Je continue à regarder. On installe des sièges royaux. Un vieillard vient s’asseoir. Son vêtement est blanc comme le lait. Les cheveux de sa tête sont comme de la laine pure. Son siège formé de flammes a des roues de feu ardent.
10  Un fleuve de feu jaillit et coule devant le vieillard. Des millions de personnes le servent, des dizaines de millions se tiennent debout devant lui.  Alors les juges du tribunal s’assoient, et les livres sont ouverts.
11  «Je regarde toujours, parce que la petite corne fait beaucoup de bruit en disant des paroles pleines d’orgueil. Pendant que je regarde, la quatrième bête est tuée. On détruit son corps en le jetant dans un feu violent.
12  Les autres bêtes perdent leur pouvoir, mais elles peuvent encore vivre pendant un certain temps, jusqu’à une date fixée.
13  Je continue à regarder ce qui m’apparaît pendant la nuit. Un être semblable à un homme arrive avec les nuages du ciel. Il avance vers le vieillard et il est conduit devant lui.
14  Il reçoit la puissance, la gloire et le pouvoir d’un roi. Alors les gens de tous les peuples, de tous les pays et parlant toutes les langues se mettent à le servir. Sa puissance est une puissance qui dure toujours et qui n’aura pas de fin. Son royaume ne sera jamais détruit.»  (Il est question ici du Royaume de Yeshoua en tant que Roi de ce Monde)
15 Moi, Daniel, je suis très inquiet à cause de ce que je vois. En effet, c’est effrayant.
16  Je m’approche de quelqu’un qui se tient là et je lui demande : «Qu’est-ce que tout cela signifie vraiment ?» Il me donne cette explication :
17  «Les quatre bêtes énormes représentent quatre rois qui apparaîtront sur la terre.
18  Après eux, le peuple qui appartient au Dieu très-haut recevra un pouvoir royal qu’il gardera sans fin et pour toujours.»
19  Ensuite, je veux comprendre ce que représente la quatrième bête, qui est différente des trois autres. Elle est effrayante avec ses dents de fer et ses griffes de bronze. Elle mange et elle déchire tout ce qu’elle trouve. Ce qu’elle ne mange pas, elle l’écrase avec ses pattes.
20  Je demande aussi ce que représentent les dix cornes que cette bête a sur la tête. Que représente la corne qui s’est mise à pousser et qui a fait tomber trois cornes ? Cette corne a des yeux et une bouche qui dit des paroles pleines d’orgueil. Elle semble plus grande que les autres.
21  Je la regarde : elle fait la guerre au peuple qui appartient à Dieu et elle est en train de gagner le combat contre lui.
22  Mais le vieillard s’avance et il rétablit la justice pour le peuple qui appartient au Dieu très-haut. Quand c’est le moment, ce peuple reçoit un pouvoir royal.
23  Celui que j’interroge m’explique: «La quatrième bête représente un quatrième royaume sur la terre. Il est différent de tous les autres. Ce royaume mangera tout ce qui existe sur la terre, il écrasera tout sous ses pieds et il déchirera tout.
24  Les dix cornes représentent dix rois. Ils seront à la tête de ce royaume l’un après l’autre. Un onzième roi, différent des autres, prendra le pouvoir et il renversera trois rois.
25  Il parlera contre le Dieu très-haut et il fera souffrir le peuple qui lui appartient. Il aura l’intention de changer les jours des fêtes et la loi du peuple de Dieu. Ce peuple sera en son pouvoir pendant trois ans et demi.
26  Ensuite, il y aura dans le ciel un jugement qui enlèvera le pouvoir à ce royaume. Ainsi il disparaîtra et sera détruit.
27  Le pouvoir, la puissance et la grandeur de tous les royaumes de la terre seront pour le peuple qui appartient au Dieu très-haut. Le pouvoir de ce peuple durera toujours, et tous les royaumes lui obéiront et le serviront.»
28  Le récit finit ici. Moi Daniel, je suis vraiment effrayé par mes pensées. Je deviens très pâle et je réfléchis à tout cela.
8,1 La troisième année où Baltazar est roi, moi, Daniel, j’ai de nouveau une vision.
2  Voici ce que je vois: Je suis dans la citadelle de Suse, dans la province d’Élam, au bord de la rivière Oulaï.
3  Pendant que je regarde, je vois un bélier qui se tient au bord de la rivière.  Il a deux grandes cornes, mais celle qui a poussé la deuxième est plus grande que l’autre.
4  Je vois le bélier donner des coups de corne en direction de l’ouest, du nord et du sud. Aucune autre bête n’est capable de lui résister. Personne ne peut délivrer quelqu’un de son pouvoir. Il fait ce qui lui plaît et devient de plus en plus fort.
5  Pendant que je réfléchis à ce que je vois, un bouc arrive de l’ouest. Il se déplace très rapidement sur toute la terre. Ce bouc a une corne remarquable entre les yeux.
6  Il se dirige vers le bélier à deux cornes que j’ai vu au bord de la rivière. Il court vers lui de toutes ses forces.
7  Je le vois s’approcher du bélier. Il est en colère contre lui. Il le frappe avec violence et lui casse les deux cornes. Le bélier ne peut pas lui résister. Alors le bouc le jette par terre et l’écrase sous ses pattes.  Personne ne peut délivrer le bélier de son pouvoir.
8  Le bouc devient de plus en plus fort. Mais au moment où sa force est la plus importante, sa grande corne se casse. À sa place, quatre autres cornes remarquables se mettent à pousser vers les quatre coins de la terre.
9  Une nouvelle corne sort de la plus petite des cornes du bouc. Elle grandit beaucoup vers le sud, vers l’est et vers le plus beau des pays.
10  Elle se dresse contre les habitants du ciel. Elle jette par terre certains d’entre eux avec plusieurs étoiles, et elle les écrase totalement.
11  Cette corne attaque même le chef des habitants du ciel, elle supprime le sacrifice offert chaque jour et elle rend impur le lieu saint.
12  Par ces actions mauvaises, le sacrifice de chaque jour tombe en son pouvoir,  ainsi que les habitants du ciel. Elle détruit la vraie foi et elle réussit tout ce qu’elle fait.
13  Puis j’entends un ange qui parle. Un autre ange lui demande: «Les événements que cette vision annonce dureront combien de temps? Jusqu’à quand le sacrifice de chaque jour sera-t-il supprimé? Les actions mauvaises qui détruisent tout dureront combien de temps? Jusqu’à quand le lieu saint et les habitants du ciel seront-ils écrasés?»
14  Le premier ange lui répond: «Il faut que 2 300 soirs et matins passent d’abord.  Ensuite, le lieu saint sera de nouveau utilisé.»
15 ¶ Moi, Daniel, je regarde cette vision et j’essaie de la comprendre. Pendant ce temps, je vois quelqu’un qui ressemble à un homme. Il vient se placer devant moi.
16  J’entends une voix qui vient de la rivière Oulaï. Elle crie: «Gabriel, explique à Daniel ce qu’il voit.»
17  Gabriel s’approche de l’endroit où je suis. J’ai très peur et je me jette à terre, le front contre le sol. Mais il me dit: «Daniel, tu n’es qu’un homme.  Pourtant tu dois comprendre que cette vision concerne le moment de la fin.»
18  Pendant que Gabriel me parle, je m’évanouis, le front contre le sol. Il me touche et me relève.
19  Puis il me dit: «Je vais te faire connaître ce qui arrivera au moment fixé,  quand la colère de Dieu cessera.
20  Le bélier à deux cornes que tu as vu représente les royaumes des Mèdes et des Perses.
21  Le bouc, c’est le royaume grec. La grande corne entre ses yeux représente le premier roi.
22  Quand cette corne a été cassée, quatre autres cornes ont poussé à sa place. Ce sont les quatre royaumes qui remplaceront le premier, mais ils ne seront pas aussi puissants que lui.
23  Quand ces royaumes n’existeront plus, quand les gens mauvais auront répandu toute leur méchanceté, un roi se lèvera. Il sera plein d’orgueil et très habile pour tromper les autres.
24  Sa puissance grandira, mais elle ne viendra pas de lui. Il détruira tout avec une grande violence, il réussira tout ce qu’il fera, il tuera des gens puissants, ainsi que le peuple qui appartient à Dieu.
25  Il sera très habile. C’est pourquoi il arrivera à tromper les autres. Dans son orgueil, il tuera beaucoup de gens qui se croiront en sécurité. Il se lèvera contre le plus grand de tous les chefs. À ce moment-là, il sera détruit.  Pourtant, aucun homme n’agira contre lui.
26  Voilà l’explication véritable de ce que tu as vu au sujet des soirs et matins.  Mais ne parle pas de cette vision maintenant. En effet, les événements qu’elle annonce auront lieu à une époque lointaine.
27  À ce moment-là, moi, Daniel, je m’évanouis et ensuite, je suis malade pendant plusieurs jours. Quand je suis guéri, je m’occupe des affaires du roi. Je suis encore troublé par cette vision, parce que je ne la comprends pas.» 
9,1 (9:2) Darius, fils de Xerxès, d’origine mède, devient roi des Babyloniens.  Pendant la première année où il est roi, moi, Daniel, je consulte les Livres Saints. Alors je comprends le sens des paroles que le SEIGNEUR a dites au prophète Jérémie. Elles traitent des 70 années pendant lesquelles la ville de Jérusalem restera détruite.
2  (9:1)
3  Je me mets à jeûner, je m’habille avec des vêtements de deuil et je me couvre la tête de cendre. Puis je me tourne vers le Seigneur Dieu pour le prier et le supplier.
4 Moi, Daniel, j’adresse au SEIGNEUR mon Dieu cette prière pour avouer les fautes de mon peuple: «Ah! Seigneur, Dieu grand et terrible, tu gardes ton alliance et ton amour envers ceux qui t’aiment et qui obéissent à tes commandements.
5  Nous avons désobéi, nous avons fait le mal, nous sommes coupables, nous nous sommes révoltés contre toi, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes règles.
6  Nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes. Ils ont parlé de ta part à nos rois, à nos chefs, à nos ancêtres et au peuple tout entier.
7  Toi, Seigneur, tu es juste, et nous avons honte devant toi. Oui, aujourd’hui,  les habitants de Jérusalem et tous les gens du royaume de Juda sont couverts de honte, ainsi que tout le peuple d’Israël, ceux qui sont proches et ceux qui sont loin. En effet, beaucoup de gens de notre peuple se trouvent un peu partout dans les pays où tu les as chassés, car ils n’ont pas été fidèles envers toi.
8  Oui, SEIGNEUR, comme nos ancêtres, nous avons honte devant toi, nous, nos rois et nos chefs, car nous avons péché contre toi.
9  Nous nous sommes révoltés contre toi, Seigneur notre Dieu, et pourtant, dans ton amour tu nous pardonnes.
10  Tu nous as demandé d’obéir aux lois que tu nous donnais par tes serviteurs les prophètes, mais nous ne t’avons pas écouté.
11  Tout le peuple d’Israël a désobéi à ta loi. Il s’est éloigné de toi pour ne pas écouter tes enseignements. Nous avons péché contre toi, notre Dieu. Alors la malédiction contenue dans la loi de Moïse, ton serviteur, est tombée sur nous.
12  Tu as agi comme tu l’as annoncé à notre sujet et au sujet des chefs qui nous dirigent. Tu as envoyé de grands malheurs sur nous, à Jérusalem. Personne n’a jamais vu des malheurs pareils ailleurs sur la terre.
13  Tous ces malheurs nous sont arrivés selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse. Et nous, SEIGNEUR notre Dieu, nous ne t’avons pas supplié de calmer ta colère, nous ne nous sommes pas éloignés de nos fautes, nous avons oublié que tu fais vraiment ce que tu dis.
14  C’est pourquoi tu as décidé de faire venir ces malheurs sur nous. En effet,  SEIGNEUR notre Dieu, tu es juste dans toutes tes actions, mais nous ne t’avons pas écouté.
15  «Seigneur notre Dieu, par ta puissance, tu as fait sortir d’Égypte ton peuple.  Ainsi, tu es devenu célèbre jusqu’à aujourd’hui. Mais nous avons désobéi et nous avons mal agi.
16  Seigneur, tu as toujours montré ta fidélité. Alors abandonne ta violente colère contre Jérusalem, ta ville, ta montagne sainte. En effet, à cause de nos péchés et des fautes de nos ancêtres, tous ceux qui nous entourent insultent Jérusalem et ton peuple.
17  Maintenant donc, Seigneur notre Dieu, écoute la prière et les demandes que je t’adresse en te suppliant. À cause de toi-même, Seigneur, regarde avec bonté ton lieu saint qui est détruit.
18  Écoute attentivement, mon Dieu! Ouvre les yeux et regarde notre ville complètement détruite, cette ville qui t’appartient. Quand nous te présentons nos demandes, nous ne le faisons pas parce que nos actions sont justes, mais parce que tu nous aimes avec tendresse.
19  Seigneur, écoute-nous! Seigneur, pardonne-nous! Seigneur, sois attentif! À cause de toi-même, mon Dieu, agis rapidement pour cette ville et ce peuple qui t’appartiennent.»
20 Je continue à prier, à avouer mes péchés et ceux d’Israël mon peuple. Je supplie le SEIGNEUR mon Dieu au sujet de la montagne sainte.
21  Pendant que je parle, l’ange Gabriel que j’ai déjà vu dans la vision d’avant,  s’approche de moi en volant rapidement. C’est le moment du sacrifice du soir.
22  Il me donne ces explications: «Daniel, je viens maintenant te rendre capable de comprendre.
23  Quand tu as commencé à prier Dieu, une parole est venue de sa part, et je suis là pour te la faire connaître, parce que Dieu t’aime. Comprends bien ce que je vais te dire au sujet de ce que tu as vu dans la vision.
24  Une période de 70 fois sept ans a été fixée en ce qui concerne ton peuple et la ville sainte. Ce temps est nécessaire pour que le mal s’arrête, pour qu’il n’y ait plus de péché, pour que les fautes soient pardonnées. Ce temps est nécessaire pour que la justice de Dieu apparaisse, pour que les visions et les paroles prophétiques se réalisent, pour que le lieu très saint du temple soit de nouveau consacré.
25  Tu dois savoir et comprendre ceci: un jour il y a eu un message qui annonçait le retour des exilés et la reconstruction de Jérusalem. Eh bien, à partir de ce jour-là jusqu’à la venue d’un chef choisi par Dieu, il doit y avoir sept périodes de sept ans. Ensuite, pendant 62 périodes de sept ans, les exilés pourront revenir et reconstruire la ville et ses murs de défense, mais ce sera une période difficile.
26  À la fin de ces 62 périodes, on tuera un homme consacré, et personne ne le défendra. Puis un chef viendra avec son armée détruire la ville et le lieu saint. Pourtant, ce chef finira sous les coups de la colère de Dieu. Mais jusqu’à sa mort, il fera la guerre et il détruira tout comme cela a été décidé.
27  Pendant la dernière période de sept ans, il obligera beaucoup de gens à faire ce qu’ils ne veulent pas. Après trois ans et demi, il fera cesser les sacrifices et les offrandes. Cet homme destructeur commettra ses actions horribles avec rapidité jusqu’à ce que lui-même soit détruit comme cela a été décidé.»
10,1 La troisième année où Cyrus est roi de Perse, Daniel, appelé aussi Beltassar,  reçoit un message de la part de Dieu. Celui-ci annonce de façon sûre de grandes difficultés. Daniel réfléchit beaucoup et il comprend le sens du message grâce à une vision.
2  À cette époque, moi, Daniel, je reste dans le deuil pendant trois semaines.
3  Pendant tout ce temps, je ne mange aucune nourriture délicieuse. Je ne prends ni viande, ni vin, et je ne peigne pas mes cheveux.
4  Le premier mois, le 24 du mois, je me trouve au bord du Tigre, le grand fleuve.
5  Je lève les yeux et je vois un homme vêtu d’habits en lin, avec une ceinture en or pur autour de la taille.
6  Son corps ressemble à une pierre précieuse, son visage brille comme l’éclair.  Ses yeux ressemblent à des torches allumées, ses bras et ses jambes brillent comme un métal poli. Ses paroles font un bruit pareil à celui d’une foule.
7  Moi, Daniel, je suis le seul à voir cet homme apparaître. Les gens qui sont avec moi ne voient rien. Pourtant, ils ont très peur et ils courent se cacher.
8  Je reste donc seul à regarder cette vision étonnante. Mes forces s’en vont, mon visage change de couleur et devient très pâle. Je suis très faible.
9  J’entends l’homme dire quelque chose. Au son de sa voix, je m’évanouis et je tombe, le front contre le sol.
10 Alors une main me touche et me fait tenir tout tremblant sur mes genoux et mes mains.
11  L’homme dit: «Daniel, toi que Dieu aime, fais un effort pour comprendre les paroles que je vais te dire. Mets-toi debout, car je suis envoyé auprès de toi maintenant.» En entendant cela, je me relève en tremblant.
12  Il ajoute : «N’aie pas peur, Daniel! En effet, tu as voulu comprendre ce qui se passait. Pour cela, tu t’es abaissé devant Dieu. C’est pourquoi, depuis le premier jour, Dieu a entendu ta prière. Et je suis venu t’apporter la réponse.
13  Mais l’ange qui protège le royaume des Perses s’est opposé à moi pendant 21 jours. Ensuite, Michel, l’un des principaux anges, est venu m’aider. J’ai donc été retenu auprès des rois de Perse.
14  Et maintenant, je viens pour te faire comprendre ce qui va arriver à ton peuple plus tard. Oui, voici encore une vision pour ces jours-là.»
15  Pendant qu’il me parle, je regarde par terre et je ne peux dire un seul mot.
16  Mais quelqu’un qui ressemble à un homme touche mes lèvres. Je peux de nouveau ouvrir la bouche et parler. Je dis à celui qui se tient devant moi: «Mon seigneur, à cause de cette vision, je suis très inquiet et je n’ai plus de forces.
17  Je ne suis pas quelqu’un d’important, et maintenant, je n’ai plus ni force ni souffle. Alors, mon seigneur, comment est-ce que je peux parler à quelqu’un comme toi?»
18  Aussitôt celui qui ressemble à un homme me touche encore une fois pour me rendre des forces.
19  L’autre personnage me dit: «Toi que Dieu aime, n’aie pas peur! Sois en paix.  Reprends courage, retrouve tes forces!» Pendant qu’il me parle, mes forces reviennent et je dis: «Mon seigneur, tu peux me parler, parce que tu m’as rendu des forces.»
20  (10:21) Il me demande alors: «Est-ce que tu sais pourquoi je suis venu auprès toi? Je suis venu t’annoncer ce que dit le livre où la vérité est écrite.  Pourtant, je dois encore combattre l’ange qui protège la Perse. Au moment où je pars là-bas, l’ange qui protège la Grèce arrive.
21  (10:20) Et personne ne m’aide à lutter contre ces deux ennemis, sauf Michel,  l’ange qui protège Israël.
11,1 Je l’ai moi-même aidé et soutenu la première année où Darius le Mède était roi.
2  Et maintenant, je vais te dire de façon sûre ce qui va arriver :  «Trois rois viendront l’un après l’autre à la tête de la Perse. Un quatrième viendra ensuite, il aura plus de richesses que tous les autres. Quand ses richesses l’auront rendu puissant, il fera tout pour attaquer le royaume grec.
3  Mais un roi guerrier viendra à la tête de la Grèce. Il aura un grand pouvoir et il fera ce qui lui plaît.
4  Pourtant, quand son pouvoir sera bien établi, son royaume se brisera. Il sera divisé en quatre parties aux quatre coins de la terre, mais non pas entre ses fils. En effet, le pouvoir royal sera partagé entre d’autres hommes, mais leur pouvoir ne sera pas aussi puissant que le sien.
5 «Celui qui sera roi au Sud deviendra fort. Mais l’un de ses généraux sera plus fort que lui et son pouvoir sera plus étendu que le sien.
 Pendant que Daniel écrit ces visions nocturnes, il est en captivité à Babylone et c’est bientôt la fin de sa captivité ainsi que celle du peuple d’Israël. Ils vont bientôt reconstruire le Temple (second) là où Yeshoua est venu la première fois pour sa circoncision et où il a chassé les marchands qui se trouvaient là pendant la fête de Pessah ou des pains sans levain. C’est ce Temple qu’il fut détruit en 70 de notre ère. Cela fait 1938 ans que le Temple fut détruit. C’est à ce moment là que les disciples de Yeshoua (juifs) ont été dispersés dans le monde et même les juifs non croyants en Yeshoua, pour être la lumière des Nations. Cela fait 1938 ans même ceux qui sont restés en Israël n’ont plus fait de sacrifice, mais cela fait de l’an 70 à 635 = 565 ans se sont écoulés et cela a laissé la place à la monté de la bête de la terre (Islam) et 365 ans pour mettre en place la bête de la mer. Durant tout ce temps là les deux ont cohabité et ce sont alliés pour gouverner le Monde et surtout pour écraser le peuple de Dieu qui est Israël.

Tenons-nous prêts à être plutôt gouverner par Dieu plutôt que d’être les serviteurs et les adorateurs du faux prophète.

 Salutations fraternelles en Yeshoua Mashiah !

Gilles Droux

Albertville le 8 juillet 2008 ou  5 Tamouz 5768

 shofar 5768/2008

The Jesus prayer

20 août, 2013

The Jesus prayer dans images sacrée ikon_jesus

http://ancientprayer.blogspot.it/2011/09/prayer-rope.html

BENOÎT XVI : SAINT PIE X (21 aout)

20 août, 2013

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100818_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

PALAIS PONTIFICAL DE CASTEL GANDOLFO

MERCREDI 18 AOÛT 2010

SAINT PIE X

Chers frères et sœurs!

Je voudrais m’arrêter aujourd’hui sur la figure de mon prédécesseur, saint Pie X, dont on célébrera samedi prochain la mémoire liturgique, en soulignant certains de ses traits qui peuvent être utiles également pour les pasteurs et les fidèles de notre époque.
Giuseppe Sarto, tel était son nom, né à Riese (Trévise, Italie) en 1835 dans une famille d’agriculteurs, fut ordonné prêtre à l’âge de 23 ans, après des études au séminaire de Padoue. Il fut d’abord vicaire de Tombolo, ensuite curé à Salzano, puis chanoine de la cathédrale de Trévise avec charge de chancelier épiscopal et de directeur spirituel du séminaire diocésain. Au cours de ces années de riche et généreuse expérience pastorale, le futur Souverain Pontife manifesta un profond amour pour le Christ et son Eglise, ainsi que l’humilité, la simplicité et la grande charité envers les personnes les plus indigentes, qui caractérisèrent toute sa vie. En 1884, il fut nommé évêque de Mantoue et en 1893 patriarche de Venise. Le 4 août 1903, il fut élu Pape, ministère qu’il accepta après quelques hésitations, car il ne se considérait pas à la hauteur d’une charge si élevée.
Le pontificat de saint Pie X a laissé une marque indélébile dans l’histoire de l’Eglise et fut caractérisé par un effort important de réforme, résumé dans la devise Instaurare omnia in Christo, «Renouveler toute chose dans le Christ». En effet, ses interventions bouleversèrent les divers milieux ecclésiaux. Dès le début, il se consacra à la réorganisation de la Curie Romaine; puis il lança les travaux de rédaction du Code de Droit canonique, promulgué par son successeur Benoît XV. Il promut ensuite la révision des études et de l’«iter» de formation des futurs prêtres, en fondant également divers séminaires régionaux, équipés de bibliothèques de qualité, et de professeurs bien préparés. Un autre domaine important fut celui de la formation doctrinale du Peuple de Dieu. Depuis les années où il était curé, il avait rédigé lui-même un catéchisme et au cours de son épiscopat à Mantoue, il avait travaillé afin que l’on parvienne à un catéchisme unique, sinon universel, tout au moins italien. En authentique pasteur, il avait compris que la situation de l’époque, notamment en raison du phénomène de l’émigration, rendait nécessaire un catéchisme auquel chaque fidèle puisse se référer indépendamment du lieu et des circonstances de vie. En tant que Souverain Pontife, il prépara un texte de doctrine chrétienne pour le diocèse de Rome, qui fut diffusé par la suite dans toute l’Italie et le monde. Ce catéchisme appelée «de Pie X» a été pour de nombreuses personnes un guide sûr pour apprendre les vérités de la foi en raison de son langage simple, clair et précis et de sa présentation concrète.
Il consacra une grande attention à la réforme de la Liturgie, en particulier de la musique sacrée, pour conduire les fidèles à une vie de prière plus profonde et à une participation plus pleine aux sacrements. Dans le Motu proprio Parmi les sollicitudes (1903), première année de son pontificat, il affirma que le véritable esprit chrétien a sa source première et indispensable dans la participation active aux sacro-saints mystères et à la prière publique et solennelle de l’Eglise (cf. AAS 36 [1903], 531). C’est pourquoi, il recommanda de s’approcher souvent des sacrements, encourageant la pratique quotidienne de la communion, bien préparés, et anticipant de manière opportune la première communion des enfants vers l’âge de sept ans, «lorsque l’enfant commence à raisonner» (cf. S. Congr. de Sacramentis, Decretum Quam singulari: AAS 2 [1910], 582).
Fidèle à la tâche de confirmer ses frères dans la foi, ssaint Pie X, face à certaines tendances qui se manifestèrent dans le domaine théologique à la fin du XIXe siècle et aux débuts du XXe siècle, intervint avec décision, condamnant le «Modernisme», pour défendre les fidèles de conceptions erronées et promouvoir un approfondissement scientifique de la Révélation, en harmonie avec la Tradition de l’Eglise. Le 7 mai 1909, avec la Lettre apostolique Vinea electa, il fonda l’Institut pontifical biblique. Les derniers mois de sa vie furent assombris par les grondements de la guerre. L’appel aux catholiques du monde, lancé le 2 août 1914 pour exprimer «la douleur aiguë» de l’heure présente, était le cri de souffrance d’un père qui voit ses fils se dresser l’un contre l’autre. Il mourut peu après, le 20 août, et sa réputation de sainteté commença à se diffuser immédiatement au sein du peuple chrétien.
Chers frères et sœurs, saint Pie X nous enseigne à tous qu’à la base de notre action apostolique, dans les différents domaines dans lesquels nous œuvrons, doit toujours se trouver une intime union personnelle avec le Christ, à cultiver et à accroître jour après jour. Ceci est le noyau de tout son enseignement, de tout son engagement pastoral. Ce n’est que si nous aimons le Seigneur, que nous serons capables de conduire les hommes à Dieu et de les ouvrir à son amour miséricordieux et ouvrir ainsi le monde à la miséricorde de Dieu.

LA MUSIQUE SACRÉE – LE CHANT GRÉGORIEN

20 août, 2013

http://chantgregorien.voila.net/page1/index.html

MUSIQUE ET CHANT

LA MUSIQUE SACRÉE

LE CHANT GRÉGORIEN

Ses effets, Position de l’Eglise, Prière de l’Eglise, Sa composition

La musique est l’art de combiner des sons qui se propagent dans l’air par des mouvements ondulatoires. Le son devient musical lorsque les vibrations rapides se succèdent très régulièrement à des intervalles de temps parfaitement égaux. A l’inverse, des ébranlements irréguliers de l’air ne produisent que du bruit.
A la base de toute musique et quelle que soit la civilisation, on retrouve deux caractéristiques : le mouvement rythmique et la progression par intervalles déterminés. Seul, ce dernier élément est propre à la musique, qui procède par intervalles musicaux.
La musique est rythme. Aucune vie ne peut se concevoir sans lui. Dans la nature, tout a un rythme. Il est un élément indispensable à la vie et particulièrement à la vie physiologique. II est présent dans la marche, la respiration, les battements du cœur, etc.
Chez tous les peuples, tant anciens que modernes, la musique vocale a précédé les sons harmonieux des instruments, qui ne servirent d’abord qu’à soutenir et à développer les impulsions (les accentuations) de la voix humaine. De tous les sons, ceux qui vont directement à l’âme sont ceux de la voix humaine.
Le chant est le propre de l’homme. Il correspond à l’expression d’un besoin qui se manifeste dès la plus tendre enfance. Les enfants chantent avant de savoir parler. C’est donc un acte naturel.
Chanter c’est aussi émettre des sons avec tout son corps. Celui-ci est le premier à être touché par cette vibration sonore : la colonne vertébrale, les viscères et même la peau qui bénéficie des stimulations acoustiques. Dans le cas d’un son très fort, nous sentons l’ébranlement de l’air par la peau. Les sourds-muets n’entendent pas, mais perçoivent le son par les nerfs de la peau, par une sensation particulière de bruissement. Ils perçoivent les mouvements de l’air que nous appelons « les sons ».
Chanter stimule le cerveau. En fait, grâce au système nerveux, on chante avec tout son corps. Parmi les nombreuses stimulations nécessaires au cerveau, l’énergie sonore tient une place très importante. Le chant est source d’énergie. C’est l’un des moyens les plus efficaces pour dynamiser le système nerveux. Par ailleurs, le chant permet d’extérioriser des sentiments souvent refoulés. II provoque des émotions, des sensations que le langage verbal est impuissant à exprimer.
C’est pourquoi, il est recommandé aux enseignants des écoles maternelles et primaires de chanter devant leurs élèves et de leur apprendre les comptines et les chansons folkloriques. Ils préparent ainsi le corps de l’enfant à être un instrument d’apprentissage, de mémoire, d’expression et de communication.
Malheureusement peu d’enseignants savent bien chanter. Leur voix est souvent mal placée, rauque et aggravée, c’est-à-dire altérée, sans timbre, sans harmoniques élevées. Une telle voix, au lieu de dynamiser les élèves, les endort et les démotive.
Des chercheurs ont constaté que seules certaines musiques ont la faculté de préparer le corps à devenir l’instrument du langage. La musique de Mozart assure l’éveil, la créativité, la recharge corticale, la motivation. II en va de même de la musique grégorienne au rythme apaisant.

Extraits de: « Découvrez le chant grégorien » édité par la Schola Saint-Grégoire, ainsi que de nombreuses pages de ce site, publiées avec son accord par l’Association de Catholiques du Val d’Oise (http://cathos_val_d_oise.site.voila.fr).

Saint Bernard de Clairvaux

19 août, 2013

Saint Bernard de Clairvaux dans images sacrée bernard

http://www.atelier-st-andre.net/htresol/bernard.html

 

BENOÎT XVI: SAINT BERNARD (20 Aout)

19 août, 2013

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20091021_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

MERCREDI 21 OCTOBRE 2009

SAINT BERNARD (20 Aout)

Chers frères et sœurs,

Aujourd’hui je voudrais parler de saint Bernard de Clairvaux, appelé le dernier des Pères de l’Eglise, car au XII siècle, il a encore une fois souligné et rendue présente la grande théologie des pères. Nous ne connaissons pas en détail les années de son enfance; nous savons cependant qu’il naquit en 1090 à Fontaines en France, dans une famille nombreuse et assez aisée. Dans son adolescence, il se consacra à l’étude de ce que l’on appelle les arts libéraux – en particulier de la grammaire, de la rhétorique et de la dialectique – à l’école des chanoines de l’église de Saint-Vorles, à Châtillon-sur-Seine et il mûrit lentement la décision d’entrer dans la vie religieuse. Vers vingt ans, il entra à Cîteaux, une fondation monastique nouvelle, plus souple par rapport aux anciens et vénérables monastères de l’époque et, dans le même temps, plus rigoureuse dans la pratique des conseils évangéliques. Quelques années plus tard, en 1115, Bernard fut envoyé par saint Etienne Harding, troisième abbé de Cîteaux, pour fonder le monastère de Clairvaux. C’est là que le jeune abbé (il n’avait que vingt-cinq ans) put affiner sa propre conception de la vie monastique, et s’engager à la traduire dans la pratique. En regardant la discipline des autres monastères, Bernard rappela avec fermeté la nécessité d’une vie sobre et mesurée, à table comme dans l’habillement et dans les édifices monastiques, recommandant de soutenir et de prendre soin des pauvres. Entre temps, la communauté de Clairvaux devenait toujours plus nombreuse et multipliait ses fondations.

Au cours de ces mêmes années, avant 1130, Bernard commença une longue correspondance avec de nombreuses personnes, aussi bien importantes que de conditions sociales modestes. Aux multiples Lettres de cette période, il faut ajouter les nombreux Sermons, ainsi que les Sentences et les Traités. C’est toujours à cette époque que remonte la grande amitié de Bernard avec Guillaume, abbé de Saint-Thierry, et avec Guillaume de Champeaux, des figures parmi les plus importantes du xii siècle. A partir de 1130, il commença à s’occuper de nombreuses et graves questions du Saint-Siège et de l’Eglise. C’est pour cette raison qu’il dut sortir toujours plus souvent de son monastère, et parfois hors de France. Il fonda également quelques monastères féminins, et engagea une vive correspondance avec Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, dont j’ai parlé mercredi dernier. Il dirigea surtout ses écrits polémiques contre Abélard, le grand penseur qui a lancé une nouvelle manière de faire de la théologie en introduisant en particulier la méthode dialectique-philosophique dans la construction de la pensée théologique. Un autre front sur lequel Bernard a lutté était l’hérésie des Cathares, qui méprisaient la matière et le corps humain, méprisant en conséquence le Créateur. En revanche, il sentit le devoir de prendre la défense des juifs, en condamnant les vagues d’antisémitisme toujours plus diffuses. C’est pour ce dernier aspect de son action apostolique que, quelques dizaines d’années plus tard, Ephraïm, rabbin de Bonn, adressa un vibrant hommage à Bernard. Au cours de cette même période, le saint abbé rédigea ses œuvres les plus fameuses, comme les très célèbres Sermons sur le Cantique des Cantiques. Au cours des dernières années de sa vie – sa mort survint en 1153 – Bernard dut limiter les voyages, sans pourtant les interrompre complètement. Il en profita pour revoir définitivement l’ensemble des Lettres, des Sermons, et des Traités. Un ouvrage assez singulier, qu’il termina précisément en cette période, en 1145, quand un de ses élèves Bernardo Pignatelli, fut élu Pape sous le nom d’Eugène III, mérite d’être mentionné. En cette circonstance, Bernard, en qualité de Père spirituel, écrivit à son fils spirituel le texte De Consideratione, qui contient un enseignement en vue d’être un bon Pape. Dans ce livre, qui demeure une lecture intéressante pour les Papes de tous les temps, Bernard n’indique pas seulement comment bien faire le Pape, mais présente également une profonde vision des mystères de l’Eglise et du mystère du Christ, qui se résout, à la fin, dans la contemplation du mystère de Dieu un et trine:  « On devrait encore poursuivre la recherche de ce Dieu, qui n’est pas encore assez recherché », écrit le saint abbé:  « mais on peut peut-être mieux le chercher et le trouver plus facilement avec la prière qu’avec la discussion. Nous mettons alors ici un terme au livre, mais non à la recherche » (xiv, 32:  PL 182, 808), à être en chemin vers Dieu.

Je voudrais à présent m’arrêter sur deux aspects centraux de la riche doctrine de Bernard:  elles concernent Jésus Christ et la Très Sainte Vierge Marie, sa Mère. Sa sollicitude à l’égard de la participation intime et vitale du chrétien à l’amour de Dieu en Jésus Christ n’apporte pas d’orientations nouvelles dans le statut scientifique de la théologie. Mais, de manière plus décidée que jamais, l’abbé de Clairvaux configure le théologien au contemplatif et au mystique. Seul Jésus – insiste Bernard face aux raisonnements dialectiques complexes de son temps – seul Jésus est « miel à la bouche, cantique à l’oreille, joie dans le cœur (mel in ore, in aure melos, in corde iubilum) ». C’est précisément de là que vient le titre, que lui attribue la tradition, de Doctor mellifluus:  sa louange de Jésus Christ, en effet, « coule comme le miel ». Dans les batailles exténuantes entre nominalistes et réalistes – deux courants philosophiques de l’époque – dans ces batailles, l’Abbé de Clairvaux ne se lasse pas de répéter qu’il n’y a qu’un nom qui compte, celui de Jésus le Nazaréen. « Aride est toute nourriture de l’âme », confesse-t-il, « si elle n’est pas baignée de cette huile; insipide, si elle n’est pas agrémentée de ce sel. Ce que tu écris n’a aucun goût pour moi, si je n’y ai pas lu Jésus ». Et il conclut:  « Lorsque tu discutes ou que tu parles, rien n’a de saveur pour moi, si je n’ai pas entendu résonner le nom de Jésus » (Sermones in Cantica Canticorum xv, 6:  PL 183, 847). En effet, pour Bernard, la véritable connaissance de Dieu consiste dans l’expérience personnelle et profonde de Jésus Christ et de son amour. Et cela, chers frères et sœurs, vaut pour chaque chrétien:  la foi est avant tout une rencontre personnelle, intime avec Jésus, et doit faire l’expérience de sa proximité, de son amitié, de son amour, et ce n’est qu’ainsi que l’on apprend à le connaître toujours plus, à l’aimer et le suivre toujours plus. Que cela puisse advenir pour chacun de nous!

Dans un autre célèbre Sermon le dimanche entre l’octave de l’Assomption, le saint Abbé décrit en termes passionnés l’intime participation de Marie au sacrifice rédempteur du Fils. « O sainte Mère, – s’exclame-t-il – vraiment, une épée a transpercé ton âme!… La violence de la douleur a transpercé à tel point ton âme que nous pouvons t’appeler à juste titre plus que martyr, car en toi, la participation à la passion du Fils dépassa de loin dans l’intensité les souffrances physiques du martyre » (14:  PL 183-437-438). Bernard n’a aucun doute:  « per Mariam ad Iesum », à travers Marie, nous sommes conduits à Jésus. Il atteste avec clarté l’obéissance de Marie à Jésus, selon les fondements de la mariologie traditionnelle. Mais le corps du Sermon documente également la place privilégiée de la Vierge dans l’économie de salut, à la suite de la participation très particulière de la Mère (compassio) au sacrifice du Fils. Ce n’est pas par hasard qu’un siècle et demi après la mort de Bernard, Dante Alighieri, dans le dernier cantique de la Divine Comédie, placera sur les lèvres du « Doctor mellifluus » la sublime prière à Marie:  « Vierge Mère, fille de ton Fils, / humble et élevée plus qu’aucune autre créature / terme fixe d’un éternel conseil,… » (Paradis 33, vv. 1ss).

Ces réflexions, caractéristiques d’un amoureux de Jésus et de Marie comme saint Bernard, interpellent aujourd’hui encore de façon salutaire non seulement les théologiens, mais tous les croyants. On prétend parfois résoudre les questions fondamentales sur Dieu, sur l’homme et sur le monde à travers les seules forces de la raison. Saint Bernard, au contraire, solidement ancré dans la Bible, et dans les Pères de l’Eglise, nous rappelle que sans une profonde foi en Dieu alimentée par la prière et par la contemplation, par un rapport intime avec le Seigneur, nos réflexions sur les mystères divins risquent de devenir un vain exercice intellectuel, et perdent leur crédibilité. La théologie renvoie à la « science des saints », à leur intuition des mystères du Dieu vivant, à leur sagesse, don de l’Esprit Saint, qui deviennent un point de référence de la pensée théologique. Avec Bernard de Clairvaux, nous aussi nous devons reconnaître que l’homme cherche mieux et trouve plus facilement Dieu « avec la prière qu’avec la discussion ». A la fin, la figure la plus authentique du théologien et de toute évangélisation demeure celle de l’apôtre Jean, qui a appuyé sa tête sur le cœur du Maître.

Je voudrais conclure ces réflexions sur saint Bernard par les invocations à Marie, que nous lisons dans une belle homélie. « Dans les dangers, les difficultés, les incertitudes – dit-il – pense à Marie, invoque Marie. Qu’elle ne se détache jamais de tes lèvres, qu’elle ne se détache jamais de ton cœur; et afin que tu puisses obtenir l’aide de sa prière, n’oublie jamais l’exemple de sa vie. Si tu la suis, tu ne te tromperas pas de chemin; si tu la pries, tu ne désespéreras pas; si tu penses à elle, tu ne peux pas te tromper. Si elle te soutient, tu ne tombes pas; si elle te protège, tu n’as rien à craindre; si elle te guide, tu ne te fatigues pas; si elle t’est propice, tu arriveras à destination… » (Hom. II super « Missus est », 17:  PL 183, 70-71).

* * *

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, particulièrement les jeunes d’Alsace et de Normandie ainsi que les servants de messe des unités pastorales Notre-Dame et Sainte-Claire du canton de Fribourg. Que l’enseignement de saint Bernard vous aide à découvrir toujours plus en Marie la Mère qui protège de toute crainte et qui nous guide vers son divin Fils. Que Dieu vous bénisse !

L’ÉCOLE DE DIEU ET LA SAGESSE D’EN HAUT

19 août, 2013

http://www.bibleenligne.com/Lectures_bibliques/Mensuel/ME/08/aout.htm

L’ÉCOLE DE DIEU ET LA SAGESSE D’EN HAUT

D’APRÈS UNE MÉDITATION

«Qui est sage et intelligent parmi vous? Que par une bonne conduite il montre ses œuvres avec la douceur de la sagesse… Mais la sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie» (Jacques 3: 13, 17).
«Si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement». «Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières» (Jacques 1: 5, 17).
Dans l’épître de Jacques, nous apprenons comment les deux mondes, celui d’en haut et celui d’en bas, sont mis en opposition. Il s’agit de savoir quel monde nous privilégions dans notre vie quotidienne. Nous allons étudier ensemble sept points en rapport avec les passages cités.

1. L’école de Dieu
Le premier point est celui-ci: en tant que chrétiens, nous sommes à l’école de Dieu. Apprécions-nous ce privilège? Nous lisons dans Jacques 1: 2: «Estimez-le comme une parfaite joie, mes frères, quand vous serez en butte à diverses tentations». Sommes-nous contents lorsque des difficultés, des épreuves ou des souffrances nous atteignent? Nous pouvons l’être, car elles font partie du plan de Dieu à notre égard. On ne serait pas surpris d’entendre quelqu’un dire: Je n’aime pas être à l’école de Dieu, à cause des souffrances qu’elle comporte. Mais cette appréciation changerait si on comprenait que Dieu utilise les épreuves dans notre intérêt. Voici un verset remarquable qui correspond à cette pensée: «Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu» (Romains 8: 28). Même si ce n’est pas le but que recherchent ceux qui agissent dans ces choses, Dieu permet qu’elles travaillent toutes pour le bien de ceux qui l’aiment.
Dieu, dans son école, a un but en vue, et l’instruction constitue le moyen de nous amener à ce but. Cela implique:
- l’enseignement, pour amener l’élève à faire des progrès;
- la discipline, afin de le former;
- les récompenses, pour un travail qui a été bien accompli.
Tous ces aspects de l’instruction sont utilisés afin de former un disciple bien équilibré, mûr et bien informé, qui connaîtra tous les principes et sera préparé pour mettre en pratique ce qui lui a été enseigné.
L’école de Dieu est destinée à ceux qui aiment Dieu. Cette affirmation peut sembler étrange, spécialement quand on a envie d’agir à sa tête; cependant, le croyant est toujours à l’école de Dieu et doit s’y soumettre. Vous souvenez-vous de ce que nous lisons au sujet de la bride et du mors dans le Psaume 32? Ce Psaume nous parle de la discipline comme faisant partie de l’école de Dieu. Encourageons-nous à étudier ce qu’on pourrait appeler les psaumes de sagesse, dont le Psaume 32 est le premier. A l’école de Dieu nous débutons en première année, pour progresser ensuite vers les autres années. Nous ne commençons pas au niveau de la dixième année! C’est ainsi que le Psaume 32 présente des sujets très fondamentaux, comme le pardon des péchés. On peut dire qu’une personne entre à l’école de Dieu dès le moment de son salut.
Nous aimerions signaler un autre point en rapport avec ce sujet. Dans Ésaïe 55: 8, nous lisons: «Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies». A l’école de Dieu, nous devons non seulement apprendre certaines choses, mais nous devons aussi en «désapprendre» d’autres, parce que nous sommes entrés dans cette école avec nos propres idées. Dieu parle de ses pensées comme étant différentes des nôtres, et supérieures aux nôtres. C’est ce qu’une personne découvre à l’école de Dieu.
L’école de Dieu implique aussi la discipline. Peut-être n’aimons-nous pas trop ce mot, parce que dans notre esprit il a une connotation négative. Mais en réalité, la discipline est positive; elle a comme but de nous attirer. Dans certaines langues comme l’allemand et le néerlandais, la racine du mot discipline exprime la pensée d’attirer. En fait, la discipline consiste à nous attirer vers le Père des lumières, vers le Seigneur de gloire, vers la sagesse d’en haut, vers le Seigneur qui est le Maître de tout. Voilà ce qu’est le principe de discipline de Dieu. Cependant si nous suivons notre propre voie, Dieu devra parfois user envers nous de sévérité afin de nous débarrasser de ce qui nous entrave. Il doit nous arrêter, parfois nous contraindre, même s’il n’aime pas le faire. Le principe de Dieu est d’attirer; mais, à certains moments, il doit nous corriger ou nous punir. C’est ce qu’on appelle son gouvernement.
Un seul, celui dont Ésaïe 50 nous parle comme étant disciple à l’école de Dieu, n’a jamais eu besoin de correction. Il était un vrai Fils, un vrai disciple à l’école de Dieu; cependant, il n’a jamais eu besoin d’être discipliné. Combien il est merveilleux, à la différence de vous et moi qui avons besoin de correction. Nous sommes sous la discipline divine. D’une part, cela signifie que nous sommes des disciples, des imitateurs du Seigneur Jésus, et que nous sommes attirés vers une personne divine. D’autre part, cela implique l’idée de correction lorsque c’est nécessaire. En Hébreux 12, nous voyons que Dieu châtie ou discipline celui qu’il aime. La discipline sera appliquée par la main de Celui qui nous aime; elle fait partie de l’école de Dieu.

2. La sagesse et la formation des disciples à l’école de Dieu
La sagesse constitue le deuxième point. Au chapitre 28 de son livre, Job nous parle de la sagesse de Dieu qui peut être apprise. Il conclut ainsi: «La crainte du Seigneur, c’est là la sagesse, et se retirer du mal est l’intelligence».
En Jacques, il est beaucoup question de la sagesse. Premièrement, au chapitre 1 (verset 5), nous lisons que nous avons besoin de sagesse, et que nous pouvons sans hésitation aller à Dieu, car il donne libéralement. Si nous demandons la sagesse à notre Père, il nous la donnera sans nous faire de reproches. Les ressources de Dieu ne sont-elles pas illimitées?
Maintenant, qu’est-ce que la sagesse? Comme nous le découvrons dans le livre des Proverbes, c’est la connaissance mise en pratique de la bonne manière et au moment opportun. Avoir une certaine compréhension des principes de Dieu, c’est déjà d’un grand prix. Mais combien plus de mettre en pratique les pensées de Dieu! Cela exige une vraie dépendance, se traduisant par une vie de prière. C’est pourquoi nous devons aller vers le Seigneur et lui demander de la sagesse afin de savoir que faire dans chaque cas particulier, et au bon moment. Voilà ce qu’est la sagesse. Le sermon sur la montagne, en Matthieu 5 à 7, peut être placé à côté de l’épître de Jacques. Le Seigneur y donne beaucoup de directives à ses disciples. En les considérant de près, nous pouvons voir combien les enseignements du Seigneur sont pratiques. On peut lire aussi les livres des Proverbes et des Psaumes. Dans ces livres sur la sagesse, nous apprenons des choses très pratiques.
Ce dont Jacques veut nous entretenir, c’est la sagesse d’en haut. Bien entendu il parle de ce que nous voyons réalisé dans la vie du Seigneur Jésus.
Nous pouvons rattacher à cette sagesse le besoin des disciples d’être formés. La condition de disciple est une façon de vivre qui répond pratiquement à la sagesse de Dieu. A l’école de Dieu, il y a des apprentis et des élèves qui mettent ces enseignements en pratique en imitant le Seigneur Jésus. Un disciple est toujours en même temps un apprenti. Ceci nous amène au troisième point.

3. Qui enseigne à l’école de Dieu?
C’est notre Seigneur bien-aimé! Mais souvenons-nous que durant sa vie sur la terre il a été continuellement à l’écoute de son Père, «comme ceux qu’on enseigne» (Ésaïe 50: 4).
Après une période de formation plus ou moins longue, il peut nous arriver de penser que nous avons appris suffisamment de choses. Alors, nous commençons à compter sur nous-mêmes, plutôt que d’écouter la voix de Dieu. De même, nous pensons être capables d’indiquer aux autres ce qu’ils ont à faire en oubliant que nous-mêmes, à l’école de Dieu, nous sommes constamment des apprentis. Nous continuerons notre apprentissage, même à l’âge de quatre-vingts ou quatre-vingt-dix ans; à l’école de Dieu, nous apprendrons sans cesse de nouvelles leçons. Nous ne finirons jamais d’apprendre et, jusqu’à notre enlèvement, nous serons toujours des apprentis ayant à mettre en pratique ce que nous avons appris. L’accord entre l’écoute et la pratique nous ouvre des portes pour enseigner les autres; en effet, grâce à cette méthode d’apprentissage de nos leçons, nous pouvons communiquer avec les autres. C’est ainsi que le Seigneur pourra nous utiliser.
Un autre verset nous vient à l’esprit. Lorsque le Seigneur dit: «Venez à moi» (Matthieu 11: 28), pensons-nous qu’il s’agit seulement du message de l’évangile? Nous sommes tous tenus de répondre au Seigneur lorsqu’il nous invite: «Venez à moi»; et cela dans toute situation où nous pourrions nous trouver. Il est si important de retenir cette pensée! Jésus nous a dit de venir à lui pour recevoir tout ce dont nous avons besoin. Il faut aller à lui avec tous nos fardeaux; or même les enfants et les jeunes gens ont parfois des fardeaux très lourds.
Le Maître ajoute quelque chose à cette invitation. Il dit: «Prenez mon joug sur vous». Sommes-nous disposés à prendre son joug sur nos épaules? Pour cela, il faut nous identifier à un Maître qui est rejeté dans ce monde! Il faut nous souvenir à chaque moment que nous sommes associés à un Seigneur rejeté (voir le contexte de Matthieu 11 et 12). Mais quelle bénédiction lorsque nous prenons son joug!
Que signifie prendre son joug? Tout comme Christ était soumis à la volonté de Dieu, nous devons aussi être soumis à cette volonté. Il ne faut pas penser que cette soumission soit exigée de certaines personnes seulement: c’est le devoir de tous les croyants. Nous apprenons cette vérité à l’école de Dieu. Nous avons de grands privilèges, et de ce fait de grandes responsabilités. De plus, c’est là que nous rencontrons un compagnon merveilleux, celui même qui dit: «Prenez mon joug sur vous». Ceci laisse supposer qu’il porte ce joug avec nous; il est un vrai compagnon. C’est lorsque nous sommes soumis à la volonté de Dieu que Jésus nous dit: tu es mon frère et ma sœur et ma mère. C’est à celui qui fait la volonté de Dieu et qui prend ce joug sur lui que le Maître dit: tu es mon ami.
Quelles sont les normes à l’école de Dieu? Il suffit au disciple qu’il soit comme son maître; il suffit que l’esclave soit comme son seigneur. Cette mesure est-elle trop élevée? C’est ce que notre Seigneur et Maître a en vue pour ses disciples (Matthieu 10: 24).
Puis il ajoute: «Apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur» (11: 29). La soumission et la douceur sont donc la seule bonne attitude. Sommes-nous par exemple facilement offensés? Nous pouvons nous offenser devant un frère ou une sœur qui dit quelque chose qui n’est pas tout à fait correct, ou bien nous pouvons faire quelque chose qui offense quelqu’un d’autre. Cette attitude n’est pas de la douceur, car cette dernière n’offense pas ni ne s’offense. C’est ce que nous apprenons à l’école de Dieu en compagnie de ce merveilleux Compagnon et Maître.

4. Le Maître est notre modèle
Le Seigneur Jésus ne nous dit pas seulement ce que nous devons faire. Il est ce que nous devons être; il est ce qu’il dit. Il le déclare en Jean 8: 25. Ainsi, il est l’expression vivante de ses enseignements. A cet égard, nous ne répondons pas toujours à son attente. En Jacques 1, nous sommes exhortés à ne pas seulement écouter la parole, mais aussi à la mettre en pratique. Hélas! nous écoutons plus volontiers que nous ne mettons en pratique. Le Seigneur Jésus a mis en pratique les choses qu’il a enseignées; et il nous enseigne d’une manière qui nous donne envie de le suivre. C’est ainsi qu’il est notre modèle.
Nous aimons relier cela avec Jacques 3: 11, où il est fait mention de la fontaine d’eau. C’est lorsque nous recherchons la compagnie du Seigneur Jésus, la véritable source, que nous pouvons être comme ces fontaines qui font jaillir de l’eau douce. C’est lorsque nous savons tirer des leçons de son exemple. Jacques utilise aussi l’image d’un arbre produisant des fruits. C’est lorsque nous demeurons en sa compagnie que nous produisons les bons fruits. Le Psaume 1 et Jérémie 17 nous montrent cela en termes admirables.

5. Progrès et maturité d’esprit
Le travail de Jacques consistait à aider ses frères dans leur croissance vers la maturité spirituelle. Un grand nombre de nos problèmes viennent du fait que nous manquons de maturité spirituelle. Peut-être avons-nous acquis une bonne connaissance intellectuelle, mais nous ne l’avons pas mise en pratique. Ceci constitue une forme d’immaturité; de même, les contestations, les combats et les critiques sont toutes des formes d’immaturité spirituelle. Notre divin Maître doit alors poursuivre notre formation dans une autre classe de son école.
Jacques oppose un monde à un autre monde:
- Premièrement, quant aux origines. Nous appartenons soit au monde de Dieu, au Père des lumières, au Seigneur de gloire, et à la sagesse d’en haut, soit au monde de Satan en tant que sujets.
- En second lieu, dans les manifestations pratiques. D’un côté pureté, douceur, modération, miséricorde, impartialité, droiture; de l’autre jalousie, amertume, querelle, mensonge.
- En troisième lieu, dans les résultats quant à la croissance spirituelle et à la maturité.
La croissance implique des étapes douloureuses. Quelques passages nous aideront à comprendre le processus de purification nécessaire. En Malachie 3, nous voyons le Seigneur assis en tant qu’affineur d’or ou d’argent; il veut purifier les métaux précieux, en retirer les éléments impurs, jusqu’à ce qu’il puisse voir son propre visage se réfléchir dans l’or ou l’argent.
C’est ce qui se produit à l’école de Dieu. Le Seigneur s’y occupe de nous, afin de nous aider à croître. Ensuite, il doit enlever les obstacles, de même que les éléments impurs qui sont mélangés avec le métal précieux. La période d’épreuve et de purification fait partie de l’école de Dieu.
L’épreuve mentionnée dans Jacques 1 nous montre que c’est du bon matériel qui est traité, mais qu’en même temps c’est un exercice douloureux, puisque les éléments impurs doivent être retirés. Par exemple, l’entêtement et l’arrogance doivent être jugés. Pour cela, une attitude de vraie repentance est nécessaire. Le Seigneur lui-même retire graduellement ces éléments négatifs; il le fait avec une sagesse et un soin divins, n’oubliant jamais le but qu’il a en vue: notre croissance.
Ce travail d’affinage et de purification est nécessaire pour notre croissance, et les épreuves et les tribulations sont les moyens que Dieu utilise pour cela.
Bien que ces épreuves ne soient pas agréables, leur résultat a une grande valeur. Le Seigneur ne sera pas satisfait tant que ce but glorieux ne sera pas atteint. C’est ainsi qu’il nous mène vers la maturité.

6. Christ reproduit dans la vie des siens
Nous voici au sixième point, à savoir le résultat final du processus de formation et de purification. L’objectif visé n’est pas seulement la croissance en elle-même — ce qui est très important — mais surtout que le Christ lui-même soit reproduit en nous. Le Seigneur veut se manifester lui-même en vous et en moi. Il est rejeté dans ce monde, mais il désire utiliser les croyants pour l’y manifester. C’est ainsi que nous pourrons être ses témoins et ses disciples. Nous manifesterons sa personne et la sagesse d’en haut dans ses merveilleux aspects. Les sept aspects de la sagesse d’en haut (3: 17) sont opposés à ceux de la sagesse diabolique (versets 15, 16). En les comparant, nous pouvons discerner des origines différentes, des actions différentes et des résultats différents. Le but final que Dieu, le Père des lumières, se propose pour nous, c’est que son caractère soit reproduit en vous et en moi. Vous vous dites chrétien? Bien! Dieu dit: Je veux voir Christ en toi, rien d’autre. C’est cette ressemblance que le Saint Esprit opère (voir Galates 5: 22; Philippiens 4: 8). Il produira ces fruits: Christ en vous et en moi. Il y aura des résultats envers Dieu, envers les hommes, et aussi un changement envers soi-même.

7. Qui est sage?
Pourquoi la sagesse est-elle si importante? Tandis que nous arrivons au terme de la dispensation actuelle, Dieu se cherche des hommes sages pour cette période finale. Mentionnons le cas de Daniel et de ses amis, qui furent sages à une époque de grands changements et d’épreuves. Pensons également au résidu juif futur: il aura acquis une sagesse spéciale à l’école de Dieu. Mais actuellement, c’est à nous d’apprendre la sagesse à cette école. Considérons ici quatre passages:
«Qui est sage prendra garde à ces choses, et comprendra les bontés de l’Éternel» (Psaumes 107: 43). Dans ce psaume, la sagesse est basée sur la rédemption, et elle s’acquiert par la soumission aux voies de Dieu.
«Qui est l’homme sage? qu’il comprenne cela» (Jérémie 9: 12). Il s’agit de comprendre les relations de Dieu avec son propre peuple qu’il juge. Le prophète était non seulement bien enseigné, mais aussi soumis aux pensées de Dieu.
«Qui est sage? il comprendra ces choses; et intelligent? il les connaîtra; car les voies de l’Éternel sont droites, et les justes y marcheront» (Osée 14: 9). Qui prendra ces choses à cœur?
«Qui est sage et intelligent parmi vous?» (Jacques 3: 13). Ces versets nous situent à la fin de l’économie juive (avant la destruction du temple). C’est une illustration de la dispensation actuelle.
Tandis que nous arrivons à la fin de la période chrétienne, beaucoup de sagesse est nécessaire afin de connaître les voies de Dieu et de marcher dans ses sentiers. Il en sera de même de ceux qui auront à subir la grande tribulation: «Ici est la sagesse» (Apocalypse 13: 18).
Jacques encourage ses lecteurs à bien connaître la sagesse de Dieu; elle est indispensable à ceux qui vivent actuellement. Les situations sont variées et les problèmes deviennent de plus en plus difficiles. Souvent nous ne savons plus que faire. Alors, qui est sage parmi nous? Apprenons à l’école de Dieu. Nous vivons dans une période très sombre, mais plus nous étudierons à l’école de Dieu, plus nous ressemblerons à notre Seigneur, et mieux nous brillerons pour lui.
Le Père des lumières désire que nous brillions comme des lumières. Aujourd’hui plus que jamais il est important de fixer notre attention sur le Seigneur. Il est le Soleil. Puissions-nous refléter sa lumière dans la sombre nuit où nous vivons! Qu’il nous aide à le réaliser!

Alfred E. Bouter

Magnificat

18 août, 2013

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http://filiaecclesiae.wordpress.com/2012/05/

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS : MESSE EN LA SOLENNITÉ DE L’ASSOMPTION DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE

18 août, 2013

http://www.vatican.va/holy_father/francesco/homilies/2013/documents/papa-francesco_20130815_omelia-assunzione_fr.html

MESSE EN LA SOLENNITÉ DE L’ASSOMPTION DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Castel Gandolfo, 15 août 2013

Chers frères et sœurs !

A la fin de la Constitution sur l’Eglise, le Concile Vatican II nous a laissé une très belle méditation sur la Vierge Marie. Je rappelle seulement les expressions qui se réfèrent au mystère que nous célébrons aujourd’hui : la première est celle-ci : « La Vierge Immaculée, préservée (par Dieu) de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme Reine de l’univers » (n.59). Et ensuite, vers la fin, il y a cette autre expression : « Tout comme dans le ciel, où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l’Eglise en son achèvement dans le siècle futur, de même sur cette terre, en attendant la venue du Jour du Seigneur, elle brille déjà comme un signe d’espérance assurée et de consolation, devant le peuple de Dieu en pèlerinage » (n. 68). A la lumière de cette très belle icône de notre Mère, nous pouvons entendre le message contenu dans les lectures bibliques que nous venons d’entendre. Nous pouvons nous concentrer sur trois paroles-clé : lutte, résurrection, espérance.
Le passage de l’Apocalypse présente la vision de la lutte entre la femme et le dragon. La figure de la femme, qui représente l’Eglise, est d’un côté glorieuse, triomphante, et de l’autre, encore en travail. Telle est, en effet, l’Eglise : si elle est déjà associée, au ciel, à la gloire de son Seigneur, elle vit continuellement, dans l’histoire, les épreuves et les défis que comporte le conflit entre Dieu et le malin, l’ennemi de toujours. Et dans cette lutte, que les disciples de Jésus doivent affronter – nous tous, nous, tous les disciples de Jésus nous devons affronter cette lutte – Marie ne les laisse pas seuls ; la Mère du Christ et de l’Eglise est toujours avec nous. Toujours, elle marche avec nous, elle est avec nous. Marie aussi, en un certain sens, partage cette double condition. Naturellement, elle est désormais, une fois pour toutes, entrée dans la gloire du ciel. Mais cela ne signifie pas qu’elle soit loin, qu’elle soit séparée de nous ; au contraire, Marie nous accompagne, elle lutte avec nous, elle soutient les chrétiens dans le combat contre les forces du mal. La prière avec Marie, en particulier le Rosaire – écoutez bien : le Rosaire. Est-ce que vous priez le Rosaire tous les jours ? Je ne sais… [la foule crie : Oui !] C’est sûr ? Et bien la prière avec Marie, en particulier le Rosaire a aussi cette dimension « agonistique », c’est-à-dire de lutte, une prière qui soutient dans la bataille contre le malin et ses complices. Le Rosaire aussi nous soutient dans la bataille.
La seconde lecture nous parle de la résurrection. L’Apôtre Paul, écrivant aux Corinthiens, insiste sur le fait qu’être chrétien signifie croire que le Christ est vraiment ressuscité des morts. Toute notre foi se base sur cette vérité fondamentale qui n’est pas une idée mais un évènement. De même, le mystère de l’Assomption de Marie corps et âme est tout entier inscrit dans la Résurrection du Christ. L’humanité de la Mère a été « attirée » par le Fils dans son passage à travers la mort. Jésus est entré une foi pour toutes dans la vie éternelle avec toute son humanité, celle qu’il avait prise de Marie ; ainsi, Elle, la Mère, qui l’a suivi fidèlement toute sa vie, qui l’a suivi avec son cœur, est entrée avec Lui dans la vie éternelle, que nous appelons aussi le ciel, le Paradis, la Maison du Père.
Marie a connu aussi le martyre de la croix : Le martyre de son cœur, le martyre de son âme. Elle a tant souffert dans son cœur, pendant que Jésus souffrait sur la croix. la Passion du Fils, elle l’a vécue jusqu’au fond de son âme. Elle a été pleinement unie à Lui dans la mort, et à cause de cela, le don de la résurrection lui a été fait. Le Christ est le premier des ressuscités, et Marie est la première des rachetés, la première de « ceux qui appartiennent au Christ ». Elle est notre Mère, mais nous pouvons dire aussi qu’elle est notre représentante, elle est notre sœur, notre grande sœur, elle est la première des rachetés qui est arrivée au ciel.
L’Evangile nous suggère la troisième parole : espérance. L’espérance est la vertu de qui, faisant l’expérience du conflit, de la lutte quotidienne entre la vie et la mort, entre le bien et le mal, croit en la Résurrection du Christ, en la victoire de l’Amour. Nous avons entendu le chant de Marie, le Magnificat : C’est le cantique de l’espérance, le cantique du Peuple de Dieu en marche dans l’histoire. C’est le cantique de tant de saints et de saintes, certains connus, d’autres, beaucoup plus nombreux, inconnus, mais bien connus de Dieu : mamans, papas, catéchistes, missionnaires, prêtres, sœurs, jeunes, également des enfants, grand pères, grand mères : ils ont affronté la lutte de la vie en portant dans le cœur l’espérance des petits et des humbles. Marie dit : « Mon âme exalte le Seigneur ». L’Eglise le chante encore aujourd’hui et elle le chante partout dans le monde. Ce cantique est particulièrement intense là où le Corps du Christ souffre aujourd’hui la Passion. Où il y a la croix, pour nous chrétiens, il y a l’espérance, toujours. S’il n’y a pas l’espérance, nous ne sommes pas chrétiens. C’est pourquoi j’aime dire : ne vous laissez pas voler l’espérance. Qu’on ne nous vole pas l’espérance, parce que cette force est une grâce, un don de Dieu qui nous porte en avant, en regardant le ciel. Et Marie est toujours là, proche de ces communautés, de nos frères, elle marche avec eux, elle souffre avec eux, et elle chante avec eux le Magnificat de l’espérance.
Chers frères et sœurs, unissons-nous, nous aussi, de tout notre cœur, à ce cantique de patience et de victoire, de lutte et de joie, qui unit l’Eglise triomphante et l’Eglise pérégrinante, qui unit la terre et le ciel, qui unit notre histoire et l’éternité, vers laquelle nous marchons.

Ainsi soit-il

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