Archive pour le 6 août, 2013
QUELQUES PRIÈRES DU PAPE JEAN-PAUL II
6 août, 2013http://prierecatholique.free.fr/fiches/9jeanpaul2.html#_Toc65728070
QUELQUES PRIÈRES DU PAPE JEAN-PAUL II
ACTE DE CONFIANCE À MARIE
Voici le texte intégral de cet Acte de Confiance :
1. «Femme, voici ton Fils ! » (Jn 19, 26)
Tandis qu’arrive à son terme l’Année jubilaire,
au cours de laquelle Toi, ô Mère, tu nous as offert à nouveau Jésus,
le fruit béni de ton sein très pur,
le Verbe fait chair, le Rédempteur du monde,
ces paroles : « Femme, voici ton Fils ! » se font pour nous
particulièrement douces,
paroles qui nous renvoient à Toi, te constituant notre Mère.
En te confiant l’Apôtre Jean,
et avec lui les fils de l’Église, et même tous les hommes,
le Christ, loin d’atténuer son rôle exclusif de Sauveur du monde,
le confirmait.
Tu es la splendeur qui n’ôte rien à la lumière du Christ,
car tu existes en Lui et par Lui.
En Toi, tout est « fiat »: tu es l’Immaculée,
tu es transparence et plénitude de grâce.
Voici donc tes enfants rassemblés autour de Toi,
à l’aube du nouveau millénaire.
Aujourd’hui, par la voix du Successeur de Pierre,
à laquelle s’unit celle de nombreux Pasteurs
rassemblés ici de toutes les parties du monde,
l’Église cherche à se réfugier sous ta protection maternelle
et implore avec confiance ton intercession
face aux défis de l’avenir.
2. En cette année de grâce, de nombreuses personnes
ont vécu, et vivent actuellement,
la joie surabondante de la miséricorde
que le Père nous a donnée dans le Christ.
Dans les Églises particulières répandues à travers le monde,
et plus encore ici au centre de la chrétienté,
les catégories les plus diverses de personnes
ont accueilli ce don.
Ici même, l’enthousiasme des jeunes a retenti,
ici même, s’est élevé le cri implorant des malades.
Ici même, sont venus des prêtres et des religieux,
des artistes et des journalistes,
des travailleurs et des hommes de science,
des enfants et des adultes,
et tous ont reconnu dans ton Fils bien-aimé
le Verbe de Dieu, fait chair en ton sein.
Obtiens pour nous, ô Mère, par ton intercession,
que les fruits de cette Année ne soient pas perdus,
et que les germes de grâce se développent
jusqu’à la pleine mesure de la sainteté,
à laquelle nous sommes tous appelés.
3. Aujourd’hui, nous voulons te confier l’avenir qui nous attend,
te demandant de nous accompagner sur le chemin.
Nous sommes les hommes et les femmes d’une époque extraordinaire,
aussi exaltante que riche de contradictions.
Aujourd’hui, l’humanité possède des moyens de puissance inouïe :
elle peut faire de ce monde un jardin,
ou le réduire à un amas de cendres.
Elle a acquis des capacités extraordinaires d’intervention
sur les sources mêmes de la vie:
elle peut en user pour le bien, dans le cadre de la loi morale,
ou bien céder à l’orgueil aveugle
d’une science qui n’accepte pas de limite,
au point de bafouer le respect dû à tout être humain.
Aujourd’hui plus que jamais,
l’humanité est à une croisée de chemins.
Et, une fois encore, le salut est entièrement et seulement,
ô Vierge Sainte, dans ton Fils Jésus.
4. C’est pourquoi, ô Mère, comme l’Apôtre Jean,
nous voulons te recevoir chez nous (cf. Jn 19, 27),
pour que tu nous apprennes à nous conformer à ton Fils.
«Femme, voici tes fils !»
Nous sommes ici, devant toi,
pour confier à tes soins maternels
nous-mêmes, l’Église, le monde entier.
Implore pour nous ton Fils bien-aimé,
afin qu’il nous donne en abondance l’Esprit-Saint,
l’Esprit de vérité qui est source de vie.
Accueille-le pour nous et avec nous,
comme au temps de la première communauté de Jérusalem,
rassemblée autour de toi le jour de la Pentecôte (cf. Ac 1, 14).
Que l’Esprit ouvre les cœurs à la justice et à l’amour,
qu’il conduise les personnes et les nations à la compréhension réciproque
et à une ferme volonté de paix.
Nous te confions tous les hommes, à commencer par les plus faibles:
les enfants non encore venus au jour
et ceux qui sont nés dans des conditions de pauvreté et de souffrance,
les jeunes à la recherche de sens,
les personnes privées de travail
et celles qui sont éprouvées par la faim et la maladie.
Nous te confions les familles désagrégées,
les personnes âgées privées d’assistance
et tous ceux qui sont seuls et sans espérance.
5. O Mère, Toi qui connais les souffrances
et les espérances de l’Église et du monde,
assiste tes enfants dans les épreuves quotidiennes
que la vie réserve à chacun
et fais que, grâce aux efforts de tous,
les ténèbres ne l’emportent pas sur la lumière.
À toi, aurore du salut, nous confions
notre marche dans le nouveau millénaire,
afin que, sous ta conduite,
tous les hommes découvrent le Christ,
lumière du monde et unique Sauveur,
qui règne avec le Père et l’Esprit-Saint
pour les siècles des siècles. Amen.
GENTILLE ALOUETTE
6 août, 2013http://users.skynet.be/thiry.edouard/fichiers/alouette.htm
GENTILLE ALOUETTE
(J’ai connu une chanson avec ce titre , car j’ai étudié le français à l’école)
J’étais assis dans la campagne sur le bord d’un champ de blé. Je m’étais mis à chanter : « Alouette gentille alouette, je te…
« Stop ! me cria l’alouette qui prenait son envol, tu dois dire : « Je te chanterai et pas je te plumerai ».
Et ma chanteuse s’éleva à la verticale.
Elle montait, elle montait, elle montait en chantant. Elle chantait, elle chantait sans arrêt. Elle montait , les ailes déployées comme une petite croix vibrante. Etonnamment elle portait sa croix vers le ciel bleu.
Elle n’arrêtait pas de monter. Elle ne cessait pas de chanter. Je la suivis du regard, puis je l’ai perdue de vue et ne l’ai plus entendue. Elle avait disparu là-haut.
Je pensai alors à Jésus qui dans son Ascension disparaissait « dans la nuée » chez son Père après avoir porté courageusement sa Croix jusqu’au bout. Mais en partant, il avait annoncé qu’il ne nous laisserait pas orphelins : « Moi, Je prierai le Père et il vous donnera un autre consolateur qui sera pour toujours avec vous, l’ Esprit de Vérité.. »
J’étais encore à fixer le ciel comme les Apôtres. Je n’ai pas vu les deux hommes en blanc dont parle saint Luc dans les AA 1 : 9 à 11. Je suis donc resté là, en silence. Mais fixant une fois encore le ciel bleu, j’aperçus là-haut, très haut, un tout petit point noir. Il se rapprochait lentement. Il planait en silence et décrivait de grands cercles . Enfin à quelques cents mètres du sol le petit point gris – noir se laissa tomber en piqué, rejoignant ainsi sa nichée dans les éteules.
Après un certain temps de calme, l’alouette se relança vers le ciel. Dans son babil elle me chanta : « Tu sais, l’image de ma descente est aussi le signe du mystère du Père qui donne l’Esprit de Vérité et d’ Amour ».
Souviens-toi lors de la Transfiguration de Jésus, la voix disait dans la ‘nuée’ : « Celui-ci est mon Fils bien aimé. Ecoutez-le. »
Et l’oiseau qui s’élevait toujours continuait son chant : « La descente que je vais exécuter en vol plané après mon ascension, est l’image du don d’amour du Père et du Fils. C’est le don de l’Esprit qui fait de tous les terriens ( s’ils le veulent bien) des fils et des filles de Dieu. Ce Saint Esprit en eux les aide à chanter : ABBA ! Père ! Papa !
L’alouette disparu encore dans le bleu du ciel et moi, je rentrai chez moi, j’ouvris mon livre des prières du jour :
« O Seigneur, envoi ton Esprit Consolateur sur les pauvres et les petits, sur les méprisés , les opprimés, sur les enfants mal aimés, sur les vieillards délaissés,
O Seigneur, envoi ton Esprit Consolateur sur les malades, les intoxiqués, les désespérés, sur les victimes de la faim, de la guerre et de tous les fléaux.
Seigneur envoi ton Esprit Consolateur sur les prisonniers, sur ceux qu’on rejette,
O Seigneur envoi ton Esprit sur les hommes de désir qui cherchent la lumière.
Amen ! Alléluia !.