Archive pour le 26 juillet, 2013

?he Veneration of Sts. Joachim and Anna

26 juillet, 2013

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HOMÉLIE : SAINTE ANNE ET SAINT JOACHIM, PARENTS DE LA VIERGE MARIE

26 juillet, 2013

http://qe.catholique.org/homelie/2832-sainte-anne-et-saint-joachim-parents-de-la

HOMÉLIE : SAINTE ANNE ET SAINT JOACHIM, PARENTS DE LA VIERGE MARIE

Ce qu’Anne et Joachim, que nous fêtons aujourd’hui, ont vu de leurs yeux et entendu de leurs oreilles, « beaucoup de prophètes et de justes ont désiré le voir et ne l’ont pas vu, l’entendre et ne l’ont pas entendu » (Cf. Evangile).
Cela s’applique déjà à leur fille, cette « bonne terre » qui fut préservée par Dieu du péché originel pour accueillir et enfanter la semence de la Parole divine qu’ils allaient aussi pouvoir contempler et entendre résonner en Jésus.

Mais qui a cultivé cette terre pour la rendre si accueillante si ce n’est Anne et Joachim ? En accord avec l’œuvre en Marie de la grâce divine, ils ont contribué à disposer son humanité à recevoir la Parole de vie, le Verbe pour que celui-ci puisse germer en elle et porter du fruit.
C’est l’exemple de leur vie chaste et pure qui a pu conforter la virginité de celle qui devait être vierge avant l’enfantement, vierge en mettant au monde et vierge après la naissance ; « la seule toujours vierge d’esprit, d’âme et de corps » selon l’expression de Jean Damascène. Oui, avec ce dernier, nous pouvons nous exclamer : « Joachim et Anne, heureux votre couple ! Toute la création est votre débitrice. C’est par vous en effet, qu’elle a offert au créateur le don supérieur à tous les dons, une mère toute sainte, seule digne de celui qui l’a créée ».
En naissant de Marie, Jésus s’est inscrit dans la lignée d’Anne et Joachim. En eux, nous pouvons contempler la beauté et la justesse de la présence des grands parents au cœur d’une famille.
Jésus, petit enfant, a pu trouver en eux la sécurité des soubassements de la terre dans laquelle les racines de son humanité étaient plongées.
Nul doute que la relation paisible de Marie avec son père et sa mère a marqué de son empreinte le développement de l’humanité de Jésus à Nazareth. C’est sur un horizon sans nuages, pacifiant et sécurisant et non pas sur un horizon voilé de fantômes de non-dits familiaux – qui malheureusement hantent si souvent la demeure intérieure de tant d’hommes et de femmes – qu’a pu émerger la conscience humaine de Jésus.
C’est donc bien la qualité et la sainteté des relations entre Marie et ses parents qui a pu permettre l’émergence progressive d’une conscience humaine la plus saine qui soit chez le Christ. Ainsi, les instruments psychologiques les plus sains étaient donnés à la grâce pour qu’elle puisse s’exercer dans la conscience du Christ lui permettant d’atteindre à chaque étape de sa croissance la conscience maximale de sa divinité selon que le développement de sa psychologie le permettait.
Nous voyons combien pour la réalisation du plan du salut de Dieu la sainteté d’Anne et Joachim était nécessaire. Cela ne saurait en rien leur enlever la part de leur mérite. Car en effet, si la grâce est première, il n’en demeure pas moins que pour agir dans l’existence d’un homme et d’une femme elle a besoin de leur collaboration.
« Seigneur nous te bénissons pour sainte Anne et saint Joachim. Pour leur part, ils ont contribué à donner les conditions favorables à la réalisation de la promesse du salut. Ils ont été les cultivateurs de ce petit bout de terre admirable d’humanité dans lequel a pu germer la semence de vie éternelle pour porter ses fruits de salut et de guérison. Puissions-nous, en ce jour, par leur intercession en bénéficier. »

SAINTS ANNE ET JOACHIM – 26 JUILLET

26 juillet, 2013

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1564/Saints-Anne-et-Joachim.html

SAINTS ANNE ET JOACHIM – 26 JUILLET

MÈRE ET PÈRE DE LA VIERGE MARIE (1ER S.)

Marie est présentée dans les évangiles comme une jeune fille de Nazareth, fiancée de Joseph dont les ascendants sont longuement énumérés dans la généalogie du Seigneur.
Les quatre Évangiles, entièrement tournés vers la Bonne Nouvelle du Christ, sa vie, ses paroles et sa Résurrection, ne font nulle mention de la famille de Marie, sans doute fixée aussi à Nazareth.
La tradition, dès les premiers siècles, appellent les parents de la Vierge Marie, Joachim (« Dieu accorde ») et Anne (« La Grâce – la gracieuse »).
L’imagination des auteurs des Évangiles apocryphes en fait un couple discret, mais il était bien réel et il a su accueillir, éduquer Marie et l’éveiller dans la grâce toute spéciale qui était la sienne, et qu’ils ignoraient.
Le culte de sainte Anne apparaît dès le VIe siècle dans certaines liturgies orientales et, au VIIIe siècle dans les liturgies d’Occident. Son culte est généralisé avant la fin du XIVe siècle.
Sainte Anne est souvent représentée apprenant à lire à sa fille dans le livre de la Bible. Une icône russe, image gracieuse de l’amour conjugal, immortalise le baiser qu’ils se donnèrent lorsqu’ils apprirent la conception de Marie. C’est ainsi qu’ils ont participé au mystère de l’Incarnation.
« La mémoire des saints Joachim et Anne, parents de la Vierge et donc grands-parents de Jésus, que l’on célèbre aujourd’hui, m’offre un deuxième point de réflexion. Cette célébration fait penser au thème de l’éducation, qui a une place importante dans la pastorale de l’Église. Elle nous invite en particulier à prier pour les grands-parents, qui, dans la famille, sont les dépositaires et souvent les témoins des valeurs fondamentales de la vie. La tâche éducative des grands-parents est toujours très importante, et elle le devient encore davantage quand, pour diverses raisons, les parents ne sont pas en mesure d’assurer une présence adéquate auprès de leurs enfants, à l’âge de la croissance. Je confie à la protection de sainte Anne et saint Joachim tous les grands-parents du monde en leur adressant une bénédiction spéciale. Que la Vierge Marie, qui – selon une belle iconographie – apprit à lire les Saintes Écritures sur les genoux de sa mère Anne, les aide à toujours nourrir leur foi et leur espérance aux sources de la Parole de Dieu. (Benoît XVI – Angelus du 26 juillet 2009)
La Bretagne, après la découverte d’une statue miraculeuse, dans le champ du Bocéno, lui a construit une basilique à Sainte-Anne d’Auray, et en a fait sa « patronne ». Les marins par le fait même l’ont choisie comme protectrice.
Sainte Anne est la patronne de la province de Québec. Tous les diocèses du Canada ont au moins une église dédiée à Sainte Anne.
Voir aussi:
- Les saints du diocèse de Quimper et Léon.
- L’Église d’Apt est l’une des premières en Occident à avoir, dès le XIIe siècle, mis à honneur le culte de Sainte Anne, aïeule du Christ, dont la fête solennelle figure déjà, au 26 juillet, dans deux manuscrits liturgiques locaux. (Sainte Anne – diocèse d’Avignon)
Mémoire (au Québec: Fête) des saints Joachim et Anne, les parents de la Vierge Marie immaculée, Mère de Dieu, dont les noms ont été conservés par d’antiques traditions chrétiennes.

Martyrologe romain